La question de fond : qu’est-ce qui distinguerait fondamentalement le « convivialisme » de toutes les autres philosophies politiques « alternatives de gauche »? Qqui ont toutes été tiraillées :
– d’un côté par une forme d’utopie égalitariste supposée « révolutionnaire », dont les mises en formes effectives ont soit basculées dans une forme ou une autre de totalitarisme, soit dans une déconfiture économique et financière telle, qu’elles ont dû à nouveau recourir à des aides et soutiens extérieurs qui les rendaient en fait dépendants de nouveaux créanciers … et donc du système capitaliste dont elles prétendaient sortir,
– de l’autre côté, dans une gauche « social-démocrate » , l’analyse « réaliste » ou « réformiste » qui acceptent l’idée qu’il faut trouver des compromis démocratiquement gouvernables avec l’ensemble des forces politiques dans chaque « état-nation » souverain, et donc accepter les « alternances politiques démocratiques ».
Il faudra donc exminer ce qui dans cette proposition « convivialiste » , peut être suffisamment proche de ma propre proposition , et ce qui ne l’est probablement pas, parce que à nouveau enfermé dans la croyance à une « société alternative globale » , et qui, en n’acceptant pas réellement la libre détermination individuelle, ne pourra en aucun cas faire le poids par rapport à la philosophie « néo-libérale » dénoncée, ou alors retombera dans les ornières autoritaristes de toutes les idéologies de gauches, si ce n’est pas pour faire alliance avec les autoritarismes « illibéraux » de droite ou d’ extrême droite …
Pour s’informer sur le « convivialisme » :