Il est question ici de la « Toile de fond », ou de l’espace pictural général qui me sert personnellement de référence « représentative » , depuis de nombreuses années, en somme une espèce de « répère »qui est à la fois un « repaire » , donc éminemment subjective et personnelle, donc une sorte de mémoire ou le « MÊME VOIR » de Mes Moires file et tisse ses réseaux de connexions.
Au fil des années, de nombreuses « entrées » partielles dans ce réseau ont pu superposer leurs « couches », plus ou moins sédimentées, plus ou moins actives ou réactivées, et localement réorganisées par des tectoniques conscientes ou inconscientes.
La Grille de fond est essentiellement formelle ( et fort mêle la forme ELLE ), donc une problématique « géométrique » mais dynamique, et géométrique parce que dynamique ou dynamique parce que géométrique.
( Le « Pro » Jet au maître symétrise … omettre l’ homme être )
A propos du « Titre » , qui y fait l’ E-Pitre, l’ « E-Toile », est donc, si l’on en tend bien l’ « E » tendu, une « toile d’araignée », où diverses proies pourraient se faire E-prendre, comme en certains « réseaux sociaux ».
Ainsi donc tout un « espace-temps » géométral ou pictural pourrait venir se prendre, comme la perspective dans la Toile d’une peinture, et « à la manière » d’un surréalisme quelconque , plonger et prolonger le « réel » dans l’imaginaire et réciproquement, et y accrocher quelque poussière duchampienne ( l’avenir pousse hier ) , en guise d’ hommage d’un Célibataire à la Mariée.
Usant et abusant d’anciennes homophonies, l’ homme au faux nid se délecte des « arrêts niés » de l’ Araignée où l’ « Art est nié » ( ou »niais » pour certains ).
C’est en effet dans une telle « E-toile » qu’ ELLE est née, ou du moins comme « ELLEgorille » , en l’ année 2005 ( plus précisément, pour faire date facile :
le 20 05 2005 ), en prenant comme prénom personnel « DELILA », à cause des « cent sons » tirés par les cheveux et du « Poing sonneur des lits las » qui faisait écho au « Tamponneur fou », mais fonctionnaire zélé du « Train pour Pau ».
Depuis lors aussi, mes textes comportent souvent, en guise de conclusion, comme vous le savez, l’expression » … mais c’est VOUS qui voyez » , car comme le disait Duchamp du Cygne, « C’est le regardeur qui fait l’oeuvre » .
Revenons donc à ma bonne « E-Toile » :
L’ « Arrêt nié » désigne, entre autres, la perpétuELLE relance de la « récursivité » :
Une fonction récursive se rappelle elle-même, mais pour produire tel ou tel « résultat », il faut qu’il existe des « conditions d’arrêt de ce rappel récursif, au moins dans certaines des branches du rappel, sinon tout le travail de la fonction ne fait qu’ « empiler » la mémoire des « appels » de fonction, et ne transforme jamais les « appels » en actions effectives à réaliser …
L’ « Arrêt Nié » est donc au contraire une négation de tel ou tel « arrêt » survenu localement, pour relancer la fonction récursive, si celle-ci ne se relance pas assez souvent ELLE-MÊME.
L’ E-Toile donc, de l’ « Arrêt Nié », transmet les vibrations de la Toile provoquées par l’arrivée inopinée de quelque « proie » potentielle prise dans le réseau, et dont l’ « Arrêt de mort » ( « Tu viens dîner chez Quipudep ce soir ? » ) pourrait bien être Cygnifié ( Quelle Cygnification faut-il donner aux Cygnes Noirs ? )
Revenons donc à ma bonne « E-Toile » :
A une certaine époque, où les premiers balbutiements des réseaux sociaux issus de l’extension de la Toile posaient toutes sortes de questions « pédagogiques » à des « formateurs » réfléchissant aux usages des « nouvelles technologies », j’ avais proposé une entrée particulière dans cette réflexion « rhizomique » , à la fois prise et prenante dans cette Toile, sous l’ expression « Modèle du Tissage des TICE » ( en abrégé acronyme « MTT » , ce que vous pouvez aussi entendre comme « Prière de toucher » )
Ce « modèle » schématique abrégé pouvait se représenter sur un plan de deux axes ( métaphore du « Tissage » entre une dimension « verticale » et une dimension « horizontale » ).
Mais ce modèle ne faisait que reprendre un très ancien usage « mnémotechnique » de la représentation « cartographique » permanente de mon repérage « encyclopédique » personnel, répondant d’abord à une « économie de moyens » pour une telle filature de « Mes Moires ».
Tout labyrinthe secrète son fil d’Ariane. Fil rouge cousu de fil blanc.
Je l’ai aussi parfois nommé « Octopus », en raison de sa couronne « tentaculaire ».
Les « arachnides » aussi ont 4 paires de pattes …
Ainsi le quadrillage ou la grille de mon « échiquier »se prête aux 8 directions de cette « rose des vents », ou boussole de la bonne « E-Toile ».
Et bien sûr, on se demande pourquoi la « Fresh Widow » de Duchamp, pour être crédible, en « veuve noire », bouche ses vitres de 8 carreaux noirs …
( Mais l’attente accule : déjà ?)
Queue de lacaneries à sexplorer !
Mais revenons à ma bonne « E-Toile » :
L’ arène de la reine y est , en se déplaçant aussi loin qu’elle le veut suivant ses 8 directions. « Octopus », l’ oeuvre ou la voie octuple, peut bien évidemment, formellement et dans sa géométrie abstraite, être retrouvée dans toutes sortes d’ objets « culturels » , d’ordre symbolique ou de modélisations scientifiques diverses. Il est donc possible de trouver une simple « résonance numérique » de mon « E-Toile » avec ces innombrables « chemins octuples » plus ou moins labyrinthiques … Ainsi donc « ELLE » et la roue de sa robe, dont, au tournant, ELLE se dérobe, comme la « mariée » de Duchamp de ses « célibataires ».