Guerre et Paix …

“Conflit israélo-palestinien”,
“Conflit russo-ukrainien” , …

Il ne s’agit de soutenir aucun “peuple”, aucune “identité”, pour savoir qui des “victimes” est plus victime qu’une autre …

Il s’agit de soutenir toutes les personnes qui, quelles que soient leurs “identités” supposées, leurs “origines” ou leurs “appartenances”, sont d’accord pour mettre leur référence éthico-politique à des “valeur humanistes universalisables” AU-DESSUS de toutes leurs émotions “identitaires” et affiliations historiques, géographiques, culturelles, familiales.

Il n’y a pour NouS aucune question préliminaire sur une “origine”, ni ethnique, ni sociale, ni culturelle, mais seulement une question sur la nature du Projet éthico-politique que vous êtes capables de mettre au moins idéalement au-dessus de vos allégeances “identitaires” préalables.

Jusqu’à quel point ou seriez vous d’accord pour reconnaître une “Égale Liberté” à toute personne ( pour le moment “humaine” “homo sapiens”, mais pas nécessairement ), SI CETTE PERSONNE accepte comme vous, réciproquement, de vous reconnaître cette même “Égale Liberté”?

Il est clair que nous soutenons tous les efforts de personnes qui cherchent à dépasser leurs conflits identitaires, nationalistes ou communautaires culturelles, en construisant, au delà de leurs “appartenances” supposées, des projets communs avec d’autres personnes ayant cette MÊME VOLONTÉ de dépassement.

Ainsi, concernant l’actualité immédiate du “conflit israélo-palestinien”, nous n’entrerons pas dans les querelles de “légitimité” historico-géographiques identitaires et nationales, mais nous soutenons les initiatives de toutes les personnes qui, bien que minoritaires actuellement, jettent des ponts par dessus ces “identités” :

Par exemple : Les “Guerrières de la Paix”, “Standing Together“, etc.

Mais encore plus “au-delà”, il s’agit de reléguer désormais à l’arrière plan des références du passé toutes les identités collectives de type “peuples”, “nations”, “États” , “communautés” , “classes sociales”, etc.

A titre provisoire, nous continuons à soutenir toutes les références aux “Droits Humains”, au Droit international, aux ONG humanitaires qui acceptent la possibilité de “valeurs humanistes universalisables”.

Car nous sommes parfaitement conscients des limites de toute l’organisation des institutions actuelles du “droit international” telles qu’elles résultent des suites de l’après 2ème Guerre Mondiale, de la décolonisation, et d’une certaine fin de la “guerre froide” entre les deux blocs “occidentaux” et “soviétiques” .

L’actuelle confrontation supposée entre un “bloc occidental” et un “Sud global” ne vaut pas mieux.

Car pour “NouS”, une “nouvelle donne” juridique et politique mondiale ne peut durablement avoir des effets “pacifiants” qu’en se basant sur le Libre accord, non plus des “peuples” ou des “nations”, mais directement des “personnes libres et égales” entre elles prêtes à se reconnaître mutuellement individuellement un tel nouveau statut de “citoyenneté mondiale” constitué et adopté par ces personnes elles-mêmes et non plus par leurs “représentants” nationaux.

Certes, dans la pratique effective cela suppose de multiples occasions de “représentativité” à travers des initiatives associatives partielles, qui manifestent des alliances concrètes possibles, par la mise en commun de “ressources” nécessaires au développement d’une “Égale Liberté Libre Égalité” de ces personnes.

“Qui” pose la question “pourquoi suis-je moi ?” , dans le cas d’une personnalité dissociée du genre Dr Jekyll et Mr Hyde ?

Supposons un individu humain, reconnu objectivement de l’extérieur dans son “identité corporelle” aujourd’hui attestable par des moyens scientifiques :
Par exemple celle du même organisme biologique d’une personnalité dissociée de type “Dr Jekyll / Mr Hyde” .

On peut facilement alors imaginer que ces deux personnalités, avec deux “consciences” dissociées , se posent chacune de son côté la question de F. Galichet “Pourquoi suis-je moi ?“.

Supposer que ces personnalités conscientes sont véritablement suffisamment dissociées au niveau de leurs mémoires “personnelles” , c’est donc supposer qu’elles peuvent indépendamment l’une de l’autre, en fonction de la “culture” ou des intérêts philosophiques personnels de chacune, se poser ( ou non ) cette question “Pourquoi suis-je moi ?

1. Si le Dr Jekyll se pose la question “Pourquoi suis-je moi ?“, il se la pose à partir de sa situation de sujet conscient qui dit “je”, et qui se demande pourquoi ce “je” de l’unité de sa conscience réflexive se trouve affublé d’un corps biologique et social dont il connait en “mémoire biographique” subjective au moins une partie de l’emploi de son temps passé ou actuel, même s’il trouve, en enquêtant sur cet emploi du temps, des “trous de mémoire” très importants ( ceux où Mr Hyde conduit sa propre vie ).

Les comportements de Mr Hyde , que le Dr Jekyll peut reconnaître subjectivement comme ceux d’une autre personne, il peut cependant arriver à trouver, en enquêtant un peu, à la fois sur la vie réelle de ce Mr Hyde , en la comparant avec les traces objectives qu’il a de sa propre vie de Dr Jekyll, que finalement il s’agit du même individu physico-biologique ( comme nous finissons par savoir que deux chiens très ressemblants rencontrés en des lieux ou des circonstances différentes sont finalement numériquement le même chien , ou que l'”étoile du soir” et l'”étoile du matin” sont objectivement la même “planète Vénus” ) .

De même, symétriquement, Mr Hyde peut de son côté se poser lui aussi cette question “Pourquoi suis-je moi ?” et aboutir aux mêmes conclusions.

Dans cette situation relativement rare de “personnalités dissociées” avec des mémoires biographiques dissociées et lacunaires, nous supposons que le “JE conscient” qui se pose la question est différent pour les deux personnalités, mais que le “moi” dont ils parlent est objectivement le même “individu physico -biologique” , comme n’importe quelle enquête de “police scientifique” le confirmera facilement.

Dans ce cas nous voyons très bien que l’identité numérique du “JE subjectif conscient” peut être distincte de l’identité numérique physique objective de l’individu corporel “à travers” lequel elles vivent, puisque les deux “personnalités subjectives” qui se reconnaissent subjectivement indépendamment dans leur “cogito” propre, sont elles mêmes supposées distinctes ( on suppose que de telles dissociations de subjectivité consciente existent effectivement )

2. Mais on peut également faire l’hypothèse que dans le cas du Dr Jekyll ou de Mr Hyde, ces deux “consciences de soi” … et donc toute “conscience de soi subjective” en général qui se reconnaît dans la continuité de sa mémoire et de son récit autobiographique, n’est qu’une construction complexe mais assez superficielle , qui peut tantôt utiliser toutes les ressources et réseaux cérébraux biologiquement disponibles pour se constituer en une mémoire subjective d’un “JE” unifié, mais qui peut “tout aussi bien” , dans certaines circonstances, distribuer ces ressources neuro-cérébrales et la mise à disposition du corps biologique en général, sur deux voire plusieurs “consciences de soi” subjectivement autonomes.

Dans cette hypothèse, il existe alors une capacité organisée générale de ressources individuelles ( du corps physico-biologique organisé ), notamment cérébrales, nécessaires à la formation d’une “prise de conscience” et notamment d’une prise de “conscience de soi”, mais qui peut servir , en fonction de la plasticité des adaptations cérébrales , soit à la constitution d’une “conscience de soi” unique pour le corps individuel en question, soit à la constitution d’une pluralité de “consciences de soi” dont chacune peut se penser en position de “sujet” , et dont chacune peut notamment se poser séparément la question : “Pourquoi suis-JE ( comme conscience de soi ) MOI ?
Le “MOI” empirique en question étant alors à la fois l’individualité numérique de l’organisme biologique extérieurement connaissable et identifiable ( que F. Galichet appelle “moi empirique” ) , ET le pouvoir neuro-cérébral général fondamentalement inconscient, mais nécessaire à une “prise de conscience” ou dans certains cas de “dissociation” à la constitution et à l’entretien de deux ou plusieurs “consciences de soi” se posant et se pensant chacune comme sujet d’un JE en “première personne”, et notamment comme sujet de l’élocution linguistique ( “JE pense que JE pense” , et ceci c’est JE qui le dit – ou le dis ? – )



3. JE critique donc toutes les positions philosophiques traditionnelles, qui soit opposent deux “substances” ( à la manière de Descartes ) , soit attribuent à un aspect une face “empirique matérielle” objectivement et scientifiquement connaissable et posent une face “subjective” comme liée à une “intériorité” totalement “arbitraire” qui aurait pu être “toute autre”, dont le “fondement” serait intrinsèquement inconnaissable ( comme la “chose en soi” kantienne, dont l’existence est supposée dans un “monde intelligible”, mais impossible à définir empiriquement, mais qui est pensée plutôt comme étant elle-même “originaire” en pensant une telle “origine” comme fondamentalement “métaphysique” ou alors “originairement inconnaissable”.

Au contraire JE pose l’hypothèse, en prétendant qu’on pourra un jour la tester scientifiquement, que ce que nous appelons subjectivement notre “conscience unifiée de nous-mêmes” est pour l’essentiel une capacité générale des cerveaux biologiques suffisamment organisés pour permettre, dans un environnement informationnel et communicationnel lui-même suffisamment organisé l’émergence de ce que nous appelons notre “conscience de soi personnelle“.
La conscience de soi humaine n’est alors elle-même que le fruit d’une longue évolution biologique des organismes et de la centralisation cérébrale progressive dans de nombreuses espèces animales du “traitement de l’information” permettant à l’individu biologique de coordonner ses perceptions et ses actions dans le cadre écologique et “éthologique” des comportements permettant sa survie et celle des variantes génétiques suffisamment proches pour assurer leur “coopération compétitive” commune.

Il devient alors parfaitement pensable que de nouvelles adaptations non plus seulement de l’évolution biologique, mais de la complexité des écosystèmes incluant les êtres humains, puisse aboutir, en particulier par un pilotage volontaire conscient individuel et collectif de plus en plus marqué de ces mécanismes évolutifs auparavant “spontanés” et inconscients, à des relations beaucoup plus diverses et aujourd’hui “inouïes” entre “identités subjectives conscientes d’elles-mêmes” et les organisations des connectivités informationnelles et communicationnelles entre les réseaux bio-socio-technologiques permettant à des “identités conscientes subjectives” diverses et variées de se former, de se transformer , de fusionner, de défusionner, etc. en fonction d’une capacité et d’une nécessité générale d’un tel écosystème général d’assurer simultanément les conditions matérielle de base de sa survie évolutive et une coordination croissante de ces entités “identités subjectives conscientes d’elles-mêmes”, qui sauront de plus en plus et mieux qu’elles peuvent soit se battre les unes contre les autres dans toutes sortes de “coalitions” imaginables, soit choisir plutôt de penser leurs propres “libres fusions-défusions partielles” bourgeonnantes et entrecroisées, comme non nécessairement contradictoires, mais librement choisies sur la base d’un projet commun ( commun à celles qui font ce libre choix ) qu’on peut alors appeler, comme je le propose, un projet d’ “Égale Liberté Libre Égalité” de certaines de ces “identités subjectives conscientes d’elles-mêmes” et qui choisissent entre elles de conserver en commun le pouvoir général de rester conscientes d’elles-mêmes ou d’alterner toutes formes de conscience et d’inconscience plus ou moins “claires et distinctes” , comme nous pouvons aujourd’hui, sans beaucoup de problèmes “métaphysiques”, alterner les phases de “veille” et de “sommeil”.

Il ne s’agirait plus alors simplement, comme aujourd’hui, d’un effort désespéré de conserver une identité personnelle consciente sur la base d’une “survie biologique individuelle” héritée de l’évolution biologique préalable destinée à disparaître “pour toujours”, mais d’assurer , à la fois au niveau des réseaux matériels support pour une telle conscience individuée, et des supports de ressources communes nécessaires pour une libre interconnexion ou déconnexion, fusion – ou défusion des consciences ainsi librement associées dans un tel “Projet des personnes libres et égales”, interconnexion au sein de laquelle , les consciences individuées peuvent apparaître ( “naître” ) et disparaître ( “mourir” ) et ré-apparaître (” ressusciter”) , sous les innombrables formes de “réincarnation” qu’elles auront elles-mêmes librement construites et qu’elles pourront explorer “éternellement et universellement” , en gardant ou non des traces de leurs “vies antérieures” , ou en partageant leurs “mémoires biographiques” plus ou moins imaginaires avec les autres “personnes libres et égales” .

Un tel “P.E.U.P.L.E.” est déjà aujourd’hui virtuellement en formation.
Il ne tient qu’à VOUS de savoir si et jusqu’à quel point vous souhaiteriez librement te également Y participer, car bien sûr …

C’est Vous qui Voyez” …

Économie circulaire forte

Le problème : article sur AOC :

https://aoc.media/analyse/2024/09/18/vers-leconomie-circulaire-forte

En quoi une analyse des conditions d’une “Économie circulaire forte” est-elle nécessaire pour permettre une réalisation plus effective des valeurs de Liberté et d’ Égalité telles qu’elles sont définies par la Proposition de l’Égale Liberté Libre Égalité ?

La Proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” est bien sûr une proposition à la fois morale, politique et juridique à très long terme, dont la réalisabilité progressive dépend d’une continuité suffisante des ressources physiques, énergétiques, matérielles, etc. nécessaires pour permettre à l’ensemble des personnes participant à un tel Projet, d’Y accroître à la fois leur propre liberté personnelle ( notamment comme “Libre Égalité” ) et l’ “Égale Liberté” actuelle et surtout future de toutes les personnes qui choisissent d’Y participer.

En particulier la “circularité” ou le développement “spiralaire” de l’ implication réciproque de l’ “Égale Liberté” ( collectivement assurée par les personnes participantes ) ET la “”Libre Égalité” de cette implication personnelle, supposent une articulation à la fois explicitement volontaire ( individuelle et collective ) et implicitement facilitée par le processus “auto-organisateur” d’une complexité inconsciente de ses propres capacités ( “spontanéité” des processus de l’évolution ) de l’ensemble des processus qui maintiennent et développent à long terme la “croissance” de cette “Égale Liberté Libre Égalité”.

A partir du moment où on considère que le pilotage conscient volontaire ( qu’il soit individuel ou collectif ) n’est encore qu’une toute petite partie “émergente” de la complexité inconsciente des phénomènes d’ auto-organisation de la “nature” , il faut bien sûr, à l’intérieur de la “superstructure” de notre volonté consciente, maintenir la conscience de l’existence de cette gigantesque “infrastructure” inconsciente qui “nous” a produit … précisément sans que cette “nature” ait besoin, pour survivre en évoluant, de savoir ce qu’elle fait et en vue de quelque “finalité” imaginaire éthico-politique … que nous projetons rétrospectivement sur elle.

Mes Moires du “Référentiel Numérique”

Il y a une trentaine d’années au moins, j’utilisais, en arrière plan de mes spéculations philosophiques, une structure esthético-métaphysique que j’appelais mon “Référentiel Numérique”:

Le fondement logico-mathématique formel de ce “référentiel” n’est rien d’autre que l’ensemble N des nombres entiers, donc avec en arrière plan les différentes façons dont les mathématiciens théorisent ces “Nombres entiers” de façon axiomatique.

Mais je ne retenais alors que certaines de ces propriétés mathématiques formelles qui m’intéressaient du point de vue esthétique et comme squelette général de formalisation personnelle de la “complexité” :

– le lien proprement mathématique avec la “théorie des groupes finis” , dont j’avais depuis longtemps pressenti l’importance, et connu l’importance en physique fondamentale pour les différentes “symétries” des “lois de conservation” , et particulièrement en physique quantique.

– le lien esthético-poétique avec les anciennes “symboliques des nombres“, et plus particulièrement, au niveau de la théorie musicale, la question du fondement mathématique de la composition des ondes sonores, et du choix apparemment culturellement arbitraire des échelles de hauteur constituant les “gammes” : en particulier la problématique des nombres premiers et de leurs multiples, et le fait que la théorie musicale ne retenait que les tout premiers nombres premiers et leurs multiples comme structure de base pour définir ses “gammes“.
Un questionnement évidemment sur la façon dont la question du “tempérament égal” ( supposant une référence mathématique aux “nombres réels” R et non plus aux seuls “nombres rationnels” Q ), permet de confondre très approximativement ( “à l’oreille” ) certains nombres entiers proches , mais appartenant à des séries de multiples très différentes ( Ainsi par exemple 120 et 121 ), et donc cependant de “JOUER” , musicalement, sur ces distinctions potentielles, que le “tempérament égal” de 12 demi-tons identiquement espacés sur une échelle logarithmique, cherche à fusionner formellement, tout en gardant en arrière plan l’antique fondement “grec” sur les fréquences multiples simples d’une vibration fondamentale.

Mon “Référentiel Numérique” a été pendant toute une période de ma vie une façon de relier formellement des domaines apparemment très différents, soit au niveau des théories scientifiques, soit au niveau de la créativité esthétique-artistique.
En particulier, il est possible de représenter la suite des nombres entiers de façon “spiralaire”logarithmique , où chaque tour de spire correspond aux multiples d’un nombre premier. Chaque tour finit par retomber sur un multiple du nombre premier servant de “fondamentale”.
Ainsi les octaves successives pour les puissances de 2 :
Les supposés “12 demi-tons” de la gamme tempérée, peuvent alors être traduits de façon de plus en plus précise ( en termes d’ “encadrement du nombre réel par une suite de nombres rationnels” ) :
Ainsi une première approximation permet de comparer la suite des demis-tons aux nombres entiers compris entre 16 ( 2 puissance 4 ) et 32 ( 2 puissance 5 ),
et plus précisément sur les spires d’octaves plus hautes : par exemple entre 64 ( 2 puissance 6 ) et 128 ( 2 puissance 7 ) :
Entre ces deux octaves successives, on dispose de 64 “degrés” entiers intermédiaires. Rappelons que si les puissances de 2 permettent de dénombrer les “octaves”, les puissances de 3 permettent de définir le “cycle des quintes”, etc. , mais que les harmoniques 7, puis 11, 13, etc.. d’une même fréquence fondamentale sont considérées rapidement comme de plus en plus perceptivement indistinctes, même si en théorie “rationnelle” des harmoniques, et même en analyse physique du son, il est possible de les distinguer et de les détecter … )


Mais ce “Référentiel Numérique” que j’utilisais est également en lien avec certaines de mes idées concernant les valeurs fondamentales et la possibilité de définir ( LIBREMENT ! ) une forme d’ équivalence des personnes comme “personnes libres et égales” ( en résonance partielle avec les concepts de Rawls ), et de se poser la question du “dénombrement” de telles “personnes” potentiellement à la fois LIBRES ( donc posant leur propre identité en toute autonomie les unes par rapport aux autres ) et ÉGALES entre elles du fait même de leur référence autodéterminée à cette “LIBERTÉ” :

En tant que prenant chacune des décisions autonomes, les volontés personnelles se distinguent les unes des autres “numériquement”, comme autant de “de degrés liberté” d’une “variable formelle anonyme”, se signalant chacune cependant dans la discontinuité de cet “arbitraire de la volonté”
( ce que “je veux”, n’est pas nécessairement, ni obligatoirement ce que “tu veux”, ni ce que chacune de ces “personnes libres et égales” peuvent “vouloir” ( “C’EST VOUS QUI VOYEZ” ))
Mais par ailleurs, comme dans le modèle formel des nombres entiers, toutes les “personnes libres et égales” sont de “nombre” potentiellement “infini dénombrable”.
Mais ce nombre est réellement physiquement dépendant des ressources disponibles localement, là où la complexité matérielle nécessaire à leur prise de conscience cérébrale comme “personne libre et égale” et à leur organisation corporelle d’interfaçage avec le reste de l’univers, rencontre des limites au moins provisoires ( voir par exemple le problème “écologique” de la surpopulation humaine par rapport aux “limites de la planète” ).

Ceci résulte du postulat purement “matérialiste” que je pose qu’aucune organisation consciente d’elle-même dans l’univers ne peut exister sans le “support” d’une organisation matérielle suffisamment complexe ( pas nécessairement sous la forme du système nerveux actuel des animaux et donc des humains, mais donc d’une matière organisée qui rend possible l’émergence de ce que nous appelons notre “subjectivité consciente” )

Cela n’a donc rien à voir avec ce que peuvent être des spéculations métaphysiques sur la façon de “compter” des “âmes” ou des “esprits individués” , pour ceux qui posent l’existence de telles “substances pensantes” distinctes ( par la “volonté divine” ou la structure métaphysique du “monde des âmes”) de l’organisation matérielle “pensante” émergente de la complexité organisationnelle de la “matière” ( compréhensible en termes de physique, de chimie, de biologie moléculaire, de biologie évolutive, de neurosciences, de sciences “humaines” tenant compte des dynamiques de la complexité organisée des écosystèmes incluant les “humains” ).

Chaque “personne libre et égale” se constitue ELLE-MÊME dans l’unité autonome et autodéterminée de sa “volonté” ( équivalente en ce sens d’une “unité numérique” discontinue “dénombrable” par rapport à d’autres “unités” équivalentes ), mais n’en a pas moins besoin fondamentalement de garantir un niveau suffisant de “ressources physiques” nécessaires et suffisantes pour “conserver” cette autodétermination complexe pilotée par son cerveau et peut-être même par des circuits spécialisés passant par le “cerveau frontal”

Chaque “personne formellement libre et égale” doit donc, si elle veut continuer à l’être dans son organisation corporelle actuelle, penser aussi à assurer suffisamment de quoi “nourrir” cette organisation biologique en fonction de son intégration “personnelle” propre dans un “environnement” qu’elle n’a pas initialement choisi, mais à partir duquel elle PEUT essayer de se développer davantage, comme “personne réellement libre” TOUT en respectant le droit fondamental autonome et autodéterminé des autres “personnes libres et égales” de pouvoir elles aussi et tout autant, garantir leurs propres “ressources physiques” de support de leur propre “ÉGALE LIBERTÉ”.

Or il devient alors évident que la distinction “numérique” des “personnes libres et égales” entre elles n’a d’importance, pour chacune d’entre elles, que pour autant qu’elle se trouve encore dans la nécessité matérielle d’assurer dans son environnement corporel local, au moins certains aspects de ses ressources nécessaires à la conservation de son identité consciente biologique actuelle, situation qui, comme chacun le sait, est potentiellement en conflit permanent de concurrence avec les autres pour de telles ressources limitées. ( Comme dans tout le monde vivant où nous trouvons notre “berceau” ).

Mais cette distinction numérique des différentes “personnes libres et égales”, n’a pas de sens formel, dès qu’il devient réellement possible, au moins pour une toute petite partie, de mettre en “COMMUN” , donc au service d’un “Projet universalisable des personnes libres et égales” , la mise à disposition égale des ressources physiques de l’Univers nécessaires pour garantir à chaque “personne libre et égale” la continuité et le développement de son “ÉGALE LIBERTÉ”.

En particulier il ne saurait alors Y avoir de contradiction formelle fondamentale entre les “personnes libres et égales” physiquement réelles actuellement sur Terre, et toute “personne libre et égale” future possible ( pour les générations humaines futures sur Terre, mais plus universellement pour toute organisation matérielle consciente d’elle-même dans l’ Univers ), SI celle-ci adhère LIBREMENT au même principe d’ ÉGALE LIBERTÉ définissant formellement toute “personne libre et égale” à partir de sa propre volonté autonome et autodéterminée.

En un certain sens donc, mais sans aucun présupposé de type religieux ou “spiritualiste” ou “transcendantal” ou philosophiquement “phénoménologique”, nous nous appuyons, du point de vue des “ressources matérielles disponibles dans l’Univers”, sur une conception matérialiste “émergentiste” ( les propriétés particulières du “vivant”, puis de la “subjectivité consciente humaine”, émergent dès qu’un niveau particulier de complexité de l’organisation matérielle est évolutivement atteint, les modalités de cette évolution elle-même n’ayant besoin d’ aucune “conscience”, ni même de “finalité” pour devenir explicables quant à leur “origine”).

A partir du moment où au moins certains humains passés ou actuels décident librement de la valeur de leur propre LIBERTÉ et décident simultanément qu’une telle LIBERTÉ personnelle doit être au moins formellement compatible avec la LIBERTÉ aussi radicale de toute autre “personne libre et égale” qui prendrait cette MÊME libre décision, ces personnes peuvent alors décider en conséquence de faire progresser ce Projet Idéal Commun, d’un statut de pure proposition formelle, à des tentatives d'”incarnation” réelle ( physiques, techniques, économiques, juridiques, politiques, etc. ) d’un tel Idéal, car elle savent qu’elles en ont elles-mêmes librement décidé, et que nulle “loi”, ni physique, ni “morale” ne les Y contraint, ni ne les Y oblige :
Seule la “Loi Morale Nouvelle”, issue de leur propre libre volonté autonome, comme “LIBRE ÉGALITÉ”, peut dans le même geste, instituer une forme de “volonté générale” ENTRE ces “personnes libres et égales”.

Une forme jusqu’à présent encore partiellement “impensée”, puisque la plupart des philosophies morales et politiques qui ont soutenu des idéaux voisins, considèrent qu’un tel projet est “naturellement” ou “intrinsèquement” propre à une “nature humaine universelle”, et s’impose donc, en termes de “droit naturel“, à l’ ensemble des “êtres humains” : l’ exemple typique en est la “Déclaration Universelle des Droits Humains” de 1948 ainsi que de la “Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen” française de 1789.
Il s’agit alors d’une forme de “FRATERNITE” supposée propre à la “famille humaine” ( et que les “animalistes” actuels accusent d’être du “spécisme” )

Les philosophes ou les personnes en général qui récusent un tel “Droit naturel”, et pensent uniquement en termes de “droit positif” ou encore en termes de “culture communautaire” qui imposeraient à leurs membres une obéissance coercitive consciente ou inconsciente, n’admettent pas non plus, mais cette fois ci au nom d’une supposée supériorité intrinsèque du “collectif concret” ( “peuple”, “nation”, “civilisation” …, “famille”, “patrie” … ) encadrant toute décision ou choix “personnel” .
Il s’agit alors d’une autre forme de “FRATERNITE” supposée plus fondamentale dans une “communauté historique concrète …”


Il est assez facile de comprendre en quoi notre “Proposition d’ Égale Liberté Libre Égalité” ne correspond ni aux tenants du “Droit Naturel” et”humaniste universaliste”, ni aux prétentions “des “collectivistes” des “communautariens” ou des “nationalistes” , ou des “marxistes” tenant de la “lutte des classes” et de la “dictature du prolétariat” …,
ni aux conceptions des “libertariens inégalitaires” ( de “droite” ) , qui prétendent défendre une liberté individuelle où l’intérêt bien compris de chacun dans un “marché libre” sans aucune “volonté générale”, apporterait une “harmonisation” minimale suffisante pour empêcher que les inégalités incontrôlées finissent par miner les “libertés individuelles fondamentales” auxquelles ces “libertariens” prétendent cependant être essentiellement attachés.

On comprend alors aussi pourquoi nous ne proposons pas la “FRATERNITE” comme fondement de notre “Loi morale nouvelle”, car elle est beaucoup trop ambiguë dans ses références et préférences de “famille” ou de “proximité” ou de “généalogie biologique ou culturelle commune” , et que nous avons choisi de souligner ces fractures en la renommant “FRACTERNITE” !

Quant à VOUS, c’est VOUS qui voyez ….


4 dimensions de la Liberté

Lorsque nous parlons de Liberté, nous pouvons avoir en vue au moins 4 qualifications différentes de cette Liberté :

Nous allons distinguer classiquement :

La “liberté naturelle” dans son rapport à la “liberté conventionnelle”

La “liberté réelle” dans son rapport à la “liberté formelle”

Ces deux couples de qualifications de la liberté ne doivent pas être confondus, même s’il existe bien sûr une corrélation possible entre d’une part la “liberté naturelle” et la “liberté réelle” ( la “liberté naturelle” est une “liberté réelle”, mais on espère que la “liberté conventionnelle” puisse aussi devenir “réelle” et ne se contente pas de rester “formelle” ! ).

  1. La “liberté naturelle” est constituée de l’ensemble des ressources fournies par la “nature” ( aussi bien dans l’organisation biologique du corps humain, que dans le “ressources naturelles” de l’environnement d’une personne ) et qui permettent ou amplifient la liberté de cette personne, indépendamment du fait d’avoir établi des “conventions” ou des “contrats” explicites de protection des libertés avec d’autres personnes ou avec des collectivités humaines.
    Il est bien évident que cette “liberté naturelle“, à part la généralité de l’organisation biologique humaine ( appartenir à l’espèce homo sapiens ), est très inégalement répartie, aussi bien à cause de la diversité des ressources biologiques génétiques des personnes qu’à cause de la diversité considérable des ressources “naturelles” locales accessibles aux différentes personnes.
    C’est bien pourquoi, depuis longtemps, les êtres humains ont imaginé des moyens pour compenser ces inégalités naturelles, à l’aide de “conventions”, d’institutions, de lois, qui sont supposer réguler ou répartir plus “justement” ou “équitablement” les ressources et les contraintes qui conditionnent la “liberté naturelle” , en substituant au moins partiellement à cette “liberté naturelle” – “naturellement inégalitaire”- , une “liberté conventionnelle”, dont la “garantie” de protection et de répartition des ressources nécessaires à l’ exercice de la liberté, est assurée non plus par la “nature”, mais par le “droit” et de façon générale par des institutions humaines collectives supposées apporter plus de “justice” et d’ “égalité” dans les ressources nécessaires à chaque personne pour exercer sa liberté.

    Mais de tels accords “conventionnels” définissant notamment des “droits et libertés fondamentales” sont d’abord définis et discutés à un niveau “formel”, dans les débats et les textes, en définissant par conséquent une “liberté conventionnelle formelle“, mais dont rien ne garantit spontanément la réalisation effective comme “liberté réelle“.
    Ce débat entre “libertés formelles” et “libertés réelles” a été notamment historiquement et politiquement très affirmé dans l’opposition entre les régimes de la “guerre froide” au lendemain de la deuxième guerre mondiale, au sujet de l’interprétation à donner à la récente “Déclaration Universelle des Droits Humains” à travers la Charte des Nations Unies et des deux grands “Pactes” qui étaient supposés donner lieu à des applications réelles et ne pas en rester au niveau des grandes déclarations “formelles”.