Si j’en viens à des circonstances plus personnelles et singulières de mon intérêt pour cette thématique, il s’agit d’une des composantes mythologiques du “pasiphisme” , sorte de parodie esthético-politique dont l’essentiel s’est joué en mai-juin 2005 et dont il a déjà été question dans d’autres articles de ce blog. L’ “Enlèvement d’ Europe” par un “taureau blanc” ( incarnation de Zeus ) y est à mettre en parallèle avec un autre “taureau blanc”, “cadeau de Poséidon à Minos”, beau-père adoptif du célèbre “Minotaure”. Une histoire de famille donc, dont les fils ne sont pas très simples à démêler : entre autres à cause de la structure “labyrinthique” empruntée par le “fil d’Ariane” …
“Du moyen français, de l’ancien français, du latin populaire *corna, en latin classique cornua, pluriel de cornu, pris pour un féminin singulier. À rapprocher de l’hébreu biblique קרן, keren (« corne ») [1], de l’arabe qorn (قرن)“
“De l’indo-européen commun *ḱer-[1] (« corne, tête ») qui donne, pour le sens de « corne » : κέρας, kéras en grec ancien, horn en anglais, Horn en allemand, rog en slavon → voir rog, róg. Ce radical signifie également « tête ». De là, les mots latins cerebrum (« cerveau »), cervix (« cou »), cervus (« cerf » = animal à cornes), cervesia (« cervoise » = boisson qui monte à la tête ou boisson de la couleur du cerf), crapula (« gueule de bois ») “
Admettons un moment, pour jouer avec les mots ( cet article est dans la catégorie “Esth-ELLE” ou encore “POIETIQUE” ), que nous puissions trouver des passer-ELLE-s de “sens” ( voire de supposées parentés “étymologiques” ) entre CORONA et CORNA, nous pouvons donc aussi, du point de vue graphique, porter l’Oeil de notre attention sur la lettre supplémentaire O qui distingue, en son sein, CORONA de CORNA, et nous dire que décidément, ce “O” supplémentaire ressemble fort à … une COURONNE. Mais aussi que s’il nous est facile de visualiser une “couronne” comme constituée de multiples “cornes”, chacune de ces cornes comporte elle-même en général une ou plusieurs extrémités fermées en une “pointe” , et une autre extrémité, en général plus large, dont la section plus ou moins circulaire, permettant son rattachement à un corps principal dont la “corne” n’est qu’un appendice “excroissant” ( le “croissant lunaire” fait partie des phases de la Lune, dont d’autres sont de “pleine Lune” et de “nouvelle Lune” ).
Convenons qu’une telle extrémité “ouverte” circulaire d’une “CORNA” est aussi une “CORONA”. Faut-il mettre les points sur les “i” ou préciser comment une “co-incidence” finit par faire un “COIN” ?
Mais, au fait, pourquoi évoquer ici, cette mythologie étymologique d’une secrète familiarité de CORONA et de CORNA ? D’où me viennent ici, aujourd’hui, 25 février 2024, un tel intérêt purement “Esth-ELLE-ique” ( poiétique idiosyncrasique ) , pour un tel rapprochement ? Sur quel divin divan de “psychanalyse de comptoir” voudriez-vous percevoir quelque refoulement, voire quelque forclusion, et prétendre votre enquête “couronnée” de succès ?
Une Invisible Licorne Rose est ici à vos trousses, et avec ELLE, d’autres “Mariées mises à nu par leurs célibataires, MEME”, par une certaine RRose Sélavy : Alors ( “pourquoi ne pas éternuer ?” ), pourquoi ne pas considérer ( “sidéralement” ) que la “COURONNE” est une “Mariée” dont les “CORNES” sont les “Célibataires” participant, “médusés”, à sa “mise à nu” ?
Ainsi donc, cet “article” aura été une “introduction” verbale et verbeuse à quelques aventures “iconiques” de productions hy-brides ( et “bride qui voudra”) entre un “bot” d’ Intelligence Artificielle ( “Midjourney” ) et les clics personnels du choix ainsi “offert” ( ” si c’est gratuit, c’est vous le produit”, mais comme il s’agit d’une version payante, mon honneur de vigile est sauf …)
Remarque, pour commencer comme en C. : Je n’ai pas attendu, pour produire des “icônes” de “collages” artificiels, de profiter de la compagnie d’un robot de “génération d’images”, comme le montre notamment le “logo” même de ce site. Mais les interactions avec les innombrables “données” Célibataires” qui servent de pâture à cette nouvelle Mariée nommée “Intelligence Artificielle”, peuvent bien récompenser, en retour, la machinerie célibataire d’un des innombrables “moules malics” qui se prennent au jeu du “je”. Il est vrai que, en “ELLE” le rapport du “Je-NouS” se joue en partie au niveau des “genoux” ( “Hiboux, cailloux, … )
Si j’en crois l’historique de ma première image enregistrée avec Midjourney, il s’agissait, le 12 septembre 2023, d’une commande “/imagine a lake of fire” : Une telle commande produit 4 propositions d’images, dont la suivante :
Pourquoi, me direz-vous, avoir commencé par demander l’image d’un “Lac de feu” ? Je ne me le rappelle plus, bien sûr. C’était peut-être même la reprise d’un des innombrables fils de créations déjà existantes …
Mais rien n’ empêche, rétrospectivement, d’Y voir une symbolique de”fin du monde” ou encore au contraire d’un “début du monde”. Une sorte de “Déluge” donc, d’une “crise de métamorphose” . “Au commencement donc était : “il était une fois” “, ou encore : des mots mis sur des momies . Un décor donc pour des “récits” possibles, ou du moins, des “personnages” pour de tels “récits”.
L’ “Araignée Quipudep” est le nom d’une oeuvre à la fois “artistique” et “pédagogique” ce que nous appelions à l’ époque ( années 2000 à 2010 ) des “objets intermédiaires” – de Vincent Cordebard ( décédé en 2021 ) , plus connu par ailleurs comme artiste photographe et peintre à Chaumont.
Un lien est à remarquer avec un autre “objet intermédiaire” de la même époque, un réseau d’ “installations” et de “performances”appelé “De l’ Art d’escalader l’ Everest” , issu de la collaboration du même Vincent Cordebard ( attention aux vingt cent … dont les oeuvres se copillent co-pieusement !), de Philippe Agostini, alors professeur d’ Arts Plastiques dans la même antenne de Chaumont de l’ IUFM de Reims, ainsi que d’un certain nombre de participants, formateurs ( comme Céline Guillemin ), élèves-maîtres ou stagiaires divers de formations continuées.
Ce lien est le fonctionnement “labyrinthique” ou encore “rhizomatique” , dont le prototype mythologique se trouve notamment dans le Labyrinthe du Palais de Knossos, où sévissait le Minotaure. C’est bien sûr la métaphore du Web, et de ses interconnexions “hypertextuelles” en perpétuelles transformations, ou encore des “réseaux sociaux” qui étaient encore pour beaucoup à l’état naissant au tournant des années 2000.
Le “Palais de l’ Araignée Quipudep” est donc une forme à la fois esthétique, pédagogique et parodique, reprenant le thème culturel très général du labyrinthe ou de la “Bibliothèque de Babel”, et constitue le germe d’une croissance polymorphe et indéfinie dans un espace des possibles toujours encore à explorer et à re-créer de façon “fractale-récursive” .
J’ai pu participer à l’ époque, au titre d’un regard “psycho-pédago-philosophique” et aussi de quelques habiletés “informatiques”, à certains épisodes de ces aventures de “forts mateurs pas nécessairement matheux” . L’ Araignée donc, “Qui pue des pieds” à force de créer sa Toile en tissant et donc son chemin en cheminant, mais se peut entendre faune éthiquement de multiples autres Pha-sons : Ainsi : “La reine y est” , “L’ Art est niais” ou “L’arrêt nié” … . Le réseau des “signes singeant des cygnes” est bien sûr aussi l’une des dimensions de l’exploration “poiétique” de Lalangue ( komilfodir ).
Des essais d’ “écriture parodique collaborative”ont d’ailleurs existé à la même époque, par des échanges par mails, par exemple lors de l’ “Eté Sec” de 2005, entre divers protagonistes de cette “délitération” .
Au-delà du questionnement de la forme “hypertextuelle” de l’ “oeuvre”, Vincent Cordebard et Philippe Agostini visaient à explorer d’autres façons d’initier les élèves des écoles … et leurs enseignants, à certains aspects de l’ “histoire de l’ Art” , à la fois par des références “encyclopédique” ou “académiques”, mais aussi en posant des questions plus “politiques” concernant par exemple la “propriété intellectuelle”, les notions d'”auteur”, de “création” ou de “plagiat”, et donc du rapport de la singularité de la création artistique au contexte culturel collectif où elle surgit, se déploie ou se “dévoie”.
Le Palais “pas laid ou népalais” est donc aussi une sorte de fil d’Ariane de “Mes Moires” où les mèmes de la mémoire s’aiment et sèment sémantique se mimant comme en ce comment semence ment.