Généalogies iconiques

Ceux qui ont expérimenté un peu, en tant que simples utilisateurs, des outils d’ “intelligence artificielle générative”, s’aperçoivent assez rapidement, par exemple dans le domaine de la génération d’images, que la capacité “générative” de l’outil est encore relativement limitée, même s’il produit un grand nombre d’exemplaires différents, et quelquefois surprenants, par rapport aux “questions” ou aux entrées iconiques proposées par l’utilisateur.

Au fur et à mesure des interactions “collaboratives” entre l’utilisateur et l’ “algorithme” ou “modèle génératif” préalablement entraîné à “catégoriser” toutes sortes d’ “images” sur des banques de données iconiques, l’utilisateur obtient ainsi toute un ensemble de “traces” de son “dialogue” avec l’ algorithme / banque de données, dont il peut conserver la mémoire des essais de toutes sortes, des relances, des reprises d’anciennes images, etc.

Dans mon cas, je me suis intéressé depuis cet été 2023 à “Midjourney” et à certaines de ses fonctionnalités simples.

20 05 2005 et 20 02 2020

Ces dates, assez faciles à retenir, pour des raisons de “symétrie” de leurs écritures, je les ai également choisies comme repérages d’ “évènements” symboliquement importants dans mon propre parcours esthético-philosophique.

J’ai appris récemment qu’en plus des nombreuses coïncidences esthétiques dont la date du 20 05 2005 s’est chargée pour moi, il s’agissait aussi de la date de la mort de Paul Ricoeur .
Je ne me rappelle plus d’avoir éventuellement entendu à l’époque dans l’ actualité médiatique l’annonce de sa mort. Il est vrai que je n’ai pas eu jusqu’à présent, de résonance particulière explicite avec la pensée de Paul Ricoeur.



La Lettre de L’ Être , ou l’ A, lettre de lettre, ou … ( comme Vous l’ en-tendez )

Comme Vous le savez en lisant les articles de ce site , c’est toujours , en fin de compte et de conte, “Vous qui Voyez” .

Mais qui que Vous soyez, Vous voyant, à côté de toutes les lettres qu’on sonne en con-sommant, il y a celles qui donnent de la Voix à la Voie , et donc , puisqu’il s’agit de “VOY-ELLE” , puisqu’il s’agit d’in-voquer ou de con-voquer ce vocable de notre vocabulaire ( E-vocation de bulles d’air, voire de bulles d’ose air …) , Vous Voyez donc , qu’à la lettre, c’est Vous qui Voyez-ELLE avec zèle ou sans ailes.

Faut-il ainsi, dans chacun de mes “articles”, dire encore plus explicitement de quel registre de “Lalangue” j’abuse pour donner un cadre ou une grille de lecture à Vous-Qui-Voyez ?
Il est pourtant clair comme l’ O de rOche, que lorsqu’il s’agit de pures fantaisies ( fentes de foutaises ) sonores dont son nord s’honore, la file ose aux filles en est de pures sororités sonores, où comme le disait une vieille blague automobile, on “déshabille une DS pour s’en faire une ID” .

Lorsque je convoque donc la Leste ELLE en l’ Esth-ELLE , il s’agit seulement de reprendre à re-vers l’idée qu’ “Un coup de dé jamais … n’abolira le hasard“,
et ainsi pouvoir – puisque le hasard ment -faire semblant de me prénommer ainsi. ( L’art ment alarmant , mais mal armé )
Mais même ainsi, pourquoi ajouter la lettre H, avec sa grande HacHe, à la simple constellation sidérale d’une Est- ELLE ?
Une raison purement “estHétique” dira-t-on .
Certains même, pour de telles raisons , se croient auto- risés de mettre un H à “étymologie”, sans doute à cause du voisinage de l’euthymie du du Thumos …

Qui a dit que les sens-sons sont tirés par les cheveux … coupés en quatre.
On trouvera ainsi une des innombrables raisons possibles de prénommer la symbolique figurine ” Délila ” ( Une de mes Moires nommait ainsi le poing sonneur où point son heure : délie-là des lits las ! )

L’ E-Toile de l’Arrêt Nié

Il est question ici de la “Toile de fond”, ou de l’espace pictural général qui me sert personnellement de référence “représentative” , depuis de nombreuses années, en somme une espèce de “répère”qui est à la fois un “repaire” , donc éminemment subjective et personnelle, donc une sorte de mémoire ou le “MÊME VOIR” de Mes Moires file et tisse ses réseaux de connexions.

Au fil des années, de nombreuses “entrées” partielles dans ce réseau ont pu superposer leurs “couches”, plus ou moins sédimentées, plus ou moins actives ou réactivées, et localement réorganisées par des tectoniques conscientes ou inconscientes.

La Grille de fond est essentiellement formelle ( et fort mêle la forme ELLE ), donc une problématique “géométrique” mais dynamique, et géométrique parce que dynamique ou dynamique parce que géométrique.
( Le “Pro” Jet au maître symétrise … omettre l’ homme être )


A propos du “Titre” , qui y fait l’ E-Pitre, l’ “E-Toile”, est donc, si l’on en tend bien l’ “E” tendu, une “toile d’araignée”, où diverses proies pourraient se faire E-prendre, comme en certains “réseaux sociaux”.
Ainsi donc tout un “espace-temps” géométral ou pictural pourrait venir se prendre, comme la perspective dans la Toile d’une peinture, et “à la manière” d’un surréalisme quelconque , plonger et prolonger le “réel” dans l’imaginaire et réciproquement, et y accrocher quelque poussière duchampienne ( l’avenir pousse hier ) , en guise d’ hommage d’un Célibataire à la Mariée.

Usant et abusant d’anciennes homophonies, l’ homme au faux nid se délecte des “arrêts niés” de l’ Araignée où l’ “Art est nié” ( ou”niais” pour certains ).
C’est en effet dans une telle “E-toile” qu’ ELLE est née, ou du moins comme “ELLEgorille” , en l’ année 2005 ( plus précisément, pour faire date facile :
le 20 05 2005 ), en prenant comme prénom personnel “DELILA”, à cause des “cent sons” tirés par les cheveux et du “Poing sonneur des lits las” qui faisait écho au “Tamponneur fou”, mais fonctionnaire zélé du “Train pour Pau”.
Depuis lors aussi, mes textes comportent souvent, en guise de conclusion, comme vous le savez, l’expression ” … mais c’est VOUS qui voyez” , car comme le disait Duchamp du Cygne, “C’est le regardeur qui fait l’oeuvre” .

Revenons donc à ma bonne “E-Toile” :
L’ “Arrêt nié” désigne, entre autres, la perpétuELLE relance de la “récursivité” :
Une fonction récursive se rappelle elle-même, mais pour produire tel ou tel “résultat”, il faut qu’il existe des “conditions d’arrêt de ce rappel récursif, au moins dans certaines des branches du rappel, sinon tout le travail de la fonction ne fait qu’ “empiler” la mémoire des “appels” de fonction, et ne transforme jamais les “appels” en actions effectives à réaliser …

L’ “Arrêt Nié” est donc au contraire une négation de tel ou tel “arrêt” survenu localement, pour relancer la fonction récursive, si celle-ci ne se relance pas assez souvent ELLE-MÊME.
L’ E-Toile donc, de l’ “Arrêt Nié”, transmet les vibrations de la Toile provoquées par l’arrivée inopinée de quelque “proie” potentielle prise dans le réseau, et dont l’ “Arrêt de mort” ( “Tu viens dîner chez Quipudep ce soir ?” ) pourrait bien être Cygnifié ( Quelle Cygnification faut-il donner aux Cygnes Noirs ? )

Revenons donc à ma bonne “E-Toile” :
A une certaine époque, où les premiers balbutiements des réseaux sociaux issus de l’extension de la Toile posaient toutes sortes de questions “pédagogiques” à des “formateurs” réfléchissant aux usages des “nouvelles technologies”, j’ avais proposé une entrée particulière dans cette réflexion “rhizomique” , à la fois prise et prenante dans cette Toile, sous l’ expression “Modèle du Tissage des TICE” ( en abrégé acronyme “MTT” , ce que vous pouvez aussi entendre comme “Prière de toucher” )
Ce “modèle” schématique abrégé pouvait se représenter sur un plan de deux axes ( métaphore du “Tissage” entre une dimension “verticale” et une dimension “horizontale” ).

Mais ce modèle ne faisait que reprendre un très ancien usage “mnémotechnique” de la représentation “cartographique” permanente de mon repérage “encyclopédique” personnel, répondant d’abord à une “économie de moyens” pour une telle filature de “Mes Moires”.
Tout labyrinthe secrète son fil d’Ariane. Fil rouge cousu de fil blanc.

Je l’ai aussi parfois nommé “Octopus”, en raison de sa couronne “tentaculaire”.
Les “arachnides” aussi ont 4 paires de pattes …
Ainsi le quadrillage ou la grille de mon “échiquier”se prête aux 8 directions de cette “rose des vents”, ou boussole de la bonne “E-Toile”.
Et bien sûr, on se demande pourquoi la “Fresh Widow” de Duchamp, pour être crédible, en “veuve noire”, bouche ses vitres de 8 carreaux noirs …
( Mais l’attente accule : déjà ?)
Queue de lacaneries à sexplorer !

Mais revenons à ma bonne “E-Toile” :
L’ arène de la reine y est , en se déplaçant aussi loin qu’elle le veut suivant ses 8 directions. “Octopus”, l’ oeuvre ou la voie octuple, peut bien évidemment, formellement et dans sa géométrie abstraite, être retrouvée dans toutes sortes d’ objets “culturels” , d’ordre symbolique ou de modélisations scientifiques diverses. Il est donc possible de trouver une simple “résonance numérique” de mon “E-Toile” avec ces innombrables “chemins octuples” plus ou moins labyrinthiques … Ainsi donc “ELLE” et la roue de sa robe, dont, au tournant, ELLE se dérobe, comme la “mariée” de Duchamp de ses “célibataires”.