Enlèvements d’Europe

Commençons par l’exploitation artistique du mythe :

https://ap.chroniques.it/lenlevement-deurope/

Si j’en viens à des circonstances plus personnelles et singulières de mon intérêt pour cette thématique, il s’agit d’une des composantes mythologiques du “pasiphisme” , sorte de parodie esthético-politique dont l’essentiel s’est joué en mai-juin 2005 et dont il a déjà été question dans d’autres articles de ce blog.
L’ “Enlèvement d’ Europe” par un “taureau blanc” ( incarnation de Zeus ) y est à mettre en parallèle avec un autre “taureau blanc”, “cadeau de Poséidon à Minos”, beau-père adoptif du célèbre “Minotaure”. Une histoire de famille donc, dont les fils ne sont pas très simples à démêler : entre autres à cause de la structure “labyrinthique” empruntée par le “fil d’Ariane” …

Mu-tu – ELLE, mutualismes et mutuellisme

Il y a certainement au moins une certaine proximité de la proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité” avec une certaine tradition de “socialisme libertaire” en général référée à Proudhon et notamment au “mutuellisme” .

Je ne prétendrai jamais que ma Proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” n’ ait aucune correspondance avec diverses pensées du passé ! Je prétends simplement qu’il faut rester prudent si on cherche à réduire ma proposition strictement à telle ou telle proposition théorique, éthique ou politique du passé.

Le simple fait que je réutilise pour ma formule “Égale Liberté Libre Égalité”, des termes de la langue ( Liberté, Égalité ) évidemment depuis longtemps connus et travaillés par la nombreuse cohorte des locuteurs et des penseurs qui ont pu s’en servir pour énoncer leurs propres idées philosophiques ou politiques, montre suffisamment que ma reformulation spécifique présuppose et mobilise tout un passé de réflexion, de controverses, de réinterprétations éventuellement contradictoires de ces termes .

“Une partie de cette histoire des idées se joue probablement, à l’issue du “siècle des Lumières”, tout au long du XIX ème siècle, dans toute la réflexion “dialectique” des différents “courants” de la “gauche”, et de leurs péripéties historiques diverses … dont les tensions intrinsèques se retrouvent dans les débats politiques et sociétaux actuels.

Cependant je considère aussi que l’histoire ne se répète pas purement et simplement, et que les ressemblances entre problématiques actuelles et problématiques du passé ne signifient pas forcément une identité des problèmes et encore moins une identité des “solutions” à imaginer pour ces problèmes.

Si donc certaines propositions du “mutuellisme” de Proudhon peuvent paraître proches de ce que j’énonce comme “Mu-Tu-ELLE”, et bien que Proudhon lui-même ait cherché à distinguer entre deux formes de la propriété privée, l’une comme illégitime à ses yeux ( d’où la fameuse expression : “La propriété c’est le vol“) et l’autre qu’il appelle “possession” qu’il considère comme légitime, je n’irai jamais jusqu’à répéter simplement une telle formule “la propriété c’est le vol” , car elle risque toujours d’être interprétée comme signifiant la disparition nécessaire de toute “propriété privée” au profit d’une “propriété collective” :

Remarque : si c’est la “propriété” en général qui est un “vol” , les libertariens de droite auront vite fait de considérer que toute propriété collective “communiste” ou “étatique” , etc. est encore beaucoup plus un “vol”, que la distribution fragmentée et aléatoire des “propriétés privées” par les mécanismes du “marché”.

Mon jeu phonétique sur Mu-Tu-ELLE, bien que purement anecdotique mais éventuellement exploitable pour quelque sérendipité poïétique ( comme d’ailleurs l’acronyme ELLE lui-même ) , met bien sûr en scène phonétique un “Mu” et un “Tu” dont il est facile d’ entendre la proximité du “Moi” et du “Toi”, dont la “mutuelle” reconnaissance , de moi à toi comme de toi à moi, institue le contrat d’ ELLE.
Par ailleurs, le “Mu” et le “Tu” peuvent aussi se lire et s’entendre comme étant à la fois “mu” et “tu” , donc un mouvement ( “mu” ) qui s’effectue “en silence”
( “tu” ) , et ne fait donc qu’un battement d’ailes d’ ELLE presque imperceptible, murmure de l’effet des fées où pourtant les faits sont faits.
Ainsi donc, libellule lue belle île, ailes invisibles de quelques demoiselles

“Une partie de cette histoire des idées se joue probablement, à l’issue du “siècle des Lumières”, tout au long du XIX ème siècle, dans toute la réflexion “dialectique” des différents “courants” de la “gauche”, et de leurs péripéties historiques diverses … dont les tensions intrinsèques se retrouvent dans les débats politiques et sociétaux actuels.

Cependant je considère aussi que l’histoire ne se répète pas purement et simplement, et que les ressemblances entre problématiques actuelles et problématiques du passé ne signifient pas forcément une identité des problèmes et encore moins une identité des “solutions” à imaginer pour ces problèmes.

Si donc certaines propositions du “mutuellisme” de Proudhon peuvent paraître proches de ce que j’énonce comme “Mu-Tu-ELLE”, et bien que Proudhon lui-même ait cherché à distinguer entre deux formes de la propriété privée, l’une comme illégitime à ses yeux ( d’où la fameuse expression : “La propriété c’est le vol“) et l’autre qu’il appelle “possession” qu’il considère comme légitime, je n’irai jamais jusqu’à répéter simplement une telle formule “la propriété c’est le vol” , car elle risque toujours d’être interprétée comme signifiant la disparition nécessaire de toute “propriété privée” au profit d’une “propriété collective” :

Remarque : si c’est la “propriété” en général qui est un “vol” , les libertariens de droite auront vite fait de considérer que toute propriété collective “communiste” ou “étatique” , etc. est encore beaucoup plus un “vol”, que la distribution fragmentée et aléatoire des “propriétés privées” par les mécanismes du “marché”.

Mon jeu phonétique sur Mu-Tu-ELLE, bien que purement anecdotique mais éventuellement exploitable pour quelque sérendipité poïétique ( comme d’ailleurs l’acronyme ELLE lui-même ) , met bien sûr en scène phonétique un “Mu” et un “Tu” dont il est facile d’ entendre la proximité du “Moi” et du “Toi”, dont la “mutuelle” reconnaissance , de moi à toi comme de toi à moi, institue le contrat d’ ELLE.
Par ailleurs, le “Mu” et le “Tu” peuvent aussi se lire et s’entendre comme étant à la fois “mu” et “tu” , donc un mouvement ( “mu” ) qui s’effectue “en silence”

Egalibertaires de tous les pays, unissez-vous … en toute liberté

On reconnaitra dans la mise en forme du titre de cet article, le célèbre “Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !” repris dans le Manifeste du parti communiste de Marx et Engels.

Mais on remarquera immédiatement, que les “égalibertaires” viennent s’y substituer aux “prolétaires”, et surtout que l’ “appel à l’unité” est immédiatement rééquilibré dans ce qu’il pourrait avoir d’autoritaire ou d’ impératif par ” … en toute liberté” .
La liberté “collective” définie comme “Égale Liberté” n’y est donc proposée que sous la condition réciproque de la “Libre Égalité” des “Librégalitaires”.

Le “P.E.U.P.L.E.” dont NouS parlons est donc formé de “Personnes Libres et Égales” qui se choisissent réciproquement comme Mu-Tu-ELLE des ” Egalibertaires Librégalitaires” qui, par ce contrat moral nouveau, ne renonceront jamais, ni à la possibilité de leur action unitaire future possible, ni à la liberté personnelle radicale de leur adhésion à un tel idéal commun.

Débat entre deux “féministes” ?

Dans un court débat entre Rokhaya Diallo et Natacha Polony dans le “7/10” de France Inter du 19 mars 2024, apparaissent les arguments habituels qui opposent deux versions de la “liberté individuelle” et notamment des femmes, mais dont chacune reproche à l’autre de rester sous la coupe d’un collectif de référence, soit de référence culturelle traditionnelle, soit de référence politique non moins traditionnelle.

A.N.N.A. : Artifice Naturel et Nature Artificielle

La question, dans toute sa généralité philosophique, n’est pas nouvelle :

L’opposition de la “Nature” et de l’ “Artifice” , conçue dans une simplicité binaire d’exclusion réciproque est pour le moins “simpliste” :

Il existe de multiples façons pour un “artifice” de pouvoir être considéré comme “naturel”, et réciproquement , pour une quelconque “nature” d’être considérée comme “artificielle” !

Appelons donc du joli prénom d’ “ANNA” l’organisation complexe, à la fois “naturelle” et “artificielle” des relations entre le “naturel” et l’ “artificiel”.

Dans l’ actualité culturelle, le débat sur l’ “Intelligence Artificielle” relance un des aspects de cette question, dans son rapport avec l’ “Intelligence Naturelle” .

Lenia et vie artificielle

Dans l’esprit général des “automates cellulaires”, de nombreuses variantes peuvent être imaginées et expérimentalement explorées .

De nombreux sites proposent une introduction à ce type d’expérimentation.

Par exemple : pour “Lenia” :
https://chakazul.github.io/Lenia/JavaScript/Lenia.html

Une première approche explicative pour les novices :
Sur la chaîne Youtube “Science Étonnante”,
La vidéo “Lenia, une nouvelle forme de vie mathématique”
Ce type d’explication vulgarisée est sans doute suffisant pour qui veut simplement comprendre comment une organisation complexe peut “émerger” d’un fonctionnement d’interactions locales très simples, et qu’il n’y a nul besoin d’une intervention mystérieuse externe pour “piloter” un tel comportement auto-organisateur.
Il est capital de comprendre que dans tout ce genre d’auto-organisation, le “programmeur” humain ( ou lui-même déjà algorithmique ), n’a aucun besoin d’avoir une idée précise d’avance du genre de complexité qu’il veut obtenir :
il ne fait que définir un “germe formel” , à la fois au niveau des “données initiales”, souvent aléatoires, qu’au niveau des “lois d’interaction locales” qui sont en général mathématiquement ou logiquement très simples, et ne sont elles-mêmes complexifiées qu’en “retour d’expérience”, en ayant constaté que certains types de lois logico-mathématiques sont plus susceptibles de provoquer l’ouverture d’un espace d’auto-organisation particulièrement intéressant ou spectaculaire, ou ressemblant avec des auto-organisations “naturelles” similaires ( par exemple ressemblant à des phénomènes biologiques connus )


Kant : Liberté et loi morale

https://www.cairn.info/revue-communio-2017-6-page-77.htm

Extrait :

“Jusqu’ici, la Critique de la raison pratique étaye parfaitement la thèse théologique et anthropologique des Propos de pédagogie. À travers l’analyse de la loi morale, Kant parvient à montrer l’effectivité de la liberté, tout en maintenant un écart originaire entre la liberté et l’autonomie. Il y a toutefois une différence fondamentale entre les deux ouvrages, qui réside dans la manière de concevoir le processus d’autonomisation de la liberté : alors que les Propos de pédagogie en décrivent les modalités pratiques et historiques, la Critique de la raison pratique essaie de résoudre le problème sur le plan systématique et analytique. L’enjeu des deux textes est certes le même : appréhender le processus d’autonomisation de la liberté à partir de la liberté elle-même, afin d’éviter toute reconduction de ce processus à l’ordre de la nécessité naturelle. Mais les solutions diffèrent, dans la mesure où la Critique de la raison pratique privilégie une autonomisation déterminée par une « liberté pure » (sa motivation étant purement transcendantale [15][15]Nous ne minimisons pas le rôle du respect de la loi morale dans…), tandis que les Propos de pédagogie mettent au jour ses motivations empiriques à travers l’expérience éducative.