ESTH-ELLE

Le visiteur de ce site , Vous donc par exemple, aura sans doute été intrigué par la coexistence sur ce même support de deux aspects au premier abord très différents :
– Des questions de « philosophie » générale utilisant le lexique et des catégories conceptuelles relativement communément partagées, du moins suivant une « culture générale », notamment « philosophique », suffisamment partagée pour en reconnaître les grandes lignes apparentes.
– Des aspects de « mise en forme » suffisamment singulières , soit au niveau des libertés prises avec certaines normes langagières de fabrication de néologismes et acronymes et jeux de mots ou de lettres divers, soit au niveau des quelques « illustrations » iconiques dont l’interprétation n’est pas forcément immédiatement « lisible », et dont le rapport en tout cas avec le « fond » des questions traitées, n’apparaît pas nécessairement de façon transparente au lecteur de ce site.

Il y a donc bien ici, liée à la dimension de « problématiques philosophiques communes » , une dimension proprement « idiosyncrasique » de certaines mises en forme dont « ELLE » ici se pare, et qui s’apparentent davantage au registre de la singularité « esthétique » ou « artistique » ou encore de « traits » plus proches du « symptôme » personnel que d’une symbolique culturelle partagée.

D’où le titre même de cet article, ressemblant à quelque « prénom » féminin commun, mais dont la présence en Esth- en tête , préfixant « ELLE » , permet aussi de se demander si, au fond, toute cette histoire d’ « ELLE » et de « NouS » ne serait pas d’abord à interpréter comme une pure fiction « poétique », et donc notamment un jeu d’écriture, qui aurait, ensuite seulement , comme effet secondaire de cette écriture, la prétention de déplacer des déterminations conceptuelles ou idéelles d’ordre plus philosophique , et donc « éthico-juridico-politique ».

Mais comme « ôteur » prenant de la hauteur sur son je -jeu d’auteur, je – jeu parlerais plutôt d’une interaction sui generis entre les dynamiques du « fond » ou de la « forme » ou de la « figure » et donc des atours qui « lestent » ELLE.

Puisqu’il est ici question de « prénominalisation » autant que de « pronominalisation personnelle  » ( « ELLE » ) , je rappelle que dans les langes et mélanges de cette histoire des origines en mes Moires, le petit nom qui fut donné à cette « ELLE » naissante a été « Délila » ( dont chacun peut aisément interpréter les « cent sons » que vous pouvez ainsi tirer par les cheveux … en les coupant en quatre ).