De quel “PEUPLE” parlons-nous ?

Un débat politique toujours actuel se pose concernant la comparaison entre différents sens du mot “Peuple” , car bien évidemment non seulement une “démocratie” ne saurait se confondre avec une “éthnocratie” , mais même la pluralité des sens du “DEMOS” politique pose bien sûr problème .

Le texte de Céline Spector dans AOC à l’occasion du débat sur l’idée d’un “peuple européen” , montre un certain nombre des dimensions de la question :

Une Europe sans peuple ?
Les conditions d’une démocratie européenne

Par Céline Spector

https://aoc.media/analyse/2021/12/27/une-europe-sans-peuple-les-conditions-dune-democratie-europeenne-2/

J’ai déjà entamé sur ce blog la question de la référence de ce que j’appelle la “loi morale nouvelle” ( “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité” ) à la possibilité de la constitution juridico-politique d’un nouveau “contrat social” sur une telle base “éthique” commune aux “personnes libres et égales”.

J’ai ainsi proposé , dans un jeux de lettres , de définir le “P.E.U.P.L.E.” en question comme acronyme :
“Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales”,
En m’excusant d’avance du “PEU” que les “personnes libres et égales” ( Pour reprendre l’expression de John Rawls ) sont ainsi capables de poser comme leur “PEU” commun …

Mais telle est nécessairement l’ambition “Éternelle Universelle” de ce noyau commun, non pas bien sûr parce qu’ELLE serait totalitairement applicable ou appliquée “toujours et partout” dans une “E.U. topie” , mais précisément parce que sa définition possible est par cette définition même “hors” de tout temps et de tout lieu particulier qui signerait son “identité originaire” …
Pas non plus l’absence de tout lieu ou de tout temps possible pour son institution ( “OU – topia ” ), mais POSSIBILITE, POTENTIEL, en PUISSANCE et donc en PROJET , de continuer de se mettre en projet et “en marche”, peu importe où et quand les “personnes libres et égales” se donnent ce projet commun, en se définissant elles-mêmes comme “libres et égales” en posant la liberté même qui sert de “fondement” à leur co-institution ou “constitution” réciproque.