Il y a certainement au moins une certaine proximité de la proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité” avec une certaine tradition de “socialisme libertaire” en général référée à Proudhon et notamment au “mutuellisme” .
Je ne prétendrai jamais que ma Proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” n’ ait aucune correspondance avec diverses pensées du passé ! Je prétends simplement qu’il faut rester prudent si on cherche à réduire ma proposition strictement à telle ou telle proposition théorique, éthique ou politique du passé.
Le simple fait que je réutilise pour ma formule “Égale Liberté Libre Égalité”, des termes de la langue ( Liberté, Égalité ) évidemment depuis longtemps connus et travaillés par la nombreuse cohorte des locuteurs et des penseurs qui ont pu s’en servir pour énoncer leurs propres idées philosophiques ou politiques, montre suffisamment que ma reformulation spécifique présuppose et mobilise tout un passé de réflexion, de controverses, de réinterprétations éventuellement contradictoires de ces termes .
“Une partie de cette histoire des idées se joue probablement, à l’issue du “siècle des Lumières”, tout au long du XIX ème siècle, dans toute la réflexion “dialectique” des différents “courants” de la “gauche”, et de leurs péripéties historiques diverses … dont les tensions intrinsèques se retrouvent dans les débats politiques et sociétaux actuels.
Cependant je considère aussi que l’histoire ne se répète pas purement et simplement, et que les ressemblances entre problématiques actuelles et problématiques du passé ne signifient pas forcément une identité des problèmes et encore moins une identité des “solutions” à imaginer pour ces problèmes.
Si donc certaines propositions du “mutuellisme” de Proudhon peuvent paraître proches de ce que j’énonce comme “Mu-Tu-ELLE”, et bien que Proudhon lui-même ait cherché à distinguer entre deux formes de la propriété privée, l’une comme illégitime à ses yeux ( d’où la fameuse expression : “La propriété c’est le vol“) et l’autre qu’il appelle “possession” qu’il considère comme légitime, je n’irai jamais jusqu’à répéter simplement une telle formule “la propriété c’est le vol” , car elle risque toujours d’être interprétée comme signifiant la disparition nécessaire de toute “propriété privée” au profit d’une “propriété collective” :
Remarque : si c’est la “propriété” en général qui est un “vol” , les libertariens de droite auront vite fait de considérer que toute propriété collective “communiste” ou “étatique” , etc. est encore beaucoup plus un “vol”, que la distribution fragmentée et aléatoire des “propriétés privées” par les mécanismes du “marché”.
Mon jeu phonétique sur Mu-Tu-ELLE, bien que purement anecdotique mais éventuellement exploitable pour quelque sérendipité poïétique ( comme d’ailleurs l’acronyme ELLE lui-même ) , met bien sûr en scène phonétique un “Mu” et un “Tu” dont il est facile d’ entendre la proximité du “Moi” et du “Toi”, dont la “mutuelle” reconnaissance , de moi à toi comme de toi à moi, institue le contrat d’ ELLE.
Par ailleurs, le “Mu” et le “Tu” peuvent aussi se lire et s’entendre comme étant à la fois “mu” et “tu” , donc un mouvement ( “mu” ) qui s’effectue “en silence”
( “tu” ) , et ne fait donc qu’un battement d’ailes d’ ELLE presque imperceptible, murmure de l’effet des fées où pourtant les faits sont faits.
Ainsi donc, libellule lue belle île, ailes invisibles de quelques demoiselles
“Une partie de cette histoire des idées se joue probablement, à l’issue du “siècle des Lumières”, tout au long du XIX ème siècle, dans toute la réflexion “dialectique” des différents “courants” de la “gauche”, et de leurs péripéties historiques diverses … dont les tensions intrinsèques se retrouvent dans les débats politiques et sociétaux actuels.
Cependant je considère aussi que l’histoire ne se répète pas purement et simplement, et que les ressemblances entre problématiques actuelles et problématiques du passé ne signifient pas forcément une identité des problèmes et encore moins une identité des “solutions” à imaginer pour ces problèmes.
Si donc certaines propositions du “mutuellisme” de Proudhon peuvent paraître proches de ce que j’énonce comme “Mu-Tu-ELLE”, et bien que Proudhon lui-même ait cherché à distinguer entre deux formes de la propriété privée, l’une comme illégitime à ses yeux ( d’où la fameuse expression : “La propriété c’est le vol“) et l’autre qu’il appelle “possession” qu’il considère comme légitime, je n’irai jamais jusqu’à répéter simplement une telle formule “la propriété c’est le vol” , car elle risque toujours d’être interprétée comme signifiant la disparition nécessaire de toute “propriété privée” au profit d’une “propriété collective” :
Remarque : si c’est la “propriété” en général qui est un “vol” , les libertariens de droite auront vite fait de considérer que toute propriété collective “communiste” ou “étatique” , etc. est encore beaucoup plus un “vol”, que la distribution fragmentée et aléatoire des “propriétés privées” par les mécanismes du “marché”.
Mon jeu phonétique sur Mu-Tu-ELLE, bien que purement anecdotique mais éventuellement exploitable pour quelque sérendipité poïétique ( comme d’ailleurs l’acronyme ELLE lui-même ) , met bien sûr en scène phonétique un “Mu” et un “Tu” dont il est facile d’ entendre la proximité du “Moi” et du “Toi”, dont la “mutuelle” reconnaissance , de moi à toi comme de toi à moi, institue le contrat d’ ELLE.
Par ailleurs, le “Mu” et le “Tu” peuvent aussi se lire et s’entendre comme étant à la fois “mu” et “tu” , donc un mouvement ( “mu” ) qui s’effectue “en silence”