L’informatique nanofluidique fait sensation Dans la section Perspective | La physique L’informatique ionique soulève la possibilité d’appareils qui fonctionnent de manière similaire au cerveau humain Par Aleksandr Noy1,2 et Seth B. Darling3,4
L’informatique neuromorphique vise à imiter le traitement de l’information économe en énergie du cerveau humain. Avec ses milliards de neurones connectés via des trillions de synapses, le cerveau optimise le flux d’informations et évite le coûteux échange constant de données entre le processeur et la mémoire, caractéristique de l’architecture informatique classique (1). Pour permettre un traitement cérébral, une nouvelle architecture d’appareil qui renonce au langage informatique rigide des zéros et des uns est nécessaire. Et si les appareils utilisaient des ions se déplaçant dans des fluides pour transporter et stocker des informations ? Une telle informatique nanofluidique promet une consommation d’énergie réduite, une plasticité au niveau du matériel et de multiples supports d’information (2). Aux pages 156 et 161 de ce numéro, Xiong et al. (3) et Robin et al. (4), respectivement, décrivent des dispositifs synaptiques nanofluidiques qui fonctionnent à une tension et une consommation d’énergie proches de celles des systèmes biologiques, offrant un aperçu des possibilités de l’informatique ionique neuromorphique.
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