KYRI-ELLE

Ce terme m’est venu (” m’ eve nue” du fond de quelque “inconscient” ? ) , pour désigner , sur la page d’ “accueil” du site, rédigée en janvier 2022, une sorte de résumé de la reprise “sempiternelle” ( autre terme synonyme ) d’une “même” formule-slogan qui désigne désormais le cœur de ce que j’appelle et que j’appelais déjà précédemment la “Loi Morale Nouvelle”.

Je n’ai alors pas précisément fait attention à la question de l’étymologie du mot “KYRIELLE”, étant plutôt occupé par les assonances phonétiques ou encore l’ étalement des synonymes ou variantes de la “même formule” dans les “chaînes signifiantes” qui en démultiplient les retours ou reprises possibles.

Il Y est bien sûr question du “lent gage” du langage et des multiples façons dont la mise en forme linguistique du “récit” du “parlêtre” que je “suis” ( en étant toujours le “suivant” ou le “successeur” de ce que je suis , essuyant ainsi les traces du sillage de “mon” passage … de pronom en pronom prononcé.
( les traces par exemple de l’ apprentissage des “conjugaisons” , où bien évidemment la KYRIELLE des “Je, Tu, Il – Elle, Nous, Vous, Ils – Elles” se répète de “temps en temps” , égrenant en 6 ( ou 8 ) positions “personnelles” les formes du “verbe”.

Mais revenons au “sujet” de cette page : “KYRIELLE” , et au fait que ma “curiosité” ne s’était pas immédiatement rendue attentive à l’étymologie du mot, mais plutôt aux multiples facettes de la vache “KYRI” avec quelque “Wal-KYRI-es ” peut-être, de ces “hoquets” évoqués du rire où le JE des Mots-Maux se demande de quel Cou Coup Coût “Qui rit coud”
( Suivre le fil rouge cousu de fil blanc … )

J’ Y viens donc : Que vient faire “KYRI” avec “ELLE” ?

La réponse étymologique est facile à trouver, si vous la cherchez :
( Mais se trouve encore facilitée si vous avez encore quelques “traces” d’une culture religieuse chrétienne et/ou gréco-latine … )
Formé au Moyen Âge en référence à la litanie du culte catholique Κύριε ἐλέησον Kýrie eléêson (« Seigneur, prends pitié »). (en grec moderne, Κύριε ελέησον).”

Voyez aussi par exemple l’article : Kyrie Eleison pour introduire aux références musicales.

Bien que cela soit bien sûr l’aspect de “litanie” qui ait ici été retenu dans l’usage du mot “KYRIELLE” , et que le “KYRI” “Qui rit” évoque le “seigneur” ( saigneur-soigneur ), d’un “Dieu” aujourd’hui devenu risible, même si le fanatisme des “fous de Dieu” nous fait “rire jaune” …
L’étymologie du mot nous incite à creuser dans l’inconscient des “éléments de langage” ( ELLE aimant taire, mon chair ouate sonne ) , et à nous demander à quelle “pitié” ELLE et Y sonnent …
Ce n’est pas un hasard bien sûr, si d’une certaine façon , “ELLE” prend désormais la place depuis longtemps vide d’un “dieu mort”, dans la longue lignée de la “sécularisation” de la “raison humaniste occidentale moderne”.

Incise, “hors sujet” : En même temps j’entends sur France-Inter une émission
de Charles Pépin recevant Claire Marin à propos de “Être à sa place“.
( L’attention de la tension ici se “déplace” ) : sérendipité d’une pitié dépitée.

De retour à ma place : Mais pourquoi aurions nous besoin d’invoquer sa “pitié” , à ELLE, puisque précisément ELLE NouS permet de dépasser la pitoyable pitié pour toutes les “vulnérabilités” dont les “FraCternités” ( “transdescendantes” comme dirait Corine Pelluchon ) contradictoires nous abreuvent de “moraline mielleuse” et “charitable” ?

ELLE et Y sonnent ? Comme la Raison résonne ? en “AbYme”.
où la “Vache-qui-rit” se porte ELLE-MEME récursivement :
“fractalement vôtre” : ceci vaut bien un fromage …

Notre KYRI-ELLE se pense donc “récursivement“.
Avec donc, de temps en temps, des “conditions d’arrêt” des “Appels récursifs” :
L’APPEL DE LA PELLE, dites-vous ?
( A quelles conditions l’ Art Est ? )

Comme toujours, en ce lieu des places déplacées :
C’est VOUS qui Voyez, en ce voyage équivoqué .
Si vous vous sentez mis en boîte, déboîtez-vous, même en boitant.
C’est, disait Là ? Quand ? , la place vide du “sujet”…

Mais si vous voulez vous demander “Qui vient après le sujet ?“,
vous pouvez aussi, comme moi, entre-nous, venir après Jean-Luc Nancy.