Quelles nouvelles étapes ?
DeepMind’s cofounder : Generative AI is just a phase. What’s next is interactive AI.
“This is a profound moment in the history of technology”
” says Mustafa Suleyman.
Philomag :
Quand l’intelligence artificielle entre dans nos vies … et dans nos têtes
Il est étonnant, dans le contexte actuel des débats sur l’ I.A. , qu’on n’ invoque à ce propos que “les deux voies”, celle du traitement symbolique et celle du connexionnisme ( l’ I.A. actuellement en expansion avec ses algorithmes d’ apprentissage ).
Pourtant, dès les années 2000, des recensions à ce sujet faisaient allusion à un troisième voie, celle de la “vie artificielle” ou encore de l'”énaction” pour reprendre un terme proposé par Varela.
Comme exemple de la présentation “grand public” actuelle, on peut lire dans l’ article de Philomag :
“Dès les années 1940, la cybernétique crée des ponts entre humains et machines : ils sont tous deux réductibles à des « mécanismes d’information et de contrôle ». De là naissent deux grands mouvements. Le symbolisme réduit l’intelligence à un ensemble d’opérations logiques pour convertir les fonctions de l’esprit en algorithmes spécifiques. Le connexionnisme, lui, recopie le fonctionnement cérébral en faisant passer un signal d’entrée dans un réseau mouvant de « neurones formels ». Pour García, ces deux voies forment une dialectique que nous n’avons jamais quittée. Le connexionnisme, mis de côté dans les années 1980, est revenu récemment avec l’apprentissage profond. La voie symbolique se referme mais certains rêvent déjà de « réconcilier » ces « sœurs ennemies ».
Alors pourquoi cet “oubli”? Ne serait-ce pas parce qu’il est encore facile aujourd’hui d’opposer les deux formes de l’ I.A. ( Symbolique et connexionniste ) aux capacités supposées tout à fait originales de l’intelligence humaine ?
Pourtant, l’essentiel de ces caractéristiques distinctives entre l’intelligence humaine incarnée et située et les I.A. actuelles est précisément lié au fait que les comportements “intelligents” sont d’abord incarnés dans des organismes vivants, dont une évolution de quelques milliards d’années dans un contexte de nécessaire survie a modelé les innombrables formes adaptatives.
C’est donc dans cette direction de l’articulation des diverses formes d’ “intelligence artificielle” avec l’organisation biologique du vivant , qu’elle soit d’origine “naturelle” ou modulée “artificiellement” par les projets conscients des êtres humains, qu’il faudrait réfléchir dès maintenant la question de l’ “intelligence artificielle”.