InselHin

I n s e l h i n par Gérardt sous ce signe que la mer Méditerranée, celle de tant d’îles réelles ou mythifiées, devient le désastre du monde, le règne de la mort de ceux qui croient s’y sauver.
La disparition, le trouble, la suspension du refuge, et pourtant la force de la vie qui nous oblige — c’est ce que le poème sait montrer et dire.

Hors de l’actualité méditerranéenne des naufrages d’émigrés à la recherche d’une terre à vivre, le “Hin” de Inselhin , peut aussi phonétiquement se traduire par “détruit” : les îles sont donc détruites, cassées .
Dans la mythologie “pasiphique”, l’ “État du Tas”est une telle île, comme un “tas de gravas”. Et dans la perspective de “L’art d’escalader l’Everest” de 2005, il s’agit aussi métaphoriquement de l’ “État de l’Art” , puisque ce “TAS” ou “Ile de Lade”, résultait de l’ effondrement d’un TABLEAU dont il ne restait , suspendu, qu’un cadre vide.
Rappelons aussi que c’est sur ce “TAS” que subsistait un fameux “Trône”, dit “Trône de Quipudep” – parent proche du “Trône de Minos” .
C’est sur les bords de ce “trône” ( dit aussi “NOTRE TRONE ETRON” ), que naquit la blanche figure de la princesse “Délila”.