Allocation Universelle, revenu universel, dotations initiales …

Des liens pour commencer :

L’universel et le revenu du même nom :
( Philippe Van Parijs et Guillaume Mathelier )

https://www.franceculture.fr/emissions/a-present/luniversel-et-le-revenu-du-meme-nom

L’égalité des dotations initiales : vers une nouvelle justice sociale

https://www.franceculture.fr/oeuvre/legalite-des-dotations-initiales-vers-une-nouvelle-justice-sociale

L’égalité des dotations initiales : vers une nouvelle justice sociale
( Texte pdf en ligne )

Querelles concernant l’universalisme

Un des thèmes qui signale une des fractures actuelles de la Gauche, est celui du débat entre certains tenants de l’ « universalisme républicain » et les tenants d’un certain « anti-racisme décolonial ».

Un épisode médiatique récent illustre cette problématique :

« Racée » vs « racisée » : Rachel Khan fait polémique, la Mairie de Paris s’en mêle

( Article du Point du 17 mars 2021 )

Liens concernant l’ Intelligence Artificielle et les neurosciences

CERVEAU ET CONSCIENCE :

Remarque : La « loi morale nouvelle », dont il est question dans ce site, suppose, comme dans la plupart des philosophies morales modernes, que le « sujet moral », l’ être qui se pose des questions « morales », et analyse les situations vécues où il se trouve « impliqué » ou « concerné » en termes de « problème moral, éthique, juridique ou politique » , soit « conscient » des questions et des « réponses » potentielles qu’il cherche à poser. Il faut qu’il en ait une « représentation consciente ». Il n’ y a traditionnellement de « responsabilité morale » ou « responsabilité juridique » possible que pour une personne au moins consciente de ses actes, si ce n’est avec cette caractéristique supplémentaire que ces actes soient « volontaires » ou « intentionnels ».
Dans notre philosophie générale, une conscience quelconque n’est possible que s’il existe une organisation physique suffisamment complexe pour donner lieu à l’ émergence » d’une conscience en général (« consciousness » en anglais, « Bewusstsein  » en allemand) , dont la question d’une conscience morale ( « moral consciousness » ou « moral conscience », « Gewissen » en allemand ) , n’est qu’une particularisation certes singulière, mais dont on suppose que la conscience psychologique est un fondement nécessaire.

Une telle « prise de conscience » en général ( au sens neuro-psychologique ) suppose au moins dans le cas des êtres humains actuels, l’existence d’un cerveau hautement différencié et organisé.

Une activité moralement « libre » suppose donc la capacité d’un tel organisme à se donner des représentations mentales de sa propre « liberté », des situations dans lesquelles sa liberté et celle des autres peuvent être mises en question, être confrontées les unes aux autres, chercher à résoudre de tels conflits des libertés, etc.

D’où l’ importance de comprendre scientifiquement les conditions d’organisation complexe ( avec des niveaux d’organisation à de nombreuses échelles ) de telles « prises de conscience » individualisées en général.

Émission ARTE : La fabrique du cerveau

Émission ARTE : Les pouvoirs du cerveau – Déchiffrer la conscience

Cerveau : à la recherche des réseaux de la conscience :

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/cerveau-cerveau-recherche-reseaux-conscience-65121/

Personne morale souveraine, libre et égale

Personne morale souveraine, libre et égale
( aux autres personnes souveraines, libres et égales )

L’ expression « personnes libres et égales » se trouve par exemple chez John Rawls. Elle y est en lien direct avec le type de Principes de Justice que Rawls a en vue lorsqu’il cherche de tels principes « derrière le voile d’ignorance ».

L’ expression « personne souveraine » a aussi été utilisée par certains auteurs, dans un sens différent de celui que nous proposons ici.

L’expression complète que nous utilisons est plus exactement :
« Personne souveraine sur elle-même, également libre et librement égale à toute autre personne qui se déclare elle-même souveraine sur elle-même, et reconnaît de la même façon aux autres personnes posant le même acte de souveraineté sur elles-mêmes, exactement la même liberté et le même droit moral ( « loi morale nouvelle » ) qu’elle se donnent à elles-mêmes d’effectuer un tel acte de souveraineté « 
On voit encore une fois qu’il s’agit toujours d’un acte qui est à la fois :
– radicalement libre, autonome et même souverain
– mais qui reconnaît en même temps, dans un même contrat réciproque, exactement la même légitimité morale à toute autre entité réelle capable de comprendre un tel contrat moral conscient et qui choisit librement d’entrer dans ce même contrat moral commun.

Les valeurs principielles au fondement de ce contrat moral conscient sont la Liberté et l’Égalité, ce qui semble relativement proche de nombreux « contrats sociaux » ou « contrats politiques » de « citoyenneté républicaine » .

Mais sous une forme précise :
– La Liberté dont il est question est considérée comme étant « également partageable » : – Formellement elle l’est par définition ( « Égale Liberté » )
– L’ Égalité dont il est question est toujours d’abord l’Égalité de cette Liberté et la Liberté du choix d’une telle Égalité de la Liberté.

D’un point de vue simplement formel, les deux termes axiomatiques de notre proposition sont placés en une relation d’interdéfinition réciproque :
La Liberté COMME « Égale Liberté » et l’ Égalité COMME « Libre Égalité« .

Du point de vue de toute « réalisation » future ou partiellement actuelle,
NouS visons une libre égalité d’accès à des conditions physiques de réalisation équivalentes du point de vue précisément de l’ « Égale Liberté et de la Libre Égalité » ainsi rendue effectivement possible à chaque « personne souveraine, libre et égale ».

La « liberté réelle » et l’ égalité réelle » sont donc non seulement formellement conditionnées par la libre décision des contractants de formuler ainsi leur « Loi Morale Nouvelle » commune, mais aussi par toutes les conditions physiques réelles présentes dans l’univers, actuelles ou futures, qui rendent ou rendront matériellement ( « physiquement » ) possible une telle ré- organisation partielle de la réalité de façon à passer de la simple déclaration formelle d’une virtualité utopique, à la coordination d’actions réelles régulées par ces principes de normativité formelle commune à ces personnes souveraines, libres et égales.

Ces conditions physiques ( à tous les niveaux d’organisation imaginables de la « complexité du réel ») peuvent être étudiées par toutes sortes de disciplines scientifiques , et donner lieu à toute sortes de propositions techniques.
L’étude objective de telles conditions peut parfaitement être commune à bien d’autres organismes qui ne se reconnaissent pas nécessairement dans un tel choix éthico-politique « Égal Libertaire et Libre Égalitaire »


L’ « Ultime Liberté » comme cas particulier concret de mise en œuvre critique de l’ « Égale Liberté Libre Égalité »

Par « Ultime Liberté » nous entendons ici la question du libre choix par une personne des modalités de sa propre mort biologique, et donc, dans les conditions technoscientifiques actuelles, également de son existence comme personne psychologique, sociale, politique …

En tant qu’individu à l’identité sociale et « nationale » définie comme « Armand STROH » ( né à Strasbourg le 29 septembre 1948, etc. ) , j’ai été amené à participer à la création d’une association spécifiquement dédiée à la mise en œuvre effective de cette « Ultime Liberté », par les personnes qui librement adhèrent à cette association, dénommée précisément « Ultime Liberté ».

Il est facile de comprendre en quoi l’exercice de la liberté de choisir les conditions et le moment de sa mort et donc d’être l’arbitre ultime de ses propres raisons de continuer à vivre ou de mourir est une situation particulièrement exemplaire et symbolique de l’exercice de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » qui fait l’objet de ce blog, et dont je défends la valeur dans tous les domaines de la « vie ».

La mise en œuvre de la régulation associative de l’ « Ultime Liberté » en lien avec la proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » se situe à deux niveaux notamment :

  1. La définition des objectifs de l’association, et de ses valeurs de référence fondamentales. En tant que membre fondateur de l’ association, en octobre 2009, avec deux autres personnes, dont l’une est ma compagne dans la vie ordinaire, et dont l’autre, est décédée un an après la fondation, j’ai pu mesurer sur cet exemple associatif concret, les difficultés du passage de la « libre proposition » faite par les « fondateurs », à la « libre adhésion » des autres membres qui ainsi disent être en libre accord avec les objectifs d’une telle association …
  2. Le fonctionnement des interactions d’entraide entre les adhérents, en ce qui concerne l’ « Ultime Liberté » que chacun veut pouvoir exercer en toute liberté personnelle, tout en ayant suffisamment confiance en la liberté des autres à son égard, donc en se posant la question de l’ « Égale Liberté » de chaque personne participant à ce contrat associatif commun.
    Il s’agit notamment de l’ « Égale Liberté » de la personne qui « demande » à pouvoir « bénéficier » d’une telle liberté, et de celle des personnes ( « accompagnants » ) dont elle suppose qu’elles pourront lui apporter une « aide » dans la réalisation de cette liberté.

Morale kantienne en vidéos …

Vous trouverez sur cette page des liens vers des vidéos didactiques sur Youtube expliquant divers aspects de la philosophie morale kantienne.
Rappelons que la conception kantienne de la « Loi morale », est l’une des plus classiquement connue et que bien sûr, le visiteur de ce site peut se demander comment la Proposition d’une « Loi Morale Nouvelle » ( comme Proposition de l’ Egale Liberté Libre Egalité » ) se situe par rapport à cette référence kantienne.