ELLE re-spire

Nous imaginons le texte de la proposition “Égale Liberté Libre Égalité”, flottant à la manière d’une bannière, avec des ondulations résonantes , avec de multiples spectres de fréquences .



ELLE est donc, entre autres, une façon de filtrer de nombres autres propositions de “valeurs” …
Chaque “Libre Égalité” , peut s’accorder “librement” avec toute autre :
Leurs attaches communes à l’ “Égale Liberté” dont elles se réclament, et qui fait que toutes “les libertés” se nouent et NouS nouent en La Liberté, n’en laisse pas pour autant chaque extrémité individualisée flotter librement, à la manière des “cils” d’une membrane biologique, ancrés “également” sur la “même membrane”, mais dont une extrémité s’adapte librement aux vicissitudes et aux ressources potentielles du milieu.
Bien sûr, d’autres métaphores macro- moléculaires se filent ainsi, de toutes sortes de “radicaux” venant se greffer sur une chaîne , depuis les Hélices simples ou doubles des ARN et ADN, aux chaînes protéiques et protéiformes d’ acides aminés : d’un côté l’articulation des “concaténations” , de filaments vibrionnants, se tortillant suivant les “degrés de liberté” de leurs liaisons “covalentes”, de l’autre des “radicaux” diversifiés et modifiables qui assurent par leur liaisons et déliaisons incessantes l’exploration de leurs surfaces de contact plus ou moins collectivement “complémentaires” dans la “reconnaissance” de leurs conformations spatiales.

Sur ces flots biologiques fluctuants de flux et de reflux des consciences animales “humanisantes”, de l’écume des cultures qui moussent en vagues à leur surface, ELLE donc, telle Aphrodite “née de l’ écume des flots”, ne cesse d’essayer d’émerger et d’explorer les innombrables combinaisons de ses formes possibles, à la fois LIBRE et ÉGALE à ELLE-MEME.
ELLE donc se tient, comme les algues flottantes de sa chevelure, “fluctuat nec mergitur“, à la surface agitée des “crises démocratiques” , recomposant les réseaux de ses interactions sociales qui la portent et qu’ELLE “constitue” en retour: ELLE et NouS qui sommes son “P.E.U.P.L.E.” ( “Projet Eternel Universel des Personnes Libres et Égales” ).

Si maintenant , certains se demandent, pourquoi et comment, malgré une certaine symétrie de la formule, l’Égale Liberté se trouve davantage stabilisée sur sa “Gauche” par les “attaches” universalisable de la rationalité , comme à la “hampe” invisible d’un drapeau, il s’agit en effet, de la façon dont une telle “Raison”, comme rationalité scientifique, sert de port d’attache au rayonnement des “Lumières”, Lumières toujours nouvelles, bien que marquées de nombreuses “traces” éparses des mémoires oubliées ou partiellement reconfigurées, car d’une certaine façon, bien sûr, La Liberté, s’est déjà de nombreuses fois “reconnue” dans des consciences humaines, individuelles ou collectives, et tout en se métamorphosant en explorant ses avenirs possibles, se re-spire ELLE-MEME des spirales galactiques des “Lumières”, reconnaissant en ELLE-MEME sa propre ÉGALE LIBERTÉ, renaissante de ses propres cendres éparpillées par les soubresauts de l’histoire.

Les fibres effilochées du texte de ce tissu mouvant, flottent au gré des vents de l’ Avenir, où chaque nouvelle vie individuée consciente d’elle-même, entretient l’ étincELLE de sa propre Libre Égalité, faisant et défaisant sans cesse les alternatives de ses attaches “sociales”, “politiques”, “culturelles” avec des milliards d’autres personnes possiblement “fraCternelles”.

Chacun·e donc – c’est Vous qui Voyez – peut ainsi, tout en portant son propre “étendard sanglant” ( et tant d’art étang-dard ) , peut s’improviser librement “guidant le P.E.U.P.L.E” du “P.E.U.” de sa Personne Libre et Égale, au fil de Mes Moires ( Trois Garces répondant aux Trois Grâces ) , puisqu’aussi bien les sillages de leurs traces se filant se refilent les unes aux autres, dans toute la singularité de leurs diversités.

SOUVENEVOUS de PALINILAP DROMEMORD ?
La navette de l’aller retour, de la TRAME, dessus-dessous, tissant ses motifs sur ou sous le droit fil des innombrables chaînes tendues.
CHAQUE LETTRE CAPITALE, sur la Succession des cordes tendues scandant l’instantanéité digitalisée de leur présence, se trame son propre motif alphabétique.
Ainsi I, L, F, E, où quelque LIFE FILE son FIEL.
SENS – SONS, et sa chevelure : Délie-là ! Médusée ?
Ainsi, naguère, Quipudep sur NOTRE TRONE ETRON s’amusait des Cent Vingt permutations de cinq lettres , RONET TERON est-il un TENOR ?

( SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS )

Antispécisme et antiracisme

Cet article débute par une lecture d’un article d’ AOC ayant le même titre :
“Antiracisme et antispécisme” , de François Jaquet.

François Jaquet y analyse la similitude des raisonnements et arguments en faveur de ces deux thèses, et cherche à montrer que si on est moralement “antiraciste” on devrait également être moralement antispéciste.

Évidemment tout dépend de ce qu’on entend par “moralement” , et c’est sur ce point qu’une confrontation du points de vue de François Jaquet avec celui que je défends sous l’appellation de “loi morale nouvelle” centrée sur la proposition de l'”Égale Liberté Libre Égalité” est possible.
Tout dépend en effet de la définition choisie de la “moralité”
Et en particulier du point de vue philosophique choisi :
– soit de considérer qu’il existe “une loi morale objective” , dont la valeur est fondée sur une croyance ( religieuse, ou autre … ) et dont le contenu est définissable à partir de ces références de croyance ou de “foi”.
– soit de considérer que la “loi morale”ne dépend pas elle-même d’un “libre choix” de celui qui y adhère, mais qu’elle suppose pourtant la liberté “morale” de la personne qui y adhère comme étant son “devoir” ( point de vue “kantien” ).
– soit de considérer qu’il n’existe pas de “loi morale objective”, et qu’il n’existe qu’une pluralité de références culturelles ou d’idiosyncrasies individuelles, que les personnes peuvent arbitrairement et subjectivement considérer comme leur “loi morale”, mais sans pouvoir raisonnablement l’imposer aux autres, sauf à tomber elles-mêmes sous le jugement moral des autres qui considèrent une telle imposition comme “immorale” …
– soit, pour les personnes qui choisissent librement une position similaire à celle que je propose ( “Égale Liberté Libre Égalité” ), une position de “loi morale nouvelle” qui n’a de valeur “universalisable”, en tant que principe d’ “Égale Liberté”, que par et pour les personnes qui font chacune souverainement le même choix d’Y adhérer, et donc d’adhérer également symétriquement au principe de la liberté personnelle d’un tel choix que j’appelle “Libre Égalité”.
Une telle symétrie ou réciprocité de l’ “Égale Liberté” et de la “Libre Égalité”, si elle peut être “comprise” par beaucoup, ne peut cependant produire d’adhésion “morale” que sous l’expresse condition de la “Libre Égalité” de la personne en question, qui, aussi librement que je l’ai fait, produit cette même double “proposition”.

Par rapport au problème initialement posé dans l’article, au sujet de l’analogie entre “antiracisme” et “antispécisme”, la question est alors de savoir, dans les deux cas , si les organismes individués concernés, ont en effet la capacité minimale pour pouvoir se représenter leur propre “liberté personnelle” et la comparer à celle des “autres”, car la “Loi Morale Nouvelle” que je propose suppose, par définition, une symétrie ou réciprocité des points de vue de ces “personnes souveraines libres et égales” , PEU importe par ailleurs les propriétés spécifiques de leurs “incarnations réelles” respectives.

Y

Parmi toutes les LETTRES qu’en effet l’ ALPHA BETA antique nous propose, pour que nous en disposions, J’ai déJa Joué avec plusieurs d’ ENTRE ELLES.

IcI donc Je choisis le “Y”, dont la bYfurcation saute aux Yeux .
J’Y suis, J’Y reste.
Où ça ? ça Y est ? C’est Vous qui voYez

Où vous mène l’hYmne de cet hYmen ?

En général, quand je renvoie à un tel “Y” sYmbolique, c’est à la suite d’une question qui me serait posée à propos de l’ “ORIGINE” de mes propositions, en particulier concernant la Proposition “ELLE” , concernant l’articulation ENTRE “EL- et “-LE” .

Mais “ELLE-MEME” est sa propre “origine”. dont l’ “auteur” supposé, “MOI-MEME” , est aussi multiple que vous le voudrez en quelque “dissémination dérridienne” .
Ainsi la célèbre “Mariée mise à nu, par ses célibataires, MEME”.,
Notre “Grand Verre” à tou·te·s
( Marcel se mare, seul, MEME , car “étang d’eau né” … )

Et vous pouvez, même, en rechercher des traces de toutes sortes dans un passé passif, ou dans de simples JE – JEUX homophoniques ( le fameux “homme au faux nid” où dans le Home de l’homo sapiens l’homo gène gêne ).
Certain pensent sans doute ici à la “Vallée de l’ OMO

Vous Y êtes donc aussi, là où toute les “identités” bifurquent et construisent leurs explorations arborescentes “infiniment” ouvertes.

Vous pouvez donc aussi entendre que l’ “OR Y GYNE” , et le CYGNE aussi.

L’ appel de la P.E.L.L.E

Encore un jeu de mots “faune-éthique” , direz-vous !

Remarque :
L’ acronyme “P.E.L.L.E.” est bien sûr composé de la capitale “P.” et des 4 lettres de l’ acronyme “ELLE” dans leur signification désormais habitu-ELLE dans mes écrits ( “Égale Liberté Libre Égalité” ).

La lettre initiale “P” de “PELLE” peut ( mais elle peut peu ) concerner notamment deux expressions :

Soit la “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité“,

Soit le “Projet de l’ Égale Liberté Libre Égalité

1. “Proposition” peut être aussi pris au moins en deux sens :
– un sens logico-grammatical : en ce sens il s’agit de l’ expression “Égale Liberté Libre Égalité” elle-même, en tant que suite de mots ou “signifiants” stabilisée par l’usage que j’en fais dans mes écrits
– un sens actif plus fort : le fait que je “propose” cette “proposition” à votre jugement et/ou votre adhésion éventuelle : c’est ma “proposition”, mais c’est vous qui “disposez” : je pose cette expression “en avant” ( pro- ) à l’examen de votre attention éventuelle, mais “c’est vous qui voyez

2. Le P de “PELLE” peut signifier aussi le “Projet de l’ Égale Liberté Libre Égalité” :
Un tel “Projet” est activement plus fort qu’une simple “Proposition” :
Il implique une “projection” temporelle dans un futur possible ou du moins “imaginable” , et suppose une “mobilisation” possible d’énergies en faveur d’un tel “Projet”. Là où la “Proposition” est encore seulement un centre d’ “attention” et de “libre examen” possible, parler de “Projet” suppose de poser les Problèmes de la “réalisation” possible ou non d’un tel “Projet” découlant de la “Proposition” .

Pour “moi”, comme auteur conjoncturel et contingent assumé à la fois de l’ expression “Égale Liberté Libre Égalité” , cette expression n’est pas simplement une “Proposition” , mais bien également déjà le “Passage” ( “pas sage” pas si sage que ça … ) à un “Projet” .

Quant à Vous, Vous pouvez donc aussi traduire le “P” de “PELLE” soit comme le P de “Proposition” , soit déjà un Peu Plus, comme le P de “Projet” :

Après avoir “compris” ce que signifie la “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité“, c’est aussi Vous qui Voyez si d’une telle “compréhension” Vous Voulez passer à une certaine Volonté de réalisation possible en tant que “Projet de l’Égale Liberté Libre Égalité” : ce en quoi un Passé et un Présent de la “Proposition” préparent la dimension d’un “Futur possible” dans un “Projet”.

Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame…
las le temps non, mais nous nous en allons …

Ainsi donc Vous pouvez entendre aussi l’ “Appel de la PELLE” déjà dans le célèbre Sonnet à Marie de Ronsard :

Sonnet à Marie

Je vous envoie un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanouies ;
Qui ne les eût à ce vêpres cueillies,
Chutes à terre elles fussent demain.

Cela vous soit un exemple certain
Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries,
En peu de temps cherront, toutes flétries,
Et, comme fleurs, périront tout soudain.

Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame
Las ! le temps, non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame ;

Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle.
Pour c’aimez-moi cependant qu’êtes belle.

Pierre de Ronsard


ELLE et l’ “accord avec soi-même”

Cet article s’appuie sur un dossier publié dans PhiloMag en septembre 2023 :

“Peut-on être en accord avec soi-même ?”

Les analyses qui y sont développées peuvent “nous” être très utiles, pour à la fois nous distancier consciemment de la masse considérable de nos conditionnements statistiques inconscients, et faciliter par là même leur mise en “cohérence”, qui n’est pas qu’une “co-errance” .

En effet la proposition “ELLE” est fondamentalement une façon de formuler la question de la “cohérence personnelle” , à la fois intra-personnelle et inter-personnelle, et de poser la réciprocité form- ELLE symétrique de la proposition “Égale Liberté” au sein d’un “collectif inter-personnel” construisant ainsi une sorte de “volonté générale” se donnant collectivement les moyens d’amplifier l’implémentation de cette “Égale Liberté” dans le réel ( social, politique, juridique, institutionnel, culturel, etc. ) et d’autre part de la régulation de la “Libre Égalité” interne à une personne individuée en situation en tant qu’elle se construit à travers son propre débat intérieur intra-personnel où ses différentes composantes partielles cherchent à construire “librement” sa propre “volonté personnelle” .

Certes, en tant qu’ “individu”, la personne “appartient” à toutes sortes de collectifs plus ou moins formels ou informels, qui modèlent inconsciemment la représentation qu’elle se fait d’ “elle-même” et de son rapport aux autres “individus-personnes” ( relativisme social, culturel, etc. ).
Mais précisément, par “personne“, nous entendons une capacité de mise en tension régulatrice de l’ensemble des “déterminations individuelles” pour l’ essentiel inconscientes d’un individu, avec une décision proprement fondatrice de la personne de se penser et de se vouloir projectivement comme une “personne” , donc capable de ne pas être seulement le “jouet” passif de ses propres conditionnements, mais un principe actif régulateur unifiant la “volonté personnelle”.

Une telle conception de la “personne”, proche de ce que Rawls appelait “personne libre et égale”, est aussi à rapprocher de la notion psycho-linguistique de “personne” au sens de la situation d’un “sujet parlant-pensant” , qui se positionne en “première personne : “JE”, et qui s’adresse à d’autres “personnes” en “deuxième personne” (” TU”, “VOUS” ), avec une réversibilité possible de cette “dualité” première personne / deuxième personne, dans ce qu’on appelle généralement un “dialogue” . Remarquons que cette réversibilité est récursive en ce sens qu’aussi bien, de la position “en première personne” je peux m’adresser “à moi-même” en deuxième personne : “je” me parle et “je” ré-écoute ce que “je” viens de dire”.
Ce bouclage intérieur intra-personnel possible des “dialogues intérieurs”, est alors corrélatif des “dialogues” conversationnels “extérieurs” entre des “interlocuteurs” se considérant comme des personnes distinctes, tout en pouvant avoir un “objet de discussion” commun, dans un espace sémantique et syntactique partagé, chacun pouvant partiellement anticiper ce que son interlocuteur “va dire”,, finir éventuellement les phrases des autres, etc.

Que cette décision de se penser comme une “personne”, soit “elle-même” un “résultat” de l’interaction de nombreuses “forces” inconscientes à l'”origine”
( en particulier de l’évolution socio-culturelle d’ Homo Sapiens ), n’empêche en rien l’auto-détermination de la personne pour autant qu’elle choisisse de vouloir s’auto-déterminer : C’est donc bien la mise en “projet” d’un “sujet” qui se veut comme tel – comme constituant – qui permet à la boucle régulatrice de la personne de mettre en cohérence la multiplicité incohérente voire contradictoire de ses dimensions d’ “objet” déjà constitué de se penser soi-même comme une “personne”.
La méta-boucle de la liberté en acte est bien sûr “dépendante” des ressources multiples dont elle se nourrit, mais c’est précisément sa propre méta-capacité de reconstruction permanente d’un tel “bouclage” qui permet de maintenir en équilibre dynamique la “fermeture de la boucle” de son “identité personnelle” et les dynamiques exploratrices d’ouverture, à la fois spontanées et provoquées de l’ extérieur, qui assurent le renouvellement adaptatif de la boucle dans un environnement global divers et changeant.

La question de la “liberté” proprement dite ne se trouve donc jamais seulement là où “on” se demanderait si “on” est libre ( préalablement à sa propre libre décision d’être libre ) , mais bien là où JE décide, par et pour moi-même “en personne“, de me penser comme libre et donc de prévoir et préparer les moyens et ressources de l’ auto-conservation d’une telle liberté.

En particulier, comme cette auto-conservation de la liberté doit être elle-même auto-posée par elle-même librement, il n’ Y a, par définition, aucune autre limitation à une telle liberté que celle qui ouvre simultanément cette même liberté radicale pour toute autre “personne” qui ferait elle-même ce libre choix.

Une conséquence de cette décision concernant le rapport de la “vie” et de la “mort” ( et qui n’est pas nécessairement partagée par d’autres personnes …) :

Il en résulte que l’auto-conservation de la LIBERTÉ se place délibérément au-delà de la distinction entre “vie” et “mort” et qu’ELLE contient donc, en ELLE-MEME, le principe de la réciprocité du passage “Vie /Mort” : la libre décision d’une personne d’être et de rester libre, ne peut certes être activée “en acte” pour elle-même, que lorsque cette personne est encore “vivante“, mais la possibilité, ou le potentiel “en puissance” de son retour à l’état “vivant”, “survit” du simple fait de sa volonté ( actuelle ) de laisser une telle voie de retour ouverte :

“Je” pourrai “revivre” ( en tant que “personne libre et égale” ), si j’accepte qu’à la “mort” de ma vie singulière actuelle contextualisée, il n’y ait aucune contradiction entre ma propre “renaissance” dans une forme vivante de “personne” – dans laquelle “je me” reconnaitrai consciemment – et la “naissance” non seulement de cette nouvelle forme vivante particulière – mais de toute autre forme vivante alors actuelle dans l’ Univers – qui se reconnaitrait elle-même comme “la même personne” que celle que je suis aujourd’hui.

Une telle réversibilité est aujourd’hui encore techniquement impossible, de même d’ailleurs que la réversibilité d’une “fusion / défusion” des expériences de conscience de soi individuelles, qui supposerait un minimum de connectivité réversible beaucoup plus forte possible entre deux ou plusieurs cerveaux , par analogie avec le type de connectivité existant aujourd’hui entre les deux hémisphères de notre cerveau, et permettant aux ressources neurologiques de ces deux hémisphères de collaborer à la constitution d’un même “état de conscience de soi” , renforcé bien sûr par la présence de ce cerveau dans un corps par ailleurs biologiquement “intégré”.

La possibilité d’une réversibilité temporelle “vie/mort” est donc à mettre en rapport avec la possibilité d’une réversibilité spatiale de la connectivité “fusionnelle/défusionnelle” entre une pluralité de cerveaux conscients, pouvant “fusionner” partiellement en fonction des circonstances et de leur commun consentement à une telle fusion en une même expérience de “conscience de soi” , et le choix réciproque de dé-fusionner lorsqu’il est intéressant ou utile pour chaque conscience partielle de se penser comme volonté et capacité de décision autonome.


A cette place là, où JE ne suis qu’à la mienne, comme conscience de soi autonome, VOUS pouvez bien sûr Y être aussi ou “également” … si VOUS en décidez ainsi pour VOUS même :
C’est donc bien “Vous qui Voyez” comment réguler vos propres voix et voies équivoques.

Il est fort probable que dans de prochains progrès scientifiques et technologiques, cette question de la fusion / dé-fusion d’une conscience individuée en une pluralité de consciences de soi autonomes et inversement, devienne une question , non plus seulement d’imaginaire de science-fiction, mais bien d’expérience “humaine” ( et “trans-humaine” … ) effective possible,
et donc de la question, pour tous et pour chacun, de sa propre prise de position “normative” ( éthico-politico-juridique ) par rapport à une telle possibilité.

Remarque : Cette perspective de relativisation future de la “vie” et de la “mort”, me fait bien sûr poser très différemment les questions de l'”identité personnelle” et de “philosophie de la vie et de la mort” que ne le font d’autres “philosophes” , comme par exemple François Galichet dans “Mourir délibérément ?”. Et cela bien que nous militions dans une même association “Ultime Liberté” !
Mais précisément : la même “Liberté de penser” ( ?) ne saurait contraindre quiconque à penser la même chose à propos de la “vie” et de la “mort” ou de l’ “identité personnelle”.
Quant aux possibilités scientifiques et techniques vraiment “futures”, personne n’en SAIT rien aujourd’hui … sinon elles seraient déjà au moins partiellement “en vue” …
Les projections lointaines sont donc le fait, soit de “croyances” que chacun peut librement construire ou “répéter”, soit de décisions “normatives” personnelles, elles aussi liées à la liberté en acte de chacun.

A titre personnel, comme je l’ai déjà plusieurs fois répété, je ne confonds pas ces trois modalités de réflexion :
– celles concernant la “vérité” ( le réel tel qu’il peut être scientifiquement analysé et où une “universalisation” provisoire des conceptions est possible), – – celles des goûts et les croyances et “perspectives singulières” que chaque personne doit pouvoir librement élaborer, développer ou modifier “à sa guise”
– celles de la “normativité” éventuellement inter-personnelle possible à construire ( éthiquement, politiquement, juridiquement ), à partir de la problématique de la Liberté “ELLE-MEME” …, comme “Également Libre et Librement Égale”.

L’objection de l’impuissance d’une formule trop “abstraite” pour construire des effets significatifs dans le “réel”.

Je fais ici l’hypothèse que beaucoup de lecteurs de la Proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” , peuvent dire : Oui en gros je peux être d’ accord avec cet idéal ainsi formulé, mais cela ne me permet pas d’avoir plus d’idées concrètes suffisamment claires pour savoir comment inscrire un tel projet idéal dans la réalité des problèmes globaux actuels de l’humanité, ni dans ma propre pratique quotidienne dans mon environnement local.

Cette objection a été souvent formulée à l’ encontre de beaucoup d’autres formulations “théoriques”. Un exemple célèbre se trouve dans la formulation de l’ objection analysée par Kant :
Sur l’expression courante : c’est bon en théorie, mais non en pratique

Je peux donc essayer de répondre au fond ( et donc “en théorie” … ) aux objections de ce type qui peuvent être faites par des lecteurs de ma Proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité”, et qui consistent à énoncer simultanément un accord “théorique” du lecteur avec ma proposition, mais un désaccord concernant les possibilités “concrètes” de mettre une telle proposition “en application pratique” dans le réel :

1. Dans l’immédiateté de la formule elle-même (et d’ “ELLE-MEME” … ) ,
je rappelle que sa formulation “théorique” ne comporte pas uniquement la partie “gauche” ( “Égale Liberté” ), dont en effet l’ “application” concrète dans le réel peut poser des problèmes très similaires à toutes les formulations de principes moraux ou juridiques ou normatifs en général “théoriques” qui se voudraient “universels a priori”.
C’est précisément l’adjonction de la “partie droite” ( “Libre Égalité“) qui déplace le problème de sa généralité abstraite ( ce sur quoi le “collectif” d’un “NouS , le P.E.U.P.L.E.” pourrait être constitué ), vers les agents réels que Vous pouvez librement choisir de devenir, en Vous instituant vous mêmes, en toute “autonomie”, comme “personne libre et égale”, et donc en Vous chargeant vous-mêmes, sans avoir à attendre que qui que ce soit ne vous prescrive la marche à suivre, de la façon dont Vous pouvez vous mêmes “en personne” articuler votre “accord théorique, abstrait ou formel supposé avec ma proposition, avec les conditions du “réel” que vous incarnez vous-mêmes pour vous-mêmes, en tant qu être humain, ou en tant que tout ce que vous voudrez vous attribuer comme identité réelle particulière ou singulière incarnée dans le “réel concret” que vous prétendez “objecter” à la formulation abstraite désincarnée.
Car, en effet, si Vous ne faites pas Vous MÊME ce libre choix de participer, en personne, au travail d’articulation, en Vous MÊME, de la conception et de l’ estime de Vous MÊME que Vous Vous attribuez en toute autonomie, avec l’ ensemble des conditions empiriques concrètes de votre existence “humaine” , y compris physiques, biologiques, ( et bien sûr … sociales, économiques, politiques, culturelles, etc.), personne ne pourra – dans le cadre de la proposition “ELLE”, le faire entièrement “à votre place” : c’est très exactement la signification de l’adjonction de la partie “droite” ( “LIBRE ÉGALITÉ”) à la formule théorique globale.
Il n’y a donc que Vous ( “C’est Vous qui Voyez” ), qui puissiez articuler et coordonner de façon proprement personnelle votre adhésion théorique supposée à ma proposition “ELLE” et la façon particulière voire singulière dont Vous pensez pouvoir “objecter” des ressources ou contraintes “concrètes” à une telle adhésion.

SI Vous choisissez ( C’est aussi Vous qui voyez ) de considérer que Vous ne pouvez pas adhérer “pratiquement” ou “concrètement” à la proposition “ELLE”, en reconnaissant ainsi votre propre impuissance “pratique” personnelle à Y participer à votre façon, Vous ne pouvez pas non plus prétendre que Vous seriez “théoriquement” d’accord, car la formulation “théorique” en question suppose la double libre adhésion, non pas simplement à un “principe théorique formel général d’ Égale Liberté“, mais à votre propre libre affirmation de votre LIBERTÉ personnelle dans la constitution de l’ ÉGALITÉ que Vous voulez Vous voir reconnue dans la mesure MEME où Vous choisissez de la reconnaître à d’autres “personnes libres et égales“:
Affirmer votre adhésion “théorique” à ma proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité”, mais prétendre ne même temps ne pas savoir du tout , Y compris simplement en “votre propre personne”, comment commencer à articuler cette formulation “théorique” avec votre “réalité pratique concrète”, est contradictoire, car ce que ma proposition formule précisément, en termes théoriques formels, c’est qu’il est POSSIBLE à une “personne libre égale“, de participer librement à l’établissement d’une commune “Égale Liberté“, précisément si et seulement si cette personne décide elle-même de le faire, en toute autonomie, et décide donc en même temps que c’est bien à “elle-même” qu’elle “demande” de le faire, et qu’elle n’a donc plus à obéir en cela à une quelconque loi hétéronome extérieure à “elle-même en personne”.

2. Il faudra se rappeler, que tout en présentant de fortes analogies avec le projet kantien, ma propre proposition “ELLE” est fondamentalement différente ( et c’est pourquoi je parle de “Loi Morale Nouvelle”, et marque ainsi notamment la prise de distance avec la “Loi Morale” au sens kantien ( et notamment avec ses idées du “devoir” ou d’un “impératif catégorique” considérés comme “universels a priori” ).
La “Loi Morale Nouvelle” ne donne donc pas prise de la même façon aux critiques habituellement faites au “formalisme de la loi morale kantienne”, tout simplement parce qu’ “ELLE” ne prétend pas être une “loi morale universelle a priori” , mais bien une “loi morale” qui ne vaut que “par et pour les personnes libres et égales qui, par définition, se considèrent elles-mêmes comme telles et dont la “volonté générale” commune ne “vaut” que par et pour cette libre adhésion personnelle.
Ce NouS est donc, par définition, constitué par des “personnes libres et égales” qui choisissent librement personnellement de se définir comme telles, et acceptent donc tout aussi librement les conséquences qu’elles peuvent tirer d’une telle libre adhésion.
Cette “responsabilité morale nouvelle” se déduit alors directement de la continuité de la volonté personnelle propre de chaque personne “constituante” , puisque chacune sait pertinemment qu’elle ne peut absolument rien “exiger moralement” d’autres “personnes libres et égales” si elle n’accepte pas elle-même de se conformer d’ “elle-même” à une telle exigence qu’elle choisit volontairement de partager avec d’autres “personnes libres et égales” ).

Il est facile de comprendre en quoi une telle “exigence morale nouvelle” est toujours en même temps une exigence “radicale” de liberté personnelle ET d’ égalité de cette liberté personnelle pour toute autre “personne libre et égale” qui fait ou ferait un jour ce même choix ( ou qui l’ aurait fait implicitement dans le passé ).
Il est bien sûr POSSIBLE d’avoir d’autres points de vue de “moralité” ou de “normativité” personnelle ou collective que celle de la proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité” que je propose. Cette POSSIBILITÉ d’une part est constamment perceptible dans les faits, et est aussi, par définition, posée par ma proposition elle-même, puisqu’ELLE propose que son “Égale Liberté” soit en même temps “Libre Égalité”.

Remarque : Je rappelle que la possibilité de poser une “définition” est , “par définition”, ouverte à tout “auteur” qui décide de définir les termes de son propre discours, à sa propre façon …
( Elle s’est traduite depuis longtemps dans la “modernité” même de la liberté de conscience, de pensée, et d’expression et de “création littéraire ou artistique” ).
Bien évidemment, du fait que je PEUX inventer n’importe quelle expression linguistique “nouvelle” ( D’un quelconque “simili-chimili-smilblick charabiscoté – mais nez en moins escribable” , en donnant à la suite de ce terme une expression définitionnelle un peu plus “compréhen-sensible” pour un “lecteur” potentiel dont je voudrais qu’il comprenne un minimum le “sens” qu’il peut lui-même attribuer à cette nouvelle expression … , il ne résulte en aucun cas que ce lecteur potentiel doive accepter une telle “définition”, ni surtout Y prêter une quelconque attention :
Il est tout aussi libre de prétendre ne rien comprendre à ce “charabia”, que je suis libre d’écrire une “définition” incompréhensible d’un mot nouveau incompréhensible …
Et je ferai par conséquent, un certain libre effort d’usage commun proportionnel à l’effet de libre écoute, attention ou “respecte que j’en attend des autres. Si je ne veux pas faire un tel effort à destination de certains lecteurs ou auditeurs potentiels, je ne peux pas non plus, ni attendre d’eux qu’ils fassent un tel effort de création ou de définition spontanément compréhensible dans une langue commune, ni attendre d’eux qu’ils fassent un effort contraint ou obligé pour suivre les méandres de ma propre licence linguistique poétique ou artistique.
Toute “liberté” de ma part dont je souhaite la libre reconnaissance par d’autres
( pas par “tous” … ce qui est ), je me dois, par libre définition de ma propre proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité“, essayer un minimum de la suivre, car sinon, en effet, je ne “définis” rien, pas plus qu’une “règle du jeu” qui changerait en permanence au gré des humeurs et des intérêts accidentels locaux de tel ou tel “joueur” , ne pourrait constituer un “jeu” identifiable, et n’aurait aucun intérêt pour aucun “joueur”, sauf pour ceux qui accepteraient une “triche généralisée”, mais qui évidemment ne pourraient jamais prétendre que d’autres “ont triché” plus qu’eux-mêmes. Tout “jeu de triche” défini suppose une méta-loi que des “joueurs” acceptent explicitement ou implicitement de suivre.

3. Cependant il pourra être utile de voir en quoi les critiques de ma propre proposition peuvent en partie être similaires à celles qui ont été faites à la formulation “théorique” de la loi morale kantienne, dont notamment la célèbre formule de Péguy “Le kantisme a les mains pures mais il n’a pas de main?

Astroh (3 )

De multiples “identités numériques” se sont accumulées sur la Toile , depuis que “je” m’y projette de diverses façons, plus ou moins durables ou éphémères.

Avant d’expérimenter ma “présence virtu- ELLE” dans différents “réseaux sociaux”, j’avais commencé, au début des années 1990, à projeter cette présence sur un simple “site internet” , d’abord hébergé chez “Compuserve”, puis chez “Wanadoo” ( devenu ensuite “Orange” ).
La manipulation informatique des images était alors aussi moins populaire qu’ aujourd’hui, et devait se contenter des outils de type “paint” .
Aujourd’hui, les applications de “filtres” divers de manipulation des images permettent à tout usager d’un téléphone portable, de jouer avec la versatilité des images traitées par toutes sortes d’algorithmes.

A titre personnel, je continue encore, sans doute par habitude, à préférer le collage par couches des logiciels traditionnels de “photoshopage”, en contrôlant “manuellement” les superpositions des couches, plutôt que de recourir plus systématiquement à une “génération automatique” d’images.

Mais il est possible que dans l’avenir je fasse un usage plus intensif des nouveaux outils d'”intelligence artificielle” pour générer des images, ou même des “avatars 3D” pour mes projections virtuelles.

Par facilité, je me contente aujourd’hui des recombinaisons de productions d’avatars proposés par les “plateformes” de type “monde virtuel 3D interactif”.

J’ai fait quelques incursions dans “Second Life” il y a quelques années.
En essayant aussi différentes versions “sim” opensource de cette plateforme.

Mais actuellement, la plupart de mes activités de loisir “3D”, se font, soit dans l’un des plus anciens “mondes virtuels”, de technologie “ActiveWorlds” datant de 1995 et relativement épargné par les impératifs financiers capitalistes, soit dans l’univers un peu plus “sexy” mais typiquement “utralibéral” et “ubérisé” de la plateforme “IMVU“.

Dans les deux cas, j’ai choisi d’être représenté, dans ces mondes virtuels, par des avatars “féminins” habillant l’identité numérique virtuelle “astroh”, et quelques autres …








Les métamorphoses de l’ “identité”

Nous partons ici du texte “de “Identités et métavers” publié sur AOC

Quels liens avec la Proposition “E.L.L.E.” ?

Il est facile de voir que l’ “identité” de chaque “Personne Libre et Égale”, ne réside pas dans telle ou telle ( T-ELLE ) identité physique, psychologique ou sociale particulière, mais dans l’autonomie morale de sa volonté propre, en tant qu’ elle reconnaît à toute autre “Personne Libre et Égale”, la même autonomie morale de la volonté qu’elle se reconnaît à “elle-même”, autonomie qui par conséquent peut CHOISIR de s'”incarner” , “moi, ici et maintenant”, dans toutes sortes d’ “identités” partielles différentes, autant de facettes caléidoscopiques d’un miroir polymorphe, dont la gestion technique “collective en réseau” , permet à chaque “Personne Libre et Égale” d’utiliser des ressources matérielles et techniques équivalentes, pour construire sa propre “trajectoire de récits d’identifications provisoires”, s’entrecroisant avec toutes sortes d’autres parcours imaginables, dont certaines portions apparaîtront comme du “déjà vécu”, et d’autres comme des “parcours alternatifs possibles”, se conjuguant et se Me-tissant de façons très variées.
La “poly-corporéité” futurible comme la poly-focalisation des consciences attentionnelles, conscientes de leur propre continuité temporelle de “soi conscient”, alternant des phases d’éveil, de sommeil, d’inconscience et d’ “états de conscience” divers et pour la plupart encore inconnus de notre conscience humaine actuelle, commence à se dessiner dès aujourd’hui, dans la “métaversatilité” des projections “avatariques” de nos “mondes virtuels”.

Le “NouS” d’un tel “P.E.U.P.L.E.” en formation, sera donc poly-distribué de multiples façons, à la fois dans le “réel” des supports physiques matériels organisationnels , que dans les innombrables productions “imaginaires” dont les fictions représentatives et “récits” produits par ces organisations matérielles plus ou moins conscientes d’elles-mêmes s’articuleront de façon complexe et variée avec leurs phénomènes physiques “support”.

Que deviennent dans ce poly-morphisme foisonnant à la fois “physiquement réel” et “subjectivement et fictivement construit”, les “Personnes Libres et Égales” “ELLE-mêmes” ? “Elles” cherchent” toutes, en permanence, et sans avoir nécessairement à en être conscientes en permanence, à auto-re-produire au minimum, et à amplifier si possible leur commune et poly-morphe “Égale Liberté”, se substituant souvent les unes aux autres, lorsque telle ou telle caractéristique de leurs “incarnations” actuelles , peut contribuer mieux que d’autres, à cette auto-re-production et à l’amplification de la puissance physique organisationnelle commune nécessaire à cette “tâche de fond”.

Certes, nous, êtres humains actuels de l’espèce biologique “homo sapiens”, restons encore fortement et “naturellement” liés à une constitution biologique issue d’une évolution naturelle terrestre de près de 4 milliards d’années …
Mais nous savons déjà suffisamment que, sauf décision TOTALITAIRE dictatoriale du maintien artificiel contraint d’une telle “nature humaine” essentialisée, ( et que certains humains souhaiteront sans doute … ), de très nombreuses forces évolutives politiques, culturelles, sociales, etc. viendront de plus en plus s’articuler avec nos capacités biologiques évolutives “naturelles”, pour faire évoluer le poly-morphisme de la “forme humaine” de plus en plus souvent “hybridée” avec des composants biologiques divers provenant d’autres espèces vivantes, et avec toutes sortes de constructions matérielles élaborées par la techno-science.

“Notre” conception éthique ( “Loi Morale Nouvelle” ) vise précisément à proposer – à toute organisation consciente qui en ferait le libre choix – et notamment à mes congénères “humains” , une proposition et un projet régulateur commun possible sous l’expression abstraite “Égale Liberté Libre Égalité”, dont chaque “Personne Libre et Égale” peut, à sa manière “personnelle”, élaborer la part contributive … si elle est en libre accord avec une telle “Proposition”.

Pour les “autres” … ce sont eux qui voient … la façon dont “identitairement” , ils pensent pouvoir défendre encore leurs “identités”.
“NouS” ne “NouS” mêlerons plus de leurs querelles internes et externes d’ essentialisations de leurs “identités” .

Quant à Vous, bien évidemment, c’est Vous qui voyez …

“Astroh”, le 27 août 2023


“Valeur morale”

Pour beaucoup de personnes, l’usage du terme de “morale”, ou de l’ expression “valeur morale” se rapporte à une des nombreuses conceptions traditionnelles de la notion de “morale”, avec la caractéristique essentielle qu’une telle “morale” serait essentiellement le fait d’un système de valeurs ou d’idéaux, éventuellement de règles ou de procédures, partagés au sein d’un collectif d’êtres humains, et dont la caractéristique essentielle serait d’imposer son “obligation morale” ( ou “devoir” ) à l’ ensemble des personnes individuelles de ce collectif humain.

Ceux qui sont hostiles à une telle conception d’une obligation collective pesant sur les membres d’une collectivité, ont alors tendance à rejeter le mot “morale”, ou l’expression “valeur morale” , comprise comme signifiant cette domination du collectif et de la “régulation des moeurs” sur la liberté et la volonté autonome des personnes individuelles.

Pourquoi ai-je choisi de ne pas rejeter tout usage du terme de “morale”, ou de “valeur morale”, ou encore de “loi morale”, alors même que le contenu essentiel de ma proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité” consiste précisément à n’admettre a priori aucune “hétéronomie” liée à la domination d’un collectif humain sur ses membres ?

C’est bien sûr parce que je considère qu’il n’y a pas de contradiction a priori entre une libre interprétation possible des termes de “morale”, de “valeur morale” ou de “loi morale” , et la défense la plus haute et la plus pertinente possible de l’ idéal de Liberté, en tant que celui-ci peut être librement partagé par toute personne qui fait le choix de considérer librement que d’autres personnes qu’elles-mêmes PEUVENT, tout aussi bien qu’elles-mêmes, aspirer à la plus grande liberté possible compatible avec celle de toutes les autres personnes qui feraient ce même libre choix.

Ce n’est pas la caractéristique du “devoir” ou de l’ “obligation” que je retiens donc comme caractéristique de la “morale”, de la “valeur morale” ou de la “loi morale”, contrairement ici au choix fait par Kant , par exemple. Mais je retiens prioritairement comme caractéristique essentielle de ce que désigne les termes “morale”, “valeur morale” ou “loi morale”, qu’il s’agit d’une valeur qui ne peut être attribuée que sous l’expresse condition de la LIBERTÉ, en particulier de la “liberté de conscience”, et donc de l’ “autonomie de la volonté” de la personne qui juge de cette valeur.

Cette condition première de la liberté transforme d’ailleurs le supposé “impératif catégorique” kantien, en un “impératif conditionnel”, même si la “condition” générale préalable dont-il s’agit est très particulière : puisqu’il s’agit de la LIBERTÉ elle-même.
Bien évidemment, cette idée est également déjà défendue, non seulement chez Kant, mais même dans un grand nombre de philosophies morales pré-kantienne, et même et notamment par celles qui s’appuient sur une conception “théologique” de la “loi morale” comme “loi divine” :

La “loi morale” ou la “loi divine”, suivant leurs anciennes formulations, concevaient bien que pour être “morale”, il fallait que l'”obéissance” de la personne à une telle Loi, soit “librement consentie”, sous peine de ne pas être “morale”. Mais ni la “loi morale divine”, ni la “loi morale kantienne” ne vont jusqu’à affirmer l’identité de la “loi” elle-même avec la LIBERTÉ de la personne, donc son “autonomie personnelle” radicale, en tant que cette même LIBERTÉ serait également possible pour chaque personne qui en choisit “également librement” la référence, en la reconnaissant librement chez toute autre personne … si et seulement si et “pour autant” que cette dernière en fait réciproquement de même : autrement dit la seule restriction “morale” possible provient de l’exigence de de l’ Égalité de la Liberté et réciproquement de la Liberté d’une telle Égalité ( ce qui est très exactement le cœur de ma proposition de “Loi Morale Nouvelle” )

Proposition qui, bien évidemment, par définition, n’aura de “valeur” pour VOUS, que si VOUS décidez librement de la considérer “également” comme votre proposition librement universalisable à toute autre “personne libre et égale” qui se choisit elle-même comme telle, et qui participe ainsi , par et pour ELLE-MÊME , à sa propre entière et radicale LIBERTÉ.
Tel est donc aussi la nouvelle formulation de “NouS, le P.E.U.P.L.E.” …
si VOUS le voulez, comme moi, en toute “Égale Liberté” :
Mais là, c’est “Vous qui voyez” …

Paréidolies

Par quelle part de paréidolie le mot paréidolie permet-il de parer les idoles ?

https://www.grapheine.com/divers/la-pareidolie-voir-des-visages-partout

Ainsi comment le parallèle finit-il par parêtre en paressant ?
“Je suis contre … tout contre”

L’appareil des apparats et des apparitions ainsi Paras’art se pose la question des conditions d’arrêt où l’Art ret retient les poisons de ses arrêtes ?

11 02 2023 : c’est une chronique sur France-Inter qui relance ICI cette question générale des “paréidolies” ( pareille d’eau lie, ou parodie des dolipares )
“Ce monde me rend fou” du 11 février 2023

Avez-vous cherché “Dolipare” ?
Curieusement, c’est une coquille orthographique qui s’est substituée à “dolipore”sur une diapo concernant le “septum dolipore” .


Un problème de “communication” donc, et de la manière dont se régulent les transferts de part et d’autre d’une “membrane” ou d’une “frontière”.

“A la recherche du dolipore”

Nous voici donc sur une nouvelle piste :
les lieux-liens qui ressemblent en rassemblant