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Comme on le voit sur l’image animée du texte “égale liberté libre égalité”,
l’ ondulation du lien signifie une certaine fluctuation des connexions ainsi établies entre les “notions” de Liberté et d’ Egalité , qui cherche à s’adapter à la polysémie que chaque personne peut essayer de cultiver derrière ces mots “flottants” dans l’ espace philosophico-politico-médiatique …
Avec la proposition cependant que, malgré ou grâce à cette “flexibilité” du lien entre “Égale Liberté “et “Libre Égalité”, une indissolubilité fonctionnelle et dynamique peut être établie entre “E.L.L.E”

Si, dans un tel “contrat moral et social” minimal, chaque personne peut ainsi mettre en oeuvre sa propre liberté, elle doit cependant tenir compte de l’ “Égale Liberté” des autres personnes qui peuvent, exactement comme elle-même, prétendre à mettre en oeuvre leur propre liberté personnelle , et donc constituer avec ces autres personnes , “libres et égales” comme elle, une “connectivité” suffisante, fluctuante et souple, mais suffisamment “liante” cependant pour permettre à leur mise en “réseau” d’assurer “collectivement” les bases matérielles et formelles nécessaires à assurer le mieux ou le moins mal possible la “réalisation” actuelle mais aussi future possible de leur “Égale Liberté”.

Une telle régulation, dans la perspective de la “Loi Morale Nouvelle” ainsi définie par la libre association de personnes autour d’un tel Idéal commun, est donc en effet d’abord “morale“, car explicitement liée à la liberté de chaque personne de participer ou non ou plus ou moins, à une telle connectivité – collectivité.
C’est seulement la conjonction résultant de telles libertés morales personnelles connectées, qui grâce à une contractualisation “juridique” éventuellement nécessaire, peut ensuite déboucher sur des reconfigurations de nouvelles formes de “corps politiques”, dans la mesure où des incarnations locales particulières de ces relations juridiques formelles dans des organisations économiques, sociales et culturelles “collectives” nécessitent la prise en compte de contraintes de coexistence effectives variables dans l’ espace-temps et nécessitent par conséquent  qu’une décision collective soit prise pour résoudre de telles problématiques de “gestion des contraintes locales”.

Dans la perspective que “NouS” proposons à l’ attention et à l’intention de toute personne qui voudrait librement s’ Y associer, il s’agit donc d’une inversion de l’ ordre habituel de la “puissance normative” qui est supposée aller de la dimension “politique” ( des “souverainetés collectives” ) à celle du “droit” , collectivement institué à partir de telles collectivités souveraines antérieures , et de la sphère de l’ “état de droit” à celle des “droits et libertés” individuelles et notamment des conceptions morales que chaque personne peut avoir “librement”, mais dans un cadre préalablement défini par les “collectifs souverains” ( en général aujourd’hui les “États-nations” ).

Certes, NouS ne proposons pas que la “révolution” d’un quelconque “grand soir” mette brutalement fin à cet ordre actuel de la “hiérarchie normative”, car il ne s’agit nullement pour NouS de permettre à n’importe quels petits tyrans locaux de croire qu’ au nom de leur “liberté” ils pourraient impunément mettre en cause la liberté des autres personnes …

C’est bien pourquoi, une telle “transition” n’est proposée, progressivement, dans notre proposition, qu’à toute personne qui mesure le changement qu’implique pour elle sa libre reconnaissance d’autres personnes comme aussi radicalement libres qu’elle-même et donc de son implication personnelle nécessaire dans une telle substitution progressive  du sens de l’ordre normatif, où toute nouvelle légitimité collective ne pourrait émerger que du libre accord des personnes qui choisissent de s’y associer en connaissance de cause, et non plus d’un “ordre politique”, d’un “ordre social”, d’un “ordre culturel” ou d’un “ordre économique”  qui  “iraient de soi”, par simple reproduction inertielle des institutions politiques, sociales, culturelles ou économiques … ou même de l’ “ordre naturel” que la reproduction biologique adaptative de l’ espèce humaine assurerait à la surface de notre planète …

Car c’est bien de cela qu’il est ici question : de l’ “auto-détermination” de chaque personne comme “souveraine sur elle-même”, d’abord au niveau en effet “moral” où elle apprend à réguler sa propre “représentation du monde et d’elle-même” et son propre comportement personnels en relation avec d’autres personnes de son “entourage” ( au sens généralisé impliquant aujourd’hui de nombreuses formes de “connectivité” nouvelles), puis plus explicitement si nécessaire, par voie “contractuelle” dans des “mémoires” où les  “engagements” des uns des autres  peuvent être consignés …  et comparés aux actes effectifs posés par chacun.

( C’est dans une telle perspective où les personnes n’auront plus à compter systématiquement sur des institutions représentatives collectives munies d’un pouvoir de coercition et de “violence légitime”, pour garantir l’ existence et la fiabilité de leurs libres “engagements” respectifs, mais pourront disposer d’autres mécanismes de “mémoire contractuelle collective infalsifiable”,  qu’on peut par exemple examiner ce que permettraient les dispositifs informatiques distribués comme les “blockchain” et “micro-contrats”  ).