Points de vue sur la liberté

Je pars ici d’un point de vue particulier voire singulier de ma « philosophie personnelle » sur la « liberté » , à partir duquel je prétends qu’il est POSSIBLE, mais non pas « nécessaire » ( contrairement à la loi morale kantienne ), de penser que ce point de vue ( formulé notamment comme « Égale Liberté Libre Égalité » ) PEUT être partagé avec un grand nombre d’autres « personnes », non pas de façon « inconditionnelle » ( comme dans la loi morale kantienne ), mais simplement sous la condition de leur propre libre adhésion à ce point de vue.

C’est à dire que ce point de vue, tout en étant « radicalement » le « mien », peut aussi parfaitement être le leur, si et seulement si elles formulent elles-mêmes ce même libre point de vue pour elles-mêmes, et donc qu’elles pensent, comme moi, qu’un tel point de vue commun concernant « l’Égale Liberté », est POSSIBLE.

Mais qu’elles acceptent aussi, comme moi, de limiter l’exigence morale propre à ce point de vue possible mais non nécessaire, simplement à toutes les personnes qui font un tel libre choix, personnes que je propose d’ appeler « personnes libres et égales, souveraines sur elles-mêmes » , ou encore, en reprenant un pronom personnel de la « première personne du pluriel », comme « sujet collectif » : « NouS » .

Ou encore en l’objectivant davantage dans une « projectivité » ou une « intentionnalité » ouverte sur tout avenir possible :
le « P.E.U.P.L.E. » ( le « Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales » )

Car ce « P.E.U. » ( « presque rien » ) PEUT beaucoup … pour autant qu’il soit repris et recréé par toute personne ou « esprit libre » ou « être raisonnable » qui choisit d’en faire sa propre libre finalité.


Il ne s’agit bien sûr pas d’une quelconque « toute-puissance divine », mais seulement d’une libre décision personnelle qui prend librement toute la mesure de sa propre liberté, c’est à dire celle d’une « Égale Liberté », également reconnue et attribuée à toute entité consciente qui réciproquement s’engage dans la même reconnaissance personnelle, non seulement à « mon » égard – comme co-auteur de cette « loi morale nouvelle », mais en principe à l’égard de toute autre « personne libre et égale, souveraine sur elle-même » qui pose elle-même ainsi sa propre radicale « Égale Liberté ».