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Nouvel Humanisme Mondial
Le Dr Jean GUILHOT, décédé depuis 2010, a participé comme membre fondateur de l’ association Ultime Liberté , à la création de cette association en octobre 2009, en commun avec Claude HURY, suite à l’impossibilité de mettre en œuvre leurs objectifs au sein de l’association ADMD.
Il s’était intéressé à de nombreux domaines en sciences humaines notamment, et avait notamment proposé en février 2008 l’esquisse d’un « Nouvel Humanisme Mondial » dans un ouvrage intitulé :
« Humanisme mondial et agnosticisme sans frontières«
avec comme sous-titre : « Une alliance historique au delà de l’Orient et de l’ Occident pour une révolution et une civilisation humanistes communes« .
Il est clair que, au-delà des circonstances de la création de l’association Ultime Liberté spécialisé dans la problématique de la liberté personnelle du choix de vivre ou de mourir, les propositions d’un « Nouvel Humanisme mondial » du Dr Jean Guilhot peuvent entrer en résonance avec celle que je ( Armand Stroh ) développe dans ce blog sous le terme de « Loi Morale Nouvelle« .
Le décès en 2010 du Dr Guilhot, ne m’a pas permis de confronter plus précisément mes idées aux siennes, ou encore plus tard, avec celles de François Galichet, sur la thématique précise du rapport à la mort, mais également plus généralement sur nos conceptions d’un « humanisme » à renouveler;
Les développements politiques et « géo-politiques » actuels, au niveau mondial, paraissent bien marqués par une régression de l’influence des valeurs « humanistes universalistes » qui cherchent à dépasser les frontières d’identités nationales ou culturelles hostiles les unes aux autres ( dont les deux conflits majeurs actuels Russie / Ukraine et Israël / Palestine sont une illustration tragique ) .
En particulier l’impuissance de l’ordre juridique international – issu du désastre de la deuxième guerre mondiale, et traduite par les grands textes de la charte des Nations Unies, de la Déclaration Universelle de 1948 et des Pactes qui en ont découlé en 1966 – à réguler efficacement ces nouveaux conflits mondiaux, repose à tous les « humanistes universalistes » la question d’une refondation nécessaire d’un tel humanisme, mais probablement sur des bases en partie plus modestes quant à la prétention de fonder ces valeurs sur une forme ou une autre de « droit naturel », ou de « droit au droit » qui découlerait d’une « nature humaine » ontologique prétendant reposer sur une « vérité » commune à tous les êtres humains, concernant leur commune « nature humaine » …
J’ ai déjà énoncé à plusieurs reprises, non seulement mon scepticisme quant à la prétention philosophique à une telle « déduction » dérivant le fondement du « droit » d’un tel fondement ontologique de l' »être de l’Homme », mais ma conviction qu’il n’est possible de chercher à « refonder » la possibilité d’un droit et plus largement d’un système de valeurs éthiques « universalisables » que sur le libre choix des personnes elles-mêmes, donc d’une libre décision de leur part de participer à une telle libre « co-fondation » :
Le choix de l’ » Égale Liberté » comme valeur supérieure commune ne pouvant lui-même être contractuellement organisé que sur la base d’un libre choix venant des personnes elles-mêmes de participer, chacune à la mesure de ses moyens et compétences, à la définition et à l’institutionnalisation progressive d’une tel « Projet Idéal Commun ». Ce qui, pour moi, signifiait donc nécessairement la reconnaissance concomitante de la valeur d’une « Libre Égalité », en lien avec celle de l’ « Égale Liberté » .
Avec l’hypothèse que seule l’interaction réciproque entre ces deux valeurs symétriques pourrait constituer le germe moteur d’une telle « refondation », s’appuyant simultanément sur une dimension collective potentielle ( « Égale Liberté » ), et sur l’attribution individuelle par chaque personne , en toute « Libre Égalité » , d’une telle valeur personnelle à une telle participation.
A qui appartiennent les informations génétiques présentes dans la biodiversité ?
Révolution sexuelle ?
Article sur Philomag concernant l’ enquête INSERM 2023
Et si la révolution sexuelle ne faisait que commencer ?
Clara Degiovanni publié le 19 novembre 2024 5 min
Bonne nouvelle : la sexualité de la population se porte bien en France, selon la grande enquête de l’Inserm qui vient de paraître. Même si les violences continuent d’être signalées et dénoncées. Et si, comme l’affirme Manon Garcia dans son essai La Conversation des sexes, la sexualité s’épanouissait mieux en en parlant ?
Permacomputing
Article de Philomag :
Le “permacomputing” : vers la décroissance numérique ?
publié le 19 novembre 2024 3 min
Ce terme barbare mêlant la permaculture et les technologies numériques sauvera-t-il l’informatique, dont l’action néfaste sur l’environnement est de plus évidente ? Le « permacomputing » regroupe diverses initiatives visant à redonner du pouvoir aux utilisateurs face aux géants de l’informatique.
Une utopie ?
https://www.philomag.com/articles/le-permacomputing-vers-la-decroissance-numerique
complémentarité IA et informatique quantique
Technique de « transreversion » d’une image.
Je suppose que je ne suis pas le premier à avoir utilisé cette forme de « manipulation » des images numériques, accessible à partir de n’importe quel outil de type « photoshop » ou « paint », permettant de manipuler des couches ou « layers » ).
Cette technique que j’ai appelée « transreversion » , parce qu’elle utilise deux opérations plus élémentaires :
1. La production d’une image symétrique ( « inverse » ) d’une image donnée.
2. la possibilité de donner à une couche une « transparence » plus ou moins forte, ce qui permet d’obtenir des effets de superposition de telles couches rendues plus ou moins transparentes.
La « transreversion » la plus simple consiste donc, à partir d’une image origine quelconque :
1. à produire un double de cette image comme « nouvelle couche »
2. à « inverser » cette nouvelle couche par rapport à la première ( axe vertical )
3. à augmenter la transparence de cette couche, ici à 50 %
4. On obtient alors une image globale de superposition qui est symétrique par rapport à l’axe vertical ( symétrie bilatérale )
5. On peut alors explorer les effets du déplacement horizontal de cette deuxième couche semi-transparente sur la première, en conservant toujours l’effet de « symétrie bilatérale » obtenu.
On obtient donc toute une série de superpositions possibles.
En fonction des propriétés de répartition des couleurs et des intensités sur l’ image initiale, on obtient toutes sortes de figures à symétrie bilatérale, donc comme des « totems », des « visages », des corps animaux ou végétaux fantastiques, etc.
Certaines de ces images composées par « transreversion » sont bien sûr plus « inattendues » ou « spectaculaires » que d’autres.
Et notamment les « figures » qui y apparaissent par hasard, peuvent facilement être prises pour « intentionnellement » produites, à cause de l’effet de symétrie bilatérale, que nous attribuons spontanément à l’image d’un organisme vivant, ou d’un artefact de symétrie architecturale.
Certains types d’image initiales ( photographies avec des nuances continues d’intensité variables et plus ou moins contrastées ) sont plus favorables que d’autres pour créer les effets d’ « apparition » de figures dans une « transreversion« .
N/B. : Cette opération est à distinguer de l’opération où on juxtapose simplement deux moitiés d’image dont l’une a été inversée.
Il n’y a pas dans ce cas d’effet de transparence, mais seulement une symétrie autour de l’axe de la coupe de l’image en deux parties.
J’ ai souvent expérimenté ce type d’exploration par décalage des couches d’une « transreversion » , avec des images « origines » variées.
C’est ainsi que, dans le cadre d’un travail collectif réalisé au printemps 2005, autour d’une « installation » appelée « De l’ Art d’escalader l’ Everest ? » par son auteur principal ( Vincent Cordebard ) , c’est à partir de l’une des photographies que j’avais prises de certains éléments particuliers de cette installation, qu’une exploration de telles « transreversions » à produit « par hasard » la figure « humanoïde » que j’ai baptisée par la suite « Delila ».
J’avais d’ailleurs, à l’époque, fait une analyse plus détaillée de la « projection » d’une « sémantique » et d’une « symbolique » personnelle, sur de tels artefacts obtenus par hasard.
Bien évidemment, le contexte culturel, social, politique, pédagogique, etc. de cette installation ( appelée plus particulièrement « instabulation » ) , a fortement influé sur la « cristallisation » de ce « signifiant » dénommé ensuite « Délila », et dont j’ai volontairement repris le contexte de « reproduction mémétique ».
La thématique elle-même de l' » instabulation pasiphique », tournait autour de la question de la transmutation de l’ « Art » comme « Ultra-Contemporain », en métissant toutes sortes de références artistiques – y compris d’ « art brut » ou d' »art naïf » avec des références d »art moderne » ou d’ « art contemporain » plus classiquement reconnaissables.
Ce n’est donc probablement pas un « hasard », mais un « Hasard Heureux de l’ Esca – pade » si cette technique de « transreversion » que j’avais préalablement largement explorée, a profité de ce contexte de 2005 pour se répandre et se conserver elle-même dans mes productions « idiosyncrasiques », de telle façon que « Délila », née symboliquement le 20 05 2005, puisse arriver jusqu’à fêter ses 20 ans en mai 2025 … et contribuer , à sa façon originale de petite figurine, à la « stabilisation » iconique de la formule » Égale Liberté Libre Égalité » et du « NouS » qui s’Y reconnait en retour.
Bref il Y a sans doute une superposition encore à explorer entre l’opération technique de « traitement de l’image » que j’ai appelée « transreversion« , et l’opération « symbolique » philosophique de construction de la formule de ‘l’ « Égale Liberté Libre Égalité » à partir des « valeurs humanistes universalistes, républicaines et démocratiques » préalablement constituées ( « ready made » ) comme « Liberté, Égalité, Fraternité » : Là ici t’es !
Mais, comme pour tout « regardeur », C’est Vous qui Voyez …
Frontières et droit international …
Une anecdote pour commencer :
Émission de France-Inter du 18 octobre, invité Jean-Noël Barrot :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-6-9-du-week-end/le-6-9-du-vendredi-18-octobre-2024-8062833 ( l’invité de 8h 20 )
Ainsi la « France » se ferait chantre du « droit international » … et prétendrait faire la leçon à l’ensemble des « nations » ou autres « peuples » quant à la défense des droits humains fondamentaux ?
Il faudra bien que ces « français » choisissent, s’ils veulent vraiment être et les « défenseurs » des « valeurs humanistes universelles » ( dites aussi « républicaines » et/ou « démocratiques » : Liberté, Égalité, Fraternité, Laïcité …. ) , de mettre ces valeurs au-dessus des « intérêts nationaux de la France », ou si, comme le reste des « nations », ils continuent à préférer mettre les intérêts de leur « appartenance nationale » ( ou à un « peuple » légitime supposé ) au-dessus de ces « valeurs humanistes universelles ».
Un tel choix, ne peut, – pour NouS – être que personnel, puisque précisément il s’agit de choisir le sens même de la « référence collective » ( « contrat social » ) que les personnes veulent librement constituer entre elles et non pas d’un choix collectif préalable supposé déjà fait ( puisque la définition même de ce collectif est en question … ).
Et si c’était la référence même à une « souveraineté nationale » ou à une « souveraineté des peuples » en général qui créait de fait la possibilité de l’usage « légitime » de la violence entre ces entités collectives qui s’auto-proclament « souveraines », et qui font CROIRE à leurs « citoyens » ou à leurs « membres » qu’ils ne peuvent faire autrement ( sortir de cette violence ) qu’en se soumettant à leurs « appartenances » respectives, soit d’état-nation constitué ( et supposé « reconnu » par le droit international … dont chacun peut aujourd’hui constater la relative impuissance ), soit de « peuple » ( « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » ) ? Alors qu’en réalité ces entités collectives sont par ailleurs autant de façons de créer des conflits potentiels et d’attiser les oppositions entre leurs « souverainetés ».
Notre proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité » propose au contraire, de repartir « radicalement » du libre engagement personnel des « êtres humains », dont il est question dans les textes du « droit international » ( et notamment de la « Déclaration Universelle » de 1948 ), en mettant désormais entre parenthèses leurs « appartenances » préalables supposées à telle ou telle entité collective.
Ce n’est donc plus des « Nations Unies » qu’il faut attendre un tel engagement, mais bien de « personnes libres et égales », qui, au niveau mondial, PEUVENT faire le libre choix de s’unir entre elles – comme personnes ayant fait librement le choix de leur « union » sur la base d’un contrat moral d’ « Égale Liberté Libre Égalité »- .
Ce sont donc ces personnes, qui se veulent elles-mêmes « libres et égales », qui peuvent déclarer désormais leur « appartenance » et les formes personnalisées ( quantitatives ou qualitatives ) d’une telle « appartenance librement choisie » au Projet des Personnes Libres et Égales ( « Éternellement Universalisable » par et pour ces personnes )
A qui s’adresse notre « proposition » : évidemment à ces personnes elles-mêmes, potentiellement « libres et égales » ( « C’est VOUS qui voyez » ) , et qui seules peuvent, chacune pour elle-même, décider si elle veut ou non ou seulement « plus ou moins« , être une telle « personne libre et égale » en décidant simultanément de sa propre liberté personnelle radicale ET de l’Égale Liberté ( égale à celle qu’elle revendique pour elle-même ) de toute personne ( dans l’ Univers ) qui déclare ou déclarera dans l’avenir faire ce même libre choix.
« Question pascalienne »
Dans un texte récent, François Galichet analyse ce qu’il appelle la « Question pascalienne » : « Pourquoi suis-je moi ?«
Or la question posée par Pascal possède notamment une dimension « spatio-temporelle » : pourquoi suis-je là et non ailleurs ( dans l’espace ), pourquoi suis-je « maintenant » , dans le « présent actuel » et non à n’importe quelle autre « moment » de l’ histoire » ou du temps en général.
On pourra bien sûr étudier par la suite les relations entre ce type d’interrogation avec la conception philosophique ( ou scientifique … ) que l’on se fait de l' »espace-temps », et dont nous savons qu’en termes proprement « scientifiques », elle est elle-même évolutive , et que l’ « espace-temps » de la théorie de la relativité n’est pas le même que l’ « espace » et le « temps » de la théorie newtonienne. Et que la physique quantique remet également en question bien des aspects de notre conception habituelle de l’ espace et du temps …
Mais je veux ici simplement signaler le rapport de cette « question pascalienne », avec ce que je propose moi-même comme « Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales » ( « PEUPLE » ) et en particulier avec l’un des aspects qui en découle en termes « topologiques » : La définition, par la personne libre et égale elle-même, du « moi, ici, maintenant » où elle se situe sur la Frontière du « Dedans » et du « Dehors » du « PEUPLE », à savoir précisément « là » où elle PEUT décider elle-même de son degré de présence ou d’absence dans le « DEDANS » ( qui définit aussi le « NouS » ) ou le « DEHORS » ( qui définit aussi le « EuX« ), précisément en tant que « personne libre et égale »et pas seulement comme « arbitrairement » corporellement située par les déterminations « arbitraires » du réel.