« Arrogance » et « bon sens »

Le point de départ de cet article se trouve dans les questions posées par la célèbre phrase de Descartes introduisant le Discours de la Méthode :

« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils n’en ont »

Pour entrer dans la variété des commentaires qui ont pu être faits de cette phrase ou du paragraphe qui suit, on peut par exemple lire :
Marcil-Lacoste, L. (1988). L’héritage cartésien : l’égalité épistémique.
Philosophiques, 15(1), 77–94. https://doi.org/10.7202/027036ar

Pourquoi commencer par cette référence ?
Pour justifier ma propre « arrogance » en m’appuyant sur mon propre « bon sens » , dont à l’évidence, comme tout un chacun, je n’ai pas « coutume d’en désirer plus que j’en ai » ?

J’ai coutume en effet de me faire reprocher une certaine « arrogance » , dans la mesure où, concernant certaines affirmations de ma part, le ton que j’emploie peut être intransigeant et tranchant, et perçu comme « dogmatique ».

Il se peut que parfois je monte effectivement rapidement « sur mes grands chevaux ». En fait il s’agit d’une « attelage à trois chevaux » …