L’arrêt nié

Le titre de cet article fait allusion d’une part à une question générale de l’informatique théorique, celle du “problème de l’arrêt” :

Mais de façon beaucoup plus anecdotique dans les méandres des fictions mytho-phonologiques de ma “Même Moire”, cette expression de l’ “Arrêt nié” peut être entendue phonétiquement, comme “L’ araignée”, ou l’ “Art est niais”, ou “La reine y est”, ou “la raie niée”, etc.

Chacune de ces interprétations est elle-même une façon d’ “arrêter” provisoirement la perception d’une signification possible de la chaîne phonétique … et une occasion d’en relancer indéfiniment les boucles de productivité, par toutes sortes de liens potentiels “poiétiques” , dont l’existence éphémère entretient l'”effet mère” de ses “dés sans dents”.

Et chacune de ces “filières” ( de la Toile d’arrêt nié” ), la durée de sa brève existence évanescente bientôt évaporée, peut se recombiner avec les autres, et donner ainsi des mailles de plus en plus solides d’un réseau de “mémoire” dynamique : il faut et il suffit que des combinaisons émergentes de ces recombinaisons arrivent à se maintenir plus longtemps que d’autres en se nourrissant de la mousse indécise de “poussières d’ étoiles” qui s’étirent depuis un supposé “big bang”, le long des ondes traces de ces filières effilochées.