A l’occasion de ce 14 juillet 2024, je sais, depuis quelques mois , pour des raisons de santé personnelle, que je ne dois pas trop traîner dans la rédaction de ce qu’on peut appeler un “testament philosophique” où se concentreraient quelques traces de mes pensées encore conscientes, pour le cas où ma vie présente cesserait brutalement.
Depuis quelques années déjà, sachant que les années de ma vie humaine, à plus de 70 ans, sont nécessairement comptées, la pression se fait plus forte, d’entamer un grand “Transfert de mémoire”, vers des supports extérieurs de traces matérielles “informatiques” survivant à la désorganisation de mon cerveau biologique actuel, et permettant à toute conscience vivant après ma mort biologique que cela pourrait intéresser, pour alimenter ses propres pensées, de trouver dans ce concentré de “Mes Moires”, un réseau syntactique-sémantique de traces suffisant pour ne pas laisser penser et dire n’importe quoi à propos de ce que j’ai pu appeler “ma philosophie”.
Si certains éléments de ces traces mémorielles sont purement anecdotiques, et liés à la singularité contingente évènementielle d’une vie humaine individuée interconnectée avec des milliards d’autres , passées, actuelles ou à venir, interconnectée également avec le tissu du “réel” d’un univers physique de “poussières d’étoiles” en évolution et en réorganisation permanente, en particulier localement, de la “biosphère” terrestre, d’autres éléments de ces traces mémorielles sont plus explicitement voulus et pensés pour continuer à faire signe vers une pensée plus “universalisable”:
Je suppose que d’autres que moi-même peuvent tout aussi bien, après ma mort, en partager et en développer les implications “philosophiques” dans un “Avenir du réel” de mieux en mieux partiellement “contrôlé” par la volonté consciente individuelle et collective d’êtres “humains” ou “post-humains” caractérisés précisément par la définition d’un projet potentiellement universalisable d’ “Égale Liberté Libre Égalité” de toutes les consciences personnelles qui s’Y reconnaissent, en se reconnaissant mutuellement réciproquement comme des “personnes libres et égales”, chacune étant “souveraine sur elle-même” et reconnaissant par conséquent le droit des autres “personnes libres et égales” à exercer la même souveraineté sur elles-mêmes.
Vous l’aurez compris : le noyau essentiel des Traces mémorielles que je tiens à laisser comme “testament philosophique” après ma mort biologique, réside précisément dans tout ce que j’ai pu énoncer et répéter sans cesse autour de cette thématique de “Loi Morale Nouvelle” concentrée dans la “Proposition-Projet” de l'”Égale Liberté Libre Égalité” , qui d’une certaine façon se suffit à “ELLE-MÊME”, et ne se limite en rien à la singularité de ma propre existence biologique individu-elle.
Je rappelle cependant aussi que si cette proposition-projet est par définition d’ordre “éthico-politico-juridique”, définissant précisément l’ordre de la “Liberté” comme Également “partageable” entre toutes les entités conscientes qui en font le Libre choix, cette “ordre” autonome et auto-déterminé de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” ne dépasse sa propre “abstraction idéaliste”, que dans le liens “réels” entretenus, d’un côté avec la possibilité d’une organisation universalisable de la connaissance du réel, comme “connaissance scientifique” contrôlable par les “communautés scientifiques” , et de l’autre côté par la liberté effective laissée à chaque personne singulière individuée dans son existence, d’avoir les croyances et d’ exercer les goûts de son choix , en utilisant les singularités propres de ses connexions “incarnées” de ses conditions propres locales de “survie”.