Frontières et droit international …

Une anecdote pour commencer :
Émission de France-Inter du 18 octobre, invité Jean-Noël Barrot :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-6-9-du-week-end/le-6-9-du-vendredi-18-octobre-2024-8062833 ( l’invité de 8h 20 )

Ainsi la “France” se ferait chantre du “droit international” … et prétendrait faire la leçon à l’ensemble des “nations” ou autres “peuples” quant à la défense des droits humains fondamentaux ?
Il faudra bien que ces “français” choisissent, s’ils veulent vraiment être et les “défenseurs” des “valeurs humanistes universelles” ( dites aussi “républicaines” et/ou “démocratiques” : Liberté, Égalité, Fraternité, Laïcité …. ) , de mettre ces valeurs au-dessus des “intérêts nationaux de la France”, ou si, comme le reste des “nations”, ils continuent à préférer mettre les intérêts de leur “appartenance nationale” ( ou à un “peuple” légitime supposé ) au-dessus de ces “valeurs humanistes universelles”.
Un tel choix, ne peut, – pour NouS – être que personnel, puisque précisément il s’agit de choisir le sens même de la “référence collective” ( “contrat social” ) que les personnes veulent librement constituer entre elles et non pas d’un choix collectif préalable supposé déjà fait ( puisque la définition même de ce collectif est en question … ).

Et si c’était la référence même à une “souveraineté nationale” ou à une “souveraineté des peuples” en général qui créait de fait la possibilité de l’usage “légitime” de la violence entre ces entités collectives qui s’auto-proclament “souveraines”, et qui font CROIRE à leurs “citoyens” ou à leurs “membres” qu’ils ne peuvent faire autrement ( sortir de cette violence ) qu’en se soumettant à leurs “appartenances” respectives, soit d’état-nation constitué ( et supposé “reconnu” par le droit international … dont chacun peut aujourd’hui constater la relative impuissance ), soit de “peuple” ( “droit des peuples à disposer d’eux-mêmes” ) ? Alors qu’en réalité ces entités collectives sont par ailleurs autant de façons de créer des conflits potentiels et d’attiser les oppositions entre leurs “souverainetés”.

Notre proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité” propose au contraire, de repartir “radicalement” du libre engagement personnel des “êtres humains”, dont il est question dans les textes du “droit international” ( et notamment de la “Déclaration Universelle” de 1948 ), en mettant désormais entre parenthèses leurs “appartenances” préalables supposées à telle ou telle entité collective.
Ce n’est donc plus des “Nations Unies” qu’il faut attendre un tel engagement, mais bien de “personnes libres et égales”, qui, au niveau mondial, PEUVENT faire le libre choix de s’unir entre elles – comme personnes ayant fait librement le choix de leur “union” sur la base d’un contrat moral d’ “Égale Liberté Libre Égalité”- .
Ce sont donc ces personnes, qui se veulent elles-mêmes “libres et égales”, qui peuvent déclarer désormais leur “appartenance” et les formes personnalisées ( quantitatives ou qualitatives ) d’une telle “appartenance librement choisie” au Projet des Personnes Libres et Égales ( “Éternellement Universalisable” par et pour ces personnes )

A qui s’adresse notre “proposition” : évidemment à ces personnes elles-mêmes, potentiellement “libres et égales” ( “C’est VOUS qui voyez” ) , et qui seules peuvent, chacune pour elle-même, décider si elle veut ou non ou seulement “plus ou moins“, être une telle “personne libre et égale” en décidant simultanément de sa propre liberté personnelle radicale ET de l’Égale Liberté ( égale à celle qu’elle revendique pour elle-même ) de toute personne ( dans l’ Univers ) qui déclare ou déclarera dans l’avenir faire ce même libre choix.