Permacomputing

Article de Philomag :

Le “permacomputing” : vers la décroissance numérique ?

publié le 19 novembre 2024 3 min

Ce terme barbare mêlant la permaculture et les technologies numériques sauvera-t-il l’informatique, dont l’action néfaste sur l’environnement est de plus évidente ? Le « permacomputing » regroupe diverses initiatives visant à redonner du pouvoir aux utilisateurs face aux géants de l’informatique.
Une utopie ? 

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Origine de la vie biologique : les modèles scientifiques de cette évolution évoluent aussi …

https://www.philomag.com/articles/la-recherche-du-dernier-ancetre-commun-universel

https://www.philomag.com/articles/et-si-nous-navions-presque-tous-rien-compris-la-biologie

https://www.philomag.com/articles/lhumain-une-espece-sans-limites

https://www.philomag.com/articles/je-vis-donc-je-mute

« Qui » pose la question « pourquoi suis-je moi ? » , dans le cas d’une personnalité dissociée du genre Dr Jekyll et Mr Hyde ?

Supposons un individu humain, reconnu objectivement de l’extérieur dans son « identité corporelle » aujourd’hui attestable par des moyens scientifiques :
Par exemple celle du même organisme biologique d’une personnalité dissociée de type « Dr Jekyll / Mr Hyde » .

On peut facilement alors imaginer que ces deux personnalités, avec deux « consciences » dissociées , se posent chacune de son côté la question de F. Galichet « Pourquoi suis-je moi ?« .

Supposer que ces personnalités conscientes sont véritablement suffisamment dissociées au niveau de leurs mémoires « personnelles » , c’est donc supposer qu’elles peuvent indépendamment l’une de l’autre, en fonction de la « culture » ou des intérêts philosophiques personnels de chacune, se poser ( ou non ) cette question « Pourquoi suis-je moi ?« 

1. Si le Dr Jekyll se pose la question « Pourquoi suis-je moi ?« , il se la pose à partir de sa situation de sujet conscient qui dit « je », et qui se demande pourquoi ce « je » de l’unité de sa conscience réflexive se trouve affublé d’un corps biologique et social dont il connait en « mémoire biographique » subjective au moins une partie de l’emploi de son temps passé ou actuel, même s’il trouve, en enquêtant sur cet emploi du temps, des « trous de mémoire » très importants ( ceux où Mr Hyde conduit sa propre vie ).

Les comportements de Mr Hyde , que le Dr Jekyll peut reconnaître subjectivement comme ceux d’une autre personne, il peut cependant arriver à trouver, en enquêtant un peu, à la fois sur la vie réelle de ce Mr Hyde , en la comparant avec les traces objectives qu’il a de sa propre vie de Dr Jekyll, que finalement il s’agit du même individu physico-biologique ( comme nous finissons par savoir que deux chiens très ressemblants rencontrés en des lieux ou des circonstances différentes sont finalement numériquement le même chien , ou que l' »étoile du soir » et l' »étoile du matin » sont objectivement la même « planète Vénus » ) .

De même, symétriquement, Mr Hyde peut de son côté se poser lui aussi cette question « Pourquoi suis-je moi ? » et aboutir aux mêmes conclusions.

Dans cette situation relativement rare de « personnalités dissociées » avec des mémoires biographiques dissociées et lacunaires, nous supposons que le « JE conscient » qui se pose la question est différent pour les deux personnalités, mais que le « moi » dont ils parlent est objectivement le même « individu physico -biologique » , comme n’importe quelle enquête de « police scientifique » le confirmera facilement.

Dans ce cas nous voyons très bien que l’identité numérique du « JE subjectif conscient » peut être distincte de l’identité numérique physique objective de l’individu corporel « à travers » lequel elles vivent, puisque les deux « personnalités subjectives » qui se reconnaissent subjectivement indépendamment dans leur « cogito » propre, sont elles mêmes supposées distinctes ( on suppose que de telles dissociations de subjectivité consciente existent effectivement )

2. Mais on peut également faire l’hypothèse que dans le cas du Dr Jekyll ou de Mr Hyde, ces deux « consciences de soi » … et donc toute « conscience de soi subjective » en général qui se reconnaît dans la continuité de sa mémoire et de son récit autobiographique, n’est qu’une construction complexe mais assez superficielle , qui peut tantôt utiliser toutes les ressources et réseaux cérébraux biologiquement disponibles pour se constituer en une mémoire subjective d’un « JE » unifié, mais qui peut « tout aussi bien » , dans certaines circonstances, distribuer ces ressources neuro-cérébrales et la mise à disposition du corps biologique en général, sur deux voire plusieurs « consciences de soi » subjectivement autonomes.

Dans cette hypothèse, il existe alors une capacité organisée générale de ressources individuelles ( du corps physico-biologique organisé ), notamment cérébrales, nécessaires à la formation d’une « prise de conscience » et notamment d’une prise de « conscience de soi », mais qui peut servir , en fonction de la plasticité des adaptations cérébrales , soit à la constitution d’une « conscience de soi » unique pour le corps individuel en question, soit à la constitution d’une pluralité de « consciences de soi » dont chacune peut se penser en position de « sujet » , et dont chacune peut notamment se poser séparément la question : « Pourquoi suis-JE ( comme conscience de soi ) MOI ?
Le « MOI » empirique en question étant alors à la fois l’individualité numérique de l’organisme biologique extérieurement connaissable et identifiable ( que F. Galichet appelle « moi empirique » ) , ET le pouvoir neuro-cérébral général fondamentalement inconscient, mais nécessaire à une « prise de conscience » ou dans certains cas de « dissociation » à la constitution et à l’entretien de deux ou plusieurs « consciences de soi » se posant et se pensant chacune comme sujet d’un JE en « première personne », et notamment comme sujet de l’élocution linguistique ( « JE pense que JE pense » , et ceci c’est JE qui le dit – ou le dis ? – )



3. JE critique donc toutes les positions philosophiques traditionnelles, qui soit opposent deux « substances » ( à la manière de Descartes ) , soit attribuent à un aspect une face « empirique matérielle » objectivement et scientifiquement connaissable et posent une face « subjective » comme liée à une « intériorité » totalement « arbitraire » qui aurait pu être « toute autre », dont le « fondement » serait intrinsèquement inconnaissable ( comme la « chose en soi » kantienne, dont l’existence est supposée dans un « monde intelligible », mais impossible à définir empiriquement, mais qui est pensée plutôt comme étant elle-même « originaire » en pensant une telle « origine » comme fondamentalement « métaphysique » ou alors « originairement inconnaissable ».

Au contraire JE pose l’hypothèse, en prétendant qu’on pourra un jour la tester scientifiquement, que ce que nous appelons subjectivement notre « conscience unifiée de nous-mêmes » est pour l’essentiel une capacité générale des cerveaux biologiques suffisamment organisés pour permettre, dans un environnement informationnel et communicationnel lui-même suffisamment organisé l’émergence de ce que nous appelons notre « conscience de soi personnelle« .
La conscience de soi humaine n’est alors elle-même que le fruit d’une longue évolution biologique des organismes et de la centralisation cérébrale progressive dans de nombreuses espèces animales du « traitement de l’information » permettant à l’individu biologique de coordonner ses perceptions et ses actions dans le cadre écologique et « éthologique » des comportements permettant sa survie et celle des variantes génétiques suffisamment proches pour assurer leur « coopération compétitive » commune.

Il devient alors parfaitement pensable que de nouvelles adaptations non plus seulement de l’évolution biologique, mais de la complexité des écosystèmes incluant les êtres humains, puisse aboutir, en particulier par un pilotage volontaire conscient individuel et collectif de plus en plus marqué de ces mécanismes évolutifs auparavant « spontanés » et inconscients, à des relations beaucoup plus diverses et aujourd’hui « inouïes » entre « identités subjectives conscientes d’elles-mêmes » et les organisations des connectivités informationnelles et communicationnelles entre les réseaux bio-socio-technologiques permettant à des « identités conscientes subjectives » diverses et variées de se former, de se transformer , de fusionner, de défusionner, etc. en fonction d’une capacité et d’une nécessité générale d’un tel écosystème général d’assurer simultanément les conditions matérielle de base de sa survie évolutive et une coordination croissante de ces entités « identités subjectives conscientes d’elles-mêmes », qui sauront de plus en plus et mieux qu’elles peuvent soit se battre les unes contre les autres dans toutes sortes de « coalitions » imaginables, soit choisir plutôt de penser leurs propres « libres fusions-défusions partielles » bourgeonnantes et entrecroisées, comme non nécessairement contradictoires, mais librement choisies sur la base d’un projet commun ( commun à celles qui font ce libre choix ) qu’on peut alors appeler, comme je le propose, un projet d’ « Égale Liberté Libre Égalité » de certaines de ces « identités subjectives conscientes d’elles-mêmes » et qui choisissent entre elles de conserver en commun le pouvoir général de rester conscientes d’elles-mêmes ou d’alterner toutes formes de conscience et d’inconscience plus ou moins « claires et distinctes » , comme nous pouvons aujourd’hui, sans beaucoup de problèmes « métaphysiques », alterner les phases de « veille » et de « sommeil ».

Il ne s’agirait plus alors simplement, comme aujourd’hui, d’un effort désespéré de conserver une identité personnelle consciente sur la base d’une « survie biologique individuelle » héritée de l’évolution biologique préalable destinée à disparaître « pour toujours », mais d’assurer , à la fois au niveau des réseaux matériels support pour une telle conscience individuée, et des supports de ressources communes nécessaires pour une libre interconnexion ou déconnexion, fusion – ou défusion des consciences ainsi librement associées dans un tel « Projet des personnes libres et égales », interconnexion au sein de laquelle , les consciences individuées peuvent apparaître ( « naître » ) et disparaître ( « mourir » ) et ré-apparaître ( » ressusciter ») , sous les innombrables formes de « réincarnation » qu’elles auront elles-mêmes librement construites et qu’elles pourront explorer « éternellement et universellement » , en gardant ou non des traces de leurs « vies antérieures » , ou en partageant leurs « mémoires biographiques » plus ou moins imaginaires avec les autres « personnes libres et égales » .

Un tel « P.E.U.P.L.E. » est déjà aujourd’hui virtuellement en formation.
Il ne tient qu’à VOUS de savoir si et jusqu’à quel point vous souhaiteriez librement te également Y participer, car bien sûr …

C’est Vous qui Voyez » …

Économie circulaire forte

Le problème : article sur AOC :

https://aoc.media/analyse/2024/09/18/vers-leconomie-circulaire-forte

En quoi une analyse des conditions d’une « Économie circulaire forte » est-elle nécessaire pour permettre une réalisation plus effective des valeurs de Liberté et d’ Égalité telles qu’elles sont définies par la Proposition de l’Égale Liberté Libre Égalité ?

La Proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » est bien sûr une proposition à la fois morale, politique et juridique à très long terme, dont la réalisabilité progressive dépend d’une continuité suffisante des ressources physiques, énergétiques, matérielles, etc. nécessaires pour permettre à l’ensemble des personnes participant à un tel Projet, d’Y accroître à la fois leur propre liberté personnelle ( notamment comme « Libre Égalité » ) et l’ « Égale Liberté » actuelle et surtout future de toutes les personnes qui choisissent d’Y participer.

En particulier la « circularité » ou le développement « spiralaire » de l’ implication réciproque de l’ « Égale Liberté » ( collectivement assurée par les personnes participantes ) ET la «  »Libre Égalité » de cette implication personnelle, supposent une articulation à la fois explicitement volontaire ( individuelle et collective ) et implicitement facilitée par le processus « auto-organisateur » d’une complexité inconsciente de ses propres capacités ( « spontanéité » des processus de l’évolution ) de l’ensemble des processus qui maintiennent et développent à long terme la « croissance » de cette « Égale Liberté Libre Égalité ».

A partir du moment où on considère que le pilotage conscient volontaire ( qu’il soit individuel ou collectif ) n’est encore qu’une toute petite partie « émergente » de la complexité inconsciente des phénomènes d’ auto-organisation de la « nature » , il faut bien sûr, à l’intérieur de la « superstructure » de notre volonté consciente, maintenir la conscience de l’existence de cette gigantesque « infrastructure » inconsciente qui « nous » a produit … précisément sans que cette « nature » ait besoin, pour survivre en évoluant, de savoir ce qu’elle fait et en vue de quelque « finalité » imaginaire éthico-politique … que nous projetons rétrospectivement sur elle.

ELLE et l’auto-organisation de son « œuvre » éthico-politico-juridique

Ceci ouvre une grande question traditionnelle en philosophie, des rapports entre « théorie » et « pratique », où il est facile ensuite de gloser autour de la « pratique théorique » et des « théories pratiques ».

Bref, à supposer que quelqu’un, VOUS par exemple, après y avoir suffisamment réfléchi, considère qu’il adhère bien, totalement librement, au double principe d’ « Égale Liberté Libre Égalité », … en « théorie », c’est à dire aux « idées générales » qui se traduisent dans cette expression, qu’en « faut-il déduire en pratique, dans la réalité concrète de nos enracinements et participations aux processus du monde réel actuel ? « 

Dans cette question, un mot est déjà d’avance à bannir, du moins vous POUVEZ le bannir, c’est l’expression « il faut » : Car en conséquence de votre adhésion « théorique » , il ne « faut » rien du tout qui ne soit pas de votre pleine et entière libre décision : Il n’y a que VOUS qui puissiez « déduire » de votre propre adhésion théorique « verbale », ce que VOUS voudrez en tirer comme guidage ou gouvernement de votre propre conscience personnelle.

Bien sûr, si VOUS prétendez adhérer à la proposition « Égale Liberté Libre Égalité », c’est bien qu’ELLE PEUT vous servir à évaluer d’une façon ou d’une autre vos actes et vos projets individuels ou collectifs éthiques, politiques, juridiques … .
Sinon, que voudrait dire une « libre adhésion » de votre part à la Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité, si une telle adhésion n’avait aucun rapport avec votre pensée et votre vie concrète ?

Qu’est-ce qu’un « sujet de droit » , par différence avec un simple « objet de droit »?

Le « droit » dont je parlerai dans cet article est celui que je propose de refonder sur la base de la proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité ».
Et qui se démarque à la fois du « droit humain universel » actuellement considéré comme référence « naturelle » ( « droit naturel » ) des institutions juridiques internationales, et des tentatives de refonder un autre type de « droit naturel » sur la base supposée d’un « droit de la Nature ».

Un article paru dans Philomag, me donne l’occasion de préciser la nouvelle conception du « droit au droit » qui découle de la proposition d' »Égale Liberté Libre Égalité », et de la façon dont certes ELLE vient prolonger et étendre la notion de « droit au droit » à l’ensemble des « êtres conscients », donc en un certain sens au-delà des particularités biologiques de l’espèce homo sapiens, mais certainement pas dans la direction d’un recours à des notions archaïques plus ou moins « animistes » que l’on voit actuellement prospérer dans certaines idéologies « écologistes ».

L’article de Philomag qui est relève visiblement de ce courant, peut au moins donner l’occasion d’une critique radicale de ce genre de « néo-polythéisme- paganisme » qui prétend remplacer le Droit Humain universaliste des Lumières, par un retour à des conceptions visiblement « anti-lumières » du Droit, car elles consistent à chercher à définir comme « sujets de droit » des entités incapables d’être ou de devenir des êtres conscients d’eux-mêmes, capables par eux-mêmes d’acquérir la conscience de soi autonome minimale nécessaire pour revendiquer pour soi-même la participation à la définition même du « Droit ».

Cet article de Philomag intitulé « Quand l’Irlande fait entrer la nature dans la constitution » , montre clairement à quelles dérives juridiques et politiques pourraient mener certaines tendances « anti-spécistes » ou « écologistes profondes », qui pourraient saper les fondements mêmes du droit « égalitaire – libertaire » « humaniste universaliste » tel que je propose non seulement de le prolonger, mais d’en reformuler le principe même d' »universalisation possible » à tous les êtres conscients d’eux-mêmes et de la possibilité de leur « Égale Liberté ». ET QUI PAR CONSÉQUENT sont capables de décider aussi librement ( « Libre Égalité » ) s’ils veulent ou non, ou seulement « plus ou moins » ( en étant capable d’en préciser les conditions … ), partager en effet une telle « Liberté » en toute « Égalité » avec tout autre organisme conscient qui ferait LUI-MÊME CE MÊME LIBRE CHOIX.

Certes, une des questions fondamentales posée par une « extension » de la sphère du « DROIT » , est abordée dans l’article de Philomag :
La question d’une supposée « traduction » pour donner la « parole » à des entités supposées devenir des « sujets de droit » et pas seulement des « objets de droit » :
Je cite :
« Le posthumanisme veut promouvoir des relations non plus verticales mais horizontales. Mais alors, la question de la traduction se pose immédiatement ! Pour développer des relations horizontales avec des entités non-humaines, il faut penser comment peut s’établir avec elles un échange, une communication. Cela n’a rien d’évident : il s’agit de mettre en relation des entités radicalement différentes sur le plan épistémique, ontologique. Il faut donc entamer un processus de traduction à travers cette altérité radicale. Et c’est ce qui se passe dans l’écojurisprudence ! Si l’on donne un statut juridique à une forêt ou une rivière, il faut que ces entités aient droit à la parole. Il faut penser des manières de traduire cette parole, cette voix, afin qu’elle soit prise en compte. L’écotraduction est en ce sens au coeur de l’idée de démocratie écologique (ou démocratie post-holocène). Il faut repenser la participation et la délibération démocratique selon des modalités qui engagent nécessairement des mouvements de traduction, en particulier dans le droit.« 

Et qui se charge de faire une telle « écotraduction »? Sinon des « êtres humains » qui prétendent ainsi devenir les « porte-parole » d’entités qu’ils savent bien incapables d’énoncer par eux-mêmes ( en toute « horizontalité » des droits ), leurs supposés « droits », et qui donc, de fait, se réservent à eux-mêmes le droit de la « bonne traduction » …
Je soupçonne donc fort, tous ces « porte-parole » des êtres « sans parole » , de vouloir en fait justifier leur propre vision du monde, en prétextant porter celle des « êtres vulnérables » : non de vouloir réellement l’ « Horizontalité » de relations libres et égales entre ces entités, mais de vouloir simplement remplacer les anciennes « Verticalités » supposées par celle sont ils se donnent à eux-mêmes l’ « Autorité » …
Rien de nouveau donc : un nouveau « verticalisme » en chasse d’autres, dans sa prétention à être le seul capable de gérer les conflits « horizontaux » :
La double injonction des morales religieuses et dont la « loi divine » supposée propose toujours d’articuler SOUS SA PROPRE AUTORITÉ, le double « commandement » : « Un seul Dieu tu adoreras » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » ….
Remplacer un tel « Dieu » par la « Nature » ne change strictement rien sur le fond de la supposée « Verticalité » capable de transcender les divergences « horizontales ». Qui tranchera les conflits entre les partisans de la Montagne, et ceux de la Vallée, ceux du Fleuve uni contre les intérêts de ses Affluents … qui auraient la « volonté autonome » de créer leur propre système fluvial ?

Faut-il vraiment démontrer l’absurdité auto-contradictoire d’une telle prétendue « démocratie écologique » où d’innombrables entités naturelles ( mais aussi d’entités « culturelles traditionnelles » : dans l’ article la supposée « culture celtique » .. ) , etc. prétendraient défendre leurs « droits » … à travers des « représentants-traducteurs-avocats » dont bien évidemment chacun pourrait remettre en question la « légitimité représentative » des autres … ?

Bien sûr, dans le cas irlandais qui nous est présenté, nous n’en sommes pas là, et il s’agit bien encore pour des humains irlandais de modifier une « Constitution » faite par et pour des citoyens humains irlandais.
Mais ces « humains irlandais » défenseurs des « droits de la Nature » seraient-ils prêts à renoncer à leur droit de vivre si d’aventure la « démocratie écologique » décidait à la « majorité » que les « homo sapiens » n’ont plus droit de cité en « Irlande », étant essentiellement responsables de la dégradation des écosystèmes « naturels » de cette île ? Sauf évidemment quelques tribus reconstituées guidées par leurs druides et prêtresses néo-chamaniques !