L’ extrait des Pensées de Pascal concernant les « deux infinis » et la place de l’être humain, a été souvent proposé à la réflexion des dissertations des apprentis philosophes .
Mais en quoi il y aurait-il là un « secret impénétrable », qu’évidemment Pascal et autres « théologiens -philosophes » s’empressent de couvrir de l’étiquette « Dieu » ?
Si nous pouvons chercher des significations précises au mot « infini », c’est du côté des mathématiques qu’il faut se tourner, et précisément de l’incohérence d' »une » conception de l’ « infini », alors que sa définition, purement « négative » de « non fini », nous conduit, non pas à « Un infini », mais à des « transfinités de transfinités …. » ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_transfini )
Mais il n’Y a pas , précisément « un transfini » …
Le « vertige pascalien » n’est qu’un vertige métaphysique imaginaire, qui ne torture que ceux qui veulent bien ainsi se torturer eux-mêmes …
Pour le reste, le vertige émotionnel du « sublime » n’est pas « infiniment » plus « intense » que n’importe quel « vertige émotionnel » qui trouve ses propres limites finies dans la capacité du système nerveux à trouver les ressources énergétiques physico-chimiques nécessaires à en nourrir les « emphases lyriques »
( et la « grenouille » peut toujours vouloir se faire plus grosse que le « boeuf » ).
Et ce n’est pas l’affirmation péremptoire que « le coeur a ses raisons que la raison ignore » qui rend ces « raisons du coeur » plus « raisonnables » .
Mais, comme de bien entendu, le contenu supposé de tout « secret impénétrable » prétend n’avoir à se justifier de rien, puisqu’il est précisément « secret » et « impénétrable » … au dire des supposés « sages » qui prétendent ainsi en « révéler » du moins l’ « existence », à défaut, par définition, de pouvoir en révéler l’ « essence » …