ELLE et l’auto-organisation de son “œuvre” éthico-politico-juridique

Ceci ouvre une grande question traditionnelle en philosophie, des rapports entre “théorie” et “pratique”, où il est facile ensuite de gloser autour de la “pratique théorique” et des “théories pratiques”.

Bref, à supposer que quelqu’un, VOUS par exemple, après y avoir suffisamment réfléchi, considère qu’il adhère bien, totalement librement, au double principe d’ “Égale Liberté Libre Égalité”, … en “théorie”, c’est à dire aux “idées générales” qui se traduisent dans cette expression, qu’en “faut-il déduire en pratique, dans la réalité concrète de nos enracinements et participations aux processus du monde réel actuel ? “

Dans cette question, un mot est déjà d’avance à bannir, du moins vous POUVEZ le bannir, c’est l’expression “il faut” : Car en conséquence de votre adhésion “théorique” , il ne “faut” rien du tout qui ne soit pas de votre pleine et entière libre décision : Il n’y a que VOUS qui puissiez “déduire” de votre propre adhésion théorique “verbale”, ce que VOUS voudrez en tirer comme guidage ou gouvernement de votre propre conscience personnelle.

Bien sûr, si VOUS prétendez adhérer à la proposition “Égale Liberté Libre Égalité”, c’est bien qu’ELLE PEUT vous servir à évaluer d’une façon ou d’une autre vos actes et vos projets individuels ou collectifs éthiques, politiques, juridiques … .
Sinon, que voudrait dire une “libre adhésion” de votre part à la Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité, si une telle adhésion n’avait aucun rapport avec votre pensée et votre vie concrète ?

Y

Parmi toutes les LETTRES qu’en effet l’ ALPHA BETA antique nous propose, pour que nous en disposions, J’ai déJa Joué avec plusieurs d’ ENTRE ELLES.

IcI donc Je choisis le “Y”, dont la bYfurcation saute aux Yeux .
J’Y suis, J’Y reste.
Où ça ? ça Y est ? C’est Vous qui voYez

Où vous mène l’hYmne de cet hYmen ?

En général, quand je renvoie à un tel “Y” sYmbolique, c’est à la suite d’une question qui me serait posée à propos de l’ “ORIGINE” de mes propositions, en particulier concernant la Proposition “ELLE” , concernant l’articulation ENTRE “EL- et “-LE” .

Mais “ELLE-MEME” est sa propre “origine”. dont l’ “auteur” supposé, “MOI-MEME” , est aussi multiple que vous le voudrez en quelque “dissémination dérridienne” .
Ainsi la célèbre “Mariée mise à nu, par ses célibataires, MEME”.,
Notre “Grand Verre” à tou·te·s
( Marcel se mare, seul, MEME , car “étang d’eau né” … )

Et vous pouvez, même, en rechercher des traces de toutes sortes dans un passé passif, ou dans de simples JE – JEUX homophoniques ( le fameux “homme au faux nid” où dans le Home de l’homo sapiens l’homo gène gêne ).
Certain pensent sans doute ici à la “Vallée de l’ OMO

Vous Y êtes donc aussi, là où toute les “identités” bifurquent et construisent leurs explorations arborescentes “infiniment” ouvertes.

Vous pouvez donc aussi entendre que l’ “OR Y GYNE” , et le CYGNE aussi.

L’ appel de la P.E.L.L.E

Encore un jeu de mots “faune-éthique” , direz-vous !

Remarque :
L’ acronyme “P.E.L.L.E.” est bien sûr composé de la capitale “P.” et des 4 lettres de l’ acronyme “ELLE” dans leur signification désormais habitu-ELLE dans mes écrits ( “Égale Liberté Libre Égalité” ).

La lettre initiale “P” de “PELLE” peut ( mais elle peut peu ) concerner notamment deux expressions :

Soit la “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité”,

Soit le “Projet de l’ Égale Liberté Libre Égalité”

1. “Proposition” peut être aussi pris au moins en deux sens :
– un sens logico-grammatical : en ce sens il s’agit de l’ expression “Égale Liberté Libre Égalité” elle-même, en tant que suite de mots ou “signifiants” stabilisée par l’usage que j’en fais dans mes écrits
– un sens actif plus fort : le fait que je “propose” cette “proposition” à votre jugement et/ou votre adhésion éventuelle : c’est ma “proposition”, mais c’est vous qui “disposez” : je pose cette expression “en avant” ( pro- ) à l’examen de votre attention éventuelle, mais “c’est vous qui voyez”
2. Le P de “PELLE” peut signifier aussi le “Projet de l’ Égale Liberté Libre Égalité” : Un tel “Projet” est activement plus fort qu’une simple “Proposition” :
Il implique une “projection” temporelle dans un futur possible ou du moins “imaginable” , et suppose une “mobilisation” possible d’énergies en faveur d’un tel “Projet” . Là où la “Proposition” est encore seulement un centre d’ “attention” et de “libre examen” possible, parler de “Projet” suppose de poser les Problèmes” de la “réalisation” possible ou non d’un tel “Projet” découlant de la “Proposition”

Pour “moi”, comme auteur conjoncturel et contingent assumé à la fois de l’ expression “Égale Liberté Libre Égalité” , cette expression n’est pas simplemnt une “Proposition” , mais bien également déjà le “Passage” ( “pas sage” pas si sage que ça … ) à un “Projet” .

Quant à Vous, Vous pouvez donc aussi traduire le “P” de “PELLE” soit comme le P de “Proposition” , soit déjà un Peu Plus, comme le P de “Projet” :

Après avoir “compris” ce que signifie la “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité“, c’est aussi Vous qui Voyez si d’une telle “compréhension” Vous Voulez passer à une certaine Volonté de réalisation possible en tant que “Projet de l’Égale Liberté Libre Égalité” : ce en quoi un Passé et un Présent de la “Proposition” préparent la dimension d’un “Futur possible” dans un “Projet”.

Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame… las le temps non, mais nous nous en allons …

Ainsi donc Vous pouvez entendre aussi l’ “Appel de la PELLE” déjà dans le célèbre Sonnet à Marie de Ronsard :

Sonnet à Marie

Je vous envoie un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanouies ;
Qui ne les eût à ce vêpres cueillies,
Chutes à terre elles fussent demain.

Cela vous soit un exemple certain
Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries,
En peu de temps cherront, toutes flétries,
Et, comme fleurs, périront tout soudain.

Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame
Las ! le temps, non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame ;

Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle.
Pour c’aimez-moi cependant qu’êtes belle.

Pierre de Ronsard


Enlèvements d’Europe

Commençons par l’exploitation artistique du mythe :

https://ap.chroniques.it/lenlevement-deurope/

Si j’en viens à des circonstances plus personnelles et singulières de mon intérêt pour cette thématique, il s’agit d’une des composantes mythologiques du “pasiphisme” , sorte de parodie esthético-politique dont l’essentiel s’est joué en mai-juin 2005 et dont il a déjà été question dans d’autres articles de ce blog.
L’ “Enlèvement d’ Europe” par un “taureau blanc” ( incarnation de Zeus ) y est à mettre en parallèle avec un autre “taureau blanc”, “cadeau de Poséidon à Minos”, beau-père adoptif du célèbre “Minotaure”. Une histoire de famille donc, dont les fils ne sont pas très simples à démêler : entre autres à cause de la structure “labyrinthique” empruntée par le “fil d’Ariane” …

CORONA, CORNA et sa courbure

Étymologie latine et grecque de CORONA, koronè :
“chose courbe” .

Et la Corne CORNA alors ? Grec Keras, allemand et anglais : Horn

https://fr.wikipedia.org/wiki/Corne_(biologie)

“Du moyen français, de l’ancien français, du latin populaire *corna, en latin classique cornua, pluriel de cornu, pris pour un féminin singulier. À rapprocher de l’hébreu biblique קרן, keren (« corne ») [1], de l’arabe qorn (قرن)

“De l’indo-européen commun *ḱer-[1] (« corne, tête ») qui donne, pour le sens de « corne » : κέρας, kéras en grec ancien, horn en anglais, Horn en allemand, rog en slavon → voir rog, róg. Ce radical signifie également « tête ». De là, les mots latins cerebrum (« cerveau »), cervix (« cou »), cervus (« cerf » = animal à cornes), cervesia (« cervoise » = boisson qui monte à la tête ou boisson de la couleur du cerf), crapula (« gueule de bois ») “

Admettons un moment, pour jouer avec les mots ( cet article est dans la catégorie “Esth-ELLE” ou encore “POIETIQUE” ), que nous puissions trouver des passer-ELLE-s de “sens” ( voire de supposées parentés “étymologiques” ) entre CORONA et CORNA, nous pouvons donc aussi, du point de vue graphique, porter l’Oeil de notre attention sur la lettre supplémentaire O qui distingue, en son sein, CORONA de CORNA, et nous dire que décidément, ce “O” supplémentaire ressemble fort à … une COURONNE.
Mais aussi que s’il nous est facile de visualiser une “couronne” comme constituée de multiples “cornes”, chacune de ces cornes comporte elle-même en général une ou plusieurs extrémités fermées en une “pointe” , et une autre extrémité, en général plus large, dont la section plus ou moins circulaire, permettant son rattachement à un corps principal dont la “corne” n’est qu’un appendice “excroissant” ( le “croissant lunaire” fait partie des phases de la Lune, dont d’autres sont de “pleine Lune” et de “nouvelle Lune” ).

Convenons qu’une telle extrémité “ouverte” circulaire d’une “CORNA” est aussi une “CORONA”. Faut-il mettre les points sur les “i” ou préciser comment une “co-incidence” finit par faire un “COIN” ?

Mais, au fait, pourquoi évoquer ici, cette mythologie étymologique d’une secrète familiarité de CORONA et de CORNA ?
D’où me viennent ici, aujourd’hui, 25 février 2024, un tel intérêt purement “Esth-ELLE-ique” ( poiétique idiosyncrasique ) , pour un tel rapprochement ?
Sur quel divin divan de “psychanalyse de comptoir” voudriez-vous percevoir quelque refoulement, voire quelque forclusion, et prétendre votre enquête “couronnée” de succès ?

Une Invisible Licorne Rose est ici à vos trousses, et avec ELLE, d’autres “Mariées mises à nu par leurs célibataires, MEME”, par une certaine RRose Sélavy : Alors ( “pourquoi ne pas éternuer ?” ), pourquoi ne pas considérer ( “sidéralement” ) que la “COURONNE” est une “Mariée” dont les “CORNES” sont les “Célibataires” participant, “médusés”, à sa “mise à nu” ?

Ainsi donc, cet “article” aura été une “introduction” verbale et verbeuse à quelques aventures “iconiques” de productions hy-brides ( et “bride qui voudra”) entre un “bot” d’ Intelligence Artificielle ( “Midjourney” ) et les clics personnels du choix ainsi “offert” ( ” si c’est gratuit, c’est vous le produit”, mais comme il s’agit d’une version payante, mon honneur de vigile est sauf …)

Remarque, pour commencer comme en C. :
Je n’ai pas attendu, pour produire des “icônes” de “collages” artificiels, de profiter de la compagnie d’un robot de “génération d’images”, comme le montre notamment le “logo” même de ce site.
Mais les interactions avec les innombrables “données” Célibataires” qui servent de pâture à cette nouvelle Mariée nommée “Intelligence Artificielle”, peuvent bien récompenser, en retour, la machinerie célibataire d’un des innombrables “moules malics” qui se prennent au jeu du “je”.
Il est vrai que, en “ELLE” le rapport du “Je-NouS” se joue en partie au niveau des “genoux” ( “Hiboux, cailloux, … )

Si j’en crois l’historique de ma première image enregistrée avec Midjourney, il s’agissait, le 12 septembre 2023, d’une commande “/imagine a lake of fire” :
Une telle commande produit 4 propositions d’images, dont la suivante :


Pourquoi, me direz-vous, avoir commencé par demander l’image d’un “Lac de feu” ? Je ne me le rappelle plus, bien sûr. C’était peut-être même la reprise d’un des innombrables fils de créations déjà existantes …

Mais rien n’ empêche, rétrospectivement, d’Y voir une symbolique de”fin du monde” ou encore au contraire d’un “début du monde”.
Une sorte de “Déluge” donc, d’une “crise de métamorphose” .
“Au commencement donc était : “il était une fois” “,
ou encore : des mots mis sur des momies .
Un décor donc pour des “récits” possibles, ou du moins, des “personnages” pour de tels “récits”.



InselHin

I n s e l h i n par Gérardt sous ce signe que la mer Méditerranée, celle de tant d’îles réelles ou mythifiées, devient le désastre du monde, le règne de la mort de ceux qui croient s’y sauver.
La disparition, le trouble, la suspension du refuge, et pourtant la force de la vie qui nous oblige — c’est ce que le poème sait montrer et dire.

Hors de l’actualité méditerranéenne des naufrages d’émigrés à la recherche d’une terre à vivre, le “Hin” de Inselhin , peut aussi phonétiquement se traduire par “détruit” : les îles sont donc détruites, cassées .
Dans la mythologie “pasiphique”, l’ “État du Tas”est une telle île, comme un “tas de gravas”. Et dans la perspective de “L’art d’escalader l’Everest” de 2005, il s’agit aussi métaphoriquement de l’ “État de l’Art” , puisque ce “TAS” ou “Ile de Lade”, résultait de l’ effondrement d’un TABLEAU dont il ne restait , suspendu, qu’un cadre vide.
Rappelons aussi que c’est sur ce “TAS” que subsistait un fameux “Trône”, dit “Trône de Quipudep” – parent proche du “Trône de Minos” .
C’est sur les bords de ce “trône” ( dit aussi “NOTRE TRONE ETRON” ), que naquit la blanche figure de la princesse “Délila”.

20 05 2005 et 20 02 2020

Ces dates, assez faciles à retenir, pour des raisons de “symétrie” de leurs écritures, je les ai également choisies comme repérages d’ “évènements” symboliquement importants dans mon propre parcours esthético-philosophique.

J’ai appris récemment qu’en plus des nombreuses coïncidences esthétiques dont la date du 20 05 2005 s’est chargée pour moi, il s’agissait aussi de la date de la mort de Paul Ricoeur .
Je ne me rappelle plus d’avoir éventuellement entendu à l’époque dans l’ actualité médiatique l’annonce de sa mort. Il est vrai que je n’ai pas eu jusqu’à présent, de résonance particulière explicite avec la pensée de Paul Ricoeur.



L’objection de l’impuissance d’une formule trop “abstraite” pour construire des effets significatifs dans le “réel”.

Je fais ici l’hypothèse que beaucoup de lecteurs de la Proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” , peuvent dire : Oui en gros je peux être d’ accord avec cet idéal ainsi formulé, mais cela ne me permet pas d’avoir plus d’idées concrètes suffisamment claires pour savoir comment inscrire un tel projet idéal dans la réalité des problèmes globaux actuels de l’humanité, ni dans ma propre pratique quotidienne dans mon environnement local.

Cette objection a été souvent formulée à l’ encontre de beaucoup d’autres formulations “théoriques”. Un exemple célèbre se trouve dans la formulation de l’ objection analysée par Kant :
Sur l’expression courante : c’est bon en théorie, mais non en pratique

Je peux donc essayer de répondre au fond ( et donc “en théorie” … ) aux objections de ce type qui peuvent être faites par des lecteurs de ma Proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité”, et qui consistent à énoncer simultanément un accord “théorique” du lecteur avec ma proposition, mais un désaccord concernant les possibilités “concrètes” de mettre une telle proposition “en application pratique” dans le réel :

1. Dans l’immédiateté de la formule elle-même (et d’ “ELLE-MEME” … ) ,
je rappelle que sa formulation “théorique” ne comporte pas uniquement la partie “gauche” ( “Égale Liberté” ), dont en effet l’ “application” concrète dans le réel peut poser des problèmes très similaires à toutes les formulations de principes moraux ou juridiques ou normatifs en général “théoriques” qui se voudraient “universels a priori”.
C’est précisément l’adjonction de la “partie droite” ( “Libre Égalité“) qui déplace le problème de sa généralité abstraite ( ce sur quoi le “collectif” d’un “NouS , le P.E.U.P.L.E.” pourrait être constitué ), vers les agents réels que Vous pouvez librement choisir de devenir, en Vous instituant vous mêmes, en toute “autonomie”, comme “personne libre et égale”, et donc en Vous chargeant vous-mêmes, sans avoir à attendre que qui que ce soit ne vous prescrive la marche à suivre, de la façon dont Vous pouvez vous mêmes “en personne” articuler votre “accord théorique, abstrait ou formel supposé avec ma proposition, avec les conditions du “réel” que vous incarnez vous-mêmes pour vous-mêmes, en tant qu être humain, ou en tant que tout ce que vous voudrez vous attribuer comme identité réelle particulière ou singulière incarnée dans le “réel concret” que vous prétendez “objecter” à la formulation abstraite désincarnée.
Car, en effet, si Vous ne faites pas Vous MÊME ce libre choix de participer, en personne, au travail d’articulation, en Vous MÊME, de la conception et de l’ estime de Vous MÊME que Vous Vous attribuez en toute autonomie, avec l’ ensemble des conditions empiriques concrètes de votre existence “humaine” , y compris physiques, biologiques, ( et bien sûr … sociales, économiques, politiques, culturelles, etc.), personne ne pourra – dans le cadre de la proposition “ELLE”, le faire entièrement “à votre place” : c’est très exactement la signification de l’adjonction de la partie “droite” ( “LIBRE ÉGALITÉ”) à la formule théorique globale.
Il n’y a donc que Vous ( “C’est Vous qui Voyez” ), qui puissiez articuler et coordonner de façon proprement personnelle votre adhésion théorique supposée à ma proposition “ELLE” et la façon particulière voire singulière dont Vous pensez pouvoir “objecter” des ressources ou contraintes “concrètes” à une telle adhésion.

SI Vous choisissez ( C’est aussi Vous qui voyez ) de considérer que Vous ne pouvez pas adhérer “pratiquement” ou “concrètement” à la proposition “ELLE”, en reconnaissant ainsi votre propre impuissance “pratique” personnelle à Y participer à votre façon, Vous ne pouvez pas non plus prétendre que Vous seriez “théoriquement” d’accord, car la formulation “théorique” en question suppose la double libre adhésion, non pas simplement à un “principe théorique formel général d’ Égale Liberté“, mais à votre propre libre affirmation de votre LIBERTÉ personnelle dans la constitution de l’ ÉGALITÉ que Vous voulez Vous voir reconnue dans la mesure MEME où Vous choisissez de la reconnaître à d’autres “personnes libres et égales“:
Affirmer votre adhésion “théorique” à ma proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité”, mais prétendre ne même temps ne pas savoir du tout , Y compris simplement en “votre propre personne”, comment commencer à articuler cette formulation “théorique” avec votre “réalité pratique concrète”, est contradictoire, car ce que ma proposition formule précisément, en termes théoriques formels, c’est qu’il est POSSIBLE à une “personne libre égale“, de participer librement à l’établissement d’une commune “Égale Liberté“, précisément si et seulement si cette personne décide elle-même de le faire, en toute autonomie, et décide donc en même temps que c’est bien à “elle-même” qu’elle “demande” de le faire, et qu’elle n’a donc plus à obéir en cela à une quelconque loi hétéronome extérieure à “elle-même en personne”.

2. Il faudra se rappeler, que tout en présentant de fortes analogies avec le projet kantien, ma propre proposition “ELLE” est fondamentalement différente ( et c’est pourquoi je parle de “Loi Morale Nouvelle”, et marque ainsi notamment la prise de distance avec la “Loi Morale” au sens kantien ( et notamment avec ses idées du “devoir” ou d’un “impératif catégorique” considérés comme “universels a priori” ).
La “Loi Morale Nouvelle” ne donne donc pas prise de la même façon aux critiques habituellement faites au “formalisme de la loi morale kantienne”, tout simplement parce qu’ “ELLE” ne prétend pas être une “loi morale universelle a priori” , mais bien une “loi morale” qui ne vaut que “par et pour les personnes libres et égales qui, par définition, se considèrent elles-mêmes comme telles et dont la “volonté générale” commune ne “vaut” que par et pour cette libre adhésion personnelle.
Ce NouS est donc, par définition, constitué par des “personnes libres et égales” qui choisissent librement personnellement de se définir comme telles, et acceptent donc tout aussi librement les conséquences qu’elles peuvent tirer d’une telle libre adhésion.
Cette “responsabilité morale nouvelle” se déduit alors directement de la continuité de la volonté personnelle propre de chaque personne “constituante” , puisque chacune sait pertinemment qu’elle ne peut absolument rien “exiger moralement” d’autres “personnes libres et égales” si elle n’accepte pas elle-même de se conformer d’ “elle-même” à une telle exigence qu’elle choisit volontairement de partager avec d’autres “personnes libres et égales” ).

Il est facile de comprendre en quoi une telle “exigence morale nouvelle” est toujours en même temps une exigence “radicale” de liberté personnelle ET d’ égalité de cette liberté personnelle pour toute autre “personne libre et égale” qui fait ou ferait un jour ce même choix ( ou qui l’ aurait fait implicitement dans le passé ).
Il est bien sûr POSSIBLE d’avoir d’autres points de vue de “moralité” ou de “normativité” personnelle ou collective que celle de la proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité” que je propose. Cette POSSIBILITÉ d’une part est constamment perceptible dans les faits, et est aussi, par définition, posée par ma proposition elle-même, puisqu’ELLE propose que son “Égale Liberté” soit en même temps “Libre Égalité”.

Remarque : Je rappelle que la possibilité de poser une “définition” est , “par définition”, ouverte à tout “auteur” qui décide de définir les termes de son propre discours, à sa propre façon …
( Elle s’est traduite depuis longtemps dans la “modernité” même de la liberté de conscience, de pensée, et d’expression et de “création littéraire ou artistique” ).
Bien évidemment, du fait que je PEUX inventer n’importe quelle expression linguistique “nouvelle” ( D’un quelconque “simili-chimili-smilblick charabiscoté – mais nez en moins escribable” , en donnant à la suite de ce terme une expression définitionnelle un peu plus “compréhen-sensible” pour un “lecteur” potentiel dont je voudrais qu’il comprenne un minimum le “sens” qu’il peut lui-même attribuer à cette nouvelle expression … , il ne résulte en aucun cas que ce lecteur potentiel doive accepter une telle “définition”, ni surtout Y prêter une quelconque attention :
Il est tout aussi libre de prétendre ne rien comprendre à ce “charabia”, que je suis libre d’écrire une “définition” incompréhensible d’un mot nouveau incompréhensible …
Et je ferai par conséquent, un certain libre effort d’usage commun proportionnel à l’effet de libre écoute, attention ou “respecte que j’en attend des autres. Si je ne veux pas faire un tel effort à destination de certains lecteurs ou auditeurs potentiels, je ne peux pas non plus, ni attendre d’eux qu’ils fassent un tel effort de création ou de définition spontanément compréhensible dans une langue commune, ni attendre d’eux qu’ils fassent un effort contraint ou obligé pour suivre les méandres de ma propre licence linguistique poétique ou artistique.
Toute “liberté” de ma part dont je souhaite la libre reconnaissance par d’autres
( pas par “tous” … ce qui est ), je me dois, par libre définition de ma propre proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité“, essayer un minimum de la suivre, car sinon, en effet, je ne “définis” rien, pas plus qu’une “règle du jeu” qui changerait en permanence au gré des humeurs et des intérêts accidentels locaux de tel ou tel “joueur” , ne pourrait constituer un “jeu” identifiable, et n’aurait aucun intérêt pour aucun “joueur”, sauf pour ceux qui accepteraient une “triche généralisée”, mais qui évidemment ne pourraient jamais prétendre que d’autres “ont triché” plus qu’eux-mêmes. Tout “jeu de triche” défini suppose une méta-loi que des “joueurs” acceptent explicitement ou implicitement de suivre.

3. Cependant il pourra être utile de voir en quoi les critiques de ma propre proposition peuvent en partie être similaires à celles qui ont été faites à la formulation “théorique” de la loi morale kantienne, dont notamment la célèbre formule de Péguy “Le kantisme a les mains pures mais il n’a pas de main?