Un article d’ AOC :
Usages de l’art et arts de l’usage (2/2) – postures et pratiques
Un article d’ AOC :
Usages de l’art et arts de l’usage (2/2) – postures et pratiques
Sur AOC :
Des activistes écologiques et des valeurs culturelles
Par Anna Longo
“Le geste des activistes écologiques est un appel lancé aux artistes et aux véritables créateurs à imaginer un nouveau monde, à faire valoir les droits du seul possible qu’il nous est présentement interdit de désirer : une société autre que celle de la compétition individualiste défendue par les libéraux, la seule société où l’art pourra effectivement exister en tant que « grand stimulant de la vie » et « résistance contre la mort ».
voir aussi le texte d’ Anna Longo concernant les “Machines prédictives “( I.A., etc. )
http://chatonsky.net/anna-longo-artec/
Voir aussi :
Chatonsky : http://chatonsky.net/category/journal/
La “madeleine de Proust” … n’est pas une “madeleine”, pas plus que la “pipe” de Magritte “n’est pas une pipe” …
La problématique générale de la “trahison des images” et de la question de la différence entre “le réel” et l’imaginaire” dont le “symbolique” serait, lacaniennement, l’arbitre , à travers quelques “diagrammes” ou “graphes” , a fait couler beaucoup d’encre … et même de sang, à en croire la fureur des “guerres de religion” ( ou de leurs substituts “profanes” …)
Les oeuvres d’Escher sont bien connues, même si les “ayant droit” actuels n’en autorisent la diffusion publique que comme publicités de promotion de “produits dérivés” … Il n’empêche que la “représentation publicitaire de ces représentations non tombées dans le domaine public” reste suffisamment auto-similaire ( et donc ironiquement un clin d’Oeil d’Escher qui nous parvient malgré le filtre mercantile de ses “ayant droit” ), pour en percevoir les multiples illustrations de la “récursivité” dans la relation “réel” /”imaginaire”.
Comment partager une Madeleine de Proust, sans que Léda ne soit pipée ?
Tout Cygne se Dé-double d’un Cygnifiant Cygnifié .
Le Corps C, en mathématiques, est le “Corps des Complexes”, c’est à dire des “Nombres Complexes” . Ce corps dispose d’une complétude spécifique dont le “Corps des Réels” ne dispose pas , la “clôture algébrique” :
“En algèbre, le théorème de d’Alembert-Gauss énonce qu’un polynôme complexe non constant possède toujours au moins une racine complexe. Le corps des nombres complexes est dit algébriquement clos. On peut ainsi identifier le degré d’un polynôme complexe non nul au nombre de ses racines comptées avec leur ordre de multiplicité.”
voir aussi : https://www.bibmath.net/ressources/index.php?action=affiche&quoi=mpsi/cours/complexes.html
D’où un jeu de mots facile : “Le Corset du Corps C”, que bien des étudiants ont pratiqué …
Il n’est bien sûr pas indifférent pour Ce “Corps C” , que l’ “ensemble de Mandelbrot“, qui me sert depuis longtemps de symbole de la “Complexité” soit précisément défini dans cet espace. Voir aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynamique_holomorphe
Remarque : en allemand certains ont appelé l’ ensemble de Mandelbrot “Apfelmännchen” ( “le petit bonhomme pomme” )
Et il n’est alors sans doute pas symboliquement indifférent, que pour que l’image de cet “Ensemble de Mandelbrot” devienne une image de mon propre rapport personnel à la “Complexité”, j’ai choisi de lui faire subir une “rotation de 90°” , de façon à ce que la symétrie de l’image soit organisée autour de l’ axe “vertical”. Ce qui peut s’interpréter symboliquement, soit comme une simple rotation du référentiel xOy, soit comme une substitution de l’ axe des “réels” à l’ axe des “imaginaires” , c’est à dire que dans ce nouvel espace “redressé”, ce qui est d’ordinaire considéré comme “réel” devient “imaginaire”, et réciproquement.
La structure fractale de la frontière entre le “DEDANS” et le “DEHORS” est devenue aussi une expression allégorique de la façon dont on peut imaginer le “NouS” du “P.E.U.P.L.E” , et l’ aspect “autosimilaire” de chaque “personne libre et égale”, en tant qu’elle est à la fois une réalisation “locale” de l'”égale liberté” et une image de la structure globale de la fonction formelle “ELLE”
Bien sûr on peut étendre les “spéculations” imaginaires autour des “lacaneries” et se demander comment le langage en général vient s’immiscer dans les replis plus ou moins inconscients de l’ “imaginaire” :
https://mondesfrancophones.com/mondes-europeens/le-corps-inconscient-dans-la-theorie-de-j-d-nasio/
Il y a une trentaine d’années au moins, j’utilisais, en arrière plan de mes spéculations philosophiques, une structure esthético-métaphysique que j’appelais mon “Référentiel Numérique”:
Le fondement logico-mathématique formel de ce “référentiel” n’est rien d’autre que l’ensemble N des nombres entiers, donc avec en arrière plan les différentes façons dont les mathématiciens théorisent ces “Nombres entiers” de façon axiomatique.
Mais je ne retenais alors que certaines de ces propriétés mathématiques formelles qui m’intéressaient du point de vue esthétique et comme squelette général de formalisation personnelle de la “complexité” :
– le lien proprement mathématique avec la “théorie des groupes finis” , dont j’avais depuis longtemps pressenti l’importance, et connu l’importance en physique fondamentale pour les différentes “symétries” des “lois de conservation” , et particulièrement en physique quantique.
– le lien esthético-poétique avec les anciennes “symboliques des nombres“, et plus particulièrement, au niveau de la théorie musicale, la question du fondement mathématique de la composition des ondes sonores, et du choix apparemment culturellement arbitraire des échelles de hauteur constituant les “gammes” : en particulier la problématique des nombres premiers et de leurs multiples, et le fait que la théorie musicale ne retenait que les tout premiers nombres premiers et leurs multiples comme structure de base pour définir ses “gammes“.
Un questionnement évidemment sur la façon dont la question du “tempérament égal” ( supposant une référence mathématique aux “nombres réels” R et non plus aux seuls “nombres rationnels” Q ), permet de confondre très approximativement ( “à l’oreille” ) certains nombres entiers proches , mais appartenant à des séries de multiples très différentes ( Ainsi par exemple 120 et 121 ), et donc cependant de “JOUER” , musicalement, sur ces distinctions potentielles, que le “tempérament égal” de 12 demi-tons identiquement espacés sur une échelle logarithmique, cherche à fusionner formellement, tout en gardant en arrière plan l’antique fondement “grec” sur les fréquences multiples simples d’une vibration fondamentale.
Mon “Référentiel Numérique” a été pendant toute une période de ma vie une façon de relier formellement des domaines apparemment très différents, soit au niveau des théories scientifiques, soit au niveau de la créativité esthétique-artistique.
En particulier, il est possible de représenter la suite des nombres entiers de façon “spiralaire”logarithmique , où chaque tour de spire correspond aux multiples d’un nombre premier. Chaque tour finit par retomber sur un multiple du nombre premier servant de “fondamentale”.
Ainsi les octaves successives pour les puissances de 2 :
Les supposés “12 demi-tons” de la gamme tempérée, peuvent alors être traduits de façon de plus en plus précise ( en termes d’ “encadrement du nombre réel par une suite de nombres rationnels” ) :
Ainsi une première approximation permet de comparer la suite des demis-tons aux nombres entiers compris entre 16 ( 2 puissance 4 ) et 32 ( 2 puissance 5 ),
et plus précisément sur les spires d’octaves plus hautes : par exemple entre 64 ( 2 puissance 6 ) et 128 ( 2 puissance 7 ) :
Entre ces deux octaves successives, on dispose de 64 “degrés” entiers intermédiaires. Rappelons que si les puissances de 2 permettent de dénombrer les “octaves”, les puissances de 3 permettent de définir le “cycle des quintes”, etc. , mais que les harmoniques 7, puis 11, 13, etc.. d’une même fréquence fondamentale sont considérées rapidement comme de plus en plus perceptivement indistinctes, même si en théorie “rationnelle” des harmoniques, et même en analyse physique du son, il est possible de les distinguer et de les détecter … )
Mais ce “Référentiel Numérique” que j’utilisais est également en lien avec certaines de mes idées concernant les valeurs fondamentales et la possibilité de définir ( LIBREMENT ! ) une forme d’ équivalence des personnes comme “personnes libres et égales” ( en résonance partielle avec les concepts de Rawls ), et de se poser la question du “dénombrement” de telles “personnes” potentiellement à la fois LIBRES ( donc posant leur propre identité en toute autonomie les unes par rapport aux autres ) et ÉGALES entre elles du fait même de leur référence autodéterminée à cette “LIBERTÉ” :
En tant que prenant chacune des décisions autonomes, les volontés personnelles se distinguent les unes des autres “numériquement”, comme autant de “de degrés liberté” d’une “variable formelle anonyme”, se signalant chacune cependant dans la discontinuité de cet “arbitraire de la volonté”
( ce que “je veux”, n’est pas nécessairement, ni obligatoirement ce que “tu veux”, ni ce que chacune de ces “personnes libres et égales” peuvent “vouloir” ( “C’EST VOUS QUI VOYEZ” ))
Mais par ailleurs, comme dans le modèle formel des nombres entiers, toutes les “personnes libres et égales” sont de “nombre” potentiellement “infini dénombrable”.
Mais ce nombre est réellement physiquement dépendant des ressources disponibles localement, là où la complexité matérielle nécessaire à leur prise de conscience cérébrale comme “personne libre et égale” et à leur organisation corporelle d’interfaçage avec le reste de l’univers, rencontre des limites au moins provisoires ( voir par exemple le problème “écologique” de la surpopulation humaine par rapport aux “limites de la planète” ).
Ceci résulte du postulat purement “matérialiste” que je pose qu’aucune organisation consciente d’elle-même dans l’univers ne peut exister sans le “support” d’une organisation matérielle suffisamment complexe ( pas nécessairement sous la forme du système nerveux actuel des animaux et donc des humains, mais donc d’une matière organisée qui rend possible l’émergence de ce que nous appelons notre “subjectivité consciente” )
Cela n’a donc rien à voir avec ce que peuvent être des spéculations métaphysiques sur la façon de “compter” des “âmes” ou des “esprits individués” , pour ceux qui posent l’existence de telles “substances pensantes” distinctes ( par la “volonté divine” ou la structure métaphysique du “monde des âmes”) de l’organisation matérielle “pensante” émergente de la complexité organisationnelle de la “matière” ( compréhensible en termes de physique, de chimie, de biologie moléculaire, de biologie évolutive, de neurosciences, de sciences “humaines” tenant compte des dynamiques de la complexité organisée des écosystèmes incluant les “humains” ).
Chaque “personne libre et égale” se constitue ELLE-MÊME dans l’unité autonome et autodéterminée de sa “volonté” ( équivalente en ce sens d’une “unité numérique” discontinue “dénombrable” par rapport à d’autres “unités” équivalentes ), mais n’en a pas moins besoin fondamentalement de garantir un niveau suffisant de “ressources physiques” nécessaires et suffisantes pour “conserver” cette autodétermination complexe pilotée par son cerveau et peut-être même par des circuits spécialisés passant par le “cerveau frontal” …
Chaque “personne formellement libre et égale” doit donc, si elle veut continuer à l’être dans son organisation corporelle actuelle, penser aussi à assurer suffisamment de quoi “nourrir” cette organisation biologique en fonction de son intégration “personnelle” propre dans un “environnement” qu’elle n’a pas initialement choisi, mais à partir duquel elle PEUT essayer de se développer davantage, comme “personne réellement libre” TOUT en respectant le droit fondamental autonome et autodéterminé des autres “personnes libres et égales” de pouvoir elles aussi et tout autant, garantir leurs propres “ressources physiques” de support de leur propre “ÉGALE LIBERTÉ”.
Or il devient alors évident que la distinction “numérique” des “personnes libres et égales” entre elles n’a d’importance, pour chacune d’entre elles, que pour autant qu’elle se trouve encore dans la nécessité matérielle d’assurer dans son environnement corporel local, au moins certains aspects de ses ressources nécessaires à la conservation de son identité consciente biologique actuelle, situation qui, comme chacun le sait, est potentiellement en conflit permanent de concurrence avec les autres pour de telles ressources limitées. ( Comme dans tout le monde vivant où nous trouvons notre “berceau” ).
Mais cette distinction numérique des différentes “personnes libres et égales”, n’a pas de sens formel, dès qu’il devient réellement possible, au moins pour une toute petite partie, de mettre en “COMMUN” , donc au service d’un “Projet universalisable des personnes libres et égales” , la mise à disposition égale des ressources physiques de l’Univers nécessaires pour garantir à chaque “personne libre et égale” la continuité et le développement de son “ÉGALE LIBERTÉ”.
En particulier il ne saurait alors Y avoir de contradiction formelle fondamentale entre les “personnes libres et égales” physiquement réelles actuellement sur Terre, et toute “personne libre et égale” future possible ( pour les générations humaines futures sur Terre, mais plus universellement pour toute organisation matérielle consciente d’elle-même dans l’ Univers ), SI celle-ci adhère LIBREMENT au même principe d’ ÉGALE LIBERTÉ définissant formellement toute “personne libre et égale” à partir de sa propre volonté autonome et autodéterminée.
En un certain sens donc, mais sans aucun présupposé de type religieux ou “spiritualiste” ou “transcendantal” ou philosophiquement “phénoménologique”, nous nous appuyons, du point de vue des “ressources matérielles disponibles dans l’Univers”, sur une conception matérialiste “émergentiste” ( les propriétés particulières du “vivant”, puis de la “subjectivité consciente humaine”, émergent dès qu’un niveau particulier de complexité de l’organisation matérielle est évolutivement atteint, les modalités de cette évolution elle-même n’ayant besoin d’ aucune “conscience”, ni même de “finalité” pour devenir explicables quant à leur “origine”).
A partir du moment où au moins certains humains passés ou actuels décident librement de la valeur de leur propre LIBERTÉ et décident simultanément qu’une telle LIBERTÉ personnelle doit être au moins formellement compatible avec la LIBERTÉ aussi radicale de toute autre “personne libre et égale” qui prendrait cette MÊME libre décision, ces personnes peuvent alors décider en conséquence de faire progresser ce Projet Idéal Commun, d’un statut de pure proposition formelle, à des tentatives d'”incarnation” réelle ( physiques, techniques, économiques, juridiques, politiques, etc. ) d’un tel Idéal, car elle savent qu’elles en ont elles-mêmes librement décidé, et que nulle “loi”, ni physique, ni “morale” ne les Y contraint, ni ne les Y oblige :
Seule la “Loi Morale Nouvelle”, issue de leur propre libre volonté autonome, comme “LIBRE ÉGALITÉ”, peut dans le même geste, instituer une forme de “volonté générale” ENTRE ces “personnes libres et égales”.
Une forme jusqu’à présent encore partiellement “impensée”, puisque la plupart des philosophies morales et politiques qui ont soutenu des idéaux voisins, considèrent qu’un tel projet est “naturellement” ou “intrinsèquement” propre à une “nature humaine universelle”, et s’impose donc, en termes de “droit naturel“, à l’ ensemble des “êtres humains” : l’ exemple typique en est la “Déclaration Universelle des Droits Humains” de 1948 ainsi que de la “Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen” française de 1789.
Il s’agit alors d’une forme de “FRATERNITE” supposée propre à la “famille humaine” ( et que les “animalistes” actuels accusent d’être du “spécisme” )
Les philosophes ou les personnes en général qui récusent un tel “Droit naturel”, et pensent uniquement en termes de “droit positif” ou encore en termes de “culture communautaire” qui imposeraient à leurs membres une obéissance coercitive consciente ou inconsciente, n’admettent pas non plus, mais cette fois ci au nom d’une supposée supériorité intrinsèque du “collectif concret” ( “peuple”, “nation”, “civilisation” …, “famille”, “patrie” … ) encadrant toute décision ou choix “personnel” .
Il s’agit alors d’une autre forme de “FRATERNITE” supposée plus fondamentale dans une “communauté historique concrète …”
Il est assez facile de comprendre en quoi notre “Proposition d’ Égale Liberté Libre Égalité” ne correspond ni aux tenants du “Droit Naturel” et”humaniste universaliste”, ni aux prétentions “des “collectivistes” des “communautariens” ou des “nationalistes” , ou des “marxistes” tenant de la “lutte des classes” et de la “dictature du prolétariat” …,
ni aux conceptions des “libertariens inégalitaires” ( de “droite” ) , qui prétendent défendre une liberté individuelle où l’intérêt bien compris de chacun dans un “marché libre” sans aucune “volonté générale”, apporterait une “harmonisation” minimale suffisante pour empêcher que les inégalités incontrôlées finissent par miner les “libertés individuelles fondamentales” auxquelles ces “libertariens” prétendent cependant être essentiellement attachés.
On comprend alors aussi pourquoi nous ne proposons pas la “FRATERNITE” comme fondement de notre “Loi morale nouvelle”, car elle est beaucoup trop ambiguë dans ses références et préférences de “famille” ou de “proximité” ou de “généalogie biologique ou culturelle commune” , et que nous avons choisi de souligner ces fractures en la renommant “FRACTERNITE” !
Quant à VOUS, c’est VOUS qui voyez ….
Encore un “jeu de mots” !
La “PELLE” est bien sûr l’acronyme de “Proposition de l’Égale Liberté Libre Égalité“.
En tant que “jeu de mots”, ce jeu se situe dans la sphère “esthétique”, et donc particulièrement “idiosyncrasique” de mes intérêts, aussi prénommée allégoriquement “Esth-ELLE”.
Il est donc aussi possible de suivre toutes les pistes ouvertes par une telle “pelle”, déjà évoquée comme “la pelle à lard” ( où l’ appel à l’art se fait entendre ).
On peut trouver notamment dans la “pelle à neige” de Duchamp , un semblable “ready made”.
Mais bien sûr, de nombreuses résonances infantiles peuvent venir ici s’y mêler :
“Comment tu t’appelles ?” , est une adresse fréquente venant d’un adulte inconnu … Faut-il entendre , après coup : “Comment tue ta pelle ?” , dans la mesure où une pelle en effet peut devenir facilement une “arme par destination” !
Ainsi la “pelle à neige” de Duchamp suspendue peut facilement être assimilée à une guillotine …
L’annotation “In advance of the broken arm” semble suggérer cependant qu’il , s’agit d’un instrument de prévention pour éviter les bras cassés …
Si je me réfère à ma propre mythologie biographique, plusieurs “pelles” ont pu marquer ma mémoire :
L’une sans doute, une petite pelle, me servait dans mon enfance presque quotidiennement à ramasser du crottin de cheval ou de la bouse de vache , le long d’une route de campagne, de façon à pouvoir servir d’engrais pour le jardinage de mes parents.
Une autre pelle, une pelle de boulanger, est beaucoup plus anecdotique,
mais je l’ai utilisée comme illustration symbolique, où j’enfournais un “tarte flambée” dans un four à pain.
Nous imaginons le texte de la proposition “Égale Liberté Libre Égalité”, flottant à la manière d’une bannière, avec des ondulations résonantes , avec de multiples spectres de fréquences .
ELLE est donc, entre autres, une façon de filtrer de nombreuses autres propositions de “valeurs” …
Chaque “Libre Égalité” , peut s’accorder “librement” avec toute autre :
Leurs attaches communes à l’ “Égale Liberté” dont elles se réclament, et qui fait que toutes “les libertés” se nouent et NouS nouent en La Liberté, n’en laisse pas pour autant chaque extrémité individualisée flotter librement, à la manière des “cils” d’une membrane biologique, ancrés “également” sur la “même membrane”, mais dont une extrémité s’adapte librement aux vicissitudes et aux ressources potentielles du milieu.
Bien sûr, d’autres métaphores macro- moléculaires se filent ainsi, de toutes sortes de “radicaux” venant se greffer sur une chaîne , depuis les Hélices simples ou doubles des ARN et ADN, aux chaînes protéiques et protéiformes d’ acides aminés : d’un côté l’articulation des “concaténations” , de filaments vibrionnants, se tortillant suivant les “degrés de liberté” de leurs liaisons “covalentes”, de l’autre des “radicaux” diversifiés et modifiables qui assurent par leur liaisons et déliaisons incessantes l’exploration de leurs surfaces de contact plus ou moins collectivement “complémentaires” dans la “reconnaissance” de leurs conformations spatiales.
Sur ces flots biologiques fluctuants de flux et de reflux des consciences animales “humanisantes”, de l’écume des cultures qui moussent en vagues à leur surface, ELLE donc, telle Aphrodite “née de l’ écume des flots”, ne cesse d’essayer d’émerger et d’explorer les innombrables combinaisons de ses formes possibles, à la fois LIBRE et ÉGALE à ELLE-MEME.
ELLE donc se tient, comme les algues flottantes de sa chevelure, “fluctuat nec mergitur“, à la surface agitée des “crises démocratiques” , recomposant les réseaux de ses interactions sociales qui la portent et qu’ELLE “constitue” en retour: ELLE et NouS qui sommes son “P.E.U.P.L.E.” ( “Projet Eternel Universel des Personnes Libres et Égales” ).
Si maintenant , certains se demandent, pourquoi et comment, malgré une certaine symétrie de la formule, l’Égale Liberté se trouve davantage stabilisée sur sa “Gauche” par les “attaches” universalisable de la rationalité , comme à la “hampe” invisible d’un drapeau, il s’agit en effet, de la façon dont une telle “Raison”, comme rationalité scientifique, sert de port d’attache au rayonnement des “Lumières”, Lumières toujours nouvelles, bien que marquées de nombreuses “traces” éparses des mémoires oubliées ou partiellement reconfigurées, car d’une certaine façon, bien sûr, La Liberté, s’est déjà de nombreuses fois “reconnue” dans des consciences humaines, individuelles ou collectives, et tout en se métamorphosant en explorant ses avenirs possibles, se re-spire ELLE-MEME des spirales galactiques des “Lumières”, reconnaissant en ELLE-MEME sa propre ÉGALE LIBERTÉ, renaissante de ses propres cendres éparpillées par les soubresauts de l’histoire.
Les fibres effilochées du texte de ce tissu mouvant, flottent au gré des vents de l’ Avenir, où chaque nouvelle vie individuée consciente d’elle-même, entretient l’ étincELLE de sa propre Libre Égalité, faisant et défaisant sans cesse les alternatives de ses attaches “sociales”, “politiques”, “culturelles” avec des milliards d’autres personnes possiblement “fraCternelles”.
Chacun·e donc – c’est Vous qui Voyez – peut ainsi, tout en portant son propre “étendard sanglant” ( et tant d’art étang-dard ) , peut s’improviser librement “guidant le P.E.U.P.L.E” du “P.E.U.” de sa Personne Libre et Égale, au fil de Mes Moires ( Trois Garces répondant aux Trois Grâces ) , puisqu’aussi bien les sillages de leurs traces se filant se refilent les unes aux autres, dans toute la singularité de leurs diversités.
SOUVENEVOUS de PALINILAP DROMEMORD ?
La navette de l’aller retour, de la TRAME, dessus-dessous, tissant ses motifs sur ou sous le droit fil des innombrables chaînes tendues.
CHAQUE LETTRE CAPITALE, sur la Succession des cordes tendues scandant l’instantanéité digitalisée de leur présence, se trame son propre motif alphabétique.
Ainsi I, L, F, E, où quelque LIFE FILE son FIEL.
SENS – SONS, et sa chevelure : Délie-là ! Médusée ?
Ainsi, naguère, Quipudep sur NOTRE TRONE ETRON s’amusait des Cent Vingt permutations de cinq lettres , RONET TERON est-il un TENOR ?
( SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS )
Les spirales, inspirent, expirent, aspirent et re-spirent.
Une spirale est une reprise d’elle-même, après une forme ou une autre, plus ou moins simple, plus ou moins complexe de successions dynamiques d’ “états”, où , à cause d’une proximité suffisante avec un état déjà parcouru, une forme de “capture” se produit , qui, tout en gardant un “décalage” , un “délai”, un “dé-lit” ( sortie du “lit” habituel de la rivière : dé-rive ) , retrouve au moins partiellement , un “air de famille”, une résonance, avec un déjà-là déjà vécu.
Entre un “DeDans” “inspirant” et un “DeHors” “expirant”, les fluctuations fractales et “chaotiques” des “trajectoires”, au gré des effets d’érosion des “lits” qu’elles ont elles-mêmes creusés , suivant la fluctuation des crues et des décrues, des alternances des transports et des dépôts d’alluvions, les courants d’énergie, plus ou moins “linéaires”, plus ou moins “turbulants”, creusent toutes sortes de reliefs , à différentes échelles.
La divagation des “méandres”, tout en suivant en gros une “ligne de pente” d’un potentiel ( d’un “amont” vers un “aval” ) , finit par endroits à rapprocher suffisamment les boucles des méandres, qu’une “capture” se produit.
Mais toutes sortes de situations de rencontres entre les cours d’eau actuels et d’ anciens lits depuis longtemps remodelés par d’autres érosions et mouvements tectoniques, peuvent se produire.
On l’aura compris : la grande métaphore des “lits” de la mémoire et de la complexité des dynamiques d’ “érosion” qui soit effacent, soit renforcent la géométrie-géographie des reliefs de la mémoire, montre que même sans faire appel aux formes les plus complexes de la mémorisation cérébrale, les dynamiques physiques élémentaires peuvent expliquer de nombreux “effets de mémoire”, où une dynamique active actuelle doit s’adapter à la complexité des traces “passives” laissées par les anciennes dynamiques dont l’ “activité” a plus ou moins provisoirement cessé.
Ainsi donc la sinuosité des replis de nos mémoires, et de leurs versants conscients ou inconscients, possède à la fois des propriétés très générales partagées avec de nombreuses dynamiques complexes, que les mathématiques peuvent “modéliser”, et des singularités locales que précisément, l’aspect aléatoire ou “chaotique” du flux évènementiel de l'”Ici et Maintenant”, peut laisser des traces très locales, en rencontrer d’anciennes “oubliées”, et en effacer d’autres. ( Moi Ici Maintenant Éternel : MIME )
Je joue donc, Ici et Maintenant, comme “Ailleurs et dans le Passé” , avec cette innombrable variété des “traces”- singulièrement universelles ou universellement singulières – , sachant bien qu’une des filières du “cours de ma vie” a de plus en plus de probabilité de se tarir dans les sables du vieillissement et de la “mort”. Mais parfois, les traces fossilisées des pas d’un dinosaure marquent encore une immémoriale poursuite, sur une
Le JE de ce JEU , d’un “sujet” jouant avec ses “objets” , dans les “rejets” de ses “projets” , où les rebonds des billes sur un billard à bandes labyrinthiques et élastiques sont évidemment difficiles à prévoir … , le “JET” de quelque JE TU ( île aile ) , des Lettres, des Mots, des Phrases, des Textes ( et même en Crise de Vers , d’un Verre de Cristal , quelques reflets verts d’un verrou ).
Bien sûr, les Hasards Heureux d’une Grande Hache à l’œuvre dans nos petites “histoires” : une Œuvre Ouvre vers où ?
La grimpette à l’échelle de l’Escarpolette ou de l’ Esperluette :
Un quelconque Escamoteur prétendra vous économiser l’Escalade.
Le titre de cet article est un jeu de mots, une lecture phonétique ( “faune éthique du faux nétique” ) , de l’ acronyme L.L.M. ( Large Language Model ) ou “Grand Modèle de Langage” en français.
Les LLM développés à partir de 2018, sont à la base des performances actuelles des logiciels d’ Intelligence Artificielle généraliste tels que les connaissent aujourd’hui des utilisateurs grand public ( ChatGPT etc. ).
Jusqu’à quel point de tels “LLM” sont ils capables de jouer avec les différentes composantes du langage pour s’amuser de liaisons “sémantiques” possibles en s’appuyant sur la seule analogie des séquences phonétiques , ici :
L’acronyme “L.L.M.” et l’expression “ELLE, ELLE AIME ?”
Il suffit de le demander par exemple à ChatGPT :
( Dialogue du 30 juin 2024 )
Moi : ( Prompt initial )
” Voici deux expressions “LLM” et “ELLE, ELLE AIME ?” . Qu’est ce qu’il y a de commun entre ces deux expressions ?
Réponse immédiate de ChatGPT :
Les deux expressions “LLM” et “ELLE, ELLE AIME ?” présentent plusieurs similarités :
1. Jeux de mots et sonorités :
LLM peut être prononcé comme “Elle aime” en français, ce qui crée un jeu de mots avec l’expression “ELLE, ELLE AIME ?”. Les deux expressions jouent sur la répétition des sons “L” et “M”.
2. Ambiguïté et double sens :
LLM peut se référer à un Master of Laws (Legum Magister en latin), mais dans le contexte français, cette abréviation peut également évoquer la phrase “Elle aime”.
“ELLE, ELLE AIME ?” est une question qui interroge directement les sentiments ou les préférences de quelqu’un (elle).
3. Focus sur “Elle” :
Les deux expressions mettent en avant le pronom féminin “elle”, soit de manière implicite dans “LLM” (par la prononciation), soit explicitement dans “ELLE, ELLE AIME ?”.
4. Structure et répétition :
“ELLE, ELLE AIME ?” utilise une répétition du pronom “elle” pour insister sur la personne concernée. De même, dans “LLM”, la répétition des lettres “L” et “M” crée une structure rythmique et mémorable.
Ces similarités montrent comment des jeux de mots et des sonorités peuvent être utilisés pour créer des expressions intrigantes et mémorables, tout en jouant sur les différentes significations possibles.
Moi :
” Vous n’avez pas pensé à LLM comme acronyme de “Large Language Model”.
Cette précision change-t-elle l’ évocation de rapports possibles avec “ELLE ELLE AIME” ? “
ChatGPT :
”
Avec la précision que “LLM” se réfère à “Large Language Model”, la relation entre les deux expressions devient plus intéressante et plus subtile. Voici quelques points à considérer :
En résumé, la précision que “LLM” signifie “Large Language Model” enrichit la connexion entre les deux expressions. Elle crée un contraste intéressant entre la technologie avancée et l’aspect humain, tout en maintenant un jeu de mots phonétique amusant. Cela peut également ouvrir des discussions sur la capacité des modèles de langage à comprendre et à traiter les émotions humaines.
Moi ( 3ème interaction ) :
“
J’ajoute un 3ème paramètre dans le jeu :
“ELLE” est un acronyme pour “Égale Liberté Libre Égalité”.
Quelles nouvelles significations possibles peuvent alors être envisagées ?
ChatGPT :
Avec l’ajout du troisième paramètre où “ELLE” est un acronyme pour “Égale Liberté Libre Égalité”, les significations possibles deviennent plus riches et multidimensionnelles. Voici quelques nouvelles significations et interprétations possibles :
En résumé, l’ajout de “ELLE” comme acronyme pour “Égale Liberté Libre Égalité” enrichit considérablement les interprétations possibles, en apportant une dimension éthique et humaniste à la réflexion sur les technologies de langage, leur développement et leur utilisation. Cela invite à des discussions profondes sur la manière dont la technologie peut et doit être alignée avec des valeurs humaines fondamentales.
Moi ( 4ème interaction ) :
Nous sommes aujourd’hui le 30 juin 2024. La dissolution de l’Assemblée Nationale française par le Président Macron ( le 9 juin ) a entraîné aujourd’hui (30 juin ) le premier tour des élections législatives, dans un cadre général de crise de la représentation démocratique.
Faut-il craindre une dissolution de la devise “Liberté Égalité Fraternité” et espérer une restructuration de cette devise sous la forme “Égale Liberté Libre Égalité” ?
S’agit-il de la naissance possible d’un nouveau “Large Language Model” dans le langage politique ?
ChatGPT :
La situation politique actuelle en France, avec la dissolution de l’Assemblée Nationale par le Président Macron et les élections législatives qui s’ensuivent, soulève effectivement des questions profondes sur l’état et l’avenir de la démocratie en France. La crise de la représentation démocratique et la recherche de nouvelles formes d’expression des valeurs républicaines peuvent donner lieu à plusieurs réflexions.
Il est peu probable que la devise historique “Liberté Égalité Fraternité” soit officiellement dissoute ou abandonnée, car elle est profondément ancrée dans l’identité nationale française. Cependant, dans le contexte d’une crise de représentation démocratique, cette devise pourrait être repensée ou redynamisée pour mieux répondre aux attentes et aux aspirations des citoyens.
La proposition de restructurer la devise en “Égale Liberté Libre Égalité” reflète une volonté d’actualiser et de renforcer les valeurs républicaines. Cette nouvelle formulation met l’accent sur une égalité plus dynamique et sur une liberté intrinsèquement liée à cette égalité. Cela pourrait être perçu comme une tentative de renouveler l’engagement envers ces principes dans un contexte politique et social changeant.
L’idée de considérer “Égale Liberté Libre Égalité” comme un nouveau “Large Language Model” dans le langage politique est intéressante. En effet, tout comme un modèle de langage large dans le domaine de l’IA cherche à comprendre et à générer des réponses pertinentes basées sur une vaste quantité de données, un nouveau modèle de langage politique pourrait viser à intégrer et à représenter de manière plus fidèle et nuancée les aspirations et les préoccupations des citoyens.
L’évolution vers “Égale Liberté Libre Égalité” pourrait symboliser une réponse à la crise de représentation démocratique, en cherchant à revitaliser les valeurs républicaines pour les rendre plus pertinentes et accessibles dans le contexte actuel. Cela pourrait également représenter une tentative d’innover dans la manière dont les idées politiques sont articulées et communiquées, utilisant un modèle de langage large pour capturer et exprimer les complexités de la société moderne.
La naissance de ce nouveau paradigme linguistique et politique pourrait, en effet, offrir une voie vers une démocratie plus inclusive et plus représentative, en mettant au premier plan l’égalité et la liberté de manière équilibrée et interconnectée.
Moi ( 5ème interaction ) :
Dans ce nouveau contexte, que deviendrait l’ancienne référence au 3ème terme de la devise, à savoir la “Fraternité” ?
Par un nouveau jeu de mots, j’ai suggéré que “Fraternité” devienne le néologisme “FraCternité”, en jouant sur la notion de “FraCture” et sur celle de la structure “fractale” d’une telle reformulation de l’ancienne “Fraternité” . Quelles pistes nouvelles poético-politiques ou politico-poétiques cela suggère-t-il ?
ChatGPT :
La transformation du terme “Fraternité” en “FraCternité” ouvre des perspectives poético-politiques et politico-poétiques intrigantes. Voici quelques pistes nouvelles que cette reformulation peut suggérer :
La transformation de “Fraternité” en “FraCternité” suggère une vision renouvelée et plus complexe des relations sociales et politiques. Elle reconnaît les fractures existantes tout en proposant une approche fractale où chaque partie est essentielle à l’ensemble. Cette perspective poético-politique et politico-poétique ouvre des voies pour repenser la cohésion sociale, la solidarité et l’inclusion, en mettant l’accent sur la réparation, la reconnaissance et l’interconnexion.
Un vol de cygnes, non ! de naïades
Les faux nœuds de l’ “eau” de pipeau :
Ceci donc n’est pas du pipeau !
Sans piper mot, m’ôte la motte.
Pieux vaut mimer pot !
Tous ces heaumes aux faux nids,
Niant leur niaiserie où l’ Art est nié,
Nous savons que la Arrêt nié de la Reine y est.
L’arène de la raie n’Y est
Que ce que Vous voulez bien Y voir :
Ivoire de quelque défense d’ ELLE,
Et faons qui se mirent en cygnes.
Faune en faux Narcisse
Vrai Faune veillant sur une statue d’ Ariane endormie …