Un ouvrage récent, cité sur Philomag, pose la question de la nécessité plus ou moins importante d’avoir des “frontières” économiques, sociales, politiques, etc.
“Frontières, une illusion ?”,
de Dominique Bourg, Astrid von Busekist et Michel Foucher
“Si la mondialisation permet la libre circulation des marchandises, pourquoi cette libre circulation ne s’applique‐t‐elle pas aussi aux individus ? Comment accorder la démocratie avec la préservation raisonnée des frontières ?
Dans cet essai que Philosophie magazine Éditeur a la joie de publier, une spécialiste de théorie politique, un géographe et un philosophe examinent les nombreuses problématiques liées aux frontières – leur nécessité, leurs propres limites et les crises auxquelles elles renvoient… Et les trois s’accordent sur l’importance des États face aux risques du chaos. “
******
La question des frontières est bien sûr fondamentalement à interroger aussi de notre propre point de vue où nous cherchons à définir comment en toute “Libre Égalité“, chaque personne peut choisir de participer ou non au “P.E.U.P.L.E” ( “Projet Éternel Universalisable des Personnes Libres et Égales” ), puisque nous proposons précisément que chacune de ces personnes, si elle choisit d’Y participer – dans une certaine mesure qui ne dépend que de sa propre liberté – est en même temps, à son niveau – là où elle se situe elle-même sur la “frontière” du “DEDANS” et du “DEHORS” de ce “P.E.U.P.L.E.” -, gestionnaire du passage de la frontière, en sachant bien, puisque c’est au moins partiellement son propre libre choix, que le “DEDANS” est défini par l’adhésion à la proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité”, et qu’il existe donc, potentiellement une zone ou “noyau” central, où une telle adhésion est “pleine et entière”, pour les personnes qui – en toute “Libre Égalité” accepteraient la stricte “Égale Liberté” des autres personnes qui font ce même libre choix.
Par conséquent, si elle a toute latitude de se situer elle-même dans tout l ‘éventail du “DEDANS” au “DEHORS” et participe activement à la structure de cette “frontière fractale” à son propre “point de passage” personnel ( et de “pas sage” ), elle sait aussi, par définition de cette adhésion possible, que TOUTE supposée “exception” ou “passe droit” qu’elle s’accorde à elle-même, entraîne par définition qu’elle accorde le même passe droit d’ “Égale Liberté” à toute personne de son “voisinage”.
En effet, par définition, la “Liberté” propre proposée par l’adhésion à la proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” est celle d’une “Égale Liberté” :
plus une personne veut pouvoir bénéficier de ce nouveau statut de “personne libre et égale, souveraine sur elle-même“, plus elle se doit – librement – de reconnaître elle-même cette même “Égale Liberté” à toute autre “personne” … pour autant que cette autre personne lui reconnaisse symétriquement aussi ce même statut.
Autrement dit : la force de ce “lien” ou de ce “contrat”, tout en pouvant être quantitativement de tout degré intermédiaire imaginable entre “DEDANS” et “DEHORS”, est – par définition – , localement symétrique, c’est à dire “égalitaire“ entre les deux personnes qu’il relie : chacune des deux personnes sait, en Y adhérent, qu’au niveau de ce “nouveau contrat social” il ne peut exister aucune “domination”, aucune “inégalité de statut” entre elle-même et chacune des personnes avec lesquelles elle choisit de se lier ainsi, puisque toute variation d’intensité de ce lien entre elle-même et d’autres personnes est par définition symétriquement répercuté.
Si elle choisit par exemple de réduire unilatéralement l’intensité de ce lien à “zéro” , en ne se considérant plus “liée” à telle ou telle autre personne, par la volonté commune de leur “Égale Liberté”, alors elle “libère” simultanément, symétriquement, cette autre personne de toute obligation contractuelle d’ “Égale Liberté” envers elle-même.
Mais inversément, aucune personne ne peut décider unilatéralement d’ augmenter son lien contractuel d’ “Égale Liberté” avec une autre personne, sans que celle-ci n’Y ait explicitement donné son “consentement“, car dans ce cas la première ne respecterait pas la “Libre Égalité” de la deuxième.
Par définition le contrat d’ “Égale Liberté Libre Égalité”, suppose le LIBRE CONSENTEMENT des deux “contractants”( leur “Libre Égalité” ).
Si Vous ne voulez pas participer, si PEU que ce soit, à une telle “Égale Liberté”, en reconnaissant à d’autres personnes cette même “Égale Liberté” dont Vous voudriez pouvoir “bénéficier”, alors c’est que Vous choisissez de ne pas faire partie de ce nouveau “P.E.U.P.L.E.”, qui mènera donc son Projet sans Vous …
Car bien entendu, “c’est Vous qui Voyez” …