ELLE re-spire

Nous imaginons le texte de la proposition “Égale Liberté Libre Égalité”, flottant à la manière d’une bannière, avec des ondulations résonantes , avec de multiples spectres de fréquences .



ELLE est donc, entre autres, une façon de filtrer de nombres autres propositions de “valeurs” …
Chaque “Libre Égalité” , peut s’accorder “librement” avec toute autre :
Leurs attaches communes à l’ “Égale Liberté” dont elles se réclament, et qui fait que toutes “les libertés” se nouent et NouS nouent en La Liberté, n’en laisse pas pour autant chaque extrémité individualisée flotter librement, à la manière des “cils” d’une membrane biologique, ancrés “également” sur la “même membrane”, mais dont une extrémité s’adapte librement aux vicissitudes et aux ressources potentielles du milieu.
Bien sûr, d’autres métaphores macro- moléculaires se filent ainsi, de toutes sortes de “radicaux” venant se greffer sur une chaîne , depuis les Hélices simples ou doubles des ARN et ADN, aux chaînes protéiques et protéiformes d’ acides aminés : d’un côté l’articulation des “concaténations” , de filaments vibrionnants, se tortillant suivant les “degrés de liberté” de leurs liaisons “covalentes”, de l’autre des “radicaux” diversifiés et modifiables qui assurent par leur liaisons et déliaisons incessantes l’exploration de leurs surfaces de contact plus ou moins collectivement “complémentaires” dans la “reconnaissance” de leurs conformations spatiales.

Sur ces flots biologiques fluctuants de flux et de reflux des consciences animales “humanisantes”, de l’écume des cultures qui moussent en vagues à leur surface, ELLE donc, telle Aphrodite “née de l’ écume des flots”, ne cesse d’essayer d’émerger et d’explorer les innombrables combinaisons de ses formes possibles, à la fois LIBRE et ÉGALE à ELLE-MEME.
ELLE donc se tient, comme les algues flottantes de sa chevelure, “fluctuat nec mergitur“, à la surface agitée des “crises démocratiques” , recomposant les réseaux de ses interactions sociales qui la portent et qu’ELLE “constitue” en retour: ELLE et NouS qui sommes son “P.E.U.P.L.E.” ( “Projet Eternel Universel des Personnes Libres et Égales” ).

Si maintenant , certains se demandent, pourquoi et comment, malgré une certaine symétrie de la formule, l’Égale Liberté se trouve davantage stabilisée sur sa “Gauche” par les “attaches” universalisable de la rationalité , comme à la “hampe” invisible d’un drapeau, il s’agit en effet, de la façon dont une telle “Raison”, comme rationalité scientifique, sert de port d’attache au rayonnement des “Lumières”, Lumières toujours nouvelles, bien que marquées de nombreuses “traces” éparses des mémoires oubliées ou partiellement reconfigurées, car d’une certaine façon, bien sûr, La Liberté, s’est déjà de nombreuses fois “reconnue” dans des consciences humaines, individuelles ou collectives, et tout en se métamorphosant en explorant ses avenirs possibles, se re-spire ELLE-MEME des spirales galactiques des “Lumières”, reconnaissant en ELLE-MEME sa propre ÉGALE LIBERTÉ, renaissante de ses propres cendres éparpillées par les soubresauts de l’histoire.

Les fibres effilochées du texte de ce tissu mouvant, flottent au gré des vents de l’ Avenir, où chaque nouvelle vie individuée consciente d’elle-même, entretient l’ étincELLE de sa propre Libre Égalité, faisant et défaisant sans cesse les alternatives de ses attaches “sociales”, “politiques”, “culturelles” avec des milliards d’autres personnes possiblement “fraCternelles”.

Chacun·e donc – c’est Vous qui Voyez – peut ainsi, tout en portant son propre “étendard sanglant” ( et tant d’art étang-dard ) , peut s’improviser librement “guidant le P.E.U.P.L.E” du “P.E.U.” de sa Personne Libre et Égale, au fil de Mes Moires ( Trois Garces répondant aux Trois Grâces ) , puisqu’aussi bien les sillages de leurs traces se filant se refilent les unes aux autres, dans toute la singularité de leurs diversités.

SOUVENEVOUS de PALINILAP DROMEMORD ?
La navette de l’aller retour, de la TRAME, dessus-dessous, tissant ses motifs sur ou sous le droit fil des innombrables chaînes tendues.
CHAQUE LETTRE CAPITALE, sur la Succession des cordes tendues scandant l’instantanéité digitalisée de leur présence, se trame son propre motif alphabétique.
Ainsi I, L, F, E, où quelque LIFE FILE son FIEL.
SENS – SONS, et sa chevelure : Délie-là ! Médusée ?
Ainsi, naguère, Quipudep sur NOTRE TRONE ETRON s’amusait des Cent Vingt permutations de cinq lettres , RONET TERON est-il un TENOR ?

( SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS )

Respirations

Les spirales, inspirent, expirent, aspirent et re-spirent.

Une spirale est une reprise d’elle-même, après une forme ou une autre, plus ou moins simple, plus ou moins complexe de successions dynamiques d’ “états”, où , à cause d’une proximité suffisante avec un état déjà parcouru, une forme de “capture” se produit , qui, tout en gardant un “décalage” , un “délai”, un “dé-lit” ( sortie du “lit” habituel de la rivière : dé-rive ) , retrouve au moins partiellement , un “air de famille”, une résonance, avec un déjà-là déjà vécu.
Entre un “DeDans” “inspirant” et un “DeHors” “expirant”, les fluctuations fractales et “chaotiques” des “trajectoires”, au gré des effets d’érosion des “lits” qu’elles ont elles-mêmes creusés , suivant la fluctuation des crues et des décrues, des alternances des transports et des dépôts d’alluvions”, les “courants” d’énergie, plus ou moins “linéaires”, plus ou moins “turbulants”, creusent toutes sortes de reliefs , à différentes échelles.
La divagation des “méandres”, tout en suivant en gros une “ligne de pente” d’un potentiel ( d’un “amont” vers un “aval” ) , finit par endroits à rapprocher suffisamment les boucles des méandres, qu’une “capture” se produit.
Mais toutes sortes de situations de rencontres entre les cours d’eau actuels et d’ anciens lits depuis longtemps remodelés par d’autres érosions et mouvements tectoniques, peuvent se produire.

On l’aura compris : la grande métaphore des “lits” de la mémoire et de la complexité des dynamiques d’ “érosion” qui soit effacent, soit renforcent la géométrie-géographie des reliefs de la mémoire, montre que même sans faire appel aux formes les plus complexes de la mémorisation cérébrale, les dynamiques physiques élémentaires peuvent expliquer de nombreux “effets de mémoire”, où une dynamique active actuelle doit s’adapter à la complexité des traces “passives” laissées par les anciennes dynamiques dont l’ “activité” a plus ou moins provisoirement cessé.

Ainsi donc la sinuosité des replis de nos mémoires, et de leurs versants conscients ou inconscients, possède à la fois des propriétés très générales partagées avec de nombreuses dynamiques complexes, que les mathématiques peuvent “modéliser”, et des singularités locales que précisément, l’aspect aléatoire ou “chaotique” du flux évènementiel de l'”Ici et Maintenant”, peut laisser des traces très locales, en rencontrer d’anciennes “oubliées”, et en effacer d’autres. ( Moi Ici Maintenant Éternel : MIME )

Je joue donc, Ici et Maintenant, comme “Ailleurs et dans le Passé” , avec cette innombrable variété des “traces”- singulièrement universelles ou universellement singulières – , sachant bien qu’une des filières du “cours de ma vie” a de plus en plus de probabilité de se tarir dans les sables du vieillissement et de la “mort”. Mais parfois, les traces fossilisées des pas d’un dinosaure marquent encore une immémoriale poursuite, sur une

Le JE de ce JEU , d’un “sujet” jouant avec ses “objets” , dans les “rejets” de ses “projets” , où les rebonds des billes sur un billard à bandes labyrinthiques et élastiques sont évidemment difficiles à prévoir … , le “JET” de quelque JE TU ( île aile ) , des Lettres, des Mots, des Phrases, des Textes ( et même en Crise de Vers , d’un Verre de Cristal , quelques reflets verts d’un verrou ).
Bien sûr, les Hasards Heureux d’une Grande Hache à l’œuvre dans nos petites “histoires” : une Œuvre Ouvre vers où ?
La grimpette à l’échelle de l’Escarpolette ou de l’ Esperluette :
Un quelconque Escamoteur prétendra vous économiser l’Escalade.





Les hommes aux faunes

Un vol de cygnes, non ! de naïades
Les faux nœuds de l’ “eau” de pipeau :
Ceci donc n’est pas du pipeau !
Sans piper mot, m’ôte la motte.
Pieux vaut mimer pot !

Tous ces heaumes aux faux nids,
Niant leur niaiserie où l’ Art est nié,
Nous savons que la Arrêt nié de la Reine y est.
L’arène de la raie n’Y est
Que ce que Vous voulez bien Y voir :
Ivoire de quelque défense d’ ELLE,
Et faons qui se mirent en cygnes.

Faune en faux Narcisse

Vrai Faune veillant sur une statue d’ Ariane endormie …

“Arrogance” et “bon sens”

Le point de départ de cet article se trouve dans les questions posées par la célèbre phrase de Descartes introduisant le Discours de la Méthode :

« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils n’en ont »

Pour entrer dans la variété des commentaires qui ont pu être faits de cette phrase ou du paragraphe qui suit, on peut par exemple lire :
Marcil-Lacoste, L. (1988). L’héritage cartésien : l’égalité épistémique.
Philosophiques, 15(1), 77–94. https://doi.org/10.7202/027036ar

Pourquoi commencer par cette référence ?
Pour justifier ma propre “arrogance” en m’appuyant sur mon propre “bon sens” , dont à l’évidence, comme tout un chacun, je n’ai pas “coutume d’en désirer plus que j’en ai” ?

J’ai coutume en effet de me faire reprocher une certaine “arrogance” , dans la mesure où, concernant certaines affirmations de ma part, le ton que j’emploie peut être intransigeant et tranchant, et perçu comme “dogmatique”.

Il se peut que parfois je monte effectivement rapidement “sur mes grands chevaux”. En fait il s’agit d’une “attelage à trois chevaux” …

Y

Parmi toutes les LETTRES qu’en effet l’ ALPHA BETA antique nous propose, pour que nous en disposions, J’ai déJa Joué avec plusieurs d’ ENTRE ELLES.

IcI donc Je choisis le “Y”, dont la bYfurcation saute aux Yeux .
J’Y suis, J’Y reste.
Où ça ? ça Y est ? C’est Vous qui voYez

Où vous mène l’hYmne de cet hYmen ?

En général, quand je renvoie à un tel “Y” sYmbolique, c’est à la suite d’une question qui me serait posée à propos de l’ “ORIGINE” de mes propositions, en particulier concernant la Proposition “ELLE” , concernant l’articulation ENTRE “EL- et “-LE” .

Mais “ELLE-MEME” est sa propre “origine”. dont l’ “auteur” supposé, “MOI-MEME” , est aussi multiple que vous le voudrez en quelque “dissémination dérridienne” .
Ainsi la célèbre “Mariée mise à nu, par ses célibataires, MEME”.,
Notre “Grand Verre” à tou·te·s
( Marcel se mare, seul, MEME , car “étang d’eau né” … )

Et vous pouvez, même, en rechercher des traces de toutes sortes dans un passé passif, ou dans de simples JE – JEUX homophoniques ( le fameux “homme au faux nid” où dans le Home de l’homo sapiens l’homo gène gêne ).
Certain pensent sans doute ici à la “Vallée de l’ OMO

Vous Y êtes donc aussi, là où toute les “identités” bifurquent et construisent leurs explorations arborescentes “infiniment” ouvertes.

Vous pouvez donc aussi entendre que l’ “OR Y GYNE” , et le CYGNE aussi.

ELLE et NouS :

ELLE “les” noue ? ( le nuage nouage des hommes aux faux nids )

Qui donc ?

“Mes Moires”

“ELLE et NouS, MEME”, suggère bien sûr sa “part hantée” “Esthéllique”, avec “La Mariée, mise à nu par ses célibataires, même” , ou le “Grand Verre” de Marcel Duchamp.

“Mise à nu” ou “Mise à NouS” , ET , MEME, A JE-NOUS …

De quelle articulation – rotule, les genoux du JE – NOUS nous parlent-ils ?

Si un fétichisme bien établi et culturellement identifiable des “genoux” peut bien sûr être invoqué, une interprétation plus “personnelle” et de sérendipité singulière accidentelle se retrouve dans ma mémoire iconique :
Où deux “articulations” perpendiculaires sont mises en “jeu”
( et peut-être en “je” ), à partir de l’ icône souvent évoquée ici de “Délila”.

L’ appel de la P.E.L.L.E

Encore un jeu de mots “faune-éthique” , direz-vous !

Remarque :
L’ acronyme “P.E.L.L.E.” est bien sûr composé de la capitale “P.” et des 4 lettres de l’ acronyme “ELLE” dans leur signification désormais habitu-ELLE dans mes écrits ( “Égale Liberté Libre Égalité” ).

La lettre initiale “P” de “PELLE” peut ( mais elle peut peu ) concerner notamment deux expressions :

Soit la “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité“,

Soit le “Projet de l’ Égale Liberté Libre Égalité

1. “Proposition” peut être aussi pris au moins en deux sens :
– un sens logico-grammatical : en ce sens il s’agit de l’ expression “Égale Liberté Libre Égalité” elle-même, en tant que suite de mots ou “signifiants” stabilisée par l’usage que j’en fais dans mes écrits
– un sens actif plus fort : le fait que je “propose” cette “proposition” à votre jugement et/ou votre adhésion éventuelle : c’est ma “proposition”, mais c’est vous qui “disposez” : je pose cette expression “en avant” ( pro- ) à l’examen de votre attention éventuelle, mais “c’est vous qui voyez

2. Le P de “PELLE” peut signifier aussi le “Projet de l’ Égale Liberté Libre Égalité” :
Un tel “Projet” est activement plus fort qu’une simple “Proposition” :
Il implique une “projection” temporelle dans un futur possible ou du moins “imaginable” , et suppose une “mobilisation” possible d’énergies en faveur d’un tel “Projet”. Là où la “Proposition” est encore seulement un centre d’ “attention” et de “libre examen” possible, parler de “Projet” suppose de poser les Problèmes de la “réalisation” possible ou non d’un tel “Projet” découlant de la “Proposition” .

Pour “moi”, comme auteur conjoncturel et contingent assumé à la fois de l’ expression “Égale Liberté Libre Égalité” , cette expression n’est pas simplement une “Proposition” , mais bien également déjà le “Passage” ( “pas sage” pas si sage que ça … ) à un “Projet” .

Quant à Vous, Vous pouvez donc aussi traduire le “P” de “PELLE” soit comme le P de “Proposition” , soit déjà un Peu Plus, comme le P de “Projet” :

Après avoir “compris” ce que signifie la “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité“, c’est aussi Vous qui Voyez si d’une telle “compréhension” Vous Voulez passer à une certaine Volonté de réalisation possible en tant que “Projet de l’Égale Liberté Libre Égalité” : ce en quoi un Passé et un Présent de la “Proposition” préparent la dimension d’un “Futur possible” dans un “Projet”.

Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame…
las le temps non, mais nous nous en allons …

Ainsi donc Vous pouvez entendre aussi l’ “Appel de la PELLE” déjà dans le célèbre Sonnet à Marie de Ronsard :

Sonnet à Marie

Je vous envoie un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanouies ;
Qui ne les eût à ce vêpres cueillies,
Chutes à terre elles fussent demain.

Cela vous soit un exemple certain
Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries,
En peu de temps cherront, toutes flétries,
Et, comme fleurs, périront tout soudain.

Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame
Las ! le temps, non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame ;

Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle.
Pour c’aimez-moi cependant qu’êtes belle.

Pierre de Ronsard


Enlèvements d’Europe

Commençons par l’exploitation artistique du mythe :

https://ap.chroniques.it/lenlevement-deurope/

Si j’en viens à des circonstances plus personnelles et singulières de mon intérêt pour cette thématique, il s’agit d’une des composantes mythologiques du “pasiphisme” , sorte de parodie esthético-politique dont l’essentiel s’est joué en mai-juin 2005 et dont il a déjà été question dans d’autres articles de ce blog.
L’ “Enlèvement d’ Europe” par un “taureau blanc” ( incarnation de Zeus ) y est à mettre en parallèle avec un autre “taureau blanc”, “cadeau de Poséidon à Minos”, beau-père adoptif du célèbre “Minotaure”. Une histoire de famille donc, dont les fils ne sont pas très simples à démêler : entre autres à cause de la structure “labyrinthique” empruntée par le “fil d’Ariane” …