Guerre et Paix …

“Conflit israélo-palestinien”,
“Conflit russo-ukrainien” , …

Il ne s’agit de soutenir aucun “peuple”, aucune “identité”, pour savoir qui des “victimes” est plus victime qu’une autre …

Il s’agit de soutenir toutes les personnes qui, quelles que soient leurs “identités” supposées, leurs “origines” ou leurs “appartenances”, sont d’accord pour mettre leur référence éthico-politique à des “valeur humanistes universalisables” AU-DESSUS de toutes leurs émotions “identitaires” et affiliations historiques, géographiques, culturelles, familiales.

Il n’y a pour NouS aucune question préliminaire sur une “origine”, ni ethnique, ni sociale, ni culturelle, mais seulement une question sur la nature du Projet éthico-politique que vous êtes capables de mettre au moins idéalement au-dessus de vos allégeances “identitaires” préalables.

Jusqu’à quel point ou seriez vous d’accord pour reconnaître une “Égale Liberté” à toute personne ( pour le moment “humaine” “homo sapiens”, mais pas nécessairement ), SI CETTE PERSONNE accepte comme vous, réciproquement, de vous reconnaître cette même “Égale Liberté”?

Il est clair que nous soutenons tous les efforts de personnes qui cherchent à dépasser leurs conflits identitaires, nationalistes ou communautaires culturelles, en construisant, au delà de leurs “appartenances” supposées, des projets communs avec d’autres personnes ayant cette MÊME VOLONTÉ de dépassement.

Ainsi, concernant l’actualité immédiate du “conflit israélo-palestinien”, nous n’entrerons pas dans les querelles de “légitimité” historico-géographiques identitaires et nationales, mais nous soutenons les initiatives de toutes les personnes qui, bien que minoritaires actuellement, jettent des ponts par dessus ces “identités” :

Par exemple : Les “Guerrières de la Paix”, “Standing Together“, etc.

Mais encore plus “au-delà”, il s’agit de reléguer désormais à l’arrière plan des références du passé toutes les identités collectives de type “peuples”, “nations”, “États” , “communautés” , “classes sociales”, etc.

A titre provisoire, nous continuons à soutenir toutes les références aux “Droits Humains”, au Droit international, aux ONG humanitaires qui acceptent la possibilité de “valeurs humanistes universalisables”.

Car nous sommes parfaitement conscients des limites de toute l’organisation des institutions actuelles du “droit international” telles qu’elles résultent des suites de l’après 2ème Guerre Mondiale, de la décolonisation, et d’une certaine fin de la “guerre froide” entre les deux blocs “occidentaux” et “soviétiques” .

L’actuelle confrontation supposée entre un “bloc occidental” et un “Sud global” ne vaut pas mieux.

Car pour “NouS”, une “nouvelle donne” juridique et politique mondiale ne peut durablement avoir des effets “pacifiants” qu’en se basant sur le Libre accord, non plus des “peuples” ou des “nations”, mais directement des “personnes libres et égales” entre elles prêtes à se reconnaître mutuellement individuellement un tel nouveau statut de “citoyenneté mondiale” constitué et adopté par ces personnes elles-mêmes et non plus par leurs “représentants” nationaux.

Certes, dans la pratique effective cela suppose de multiples occasions de “représentativité” à travers des initiatives associatives partielles, qui manifestent des alliances concrètes possibles, par la mise en commun de “ressources” nécessaires au développement d’une “Égale Liberté Libre Égalité” de ces personnes.

La Proposition “ELLE” comme réponse à la remise en cause croissante de l’universalisme des Droits Humains

Il s’agit là d’une des entrées importantes pour qui veut comprendre pourquoi j’ ai été amené à déclarer publiquement cette proposition spécifique de l’ “Égale Liberté Libre Égalité”.

Cette crise actuelle de l’ “Universalisme des Droits humains”, n’est pas directement à l’origine de ma proposition, qui est plus ancienne et plus personnelle, mais les analyses qui sont faites depuis quelques années de cette “crise de l’ Universalisme” , ne font que renforcer ma conviction que ma proposition peut servir de point d’appui pour une nouvelle conception des “droits de la personne libre et égale” , qui se distingue en particulier des supposés “fondements” des “droits humains” comme “droit naturel” .

Pour analyser la crise actuelle de l’ Universalisme”, de nombreux textes sont disponibles.

On peut partir par exemple de l’ analyse faite sur le site du service public par :Laurence Burgorgue-Larsen :
Droits de l’homme : une remise en cause croissante dans le monde.

On y trouvera les principales catégories de critiques actuellement formulées contre un supposé “universalisme” des droits humains.


En quoi la Proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” peut-elle servir, et à qui, pour construire une nouvelle réponse aux critiques de l’ancien “universalisme des droits de l’homme” ?

Précisément parce qu’elle renverse l’ordre de la légitimation “verticale” traditionnelle qui prétend poser “pour tous les êtres humains” un cadre de référence moral et juridique, sans demander en réalité à ces “êtres humains” ( sauf à certains d’entre eux, supposés être non seulement des “humains”, mais des experts en matière de philosophie morale, de philosophie du droit ou de philosophie politique ) ou des personnes qui se sont auto-proclamées “rédacteurs” de la “Déclaration Universelle des Droits de l’ Homme” , et sont parvenus, dans le contexte de l’après guerre mondiale, à faire examiner et adopter les textes en questions, dans le cadre de la nouvelle “Charte des Nations Unies” : des représentants politiques donc de ces “Nations” dont on présuppose qu’ils sont légitimes à signer ces textes internationaux au nom de leurs “citoyens” respectifs … sans que ceux-ci aient directement leur mot à dire, en ce qui concerne pourtant un cadre général qui les concerne potentiellement chacun …
Ce sont donc en réalité de supposés experts du langage et des institutions juridiques qui ont été les auteurs et rédacteurs effectifs de ces textes, soumis ensuite aux représentations politiques des “États parties” réunis sous l’égide des “Nations-Unies” .

Ce contexte historique très particulier de l’après deuxième guerre mondiale de la rédaction d’un texte prétendu “universel”, est de moins en moins suffisant pour garantir la reconnaissance de la référence continuée à ces textes.

Contrairement à cette référence traditionnelle à un ordre juridique ou moral “venu d’en haut” , et auquel les personnes citoyennes dans le monde entier seraient censées se soumettre “a priori” sous le prétexte qu’il s’agit de “droits humains universels” ( proclamés tels par une très petite minorité de ces êtres humains ) , ma proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité”, ne prétend à aucune “universalité a priori” de ce genre : ELLE est purement et simplement une proposition personnelle venant d’une personne individuelle qui décide d’être elle-même par et pour elle-même , une “personne libre et POTENTIELLEMENT égale” à d’autres personnes, si et seulement si de telles autres personnes font le libre choix totalement autonome et autodéterminé, de se considérer elles-mêmes comme de telles “personnes libres et égales” , ET reconnaissent simultanément à toute autre personne ce même statut de “personne libre et égale”, si et seulement si celles-ci, réciproquement, de même.

Par construction ou “définition” , seules des personnes qui font ce libre choix sont concernées par ce nouveau cadre de “droit de la personne libre et égale”.

Tous les “autres êtres humains” PEUVENT bien entendu effectuer un tel choix quand ils le veulent … et donc rejoindre la “communauté des personnes libres et égales”, mais ils ne le “doivent” pas a priori sous prétexte qu’ils appartiendraient au même “genre humain”.

C’est donc par définition de la responsabilité personnelle propre que dépend un tel choix, si la personne veut librement se positionner ainsi, et elle ne pourra bénéficier d’un tel statut moral ( et éventuellement nouvellement “juridique”) que pour autant qu’elle accepte de le reconnaître aux autres “personnes libres et égales” .

“Pour autant”, signifie que cette “appartenance” auto-proclamée peut être partielle , quantitativement et qualitativement, mais que, par définition, une personne ne peut pas exiger des autres personnes qu’elles se soumettent à cette nouvelle “loi morale” alors qu’elle-même pense pouvoir s’en exempter sur un certain nombre de points liés à ses intérêts privés locaux propres …
La souplesse du degré d’adhésion inhérente à cette proposition est bien sûr due à l’ exigence de liberté maximale pour chaque personne, y compris dans son degré d’adhésion, sachant bien sûr que si elle-même n’adhère au principe d’ Égale Liberté Libre Égalité” que dans une certaine “mesure” dont elle garde le libre contrôle … les autres “personnes libres et égales” sont évidemment tout aussi libres de faire de même.

Il en résulte immédiatement que l’ensemble des “personnes humaines” ( ou non-humaines s’il s’en trouve …. ) se trouve alors “réparti” suivant un degré d’adhésion plus ou moins fort, sachant que chacun ne peut compter sur toute la force potentielle du principe commun d’ “Égale Liberté Libre Égalité” , que pour autant et dans la “mesure” où lui-même y participe librement.





Liberté,Égalité,Fraternité,Laïcité

Ces 4 termes sont utilisés dans la Constitution française comme ayant précisément une “valeur constitutionnelle”.

Cependant, dans le cadre de la “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité”, ces 4 valeurs “collectives” de la”République Française” sont considérées comme résultant de l’adoption préalable, par les personnes qui adoptent librement entre elles une telle “convention”, des deux valeurs premières de la Liberté et de l’ Égalité.

La distinction du registre proprement “moral” où se situe la proposition “ELLE” ( “moral” parce qu’il s’agit fondamentalement d’une décision personnelle ), et des registres politiques et juridiques ( se référant à des régulations collectives ) , signifie que les deux autres valeurs républicaines, la Fraternité et la Laïcité, dérivent de la prise en compte du “réel” ( soit “naturel”, soit “historique conventionnel” ), à l’intérieur du Projet d’ Égale Liberté Libre Égalité.
Ce Projet ne se limite pas à une simple “proposition” formelle abstraite, mais décide de se confronter aux contraintes du réel, et demande aux personnes de définir des cadres “politiques” et “juridiques” dans lesquels elles souhaitent organiser collectivement leurs rapports réciproques réels étant donné les contraintes du réel.
Les personnes libres et égales décident alors de se poser la question des cadres politiques et juridiques de leurs “citoyennetés”, où elles peuvent définir leurs relations concrètes “individuées”, marquées par leur incarnation dans la complexité du réel “environnemental” où les personnes souveraines, libres et égales déploient et développent leurs existences.

J’ai déjà dit à plusieurs reprises qu’il ne s’agit en rien pour ces personnes, contrairement à la proposition rousseauiste, d’abandonner leur “liberté naturelle” au profit de la seule “liberté conventionnelle” que serait supposé garantir un “peuple” ou un État ou un gouvernement “souverain” à travers ses institutions.
La libre décision prise par des “personnes souveraines libres et égales“, et qui est au fondement même de leur reconnaissance réciproque “mutuELLE”, ne cesse, par définition, jamais d’être “aussi libre qu’auparavant” ( formule de Rousseau ) , donc non pas en substituant la “liberté conventionnelle” à la “liberté naturelle” comme dans le contrat social de Rousseau, mais précisément parce que chaque personne décide ainsi de se “gouverner” ELLE-MEME en décidant de la façon dont ELLE articulerait désormais sa “liberté naturelle” et sa “liberté conventionnelle” .

Remarque : la “solution” rousseauiste n’est elle-même que la variante de “contrat social” … proposée par la personne individuée “Jean-Jacques Rousseau” … dont la valeur “collective” ne vaut que par et pour les personnes qui reprennent cette proposition à leur compte :
– soit elles le font librement, et ne cessent de le faire librement,
– soit elles abandonnent en effet leur liberté personnelle, comme dans une “servitude volontaire”, au profit d’un “collectif” ou de ses “représentants souverains” , et acceptent alors le risque que cette supposée souveraineté collective d’une “volonté générale” devenue incontrôlée par ses membres – citoyens ( puisqu’ils ont abandonné leur “liberté naturelle” ) ne se transforme en Léviathan totalitaire … . Ce que malheureusement, l’histoire du “socialisme réel”, mais aussi, de façon plus atténuée, les centralismes jacobins “républicains” ont confirmé dans leurs fonctionnements réels.

Il y a donc deux positions “rousseauistes” :
Celle du Rousseau critique de tous les pouvoirs antérieurs et qui pose la question de la légitimité d’une nouvelle forme de “pacte social”, et celle du Rousseau qui pense trouver, grâce à son “contrat social” la réponse universelle à sa propre question … et qui ce faisant, reproduit les rapports de pouvoir qu’il avait précédemment révolutionnairement déconstruits …

Si donc je peux reprendre à mon compte la QUESTION posée par Rousseau au début du chapitre VI du Contrat social , je ne reprends pas la formulation de sa “RÉPONSE” :

Dans “ma proposition” , qui est donc au départ purement “personnelle”,
il n’y a aucun abandon de ma “liberté naturelle” au profit de la “liberté conventionnelle” que fournirait mon “P.E.U.P.L.E” : je reste moi-même, en “première personne”, entièrement maître de l’articulation à établir, pour moi, entre ma “liberté naturelle” et ma “liberté conventionnelle“, et cela précisément en définissant ma “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité”, comme POUVANT être ou devenir ÉGALEMENT la libre proposition de nombreuses autres personnes, auxquelles je reconnaîtrai LIBREMENT la MÊMEÉgale Libertéque celle que je me donne à moi-même , si et seulement si ces personnes, réciproquement, me reconnaissent ÉGALEMENT LIBREMENT cette même Égale Liberté Libre Égalité qu’elles-mêmes se reconnaissent à elles-mêmes.

( Car pour Vous, c’est Vous qui Voyez ).

La mise en commun de ce “Nouveau Contrat Social”
( ce “nouveau” NouS VAUT … ), est donc constamment soumis à la libre adhésion conventionnelle de ses membres, de partager jusqu’à un certain point les ressources et contraintes de leurs “libertés naturelles” respectives., jusqu’au point où en effet, cette mise en COMMUN, permet effectivement, à chacune de ces personnes souveraines libres et égales, de concrétiser dans le réel actuel et futur, leur commune adhésion “formelle”




Qu’est-ce qu’un “sujet de droit” , par différence avec un simple “objet de droit”?

Le “droit” dont je parlerai dans cet article est celui que je propose de refonder sur la base de la proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité”.
Et qui se démarque à la fois du “droit humain universel” actuellement considéré comme référence “naturelle” ( “droit naturel” ) des institutions juridiques internationales, et des tentatives de refonder un autre type de “droit naturel” sur la base supposée d’un “droit de la Nature”.

Un article paru dans Philomag, me donne l’occasion de préciser la nouvelle conception du “droit au droit” qui découle de la proposition d'”Égale Liberté Libre Égalité”, et de la façon dont certes ELLE vient prolonger et étendre la notion de “droit au droit” à l’ensemble des “êtres conscients”, donc en un certain sens au-delà des particularités biologiques de l’espèce homo sapiens, mais certainement pas dans la direction d’un recours à des notions archaïques plus ou moins “animistes” que l’on voit actuellement prospérer dans certaines idéologies “écologistes”.

L’article de Philomag qui est relève visiblement de ce courant, peut au moins donner l’occasion d’une critique radicale de ce genre de “néo-polythéisme- paganisme” qui prétend remplacer le Droit Humain universaliste des Lumières, par un retour à des conceptions visiblement “anti-lumières” du Droit, car elles consistent à chercher à définir comme “sujets de droit” des entités incapables d’être ou de devenir des êtres conscients d’eux-mêmes, capables par eux-mêmes d’acquérir la conscience de soi autonome minimale nécessaire pour revendiquer pour soi-même la participation à la définition même du “Droit”.

Cet article de Philomag intitulé “Quand l’Irlande fait entrer la nature dans la constitution” , montre clairement à quelles dérives juridiques et politiques pourraient mener certaines tendances “anti-spécistes” ou “écologistes profondes”, qui pourraient saper les fondements mêmes du droit “égalitaire – libertaire” “humaniste universaliste” tel que je propose non seulement de le prolonger, mais d’en reformuler le principe même d'”universalisation possible” à tous les êtres conscients d’eux-mêmes et de la possibilité de leur “Égale Liberté”. ET QUI PAR CONSÉQUENT sont capables de décider aussi librement ( “Libre Égalité” ) s’ils veulent ou non, ou seulement “plus ou moins” ( en étant capable d’en préciser les conditions … ), partager en effet une telle “Liberté” en toute “Égalité” avec tout autre organisme conscient qui ferait LUI-MÊME CE MÊME LIBRE CHOIX.

Certes, une des questions fondamentales posée par une “extension” de la sphère du “DROIT” , est abordée dans l’article de Philomag :
La question d’une supposée “traduction” pour donner la “parole” à des entités supposées devenir des “sujets de droit” et pas seulement des “objets de droit” :
Je cite :
Le posthumanisme veut promouvoir des relations non plus verticales mais horizontales. Mais alors, la question de la traduction se pose immédiatement ! Pour développer des relations horizontales avec des entités non-humaines, il faut penser comment peut s’établir avec elles un échange, une communication. Cela n’a rien d’évident : il s’agit de mettre en relation des entités radicalement différentes sur le plan épistémique, ontologique. Il faut donc entamer un processus de traduction à travers cette altérité radicale. Et c’est ce qui se passe dans l’écojurisprudence ! Si l’on donne un statut juridique à une forêt ou une rivière, il faut que ces entités aient droit à la parole. Il faut penser des manières de traduire cette parole, cette voix, afin qu’elle soit prise en compte. L’écotraduction est en ce sens au coeur de l’idée de démocratie écologique (ou démocratie post-holocène). Il faut repenser la participation et la délibération démocratique selon des modalités qui engagent nécessairement des mouvements de traduction, en particulier dans le droit.

Et qui se charge de faire une telle “écotraduction”? Sinon des “êtres humains” qui prétendent ainsi devenir les “porte-parole” d’entités qu’ils savent bien incapables d’énoncer par eux-mêmes ( en toute “horizontalité” des droits ), leurs supposés “droits”, et qui donc, de fait, se réservent à eux-mêmes le droit de la “bonne traduction” …
Je soupçonne donc fort, tous ces “porte-parole” des êtres “sans parole” , de vouloir en fait justifier leur propre vision du monde, en prétextant porter celle des “êtres vulnérables” : non de vouloir réellement l’ “Horizontalité” de relations libres et égales entre ces entités, mais de vouloir simplement remplacer les anciennes “Verticalités” supposées par celle sont ils se donnent à eux-mêmes l’ “Autorité” …
Rien de nouveau donc : un nouveau “verticalisme” en chasse d’autres, dans sa prétention à être le seul capable de gérer les conflits “horizontaux” :
La double injonction des morales religieuses et dont la “loi divine” supposée propose toujours d’articuler SOUS SA PROPRE AUTORITÉ, le double “commandement” : “Un seul Dieu tu adoreras” et “Tu aimeras ton prochain comme toi-même” ….
Remplacer un tel “Dieu” par la “Nature” ne change strictement rien sur le fond de la supposée “Verticalité” capable de transcender les divergences “horizontales”. Qui tranchera les conflits entre les partisans de la Montagne, et ceux de la Vallée, ceux du Fleuve uni contre les intérêts de ses Affluents … qui auraient la “volonté autonome” de créer leur propre système fluvial ?

Faut-il vraiment démontrer l’absurdité auto-contradictoire d’une telle prétendue “démocratie écologique” où d’innombrables entités naturelles ( mais aussi d’entités “culturelles traditionnelles” : dans l’ article la supposée “culture celtique” .. ) , etc. prétendraient défendre leurs “droits” … à travers des “représentants-traducteurs-avocats” dont bien évidemment chacun pourrait remettre en question la “légitimité représentative” des autres … ?

Bien sûr, dans le cas irlandais qui nous est présenté, nous n’en sommes pas là, et il s’agit bien encore pour des humains irlandais de modifier une “Constitution” faite par et pour des citoyens humains irlandais.
Mais ces “humains irlandais” défenseurs des “droits de la Nature” seraient-ils prêts à renoncer à leur droit de vivre si d’aventure la “démocratie écologique” décidait à la “majorité” que les “homo sapiens” n’ont plus droit de cité en “Irlande”, étant essentiellement responsables de la dégradation des écosystèmes “naturels” de cette île ? Sauf évidemment quelques tribus reconstituées guidées par leurs druides et prêtresses néo-chamaniques !







Crise politique démocratique et crise des “valeurs républicaines humanistes universalistes”

Il est possible de s’appuyer pour une telle analyse,
– d’une part sur des aspects “conjoncturels” d’une telle crise dans l’actualité plus ou moins proche, du type : constat du virage “illibéral” actuel de nombreuses sociétés politiques précédemment considérées comme “démocratiques”, dérive droitière de l’échiquier politique, augmentation de la conflictualité politique et de l’impossibilité croissante de débats démocratiques pacifiques, crise institutionnelle en France liée à l’inexistence d’une majorité stable au sein l’assemblée nationale, etc. ,

– et d’autre part sur une analyse des aspects plus “structurels” d’une crise en profondeur non seulement des institutions nationales, mais plus généralement de l’ensemble des institutions qui, à tous les niveaux d’organisation sociale, étaient supposées réguler les conflits normalement émergents dans les sociétés démocratiques, y compris au niveau des relations internationales.
Par exemple l’impuissance juridique et politique des grands textes des « droits humains » et des institutions juridiques internationales mises en place au lendemain de la dernière guerre mondiale.

C’est ce deuxième aspect de « crise en profondeur des institutions humaines» que j’aborde ici.

Autrement dit, la question est de plus en plus posée, à tous les niveaux, de la façon dont des personnes humaines peuvent se ré-organiser socialement, parce que tous les anciens cadres politiques, économiques, sociaux, culturels, etc. ,
se révèlent de plus en plus incapables non seulement de “résoudre” , mais même de “poser” correctement les problèmes éthiques, juridiques et politiques ( ou “axiologiques et normatifs” ) auxquels l’humanité est actuellement – et dans un avenir prévisible- confrontée.

Je ne prétends pas bien sûr substituer mon analyse personnelle aux innombrables analyses en cours ou déjà proposées concernant cette situation d’instabilité permanente et de crise accélérée de la “gouvernance” des sociétés.

Un des aspects de cette crise se trouve précisément, pas seulement au niveau de la construction des propositions morales, juridiques, politiques, normatives en général, mais bien également au niveau de la possibilité même de constituer des références ou “base d’information” ( cf Amartya SEN ) de “savoirs” ou de “connaissances” partageables sur ce qu’est le “réel” et d’émettre des jugements explicatifs rationnels sur l’ état du monde et des évolutions en cours ou prévisibles. ( La prétention de certains de s’appuyer sur des “vérités alternatives” ou des “faits alternatifs” )


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Je rappelle donc, pour ma part, deux décisions personnelles que j’ai prises depuis longtemps, et dont je propose en effet le libre partage à d’autres personnes.

1. Du point de vue de la connaissance du réel, des “faits” et de la capacité à expliquer le fonctionnement du réel, qu’il s’agisse des structures physiques fondamentales de l’univers physique, de l’organisation du monde biologique vivant dont nous ne pouvons connaître encore aujourd’hui qu’une version proprement terrestre, ou de l’analyse explicative des organisations sociales et culturelles spécifiquement issues du déploiement de l’ espèce humaine ( “homo sapiens” ou plus généralement du “genre homo” ), je fais et je propose aux autres personnes de faire confiance à la capacité de la “démarche scientifique” et des diverses “communautés scientifiques” qui la mettent en œuvre, de récolter et de décrire progressivement à la fois les données issues de ce réel et d’en formuler des théories explicatives possibles, “dans l’état actuel des connaissances“, dont on sait qu’elles sont à la fois provisoires, mais cependant, pour les plus fondamentales ( physique quantique, physique relativiste ) , suffisamment solides … jusqu’à nouvel ordre, par une remise en cause elle-même scientifique et non par de supposées “vérités alternatives“.

C’est pour moi – et pour beaucoup d’autres personnes faisant ce même choix – , la seule possibilité d’avoir un socle de références communes en matière de connaissance du réel.

Certes, de nombreuses autres prétentions à la connaissance du réel, soit individuelles, soit collectives, peuvent avoir une pertinence locale liée aux points de vue perspectifs locaux de ces observateurs sur un tel “réel en soi” commun supposé indépendant des représentations que nous nous en faisons : par définition le concept général de « réel », notamment tel qu’il est supposé par la science, ne se réduit pas à la « perception » ni à la « connaissance » que nous en avons, mais présuppose que du « réel » existe avant que nous en ayons une connaissance consciente et avant que nous en ayons construit des représentations, y compris des explications théoriques scientifiques.

Mais à ce « réel indépendant » ( dont nous sommes aussi fondamentalement partie prenante ), nous avons un accès partiel, même s’il est très problématique  :
Accès à la fois par notre constitution physico-biologique dont l’évolution nous a permis d’y survivre jusqu’à présent et qui se manifeste dans nos capacités perceptives et d’action, et par une approche beaucoup plus récente et théorique, appelée « science », cherchant à construire une connaissance universalisable de ce réel, en formulant des modèles théoriques les plus indépendants possibles des situations et perspectives locales de tel individu ou groupe humain particulier.

Mais ces différentes perspectives relatives sur le réel, provenant du vécu en situation de ces personnes incarnées, ne peuvent pas prétendre se substituer à la procédure générale universalisable mise en œuvre dans le champ de la connaissance scientifique rationnelle, pour dégager progressivement un faisceau rationnellement et logiquement cohérent de points de vue formellement universalisables , en attendant une meilleure cohérence future possible ( exemple : les rapports entre relativité générale et physique quantique )

Il s’agit bien ici d’un CHOIX épistémologique, que je suppose en effet librement partageable par un très grand nombre de personnes humaines, et qui constitue un “postulat de rationalité scientifique” qui peut être commun, même avec toutes sortes de visions axiologiques normatives que je ne partage pas, à condition bien sûr que ces autres visions axiologiques normatives acceptent de faire également la différence entre d’un côté le constat objectif scientifique des données du réel et des explications théoriques de ces données du réel, et d’un autre côté les références axiologiques normatives subjectives et/ou culturelles auxquelles ces visions du monde choisissent de se référer.

Or, c’est précisément cette distinction et cette “démarcation” ( au sens de Popper ) entre les connaissances et théories scientifiques et les autres types de discours, philosophiques, théologiques, éthiques, politiques, juridiques, etc., que certaines autres positions philosophiques ou idéologiques que la mienne récusent.

Ceux qui, quelles que soient leurs différences par ailleurs, pensent qu’il n’existe aucune distinction fondamentale à faire entre des connaissances à valeur “scientifique” et les autres types de discours idéologiques, politiques, éthiques, philosophiques etc. , ne peuvent alors pas avoir avec ma propre philosophie de véritable débat pertinent, puisqu’il n’existe alors aucune base commune pour juger en commun simplement de ce qui est “vrai” ( ce qui “existe” pour tous, ce qui est du “réel” et/ou du “factuel” pour tous, plutôt qu’une fiction idéologique ou “culturelle” particulière ou locale quelconque ).
Nous pouvons alors continuer à débattre, par pur plaisir de “causer” au café du commerce ou au salon philosophique, mais nous savons alors d’avance que ces “débats” seront impossibles à conclure, et qu’il faudra laisser chacun faire ses propres choix philosophiques personnels … ou risquer d’être en état de guerre symbolique, voire de guerre physique, si certains prétendent imposer à tous leur propre version de “vérité alternative” …

Plus de débats sérieux possibles avec des croyants complotistes, ou qui pensent que leurs références et valeurs philosophiques, politiques ou morales, ou “culturelles” en général peuvent se substituer à une connaissance scientifique du réel.

Ne reste-t-il alors rien d’un “fond commun universalisable”, malgré l’incompatibilité de ces prises de position, et notamment le refus par certains, de l’arbitrage scientifique en matière de connaissance “factuelle” ou “objective” du réel ?

SI : partout où ceux-là mêmes qui sont en théorie les plus hostiles à la distinction d’une connaissance “scientifique” rationnelle, tout en niant la valeur de connaissance à la science, acceptent pourtant, dans les faits par leur comportement concret, d’utiliser les moyens et ressources TECHNIQUES, dont l’existence n’est proprement compréhensible que par les connaissances scientifiques qui ont permis leur invention.
Ainsi par exemple un intégriste religieux qui nierait toute pertinence à la physique fondamentale contemporaine, mais qui ferait une confiance tout aussi aveugle à la fiabilité de son téléphone portable que n’importe quel autre utilisateur de “technologies nouvelles”, ou qui, pour ses fins politiques, ferait de facto bien plus confiance à la technologie nucléaire ou à une arme laser, qu’à la “prière” et à l’acte de foi en la “toute-puissance” de son “dieu” …

***


2. En ce qui concerne mes choix “axiologiques normatifs”, je me propose de les référer tous désormais à la valeur centrale de ce que j’appelle
la proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité” :

– Il s’agit de considérer qu’en matière “axiologique normative“, il est parfaitement possible d’articuler :
un principe général d’ “Égale Liberté, fondement des institutions juridiques et politiques que peuvent vouloir se donner en commun des “personnes libres et égales“,
– et une liberté personnelle de différenciation, précisément garantie à toutes ces personnes libres et égales“, de choisir leur propre mode de vie et d’existence, esthétiquement, en termes de croyances, de goût, et de mode de relation avec d’autres personnes , dans la mesure même où elles acceptent cette même liberté de différenciation personnelle pour les autres “personnes libres et égales“.
Les modalités plutôt “individuelles” ou “collectives” de tels choix esthétiques, de modes de vie ou de croyances idéologiques préférentielles personnelles ou culturelles sont alors aussi laissées à la “personne libre et égale” elle-même.

Mais l’acceptation du principe général d'”Égale Liberté” lui-même ne vaut que par et pour les “personnes libres et égales , qui font elles-mêmes ce libre choix … et qui acceptent donc aussi que les autres ne fassent ce choix que librement, et non sous une quelconque contrainte ou obligation préalable : elles acceptent donc aussi le principe réciproque de Libre Égalité“.

C’est en cela que ma proposition complète d'”Égale Liberté Libre Égalité“, n’a aucune prétention de “normativité originaire” ou d’une quelconque “universalité a priori“, puisque “E.L.L.E.” n’a de valeur ( éthico-politique ) que par et pour des personnes qui en font le LIBRE CHOIX PERSONNEL.

Je, comme auteur de cette proposition, ne peut en affirmer la valeur d’adhésion que pour moi-même, en mon nom personnel, et n’y ajouter, comme extension possible à d’autres personnes que la POSSIBILITÉ, dont ces autres personnes ( “C’est Vous qui voyez …” ) prennent ou ne prennent pas, ou prendront ou pas dans le futur la même libre décision personnelle.

Tous ceux qui se lamentent aujourd’hui de ne pas voir de perspective possible ou de “grand récit” qui viendrait redonner un renouveau d’espérance “à gauche” ou d’une façon plus générale aux “valeurs humanistes universalistes, républicaines et démocratiques”, pourraient donc au moins se demander si la perspective que je propose d’un “Projet d’ Égale Liberté Libre Égalité” ne pourrait pas, par hasard, correspondre à ce qu’ils cherchent si “désespérément”.

… Mais pour cela un certain nombre de “révisions déchirantes” sont peut-être nécessaires dans les anciennes conceptions “humanistes universalistes” et/ou “de Gauche”, surtout dans leur relation supposée évidente avec une conception de la “République française” et de la “Nation française” ou du “peuple souverain” …

Car le seul “peuple souverain”, au sens fort de la souveraineté, auquel JE me réfère comme collectif de “volonté générale” éthico-juridico-politique légitime, correspondant aussi à ma volonté personnelle est le “P.E.U.P.L.E.” :
c’est à dire le “Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales“,
en effet librement constituable par et pour ces “Personnes Libres et Égales, et intrinsèquement indépendant des localisations “originaires” particulières des personnes physiques dans l’espace et dans le temps, puisque ne dépendant que de leur libre volonté et décision personnelle, actuelle ou future, ou même rétrospectivement, de ce que de nombreuses personnes aujourd’hui disparues ont pu, plus ou moins consciemment et librement, valoriser comme leur propre “Égale Liberté” …

Quant à Vous … C’est Vous qui voyez ...

Principes fondamentaux de la DUDH de 1948

Question posée à ChatGPT :

User

Peut-on faire une liste simple et exhaustive des principes fondamentaux de la DUDH, et dont les 30 articles pourraient être formellement déduits ? Ou bien ces articles contiennent-ils des éléments normatifs hétérogènes non déductibles d’une liste finie de principes fondamentaux ?

ChatGPT

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) est un document fondamental dans l’histoire des droits humains, adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948. Bien qu’elle soit composée de 30 articles, les principes sous-jacents à la DUDH peuvent effectivement être résumés en un nombre restreint de principes fondamentaux. Voici une tentative de synthèse de ces principes fondamentaux :

  1. Dignité humaine inaliénable : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ce principe de dignité humaine est le fondement de tous les autres droits et libertés énoncés dans la DUDH.
  2. Non-discrimination : Chaque individu a droit à tous les droits et libertés énoncés dans la DUDH, sans distinction d’aucune sorte, comme la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l’opinion politique ou autre, l’origine nationale ou sociale, la fortune, la naissance ou toute autre situation.
  3. Droits civils et politiques : Il s’agit des droits associés à la liberté individuelle, tels que la liberté de pensée, de conscience, de religion, d’expression, d’association et de réunion, ainsi que le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité personnelle.
  4. Droits économiques, sociaux et culturels : Ces droits incluent le droit au travail, à l’éducation, à la santé, à un niveau de vie suffisant, et à la participation à la vie culturelle.
  5. Solidarité et droits collectifs : La DUDH reconnaît également l’importance de la communauté et des droits collectifs, tels que le droit à un ordre social et international dans lequel les droits et libertés énoncés dans la Déclaration peuvent être pleinement réalisés.
  6. Droit à un recours effectif : Toute personne dont les droits énoncés dans la Déclaration sont violés a droit à un recours effectif devant les tribunaux nationaux compétents.
  7. Interdépendance et indivisibilité des droits : Tous les droits énoncés dans la DUDH sont interdépendants et indivisibles, ce qui signifie qu’ils doivent être traités dans leur ensemble, et que la réalisation d’un droit peut dépendre de celle des autres.

Bien que cette liste ne couvre pas exhaustivement chaque article de la DUDH, elle en résume les principes fondamentaux. Cependant, il est important de noter que les articles de la DUDH contiennent des nuances et des spécificités qui ne peuvent être entièrement capturées par une liste de principes généraux. Certains articles peuvent incorporer des éléments normatifs qui ne sont pas directement déductibles d’un principe fondamental unique, mais qui reflètent plutôt une combinaison de ces principes ou des considérations contextuelles spécifiques.

Question 2 :

User

Beaucoup d’ analystes considèrent que la notion de “dignité humaine” est un concept flou, dont le sens ne peut être précisé que par son usage dans des contextes juridiques divers et éventuellement contradictoires. Comment un concept aussi flou peut-il servir, comme vous le proposez, de “fondement de tous les autres droits et libertés énoncés dans la DUDH” ?ChatGPT

Votre question soulève un point critique concernant le concept de dignité humaine dans le contexte des droits humains et son rôle dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). Il est vrai que la dignité humaine est souvent considérée comme un concept flou ou abstrait, et son interprétation peut varier considérablement selon les contextes culturels, juridiques et philosophiques. Cependant, malgré cette imprécision, la notion de dignité humaine joue un rôle central dans la compréhension et l’application des droits humains pour plusieurs raisons :

  1. Fonction symbolique et unificatrice : La dignité humaine sert de principe unificateur qui sous-tend la conception des droits humains. Elle agit comme un idéal moral qui guide l’interprétation et l’application des droits spécifiques énoncés dans la DUDH. En dépit de son caractère abstrait, elle fournit une base philosophique commune pour l’affirmation des droits humains.
  2. Flexibilité interprétative : Le caractère quelque peu flou de la dignité humaine permet une certaine flexibilité dans son application à des contextes variés. Cela peut être vu comme une force, car elle permet aux différents systèmes juridiques et cultures de l’interpréter d’une manière qui soit compatible avec leurs propres traditions et valeurs, tout en adhérant à un principe universel.
  3. Point de départ éthique : La dignité humaine sert de point de départ éthique pour raisonner sur ce qui devrait être considéré comme un droit humain. Elle encourage une réflexion sur la manière dont les individus devraient être traités non seulement en vertu de la loi, mais aussi en vertu de principes moraux plus larges.
  4. Développement jurisprudentiel : Dans la pratique juridique, la dignité humaine agit comme un concept à partir duquel les tribunaux peuvent développer des interprétations plus précises et contextuelles des droits humains. Bien que floue, elle offre un cadre de référence pour l’analyse et la décision judiciaire.
  5. Évolution et adaptabilité : La conception de la dignité humaine peut évoluer avec le temps, ce qui permet aux droits humains de rester pertinents et applicables dans des contextes sociaux, économiques et technologiques changeants.

En résumé, bien que le concept de dignité humaine soit abstrait et sujet à différentes interprétations, il joue un rôle crucial dans la fondation des droits humains en offrant un principe moral central et unificateur. Sa flexibilité permet une application adaptée à différents contextes, tout en fournissant un cadre éthique pour guider l’élaboration et l’interprétation des droits spécifiques.

Marche silencieuse et drapeau blanc

S’il y a une “marche” que je peux soutenir, en ces temps troublés, ce n’est évidemment pas un quelconque parti pris en faveur d’une position “nationaliste” belliqueuse quelle qu’elle soit, mais bien celle qui propose une “autre voie” que le soutien inconditionnel d’une “famille”, d’une “nationalité”, ou d’une “identité culturelle” quelconque …

Je soutiens donc plutôt que tout autre “ralliement”, un mouvement comme celui de la marche pour la paix du 19 novembre, avec sa volonté de se placer au-dessus des parties en conflit.

Mais la question alors posée, au delà du “silence” et du “drapeau blanc”, sera celle de la constitution effective, en un sens juridique et politique plus fort, d’une modalité universalisable de nouveau contrat “humaniste” qui puisse être co-institué par toutes ces personnes qui choisissent librement ( … bien que poussées par l’horreur des évènements ), de placer leurs valeurs de référence pour un avenir possible au-dessus de leurs affiliations d'”origines” identitaires supposées.

La question notamment reste posée :
Pourquoi le slogan “Liberté Égalité Fraternité”, et plus précisément l’ article 1 de la Déclaration Universelle des Droits Humains ( “Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité” ) , n’a-t-il et n’est-il toujours pas capable de se traduire plus fortement dans la réalité des relations humaines individuelles et collectives ?

Un processus de “dialogue” avec “ChatGPT” peut nous amener à éclairer certains points d’une telle question :

User

Pourquoi la Déclaration Universelle des Droits Humains de 1948 n’ arrive-telle pas à s’incarner plus fortement dans la réalité des relations sociales, économiques et politiques humaines ?

ChatGPT

  1. Différences culturelles et politiques : Les conceptions des droits humains peuvent varier considérablement d’une culture à l’autre, et certaines sociétés ou gouvernements peuvent ne pas partager ou valoriser les principes énoncés dans la DUDH. Ces différences entraînent des interprétations et des applications diverses des droits humains.
  2. Manque de mécanismes d’application efficaces : La DUDH est un document normatif qui établit des principes, mais elle ne possède pas de mécanismes d’application contraignants. Les Nations Unies et d’autres organisations internationales peuvent faire des recommandations ou imposer des sanctions, mais elles ont souvent du mal à faire respecter ces droits de manière cohérente et efficace, surtout face à des États souverains.
  3. Conflits d’intérêts politiques et économiques : Les intérêts économiques et politiques des États peuvent entrer en conflit avec les principes des droits humains. Par exemple, les considérations économiques ou les relations diplomatiques peuvent conduire des pays à ignorer les violations des droits humains dans d’autres États.
  4. Problèmes de sensibilisation et d’éducation : La sensibilisation et l’éducation aux droits humains sont inégales à travers le monde. Beaucoup de personnes ne connaissent pas leurs droits ou les moyens de les revendiquer, ce qui rend difficile la mise en œuvre de la DUDH au niveau local.
  5. Instabilité et conflits : Dans les régions déstabilisées par des conflits, des troubles politiques ou des catastrophes naturelles, les droits humains sont souvent les premiers à être compromis. Dans ces contextes, la mise en œuvre de la DUDH est particulièrement difficile.
  6. Résistance au changement : La mise en œuvre des droits humains implique souvent des changements dans les structures de pouvoir existantes, ce qui peut rencontrer une forte résistance de la part de ceux qui détiennent le pouvoir.

Deuxième question :

User

Plusieurs des points de résistance à la mise en œuvre de la DUDH que vous signalez font allusion à l’obstacle constitué par les conflits entre des “États souverains”. Ne serait-il pas possible de redéfinir la DUDH en précisant que la souveraineté des États , mais aussi des “peuples” ne peut en aucun cas légitimer une violation des droits humains individuels ? Et que désormais seuls les collectifs humains qui acceptent de respecter ces droits d’égale liberté des personnes pourront être reconnus par le droit commun aux êtres humains. Ceci impliquerait que la redéfinition de cette Nouvelle DUDH, soit confiée, non aux “États souverains” actuels, mais à l’ensemble de toutes les personnes humaines qui seraient librement en accord avec ces nouveaux “droits humains fondamentaux”.

ChatGPT

  1. Remise en question de la souveraineté étatique : La souveraineté des États est un principe fondamental du droit international. Remettre en question ce principe en faveur des droits humains individuels exigerait un changement majeur dans la pensée et la pratique internationales. Les États sont susceptibles de résister à toute initiative qui semble menacer leur autonomie et leur pouvoir.
  2. Processus d’adoption et de mise en œuvre : Le défi logistique de concevoir et d’adopter une nouvelle DUDH “par et pour le peuple” est immense. Il impliquerait une participation mondiale sans précédent et des mécanismes pour assurer une représentation équitable et effective de toutes les voix, y compris celles des groupes marginalisés.
  3. Définitions et interprétations des droits humains : Les droits humains sont interprétés différemment selon les cultures, les religions et les systèmes politiques. Atteindre un consensus mondial sur ce que signifient exactement ces “nouveaux” droits humains fondamentaux serait un défi majeur.
  4. Enforcement et sanctions : Même si une telle déclaration était adoptée, il resterait la question de son application. Qui serait chargé de surveiller et d’assurer le respect de ces droits ? Quelles seraient les sanctions pour les violations, et comment seraient-elles mises en œuvre ?
  5. Rôle des États existants : Bien que l’idée soit de contourner les États souverains dans le processus d’élaboration, ils resteraient des acteurs clés dans la mise en œuvre et l’application de tout nouveau cadre de droits humains.

Troisième question :

User

Proposition : Ma proposition est précisément de hiérarchiser les principes du droit international en plaçant la souveraineté de la personne humaine sur elle-même au-dessus de la souveraineté des États.

1. L’histoire de la modernité et notamment des Lumières, mais aussi de la conquête générale des droits humains, montre que le progrès de l’ émancipation des droits de la personne humaine est possible contre des pouvoirs politiques et des systèmes juridiques existants.

2. Les propositions de nouvelles “Déclarations de droits”, chartes ou constitutions politiques diverses, sont faites et écrites en réalité par des personnes humaines individuées, qui arrivent ensuite à se mettre d’ accord sur une rédaction et à en proposer l’ adoption à des institutions collectives.

3. De nombreux évènements et conflits politiques actuels, montrent que le principe de la “souveraineté des États” ou du “droit des peuples à disposer d’eux-mêmes” ne permet pas de résoudre durablement ces conflits, mais contribue au contraire à les attiser ou à les reproduire en permanence.

4. Il est donc possible que de plus en plus de personnes individuelles , dans le monde, conscientes de cette impuissance des collectifs institués actuels à faire progresser les droits humains, décident de constituer entre elles des réseaux collaboratifs transversaux destinés à terme à se substituer aux anciennes “souverainetés” politiques impuissantes.

Dans ce travail il ne s’agit pas de consulter “tous les êtres humains”, mais de promouvoir la participation de toutes les personnes qui choisissent librement de travailler à un tel objectif d’ “Égale Liberté”, peu importe par ailleurs leur origine, leurs habitudes culturelles, etc. Ces personnes, librement en accord avec cet objectif commun, peuvent choisir de placer cet objectif au-dessus de leurs autres “appartenances identitaires” initiales, et donc, si nécessaire, se déclarer en “désobéissance civile”, par rapport aux résistances de leurs anciens “états souverains” ou de leurs “peuples”, si ceux-ci ne reconnaissent pas ce nouveau droit.

  1. Héritage de la modernité et des Lumières : Vous faites référence à un mouvement historique important où le progrès de l’émancipation des droits individuels s’est souvent réalisé en opposition aux structures de pouvoir établies. Cela rappelle que les transformations sociétales majeures sont souvent le résultat d’une remise en question des normes et des systèmes existants.
  2. Processus de création des déclarations de droits : Vous soulignez que les déclarations de droits, les chartes et les constitutions sont, en fin de compte, l’œuvre d’individus qui s’accordent sur une vision commune avant de la présenter à des institutions collectives. Cela met en évidence le rôle central de l’individu dans la formation du droit collectif.
  3. Limites de la souveraineté étatique et du droit des peuples : Votre analyse des événements et conflits politiques actuels suggère que la souveraineté des États et le droit des peuples à l’autodétermination ne suffisent pas toujours à résoudre les conflits, et peuvent parfois les exacerber. Cela implique qu’une nouvelle approche pourrait être nécessaire pour traiter ces problématiques de manière plus efficace.
  4. Formation de réseaux collaboratifs transversaux : L’idée de créer des réseaux collaboratifs de personnes engagées dans la promotion de l’égale liberté représente une forme d’action collective innovante. Elle s’aligne sur des mouvements contemporains où la technologie et la globalisation permettent de plus en plus de collaborations sans tenir compte des frontières traditionnelles.
  5. Désobéissance civile et changement social : Vous proposez que, si nécessaire, ces individus pourraient se déclarer en désobéissance civile par rapport à leurs anciens États ou peuples, si ces derniers ne reconnaissent pas ce nouveau droit. Cela rappelle que la désobéissance civile a souvent joué un rôle crucial dans l’histoire du changement social, en contestant les lois et les normes qui sont considérées comme injustes.













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