Je ne cherche pas dans cet article à faire un inventaire exhaustif de toutes les “triplicités” ou figures ternaires qu’on peut trouver dans la littérature, en philosophie ou dans diverses sciences, mais simplement à poser certaines des nombreuses questions “structurales” qu’on peut convoquer à l’occasion de la comparaison ou de la mise en correspondance de nombreuses “triplicités” .
Certaines de ces questions de mise en correspondance des termes d’une “triplicité” ont un rapport direct possible avec les questions posées dans le cadre de notre proposition de “Loi Morale Nouvelle” ( les trois “Éléments” de “LMN”, en manifestent déjà la présence – “passée” /”présente”/ “future”, de quelque “valse à mille temps” ( ou du moins 999, si on tient à ne pas faire apparaître l’unité “supérieure” ).
L’usage des “ternaires”, “triplicités” ou “triades” conceptuelles n’ est en rien spécifique de ma propre proposition “philosophique” , puisque dans de très nombreux domaines et problèmes, de tels “triplets” sont utilisés et souvent même considérés comme “fondamentaux” ou décrivant les principales “subdivisions résultant d’un “tronc” ou “racine pivotante” ou “fronton unificateur” commun.
Une des raisons formelles de l’apparition des “triplets” plutôt que des “doublets”, est précisément l’idée formelle simple que le “TIERS” ou le “troisième”, doit permettre de RE-constituer ( de faire la “synthèse” ) de DEUX éléments contraires ou au minimum “distingués”, “différenciés” , par une “analyse” de ce qui “originairement” ( “avant toute analyse” justement ), était nécessairement, au moins “par défaut”, UN.
En matière philosophique, l’usage le plus connu est sans doute la “triplicité du concept” dans les trois “moments” banalisés comme “thèse, anti-thèse, synthèse”.