La « madeleine de Proust » … n’est pas une « madeleine », pas plus que la « pipe » de Magritte « n’est pas une pipe » …
La problématique générale de la « trahison des images » et de la question de la différence entre « le réel » et l’imaginaire » dont le « symbolique » serait, lacaniennement, l’arbitre , à travers quelques « diagrammes » ou « graphes » , a fait couler beaucoup d’encre … et même de sang, à en croire la fureur des « guerres de religion » ( ou de leurs substituts « profanes » …)
Les oeuvres d’Escher sont bien connues, même si les « ayant droit » actuels n’en autorisent la diffusion publique que comme publicités de promotion de « produits dérivés » … Il n’empêche que la « représentation publicitaire de ces représentations non tombées dans le domaine public » reste suffisamment auto-similaire ( et donc ironiquement un clin d’Oeil d’Escher qui nous parvient malgré le filtre mercantile de ses « ayant droit » ), pour en percevoir les multiples illustrations de la « récursivité » dans la relation « réel » / »imaginaire ».
Comment partager une Madeleine de Proust, sans que Léda ne soit pipée ?
Tout Cygne se Dé-double d’un Cygnifiant Cygnifié .