ELLE et l’ « éthique minimale » de Ruwen Ogien

La « Loi Morale Nouvelle » que nous proposons à toute personne qui voudrait librement y participer, et dont la proposition fondatrice principale s’ énonce comme « Égale Liberté Libre Égalité », est sur bien des points proche d’une conception morale comme celle de l’ « éthique minimale » de Ruwen Ogien, avec cependant des différences théoriques importantes qui pourront être examinées par la suite.

Le site « https://ethique.xyz » de Guillaume Gallais permettrait de servir de point de départ à une telle comparaison.
Il se peut que je me confronte à cette tâche …

D’une façon générale d’ailleurs bien des adversaires de ma proposition considèreront sans doute que cette proposition – comme celle de l’ éthique minimale de Ruwen Ogien –  est dans la grande tradition du « libéralisme politique » et que celui-ci se fonderait nécessairement à son tour sur une certaine conception du « droit naturel ».
Si certains critiques  tiennent à continuer à parler à ce sujet de « tradition du libéralisme politique », qu’ils notent au moins que nous ne cherchons plus à nous appuyer sur aucun « droit naturel », mais bien sur la liberté créatrice de son propre « droit », c’est à dire des conditions formelles et « réelles » de sa propre généralisation égalitaire … à tout organisme conscient de l’ univers qui voudrait librement en accepter cette même « Égale Liberté ».

Le projet de Ruwen Ogien était semble-t-il de trouver un noyau de consensus minimal entre les grandes philosophies morales traditionnellement opposées.
Cette démarche se rapproche alors de celle de Rawls dans le domaine de la philosophie politique, dans la recherche d’une « consensus par recoupement », mais  il y a probablement des différences importantes du fait de la différence non seulement des domaines, mais aussi des références philosophiques préférentielles de ces deux auteurs.

C’est peut-être plus sur le terrain des « applications concrètes » à des situations réelles que le relatif accord entre l’ « Éthique minimale » d’ Ogien et notre propre proposition apparaîtra plus que sur le terrain des principes théoriques respectifs.
En effet je constate, de façon purement « empirique », que sur beaucoup de « questions de société », mes réactions « morales » sont très proches de celles de Ruwen Ogien, que beaucoup qualifieraient de « libertaires » .
Ainsi en ce qui concerne des grandes questions de débat de « bioéthique », la maîtrise de la fécondité et de la reproduction,  des conditions de la fin de vie, des choix sexuels , ou de transformations corporelles,  ou encore de « moeurs » comme la prostitution ou la pornographie, mes orientations sont proches de celles de l’ « éthique minimale » de Ruwen Ogien.

Du point de vue théorique formel cependant, il existe une différence considérable entre l’approche de l’ « éthique minimale » de Ruwen Ogien et celle que je propose sous l’ expression  de « Loi Morale Nouvelle ». Elle apparaît de façon manifeste à propos du « principe d’indifférence morale du rapport à soi« .

Tout se passe comme si l’ « éthique minimale » de Ruwen Ogien n’était en effet que la réduction au degré « minimal » des formes classiques anciennes de « théories morales », par une forme d’érosion progressive de toute la part d’ « hétéronomie » qui existe encore dans ces « lois morales anciennes », jusqu’au point où il n’existerait plus une telle asymétrie hétéronome propre aux anciennes morales, que dans la relation de l’agent moral aux « autres », et donc que la notion de « morale » aurait définitivement  perdu tout  sens possible dans le rapport du sujet à lui-même.

L' »éthique minimale » d’Ogien m’ apparaît donc comme un point où le « degré zéro » de l’ ‘ »hétéronomie » morale pour le sujet moral se rapportant à lui-même – ce que Ogien qualifie de « principe d’ indifférence morale du rapport à soi » , se transforme radicalement – pour moi –  en « autonomie » , où la liberté du sujet moral se « justifie » entièrement par et pour elle-même :

Ce qui apparaît comme « degré zéro » des anciennes morales hétéronomes, quand il s’agit du rapport du sujet moral à lui-même, est en réalité , dans notre propre perspective de « Loi Morale Nouvelle« , le point même d’auto-fondation de la Loi Morale Nouvelle dans et par la « personne souveraine sur elle-même », dans sa Liberté d’ « autonomie radicale » :

Ce n’est donc pas l’ absence de toute considération de « moralité » dans la sphère personnelle propre, mais la marque même de la « nouvelle moralité » autonome auto-référentielle, mais qui par là même se propose comme également revendicable par toute autre personne qui effectue cette même « révolution  morale » d’ auto-référence de l’autonomie morale.


Faut-il pour autant considérer qu’en réalité ma proposition d’ « Egale Liberté Libre Egalité » n’a plus rien à voir avec une quelconque question « éthique » ou « morale » , mais serait entièrement résorbée dans d’autres modalités étrangères à l’éthique, comme par exemple une sphère « juridique » formellement autonome, ou encore la sphère proprement « politique », sphères dont la cohérence interne aurait par ailleurs évacué à l’extérieur tout questionnement « moral » ou « éthique » ?

Ou encore, faudrait-il considérer que ma position, contrairement à celle de Ruwen Ogien, qui accepte encore le terme d' »éthique minimale » ( ou de « morale minimale ») quant il s’agit du rapport aux autres, consisterait purement et simplement à rejeter toute signification possible de la notion de « morale », ou à renvoyer purement et simplement toutes les discussions « éthiques » dans la même catégorie générale des conceptions purement « subjectives »  que les croyances religieuses ou autres de toutes sortes, qui certes peuvent faire l’objet de débats passionnés pour certains, mais ne peuvent plus, dans une société pluraliste, démocratique et laïque, être considérés comme « normatives » ou « prescriptives » pour le « citoyen » de cette société ?

Quel est l’ élément COMMUN à tout questionnement « éthique » ou « moral » , aussi bien dans les différentes « morales anciennes », en particulier dans une théorie morale « kantienne », que dans l’ « éthique minimale » de Ruwen Ogien, et également dans ma propre proposition ?
C’est la LIBERTÉ.  Là où une « loi morale » quelconque prétendrait exclure tout rapport à la LIBERTÉ des personnes dont elle prétend « réguler » les actions, une telle « loi morale » se contredirait elle-même dans sa qualité  « morale » . Elle serait encore une « loi » sans doute, par exemple « juridique », « politique », « religieuse », « sociétale », « économique »ou tout ce qu’on voudra, mais pas une loi « MORALE ».

Ceux qui voudraient exclure la question de la LIBERTÉ des acteurs qui sont « sujets de la loi morale », de leur questionnement et pourtant continuer à qualifier leurs propositions de « lois » comme « morales » ou « éthiques » peuvent alors être assurés qu’ils ne parlent pas de la même chose, sous ce mot  de « morale » ou d’ « éthique » que ce dont je parle,  et non seulement de ce dont je parle, mais de ce dont parlent une grande partie des « théories morales » qui impliquent un rapport , certes variable, mais incontournable, à la question de la Liberté.

Et quand l’éthique minimale de Ruwen Ogien prétend exclure le « rapport à soi » de tout questionnement « moral », c’est en réalité parce qu’il considère la LIBERTÉ comme « allant de soi » dans le domaine strictement « personnel » du rapport à soi. Mais tout se passe comme si son « éthique minimale » opposait encore ce domaine du rapport à soi de la personne à l’ ensemble des rapports « moraux » avec les autres personnes.  Tout se passe donc comme si la notion de « loi morale » venait encore d’un quelconque « ailleurs » ou d’un « Grand Autre » ( à la manière de Lévinas par exemple ) , donc en transformant la simple DIFFÉRENCE entre le rapport à soi et le rapport aux autres ( que bien sûr j’admets comme lui ) en une opposition de deux domaines totalement distincts, basés sur d’autres critères et d’autres justifications.

Je soupçonne donc cette « éthique minimale » de ne s’être pas encore réellement affranchie de l’ « hétéronomie » propre à toutes les « anciennes morales », où le principe ou le fondement de la « loi morale » proviennent précisément d’ailleurs que de la seule considération de la LIBERTÉ des personnes concernées.


 Il faudra ici voir de plus près pourquoi Ruwen Ogien continue de revendiquer le mot « éthique » ou le mot « morale » pour sa propre proposition philosophique, du moins dans la « relation aux autres ».
 Comment cette exclusion de la relation à soi du domaine d’une morale possible  peut-elle, dans son système, rester compatible avec son autre principe de l’ « éthique minimale » à savoir le « principe d’égale considération » ?  Pourquoi la personne elle-même se considèrerait-elle comme non « également considérable » par elle-même, alors même qu’elle prétend que cette « égale considération » s’étend à tous les « autres » ???
Je trouve qu’il y a là une parfaite incohérence logique dans la position simultanée de ces deux principes !
( Sauf si le « soi-même » était entièrement différent et incompatible avec le « soi-même » des autres. Mais si les « autres » sont aussi, si peu que ce soit, des « alter ego » , chacun de ces « alter ego » peut revendiquer précisément cette même « indifférence morale du rapport à soi » , et décider que désormais, puisque « NouS » rejetons toute ingérence prescriptive et normative hétéronome externe ( les « morales anciennes »)  dans notre « propre domaine personnel », NouS partageons cependant la même exigence, que NouS NouS donnons à NouS-Mêmes, à savoir de respecter en chacun cette même « indifférence morale du rapport à soi« , qu’on peut aussi bien appeler « Autonomie personnelle ou liberté morale personnelle radicale » ou comme je le suggère aussi « Souveraineté de la personne sur elle-même » et dans ce cas NouS voyons bien sûr facilement en quoi un équivalent du « principe d’ égale considération » en découle immédiatement pour autant qu’on le restreigne à toutes les autres personnes qui acceptent librement de se considérer réciproquement comme de telles « personnes souveraines sur elles-mêmes » : Ce que j’ appelle « Égale Liberté » n’est rien d’autre que la proposition de l’ « Égale considération » … en tant qu’elle est librement acceptée par toute personne qui voudrait aussi être ainsi librement « considérée » par les autres., et bien sûr en tant que cette Égalité considère chacune de ces personnes comme fondamentalement « souveraine sur elle-même », c’est à dire, au moins aussi libre dans ces choix personnels que la personne l’est l’ éthique minimale de Ruwen Ogien quand il propose que le « rapport à soi-même » ne soit plus concerné par les questions de « moralité ».

Autrement dit : La proposition d’ Égale Liberté Libre Égalité propose une aussi grande autonomie de la liberté personnelle pour tout ce qui ne concerne que la personne elle-même, que le propose le « principe d’indifférence morale du rapport à soi »  de Ruwen Ogien, sauf que l’ « indifférence morale » est entendue par rapport à toute ingérence morale hétéronome, et pas par rapport à ce que j’ appelle désormais la « Loi Morale Nouvelle », dont la « nouveauté » est précisément fondée sur la LIBRE reconnaissance mutuelle réciproque d’une telle « indifférence morale ( ancienne ) du rapport à soi » . Reconnaissance réciproque explicite qui institue du même coup un nouveau « rapport moral aux autres », au point qu’il n’y ait plus besoin d’autre principe proprement « moral », que cette reconnaissance réciproque pour en « fonder » la légitimité morale commune.


Je vois bien une des « raisons » pour lesquelles Ruwen Ogien pense que la dénomination de « morale » ou d’ « éthique » est parfaitement « indifférente » dans le « rapport à soi » : C’est qu’il suppose que notre rapport à nous-mêmes est « par définition » ( du « soi-même » ) toujours en parfaite coïncidence et accord avec nos propres valeurs personnelles dont nous jugeons par nous-mêmes, ou que les problèmes de désaccord « intérieurs » au sujet qui peuvent subsister, ne peuvent être que d’une autre nature ou ne peuvent se traiter que par d’autres moyens  que le questionnement « éthique » ou « moral ».  ( ou relever précisément de la seule « souveraineté de la personne sur elle-même » considérée comme « autonomie morale personnelle » : c’est moi ( A.S. ) qui précise ainsi cette « indifférence morale » )
Bref, au nom de l’idée, que je partage avec lui, de l’ « autonomie personnelle », il s’agit de rejeter toute pression normative ou prescriptive d’une morale collective HÉTÉRONOME de provenance sociale ou culturelle partout où la relation aux autres n’est pas  directement concernée.

Mais pourquoi cette relation que nous entretenons avec « nous-mêmes » dans le cadre d’une telle « autonomie personnelle » que nous voulons garantir contre toute ingérence prescriptive ou normative d’une norme sociale ou culturelle prescriptive externe, en cherchant précisément à transformer en ce sens plus « libertaire » les institutions juridico-politiques des sociétés où nous vivons, ne serait-elle pas justement, partagée par un grand nombre de nos contemporains, au point précisément de devenir le fondement même de la relation « éthique » ou « morale » que nous entretenons avec eux ?

Il reste une « raison » sans doute que Ruwen Ogien cherche à préserver dans sa propre conception morale d’une « éthique minimale », c’est sa « prétention à une validité universelle« . Il pense probablement encore, que ce qu’il appelle « éthique » ou « morale » – même aussi « minimale » qu’il faudra, peut encore faire l’objet d’une validité universellement reconnue, et que cette « validité universelle » peut être au moins philosophiquement « argumentée » à défaut de pouvoir être « démontrée » ou « prouvée ».
Mais du moment qu’il extrait le « rapport à soi » du domaine d’une telle validité « éthique » et ne le réserve plus qu’au rapport entre les personnes , cette « prétention à une validité universelle » est déjà très sérieusement entamée ! Et se coupe en plus de toute possibilité de chercher à fonder une telle « validité » au coeur même de la relation de la personne à elle-même.

Pour que Ruwen Ogien fasse le pas décisif d’une « Loi Morale Nouvelle », il aurait dû renoncer à cette « prétention à la validité universelle » propre à l’ ensemble des anciennes « théories morales » et « lois morales », y compris donc la sienne, comme « éthique minimale ».
Et donc accepter une forme de « relativisme moral » qu’il n’ a jamais voulu assumer.

C’est ce que je fais bien sûr, en  incorporant explicitement le principe de la « Libre Égalité » comme membre symétrique de l’ « Égale Liberté » dans l’ énoncé – devise résumant  ma propre proposition de « Loi Morale Nouvelle » :
La « prétention à la validité universelle » des « théories morales anciennes » est alors par définition rabattue à la seule « communauté virtuelle » des PERSONNES LIBRES ET ÉGALES QUI SE CONSIDÈRENT ELLES-MÊMES ET MUTUELLEMENT COMME TELLES.
De cette « communauté morale virtuelle », tout organisme conscient PEUT, – s’il a les moyens empiriques  réels ( biologiques notamment ) d’une telle prise de conscience psychologique – décider d’en être un membre, très exactement dans la mesure où il comprend et accepte exactement ce même « droit moral » ( « nouveau » ) pour tout autre organisme conscient qui fait ou ferait une démarche similaire d’appartenance en s’engageant librement  comme lui  à ce même respect de leur Égale Liberté et de leur Libre Égalité.

Il n’y a donc plus de « relation éthique ou morale » ( au sens NOUVEAU ) pensable comme « universalisable » en dehors de la LIBRE ADHÉSION PERSONNELLE à une telle relation éthique.
Libre adhésion … dont le modèle même peut être trouvé dans cette « autonomie personnelle » même par laquelle nous définissons et exigeons nous-mêmes notre propre autonomie de « personne » et que nous acceptons que d’ AUTRES PERSONNES fassent de même en ce qui les concerne.

Alors en effet, du point de vue de la plupart des « anciennes éthiques », une telle position est sans doute considérée théoriquement, comme « non éthique »  … parce qu’elle renonce à sa propre « hégémonie universelle ».
Il ne manque pas cependant, de prétentions « morales » qui ne prétendent pas à une telle universalité …
Mais dans la réalité, comment se concrétise cette « prétention à la validité universelle » d’un certain nombre des « anciennes théories morales » et des anciennes « lois morales »  ? Sinon par la prétention de chaque auteur, philosophe ou pas, de dire que l’ « éthique » ou la « morale » telle que LUI-MEME la conçoit ou telle qu’il y adhère par tradition … devrait être adoptée par les autres ! 

Mais par ailleurs, dans sa pratique proprement philosophique du débat philosophique, n’accepte-t-il pas, pragmatiquement, que les autres philosophes puissent effectivement proposer, dans l’ espace public de la discussion, des « théories morales » et des « lois morales » différentes de la sienne ? Il pratique alors, de fait, une prescription implicite  librement acceptée de reconnaissance mutuelle de la liberté de conscience et d’ expression de chacun, et donc prouve par là-même qu’il est possible, de fait, entre « personnes de bonne volonté » de faire cohabiter, dans certaines circonstances et situations du moins, des expressions personnelles très différentes … de la MÈME ÉGALE LIBERTÉ.

Il prouve aussi « performativement » que, contrairement à ce qu’il croit sans doute, il est possible de constituer ainsi des espaces d’une « pratique éthique »  ( rendue possible par la libre acceptation au moins implicite de cette égale liberté de penser et de s’exprimer ) , sans avoir besoin d’une « théorie morale » à « prétention à la validité universelle » supplémentaire , puisque chacun peut se contenter de « défendre la sienne » en permettant à tous les autres de « défendre la leur », sans qu’on soit le moins du monde parvenu à un « accord minimal » sur une de ces théories morales proposées !

Une telle remarque concernant la position implicite performative d’un « principe d’égale liberté » dans les procédures du « débat démocratique » ou du « dialogue philosophique »  a déjà été faite par de nombreux auteurs ( Jurgen Habermas, Marcel Conche, etc… ) avec l’ idée qu’il suffirait ensuite d’ étendre consciemment aux autres sphères de la vie humaine, l’application de ce principe dont on a expérimenté la possibilité dans le dialogue conversationnel entre personnes de « bonne volonté ».
SAUF QUE , d’une part, tous les « débats démocratiques » ou toutes les discussions philosophiques réelles, ne se passent pas nécessairement aussi « bien » ( en se conformant à l’égale liberté librement acceptée des esprits participants   … ) ; et d’autre part, un très grand nombre des autres aspects et conflits de la vie humaine ( hors « conversation polie » ) mettent bien sûr en jeu d’autres « intérêts » que le seul agrément commun d’une conversation partagée …
Une telle volonté de transfert généralisé fondamental du principe d’ Égale Liberté librement accepté à l’ ensemble des problématiques éthiques, juridiques, politiques, économiques, etc. suppose précisément selon moi, une volonté explicite consciente d’effectuer un tel transfert, non pas une « volonté générale », mais d’abord une volonté personnelle des personnes qui veulent effectivement le réaliser – aussi progressivement qu’elles le voudront – mais en effet « effectivement ».

Et « pour commencer », la chose la plus simple et la plus facile, SI ON EST LIBREMENT EN ACCORD AVEC UN TEL IDÉAL, c’est de le « dire » ou de le déclarer publiquement.
C’est ce que j’ai commencé à faire depuis un certain temps déjà …
Absolument rien ne VOUS empêche de faire « la même chose » … à votre façon.
C’est VOUS qui voyez .