Ich, das Wir, und Wir das Ich ist . Le Mot de l’ Esprit, selon Etienne Balibar

Par un “Heureux Hasard” , vous pouvez “entrevoir”, comme à l’ “Escarpolette”, la forme commune, apparemment purement formule formelle, d’une double symétrie réciproque où, dans le miroir réflexif des “Mots d’Esprit”, Le “Ich, das Wir, und Wir das Ich ist” hegelien, scruté de près par Étienne Balibar et résumé dans l’accroche acronyme de IWWI, vient se superposer, formellement et fort mollement à celle-là “MEME” où j’énonce l’ “Égale Liberté Libre Égalité” dans l’ acronyme “ELLE”.

Que dans toutes ces formulations il y ait des “pronoms personnels” mis en jeu, n’est évidemment pas un hasard, et bien sûr, dans la formule que je propose, la symétrie qui s’ Y reflété concerne, dans la partie “gauche” ( Égale Liberté ) la problématique essentielle de la constitution d’un “NouS”, et la partie “droite” ( Libre Égalité ), la façon individuée et singulière dont chaque personne ( “Moi, je” ) peut LIBREMENT, se confronter à une telle “constitution” ou “contrat” collectif, envisagé dans la partie “gauche” .

Donc en particulier, la question du “contrat philosophique” entre toutes les personnes qui s’engagent d’une certaine façon, à travers le “lent gage du langage” ( et s’engagent sans gage, et sans sang … ), à “communiquer” leurs libres pensées en présupposant une “Égale Liberté de pensée”de leurs “interlocuteurs philosophiques” .

Ainsi donc aussi, comment, même sans être spécialistes des concepts, théories systèmes ou “dispositifs” de pensée de tel ou tel “philosophe” ou “penseur”, nous pouvons, malgré un tel écart de compétence “culturelle”, participer à notre mesure, à la délibération du concert des “personnes libres égales” .

( Sans doute aussi, du fait d’avoir au moins “entendu parler” de certains aspects de cette “Affaire publique commune” censée constituer la “Chose même” ( “Sache selbst” hégelienne ), je ( “Armand Stroh” ) ne suis plus aussi naïf que les trous de mon gruyère philosophique peuvent le laisser penser.)

Ainsi donc, si le Grand Oeuvre est supposé atteindre une certaine dimension collective ( quand le “WIR” vire au “NouS” ), il n’ en reste pas moins, que “tout un chacun”, dans ce “Tun Aller und Jeder”, doit pouvoir Y apporter sa “contribution”, à sa mesure.
Donc, “Égalité” oblige, pour “moi”, ni plus, ni moins que “tout autre”.

Pour “bien faire”, au sens d’un “devoir de dissertation philosophique” , surtout s’agissant d’un rapport à Hegel , je devrais ici présenter un plan suivant lequel je serais supposé décortiquer le texte d’Etienne Balibar décortiquant lui-même la fameuse expression de Hegel “Ich das Wir, und Wir, das Ich ist” .
( A propos de “décortiquer”, on pourrait aussi dire “enrober” , puisque l’ effeuillage philosophique est supposé ici réversible, sans pour autant perdre ses attraits en perdant ses atours … )

Remarque intempestive : J’ai appris aujourd’hui la mort de Jean-Luc Nancy qui, dans ma prime jeunesse philosophique à l’ Université de Strasbourg en 1972 – 1973, a pu servir d’aiguillon à mon attention à l’esprit des mots d’esprit .
Bien plus tard j’ai pris connaissance de sa fameuse “Question” adressée à la kantonade de ses confrères :”Qui vient après le sujet ?”, question à laquelle d’ailleurs, Étienne Balibar a cherché à donner sa propre analyse dans “Citoyen -Sujet”


Je reviens donc à mon non-plan où “IWWI” de Hegel- Balibar se dévoile comme “intraduisible” ( p.215 ) …
( à suivre )

C’est donc “La plus (B)ELLE en ce MIR – OIR”, que Étienne Balibar répète les répétitions hégéliennes des figures de la conscience, Balibar dans le miroir “phénoménologique” de Hegel, en se tenant comme lui “sur le seuil où selon Balibar ( p.214 ) se différencient la “seconde modernité” de la “première modernité
Et bien sûr, bien que “nous” soyons toujours empêtrés dans les multiples avatars de la “déconstruction postmoderne” ( dont la vogue du “woke” en évoque l’ écume contemporaine ), “nous” sommes toujours encore aussi sur le “seuil” de ces effets de “miroir”.
Si “la chouette de Minerve ne s’envole que la nuit tombée”, le retour répétitif qui referme la “circularité du concept”est toujours aussi un déplacement, dont les traces accumulées, comme autant de débris de l’érosion propre à tout système évolutif, forment à leur tour la forme du “lit” (et de ses lits mythes … où des lits las … de l’ érosion de l’ Éros des roses sillons ),et reforment à leur tour le relief d’un paysage environnant renouvelé où de nouveaux sillons se frayent de nouveaux chemins : toujours de nouveaux chemins se font en cheminant. Le déblayage de ces débris délicats, même si, à la manière du pinceau des archéologues, part à la recherche d’un “indice” évolutif “intéressant” ou “significatif”, efface nécessairement au passage, quelques

“SUJET EN MIROIRS” est le titre de la deuxième sections du chapitre 5.