https://www.technologyreview.com/2024/11/07/1106730/why-ai-could-eat-quantum-computings-lunch
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Technique de “transreversion” d’une image.
Je suppose que je ne suis pas le premier à avoir utilisé cette forme de “manipulation” des images numériques, accessible à partir de n’importe quel outil de type “photoshop” ou “paint”, permettant de manipuler des couches ou “layers” ).
Cette technique que j’ai appelée “transreversion” , parce qu’elle utilise deux opérations plus élémentaires :
1. La production d’une image symétrique ( “inverse” ) d’une image donnée.
2. la possibilité de donner à une couche une “transparence” plus ou moins forte, ce qui permet d’obtenir des effets de superposition de telles couches rendues plus ou moins transparentes.
La “transreversion” la plus simple consiste donc, à partir d’une image origine quelconque :
1. à produire un double de cette image comme “nouvelle couche”
2. à “inverser” cette nouvelle couche par rapport à la première ( axe vertical )
3. à augmenter la transparence de cette couche, ici à 50 %
4. On obtient alors une image globale de superposition qui est symétrique par rapport à l’axe vertical ( symétrie bilatérale )
5. On peut alors explorer les effets du déplacement horizontal de cette deuxième couche semi-transparente sur la première, en conservant toujours l’effet de “symétrie bilatérale” obtenu.
On obtient donc toute une série de superpositions possibles.
En fonction des propriétés de répartition des couleurs et des intensités sur l’ image initiale, on obtient toutes sortes de figures à symétrie bilatérale, donc comme des “totems”, des “visages”, des corps animaux ou végétaux fantastiques, etc.
Certaines de ces images composées par “transreversion” sont bien sûr plus “inattendues” ou “spectaculaires” que d’autres.
Et notamment les “figures” qui y apparaissent par hasard, peuvent facilement être prises pour “intentionnellement” produites, à cause de l’effet de symétrie bilatérale, que nous attribuons spontanément à l’image d’un organisme vivant, ou d’un artefact de symétrie architecturale.
Certains types d’image initiales ( photographies avec des nuances continues d’intensité variables et plus ou moins contrastées ) sont plus favorables que d’autres pour créer les effets d’ “apparition” de figures dans une “transreversion“.
N/B. : Cette opération est à distinguer de l’opération où on juxtapose simplement deux moitiés d’image dont l’une a été inversée.
Il n’y a pas dans ce cas d’effet de transparence, mais seulement une symétrie autour de l’axe de la coupe de l’image en deux parties.
J’ ai souvent expérimenté ce type d’exploration par décalage des couches d’une “transreversion” , avec des images “origines” variées.
C’est ainsi que, dans le cadre d’un travail collectif réalisé au printemps 2005, autour d’une “installation” appelée “De l’ Art d’escalader l’ Everest ?” par son auteur principal ( Vincent Cordebard ) , c’est à partir de l’une des photographies que j’avais prises de certains éléments particuliers de cette installation, qu’une exploration de telles “transreversions” à produit “par hasard” la figure “humanoïde” que j’ai baptisée par la suite “Delila”.
J’avais d’ailleurs, à l’époque, fait une analyse plus détaillée de la “projection” d’une “sémantique” et d’une “symbolique” personnelle, sur de tels artefacts obtenus par hasard.
Bien évidemment, le contexte culturel, social, politique, pédagogique, etc. de cette installation ( appelée plus particulièrement “instabulation” ) , a fortement influé sur la “cristallisation” de ce “signifiant” dénommé ensuite “Délila”, et dont j’ai volontairement repris le contexte de “reproduction mémétique”.
La thématique elle-même de l'” instabulation pasiphique”, tournait autour de la question de la transmutation de l’ “Art” comme “Ultra-Contemporain”, en métissant toutes sortes de références artistiques – y compris d’ “art brut” ou d'”art naïf” avec des références d”art moderne” ou d’ “art contemporain” plus classiquement reconnaissables.
Ce n’est donc probablement pas un “hasard”, mais un “Hasard Heureux de l’ Esca – pade” si cette technique de “transreversion” que j’avais préalablement largement explorée, a profité de ce contexte de 2005 pour se répandre et se conserver elle-même dans mes productions “idiosyncrasiques”, de telle façon que “Délila”, née symboliquement le 20 05 2005, puisse arriver jusqu’à fêter ses 20 ans en mai 2025 … et contribuer , à sa façon originale de petite figurine, à la “stabilisation” iconique de la formule ” Égale Liberté Libre Égalité ” et du “NouS” qui s’Y reconnait en retour.
Bref il Y a sans doute une superposition encore à explorer entre l’opération technique de “traitement de l’image” que j’ai appelée “transreversion“, et l’opération “symbolique” philosophique de construction de la formule de ‘l’ “Égale Liberté Libre Égalité” à partir des “valeurs humanistes universalistes, républicaines et démocratiques” préalablement constituées ( “ready made” ) comme “Liberté, Égalité, Fraternité” : Là ici t’es !
Mais, comme pour tout “regardeur”, C’est Vous qui Voyez …
Frontières et droit international …
Une anecdote pour commencer :
Émission de France-Inter du 18 octobre, invité Jean-Noël Barrot :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-6-9-du-week-end/le-6-9-du-vendredi-18-octobre-2024-8062833 ( l’invité de 8h 20 )
Ainsi la “France” se ferait chantre du “droit international” … et prétendrait faire la leçon à l’ensemble des “nations” ou autres “peuples” quant à la défense des droits humains fondamentaux ?
Il faudra bien que ces “français” choisissent, s’ils veulent vraiment être et les “défenseurs” des “valeurs humanistes universelles” ( dites aussi “républicaines” et/ou “démocratiques” : Liberté, Égalité, Fraternité, Laïcité …. ) , de mettre ces valeurs au-dessus des “intérêts nationaux de la France”, ou si, comme le reste des “nations”, ils continuent à préférer mettre les intérêts de leur “appartenance nationale” ( ou à un “peuple” légitime supposé ) au-dessus de ces “valeurs humanistes universelles”.
Un tel choix, ne peut, – pour NouS – être que personnel, puisque précisément il s’agit de choisir le sens même de la “référence collective” ( “contrat social” ) que les personnes veulent librement constituer entre elles et non pas d’un choix collectif préalable supposé déjà fait ( puisque la définition même de ce collectif est en question … ).
Et si c’était la référence même à une “souveraineté nationale” ou à une “souveraineté des peuples” en général qui créait de fait la possibilité de l’usage “légitime” de la violence entre ces entités collectives qui s’auto-proclament “souveraines”, et qui font CROIRE à leurs “citoyens” ou à leurs “membres” qu’ils ne peuvent faire autrement ( sortir de cette violence ) qu’en se soumettant à leurs “appartenances” respectives, soit d’état-nation constitué ( et supposé “reconnu” par le droit international … dont chacun peut aujourd’hui constater la relative impuissance ), soit de “peuple” ( “droit des peuples à disposer d’eux-mêmes” ) ? Alors qu’en réalité ces entités collectives sont par ailleurs autant de façons de créer des conflits potentiels et d’attiser les oppositions entre leurs “souverainetés”.
Notre proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité” propose au contraire, de repartir “radicalement” du libre engagement personnel des “êtres humains”, dont il est question dans les textes du “droit international” ( et notamment de la “Déclaration Universelle” de 1948 ), en mettant désormais entre parenthèses leurs “appartenances” préalables supposées à telle ou telle entité collective.
Ce n’est donc plus des “Nations Unies” qu’il faut attendre un tel engagement, mais bien de “personnes libres et égales”, qui, au niveau mondial, PEUVENT faire le libre choix de s’unir entre elles – comme personnes ayant fait librement le choix de leur “union” sur la base d’un contrat moral d’ “Égale Liberté Libre Égalité”- .
Ce sont donc ces personnes, qui se veulent elles-mêmes “libres et égales”, qui peuvent déclarer désormais leur “appartenance” et les formes personnalisées ( quantitatives ou qualitatives ) d’une telle “appartenance librement choisie” au Projet des Personnes Libres et Égales ( “Éternellement Universalisable” par et pour ces personnes )
A qui s’adresse notre “proposition” : évidemment à ces personnes elles-mêmes, potentiellement “libres et égales” ( “C’est VOUS qui voyez” ) , et qui seules peuvent, chacune pour elle-même, décider si elle veut ou non ou seulement “plus ou moins“, être une telle “personne libre et égale” en décidant simultanément de sa propre liberté personnelle radicale ET de l’Égale Liberté ( égale à celle qu’elle revendique pour elle-même ) de toute personne ( dans l’ Univers ) qui déclare ou déclarera dans l’avenir faire ce même libre choix.
“Question pascalienne”
Dans un texte récent, François Galichet analyse ce qu’il appelle la “Question pascalienne” : “Pourquoi suis-je moi ?“
Or la question posée par Pascal possède notamment une dimension “spatio-temporelle” : pourquoi suis-je là et non ailleurs ( dans l’espace ), pourquoi suis-je “maintenant” , dans le “présent actuel” et non à n’importe quelle autre “moment” de l’ histoire” ou du temps en général.
On pourra bien sûr étudier par la suite les relations entre ce type d’interrogation avec la conception philosophique ( ou scientifique … ) que l’on se fait de l'”espace-temps”, et dont nous savons qu’en termes proprement “scientifiques”, elle est elle-même évolutive , et que l’ “espace-temps” de la théorie de la relativité n’est pas le même que l’ “espace” et le “temps” de la théorie newtonienne. Et que la physique quantique remet également en question bien des aspects de notre conception habituelle de l’ espace et du temps …
Mais je veux ici simplement signaler le rapport de cette “question pascalienne”, avec ce que je propose moi-même comme “Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales” ( “PEUPLE” ) et en particulier avec l’un des aspects qui en découle en termes “topologiques” : La définition, par la personne libre et égale elle-même, du “moi, ici, maintenant” où elle se situe sur la Frontière du “Dedans” et du “Dehors” du “PEUPLE”, à savoir précisément “là” où elle PEUT décider elle-même de son degré de présence ou d’absence dans le “DEDANS” ( qui définit aussi le “NouS” ) ou le “DEHORS” ( qui définit aussi le “EuX“), précisément en tant que “personne libre et égale”et pas seulement comme “arbitrairement” corporellement située par les déterminations “arbitraires” du réel.
Conscience et neurosciences
Ecoféminismes …
TY – JOUR
AU – Manzini, Alessandra
PY – 2023/12/20
T1 – Shifting Imaginaries amidst the apocalyptic present: African Eco-fiction and cosmologies of connection
Bon rythme ?
Référence pour commencer :
Dossier “ Comment trouver le bon rythme ? ” sur Philomag :
Sandra Laugier, Gaspard Koenig. Liberté, égalité…
Texte de départ : Entretien entre Sandra Laugier et Gaspar Koenig, dans PhiloMag :
Sandra Laugier, Gaspard Koenig. Liberté, égalité… et quoi d’autre ?
Voulez-vous jouer au jeu dont la seule règle est d’être capable d’en réinventer toujours d’autres ?
Dans sa contribution à un ouvrage collectif intitulé “Pourquoi a-t-on besoin de donner un sens à sa vie ?” ( Éditions de L’Aube, 2024 ), François Galichet se demande : “Chercher un sens à la vie a-t-il du sens ?“. Et il propose, entre autres, ( paragraphe “Gratuité et nécessité”, p.230 ), sous le nom d’ “éthique baudelairienne“, l’analogie des activités de “jeu” comme “vérité de l’existence humaine“.
Cependant, sans doute pour se faciliter la “justification” de sa proposition, il n’évoque que des exemples de “jeux” dont un ensemble fini de règles définit la “règle du jeu”. Pourtant , on peut imaginer toutes sortes de “méta-jeux”, qui consistent à un n-ième “méta-niveau” à fabriquer des jeux du niveau n-1 .
La description de certaines propriétés que F. Galichet attribue à tous les jeux en général, est en fait très limitée : c’est la description du “méta-jeu” définissant le “jeu” à la manière de Galichet, et dont F. Galichet donne les règles ou les définitions :
( p. 231 ) : “En un sens le jeu est gratuit … En lui-même, le jeu n’a d’autre raison que l’intérêt qu’il offre” .
“Mais en même temps, le jeu se caractérise par une nécessité absolue …“
La discussion possible ( un “méta-jeu” … dont les “règles” s’inventent en cours de discussion … ), porte sur cette supposée “nécessité absolue”.
Certes la plupart des “jeux” pris en exemple par F.Galichet, sont des jeux avec un ensemble de règles fini. Mais malgré cela, un grand nombre d’entre eux supposent la présence d’un “arbitre” dont la “décision arbitraire” devra départager les situations où l’application mécanique des règles du jeu ne permet pas de trancher. Et c’est alors cet “arbitre” qui décide de “sortir” un joueur du jeu ( avec “carton jaune” ou “carton rouge”, et non la simple application mécanique du règlement formel …) .
Certes on objectera peut-être que l’arbitre obéit à des “méta-règles” de l’arbitrage … dont la plus commune est que … les décisions de l’arbitre ne peuvent pas être remises en cause … ? sauf si …
Chacun sait bien que dans la plupart de ces “jeux à règle”, l’un des intérêts du “jeu” est justement que les règles doivent être “interprétées” et que donc la “sortie du jeu” et la réintégration éventuelle, font finalement l’objet de “méta-négociations” sociales …
Alors de quel “jeu” F. Galichet parle-t-il ? Des jeux à règles auxquels des machines peuvent jouer tout aussi bien, et même maintenant, beaucoup mieux que des joueurs humains ? Et qui en effet ne souffrent alors physiquement et algorithmiquement aucune exception, sinon le blocage du “jeu” lui-même ( les fameux “bugs” informatiques, physiques ou formels ).
Ou alors F. Galichet veut-il réellement parler de l’intérêt des jeux “humains”, où il y a alors du “jeu” dans le “jeu” , au sens d’un optimum de “degré de “liberté “pour les “pièces mécaniques” du jeu de “jouer” les unes par rapport aux autres, et même de nécessiter parfois “de l’huile dans les rouages” … ou d’être constitués d’une matière “auto-lubrifiante”, c’est-à-dire dont le fonctionnement même utilise les déchets de l’usure produite par les “frottements” .
Bref, tous les “jeux”, tels que F. Galichet en décrit la supposée “nécessité absolue de respect de la règle” cachent en fait des “méta-jeux” ( sociaux, psychologiques, etc. ) qui font la véritable “saveur du jeu” : ainsi les parties de cartes dont les célèbres répliques “tu me brises le coeur” … montrent en effet comment le jeu peut cependant continuer, et regagner de l’intérêt, précisément parce que certaines “triches” sont possibles … ou ne sont tranchées qu’à un “méta-niveau”psycho-social où l’intérêt du jeu entre les “je” se joue.
Dans le cas contraire, si on suppose réellement le respect de la rigueur mécanique de l’application des “règles du jeu” comme F. Galichet le propose,
alors il s’agit de se comporter en machine, très exactement comme les programmes d’intelligence artificielle peuvent aujourd’hui le faire, avec plus de “nécessité absolue” que les joueurs humains. Toute “obéissance” à la “règle du jeu” ne trouve son intérêt humain que si elle est librement consentie, et qu’elle suppose notamment le méta-droit de chaque personne d’inventer et de proposer ses propres “jeux” et non d’être “obligée” de suivre ceux des autres …