Par “Loi Morale Nouvelle“, nous entendons sur ce site “loimorale.org“, une Proposition très générale faite par une “personne” particulière ( auteur et administrateur de ce site ) à toute autre “personne particulière” qui voudrait s’y intéresser, indépendamment de toutes ses “appartenances” préalables actuelles ou passées, d’ordre idéologique, politique, économique, culturel, etc.. Proposition d’ entrer dans une nouvelle forme de “contrat moral” librement et personnellement élaboré et choisi, dont la définition repose sur l’ adhésion à un Principe Idéal Commun, formulé en abrégé dans l’ expression “Égale Liberté Libre Égalité“.
“Loi Morale”, parce que cette proposition “contractuelle” est d’abord liée à la liberté de communiquer et d’interagir entre personnes, capables de s’auto-déterminer moralement, en toute “autonomie morale personnelle”, avant de se considérer comme étant a priori contraintes ou obligées par leurs différentes communautés d’appartenances préalables actuelles ( communautés culturelles ou linguistiques, sociales ou “ethniques”, juridiques, politiques, etc. ).
C’est dans un deuxième temps que les questions d’association contractuelles plus ou moins “communautaires” ou “collectives” ( communautés juridiques et/ ou politiques notamment ) peuvent être posées.
“Loi morale nouvelle” aussi parce que, en tout cas pour l’ auteur personnel de cette proposition, cette proposition est venue remplacer “en dernière instance” toute autre référence de “loi morale” comme “justification en dernière instance” de la cohérence d’un quelconque autre système de “valeurs morales” culturellement, socialement, juridiquement ou politiquement antérieur.
“Nouvelle“, parce que si des propositions morales, juridiques ou politiques, ou “normatives” en général, ont déjà souvent été faites en cherchant à s’appuyer sur ces deux “valeurs-piliers” de la “Liberté” et de l’ “Égalité”, et en particulier en proposant leur conjonction sous le vocable “Égale Liberté“, il s’agissait la plupart du temps de propositions que leurs auteurs individuels ou collectifs considéraient, soit comme une forme de “vérité normative universelle” ( ainsi la structure a priori du sujet transcendantal kantien ou de la “Raison” humaine, ou encore de “Droit Naturel”, etc. ) , soit comme une proposition intrinsèquement collective exigeant pour sa “justification” l’ établissement ou la présence d’une autorité collective “souveraine” préalable ( par exemple sous la forme des États de droit actuels, ou encore d’un “peuple” dont on suppose un minimum d’identité collective déjà préalablement acquise au cours de l’ histoire … ).
La “nouveauté” de notre proposition apparaît notamment dans la formulation d’une “- Libre Égalité” qui vient réciproquement en complément de l’ “Égale Liberté – ” : “Libre Égalité“, parce que dans cette proposition, c’est chaque personne qui, si elle se sent concernée, peut, en toute “souveraineté de la personne sur elle-même“, choisir d’entrer plus ou moins explicitement ou fortement dans un tel “nouveau contrat social” avec d’autres personnes, et ceci d’autant plus et d’autant mieux qu’elle sait que ces autres personnes sont aussi libres qu’elle-même de faire un tel choix.
Armand Stroh, auteur et webmestre de ce site ainsi que du site complémentaire http://egaleliberte.fr