A propos de la morale kantienne

Antoine Grandjean : “Le principe de base du kantisme, c’est : ne jugez pas moralement, si ce n’est vous-même”

Antoine Grandjean : “Il n’y a pas de morale kantienne”

Dans la conclusion de ce texte, Antoine Grandjean déclare :
 » L’absence de contenu déterminé de l’universalisme kantien (son “formalisme”) a par ailleurs un avantage : il ne s’oppose pas aux particularismes et aux situations singulières, comme on a tendance à le faire aujourd’hui. Il n’est simplement pas dépendant de telle ou telle compréhension du bien. Cet universalisme soutient que l’exigence morale revient à se donner des règles d’action dont on peut penser qu’elles sont universellement partageables. Charge à chaque individu, ensuite, de réfléchir dans une situation concrète pour déterminer si agir comme ceci ou comme cela serait universellement partageable ou non. Cet universalisme met cha­que individu devant ses responsabilités, en lui imposant de se poser un problème plutôt qu’en lui donnant des solutions ou des recettes. C’est un universalisme de l’invention de l’universel en situation. »

Exprimé ainsi, l’universalisme moral kantien pourra sembler très proche de ma propre proposition de « loi morale nouvelle » , et dans ce cas, la « loi morale nouvelle » ne serait en fait qu’une très pâle reproduction de la « loi morale kantienne » :

Traduit alors dans les termes de ma proposition d « Égale Liberté Libre Égalité« ,
la partie « gauche » ( « Égale Liberté » ) serait l’expression de cette exigence de l’ « universalisation possible » , exigence qui ferait partie de la « raison pratique universelle » que Kant prétend tirer de son analyse de la morale commune.

Et de façon complémentaire, la partie « droite » de ma proposition ( « Libre Égalité » ), correspondrait à ce qu’exprime Antoine Grandjean en disant « Charge à chaque individu, ensuite, de réfléchir dans une situation concrète pour déterminer si agir comme ceci ou comme cela serait universellement partageable ou non.« .

Si la distinction de la formulation du principe moral d’universalisation possible, de son application singulière en situation par chaque conscience morale individuée, est en effet très similaire dans l’analyse kantienne et dans celle que je propose à travers la formulation « Égale Liberté Libre Égalité », il n’ en reste pas moins que le statut philosophique de cette « universalisation possible » est très différent dans la proposition kantienne et dans celle que je propose ( à titre … individuel … universalisable seulement par et pour les « personnes » qui font personnellement le libre choix d’adhérer à « ma » proposition ( « Égale Liberté Libre Égalité » ) en considérant que c’est absolument également aussi la leur, en toute autonomie de leur propre volonté.

La « raison » philosophique principale de cette différence fondamentale entre l’ analyse kantienne et ma propre proposition est précisément liée au fait que Kant prétend aboutir à une « métaphysique des moeurs » , tout en se rendant compte, d’après son propre système métaphysique, que la « racine » de la liberté de la volonté se situerait dans la réalité en soi d’un « monde intelligible » … dont pourtant nous ne pouvons par ailleurs rien connaître .

Or, dans ma proposition, il n’y a rien de tel, aucune prétention à fonder ma liberté sur un quelconque au-delà métaphysique d’un « monde intelligible » qui existerait « en soi » hors des capacités de notre connaissance :

Certes, comme dans la philosophie kantienne, le principe d’autonomie de la volonté et de liberté que je pose, est une capacité à distinguer cette autonomie de toute détermination naturelle ou culturelle dont il est possible d’examiner le fonctionnement dans le cadre de disciplines scientifiques empiriques.

Mais cette liberté de la position du « sujet libre » par rapport à tous les « objets » de sa connaissance possible, en particulier de la connaissance scientifique, n’a besoin d’aucun autre « fondement » que cette liberté « elle-même » … pour et par les « personnes » qui se reconnaissent elles-mêmes dans une telle autonomie morale radicale, et qui donc, par leur propre libre décision personnelle ( « Libre Égalité » ), se reconnaissent mutuellement cette « Égale Liberté » radicale :
C’est précisément l’ « auto-détermination » circulaire de la volonté qui se veut « elle-même » comme volonté qui est à la fois la formulation la plus singulière, individuelle de chaque personne qui s’ « auto-détermine  » ainsi, ET le critère d' »universalisation possible » le plus radical de cette volonté et donc d’ « Égale Liberté » puisqu’à ce niveau de « radicalité », il n’ y a plus d’autre raisons, pour chacune des personnes qui choisit librement d’Y adhérer, de distinguer sa propre volonté fondamentale d’ « autonomie personnelle », de la volonté personnelle des autres « personnes libres et égales » qui précisément, par la définition même dans laquelle elles choisissent de se reconnaître mutuellement , font ce même libre choix de se reconnaître mutuellement cette même liberté morale radicale.
Les différences interpersonnelles peuvent alors librement se développer sous la condition commune de leur régulation par ce principe commun librement accepté par ces personnes, à savoir le double principe d’ « Égale Liberté Libre Égalité ».

Ce que décident d’autres personnes pour leurs propres rapports moraux, politiques, économiques, culturels, sociaux, entres « entre elles », ne NouS regarde plus, pour autant que de façon empirique concrète, leur « monde » NouS » laisse librement construire le « nôtre », entre « NouS », sachant qu’à tout moment, la perméabilité ou les « filtrages » de la frontière entre ce « NouS » et son « dehors » est régulée par chaque personne là où elle est « située » par la réalité de sa vie actuelle : Chaque personne qui se veut librement participante du « NouS » de l’ « Égale Liberté Libre Egalité », sait – puisqu’elle en a ainsi librement décidé elle-même – jusqu’où elle VEUT ( « autonomie de sa volonté » ) réellement participer à la réalisation d’un tel « règne des fins », et sait donc qu’elle ne peut pas prétendre que les autres personnes librement engagées dans ce « nouveau contrat moral » doivent participer à une « réalisation concrète » – à leur manière – mais qu’elle-même s’en trouverait dispensé, puisque cela serait contraire à son propre libre engagement à être « parmi NouS » .

De même, toutes les personnes ( humaines ou autres ) qui choisissent librement de ne pas entrer dans un tel « nouveau contrat moral » d’ « Égale Liberté Libre Égalité », ne peuvent pas, logiquement, venir se plaindre auprès de « NouS », du fait qu’elles seraient « discriminées » et laissées « en-dehors » de ce « NouS », puisque ce sont elles-mêmes qui, d’une façon ou d’une autre ne veulent pas s’engager moralement dans un tel nouveau contrat d' »Égale Liberté Libre Égalité ».

Qui n’est pas « parmi NouS », d’après une telle définition :

Toute personne qui choisit par principe de ne pas considérer d’autres personnes comme aussi « Également Libre » qu’elle-même , ou comme aussi « Librement Égale » qu’elle veut pouvoir l’être elle-même, alors que celles-ci accepteraient réciproquement de la considérer comme telles, SI elle en acceptait librement l’ Égale Liberté.

( Suite du texte en chantier … )


Comme on le voit, il y a une proximité très grande de cette avec la conception kantienne : l’immoralité consiste toujours à se considérer soi-même comme une exception par rapport à la une « législation » que l’on veut pourtant que les « autres » suivent …

La différence fondamentale provient dans la façon dont la « loi morale » est pensée dans sa forme même, qui fait proprement sa « moralité » :

Chez Kant, l’analogie faite entre l' »universalisation possible » comme critère de la « moralité » et l’ « universalité » supposée des « lois de la nature », dans une structure « a priori » d’une « Raison » universelle ( Celle-là même que la philosophie « critique » prétend mettre en évidence ), implique de fait ce qui sera pour moi une nouvelle « hétéronomie » : la « nature » , y compris dans la forme de ses lois, mises en évidence et formalisées par les sciences, ne saurait nous dicter ou nous « obliger » à quoi que ce soit.
Si donc ce que j’appelle « Liberté », y compris comme « Égale Liberté », peut d’une certaine façon être « formulé » dans une « Loi Morale Nouvelle« , la forme propre d’une telle « Loi de la Liberté », n’est pas a priori comparable au type d’ universalité d’une « loi de la nature » . Ce que d’ailleurs j’exprime explicitement en exigeant simultanément, dans la formulation de cette « loi morale nouvelle » , la présence de la « Libre Égalité« , comme réciproque de l' »Égale Liberté« , c’est à dire la présence irréductible du « hors la loi » possible dans le réel « naturel » , qui ne peut être mis à distance que par la Liberté que chaque personne PEUT – et non pas DOIT – choisir de suivre … si elle veut que d’autres personnes en fassent de même. ( Un « impératif » donc purement conditionnel et non pas catégorique : « Si tu veux que d’autres personnes …, alors tu comprendras facilement qu’elles peuvent attendre de toi aussi que tu acceptes leur propre liberté comme tu voudrais qu’on accepte la tienne » . )

Kant à la fois distingue la « raison théorique » ( à l’œuvre dans la science ) et la « raison pratique » définissant l’ordre de la « moralité », mais pourtant continue à prendre comme modèle de sa « métaphysique des mœurs » , l’universalité à laquelle serait parvenue la science newtonienne dans les « lois de la nature ».
Dans les deux cas la référence à une « forme universellement législative« 

C’est d’ailleurs très explicitement que Kant retraduit son « impératif catégorique » dans l’une de ses formulations par :
« Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de la nature« 

Mais que vient faire la « nature » , et donc les « lois universelles de la nature », là où il ne devrait être question que d’une « loi de liberté » !
Certes Kant considère que ce n’est là qu’une forme d’analogie qui ne prescrit rien en elle-même :  » Cette comparaison de la maxime de ses actions avec une loi universelle de la nature n’est pas non plus le principe déterminant de sa volonté. Mais cette loi plus universelle est cependant TYPE pour juger la maxime d’après des principes moraux. Si la maxime de l’action n’est pas d’une nature telle, qu’elle soutienne l’épreuve de la forme d’une loi naturelle en général, elle est moralement impossible …. »

Visiblement Kant considère que la « forme de la conformité à la loi en général « , est suffisamment la même, qu’il s’agisse des « lois de la nature » ou de la « loi morale » comme loi de liberté.
Or c’est précisément ce que , LIBREMENT, je conteste :
La question des « lois de la nature » ( ou plutôt : lois des sciences de la nature ) est totalement distincte de celle des « lois normatives » en tant qu’elles sont supposées, comme le propose Kant par ailleurs, être des lois de la LIBERTÉ.
Les « lois de la nature » , tout en étant en un sens construites dans les théories scientifiques, n’utilisent par définition jamais la « liberté » ( humaine ) comme « cause » dans leurs systèmes explicatifs.
Et Kant aussi fait déjà clairement la différence précisément entre l’ordre du « mécanisme de la nature » ( connaissable par les phénomènes observables de la nature ) et celui de la « causalité par liberté » qu’il attribue à notre existence simultanée dans le « monde intelligible » …
Comment peut-il alors penser que le premier puisse servir de modèle ( ou comme il dit de TYPE ) aux jugements concernant la moralité ?

 » Donc il m’est aussi permis de me servir de la nature du monde sensible comme type d’une nature intelligible, pourvu que je ne transporte pas à cette dernière les intuitions et ce qui en dépend, mais que je me borne à y rapporter simplement la forme de la conformité à la loi en général« 

Comment Kant peut-il comparer la « conformité » d’un phénomène naturel à des « lois de la nature » avec la « conformité » proposée à un être raisonnable libre par rapport à une « loi morale » identifiable à sa propre liberté universalisable ?
C’est bien parce que Kant met la notion de « Loi » en effet en premier par rapport à l’idée de « Liberté » … ( et que de fait, en arrière plan, reste toujours son imprégnation culturelle théologico-morale quoi qu’il en dise … et donc sa conception d’un « Dieu moral » auteur des deux types de « LOIS » … )

Ce dont bien évidemment mon athéisme personnel n’a aucun besoin …

Astroh (3 )

De multiples « identités numériques » se sont accumulées sur la Toile , depuis que « je » m’y projette de diverses façons, plus ou moins durables ou éphémères.

Avant d’expérimenter ma « présence virtu- ELLE » dans différents « réseaux sociaux », j’avais commencé, au début des années 1990, à projeter cette présence sur un simple « site internet » , d’abord hébergé chez « Compuserve », puis chez « Wanadoo » ( devenu ensuite « Orange » ).
La manipulation informatique des images était alors aussi moins populaire qu’ aujourd’hui, et devait se contenter des outils de type « paint » .
Aujourd’hui, les applications de « filtres » divers de manipulation des images permettent à tout usager d’un téléphone portable, de jouer avec la versatilité des images traitées par toutes sortes d’algorithmes.

A titre personnel, je continue encore, sans doute par habitude, à préférer le collage par couches des logiciels traditionnels de « photoshopage », en contrôlant « manuellement » les superpositions des couches, plutôt que de recourir plus systématiquement à une « génération automatique » d’images.

Mais il est possible que dans l’avenir je fasse un usage plus intensif des nouveaux outils d' »intelligence artificielle » pour générer des images, ou même des « avatars 3D » pour mes projections virtuelles.

Par facilité, je me contente aujourd’hui des recombinaisons de productions d’avatars proposés par les « plateformes » de type « monde virtuel 3D interactif ».

J’ai fait quelques incursions dans « Second Life » il y a quelques années.
En essayant aussi différentes versions « sim » opensource de cette plateforme.

Mais actuellement, la plupart de mes activités de loisir « 3D », se font, soit dans l’un des plus anciens « mondes virtuels », de technologie « ActiveWorlds » datant de 1995 et relativement épargné par les impératifs financiers capitalistes, soit dans l’univers un peu plus « sexy » mais typiquement « utralibéral » et « ubérisé » de la plateforme « IMVU« .

Dans les deux cas, j’ai choisi d’être représenté, dans ces mondes virtuels, par des avatars « féminins » habillant l’identité numérique virtuelle « astroh », et quelques autres …








Les métamorphoses de l’ « identité »

Nous partons ici du texte « de « Identités et métavers » publié sur AOC

Quels liens avec la Proposition « E.L.L.E. » ?

Il est facile de voir que l’ « identité » de chaque « Personne Libre et Égale », ne réside pas dans telle ou telle ( T-ELLE ) identité physique, psychologique ou sociale particulière, mais dans l’autonomie morale de sa volonté propre, en tant qu’ elle reconnaît à toute autre « Personne Libre et Égale », la même autonomie morale de la volonté qu’elle se reconnaît à « elle-même », autonomie qui par conséquent peut CHOISIR de s' »incarner » , « moi, ici et maintenant », dans toutes sortes d’ « identités » partielles différentes, autant de facettes caléidoscopiques d’un miroir polymorphe, dont la gestion technique « collective en réseau » , permet à chaque « Personne Libre et Égale » d’utiliser des ressources matérielles et techniques équivalentes, pour construire sa propre « trajectoire de récits d’identifications provisoires », s’entrecroisant avec toutes sortes d’autres parcours imaginables, dont certaines portions apparaîtront comme du « déjà vécu », et d’autres comme des « parcours alternatifs possibles », se conjuguant et se Me-tissant de façons très variées.
La « poly-corporéité » futurible comme la poly-focalisation des consciences attentionnelles, conscientes de leur propre continuité temporelle de « soi conscient », alternant des phases d’éveil, de sommeil, d’inconscience et d’ « états de conscience » divers et pour la plupart encore inconnus de notre conscience humaine actuelle, commence à se dessiner dès aujourd’hui, dans la « métaversatilité » des projections « avatariques » de nos « mondes virtuels ».

Le « NouS » d’un tel « P.E.U.P.L.E. » en formation, sera donc poly-distribué de multiples façons, à la fois dans le « réel » des supports physiques matériels organisationnels , que dans les innombrables productions « imaginaires » dont les fictions représentatives et « récits » produits par ces organisations matérielles plus ou moins conscientes d’elles-mêmes s’articuleront de façon complexe et variée avec leurs phénomènes physiques « support ».

Que deviennent dans ce poly-morphisme foisonnant à la fois « physiquement réel » et « subjectivement et fictivement construit », les « Personnes Libres et Égales » « ELLE-mêmes » ? « Elles » cherchent » toutes, en permanence, et sans avoir nécessairement à en être conscientes en permanence, à auto-re-produire au minimum, et à amplifier si possible leur commune et poly-morphe « Égale Liberté », se substituant souvent les unes aux autres, lorsque telle ou telle caractéristique de leurs « incarnations » actuelles , peut contribuer mieux que d’autres, à cette auto-re-production et à l’amplification de la puissance physique organisationnelle commune nécessaire à cette « tâche de fond ».

Certes, nous, êtres humains actuels de l’espèce biologique « homo sapiens », restons encore fortement et « naturellement » liés à une constitution biologique issue d’une évolution naturelle terrestre de près de 4 milliards d’années …
Mais nous savons déjà suffisamment que, sauf décision TOTALITAIRE dictatoriale du maintien artificiel contraint d’une telle « nature humaine » essentialisée, ( et que certains humains souhaiteront sans doute … ), de très nombreuses forces évolutives politiques, culturelles, sociales, etc. viendront de plus en plus s’articuler avec nos capacités biologiques évolutives « naturelles », pour faire évoluer le poly-morphisme de la « forme humaine » de plus en plus souvent « hybridée » avec des composants biologiques divers provenant d’autres espèces vivantes, et avec toutes sortes de constructions matérielles élaborées par la techno-science.

« Notre » conception éthique ( « Loi Morale Nouvelle » ) vise précisément à proposer – à toute organisation consciente qui en ferait le libre choix – et notamment à mes congénères « humains » , une proposition et un projet régulateur commun possible sous l’expression abstraite « Égale Liberté Libre Égalité », dont chaque « Personne Libre et Égale » peut, à sa manière « personnelle », élaborer la part contributive … si elle est en libre accord avec une telle « Proposition ».

Pour les « autres » … ce sont eux qui voient … la façon dont « identitairement » , ils pensent pouvoir défendre encore leurs « identités ».
« NouS » ne « NouS » mêlerons plus de leurs querelles internes et externes d’ essentialisations de leurs « identités » .

Quant à Vous, bien évidemment, c’est Vous qui voyez …

« Astroh », le 27 août 2023


Les pseudo-sciences « spiritualistes » ont encore de beaux jours devant elles à exploiter les désirs conscients ou inconscients de leurs adeptes

Je viens d’écouter la dernière émission de France-Inter « Sous le soleil de Platon », où Charles Pépin recevait Christophe Fauré, avec comme intitulé de l’ émission « Qu’est-ce que la conscience ? »

Je m’attendais à avoir un aperçu sur les dernières avancées des neurosciences sur le sujet. A la place j’ai eu les élucubrations « spiritualistes » les plus ordinaires, s’appuyant sur toutes les « expériences » ( c’est-à-dire sur les témoignages de vécus subjectifs de toutes sortes que l’on connait depuis longtemps en effet et colportées par toutes les officines « spiritualistes ») ,

Certes on a le droit d’être aujourd’hui encore « spiritualiste » au sens métaphysique « idéaliste » de la croyance que la conscience précèderait l’ organisation matérielle complexe notamment du cerveau qui pour la plupart de la communauté scientifique spécialisée est au contraire nécessaire pour donner lieu à l’ensemble des phénomènes que nous désignons comme « vécus de conscience ».

Il y a -t-il quoi que ce soit de sérieusement neuf dans le discours métaphysique – phénoménologique du genre produit par le psychiatre Christophe Fauré concernant une supposée « conscience » qui précèderait ou « survivrait » de façon indépendante de l’organisation complexe du cerveau et de l’organisation biologique en général.
D’ailleurs tous ces courants « spiritualistes » ne cachent pas leur proximité avec les plus anciennes « traditions » de « spiritualité » religieuse ou métaphysique qui sous prétexte d’ « ouverture de la pensée » ne font que reprendre les anciennes « fermetures » idéologiques et culturelles , dont la caractéristique est de chercher à rassurer à bon compte leurs croyants en projetant comme « réel » , sous des étiquettes parfois réactualisées au goût du jour, des pseudo-explications « alternatives » aux efforts théoriques de disciplines scientifiques rigoureuses.

Depuis quand une statistique – elle même scientifique dans le cadre d’ enquêtes sociologiques, ethnologiques ou de psychologie sociale concernant les croyances de milliers ou même de milliards d’individus, qui relatent tel ou tel aspect de leur vécu conscient, peut-elle dire quoi que ce soit sur la réalité objective que leurs récits individuels ou collectifs semble suggérer, sans en avoir aucune preuve scientifiquement contrôlable ?

Cela fait du « bien » aux personnes de « croire » … Et probablement pour commencer aux « sachants » qui répandent ce genre de prétentions et y trouvent un intérêt pour leur gloire personnelle sinon directement pour leur bénéfice financier.

Il est bien sûr facile de prétendre dénoncer les failles existantes de l’explication scientifique, en particulier dans les disciplines qui s’intéressent aux effets « émergents » de l’organisation matérielle complexe des systèmes biologiques, et de prétendre donner de « meilleures explications » par la reprise rassurante des anciennes croyances.

Ce qui m’étonne plus, c’est que l’ « étonnement » philosophique de Charles Pépin soit si indulgent avec ce type de discours, dans sa prétention à la « scientificité ».

A oui, la science de demain va peut-être montrer que telle ou telle « intuition » spiritualiste ancienne avait vaguement quelque chose de commun avec les propositions qu’un nouveau paradigme théorique scientifique établirait.

Ainsi par exemple le « big bang » décrit en termes de théories de physique cosmologique peut avoir une vague ressemblance avec les antiques récits créationnistes …

Et bien sûr, il y a aujourd’hui toute une faune d’élucubrations « spiritualistes » autour de la physique quantique, avec toujours la même fausse interprétation du « rôle de l’observateur humain » dont la « conscience » influerait sur la réalisation effective de la « mesure » …

Dans le cas de la problématique de la « conscience » évoquée dans l’émission de Charles Pépin, j’aurais attendu un travail d’analyse critique un peu plus fouillé concernant au moins l’usage de certains mots de l’habituel vocabulaire « spiritualiste ».

Est-il nécessaire de renforcer les complotistes en tout genre dans leurs « vérités alternatives », et qui prétendent s’appuyer bien sûr d’autant plus sur des « faits scientifiques » que leurs « théories alternatives » sont fumeuses … ?










ELLE et « droit de propriété »

Le droit de propriété est-il compatible avec l’adhésion au principe d’  » Égale Liberté Libre Égalité ?  » ( « ELLE » )
Si vous adhérez ( librement, par définition ) au principe d’ « ELLE », vous adhérez notamment à sa partie « gauche » appelée « Égale Liberté ».

En tant que le « droit de propriété » est considéré par la plupart des systèmes juridiques comme une liberté fondamentale, le droit de propriété ne peut être limité que par l’Égalité de ce droit pour toute personne adhérant au principe d’ Égale Liberté.

Cela signifie que tous les « biens », quelle que soit leur nature , dont une personne est « propriétaire », et qui contribuent en général comme moyens et ressources pour l’exercice effectif d’autres libertés, donc à sa Liberté en général, doivent être équivalents entre toutes les « personnes libres et égales », en termes de conséquences sur l’exercice de la Liberté de chaque personne.
L’ Égalité de la Liberté ne signifie presque jamais l’égalité obligatoire de telle ou telle ressource particulière, mais seulement que l’ensemble des ressources accessibles à une personne, qu’elles soient liées à une propriété collective ou à la propriété individuelle, doit permettre à cette personne d’exercer sa Liberté de façon équivalente ( C’est la Liberté possible qui doit être Égale, et pas nécessairement tel ou tel moyen particulier : la Liberté signifie précisément entre autres, la possibilité de substituer ou d’échanger différentes ressources utiles à l’exercice actuel ou futur de la Liberté, avec comme contrainte fondamentale , conséquence du principe d’ Égale Liberté, de continuer à procurer, également à chaque « personne libre et égale », des moyens équivalents effectifs d’exercer sa liberté. )

Il est alors contradictoire de prétendre adhérer au principe d’ Égale Liberté – entre les « personnes libres et égales » – et de continuer à chercher des moyens , ressources, pour acquérir PLUS de Liberté qu’une autre « personne libre et égale », que cela soit dans l’immédiat ou dans toute perspective future possible :
Une personne ( au sens juridique, qu’elle soit « physique » ou « morale » ), qui choisit de ne pas adhérer au principe d’Égale Liberté des « personnes libres et égales », ne peut pas prétendre en même temps faire partie du « NouS » des « personnes libres et égales ». Adhérer au principe d’ « ELLE » c’est renoncer volontairement et librement, individuellement et collectivement, à vouloir PLUS DE LIBERTÉ qu’une autre « personne libre et égale ».
Ces autres « personnes libres et égales » s’étant bien sûr, par définition, soumises à la même obligation contractu-ELLE de la « Loi Morale Nouvelle », si et seulement si elles adhèrent librement à ce double principe d' »Égale Liberté Libre Égalité ».

A la différence de l’ utralibéralisme capitaliste, qui ne met pas d’autres limites à la croissance des inégalités de toutes espèces entre personnes ou collectivités, y compris lorsqu’elles créent évidemment des inégalités croissantes de la Liberté des différentes personnes impliquées, le Principe et le Projet d’Égale Liberté Libre Égalité ( « PELLE » ) , s’oblige lui-même, par définition, à n’exercer sa Liberté actuelle et future, que si cette Liberté est également accessible à toutes les « personnes libres et égales », c’est-à-dire à toutes les personnes qui font le libre choix d’entrer dans ce même contrat, et qui renoncent donc elles aussi, à vouloir « Plus de Liberté » que les autres membres contractuels.
Le « Plus de Liberté » visé dans le cadre du « PELLE » , ne peut donc être cohérent que si cette Liberté supplémentaire est également partagée, soit en termes de « biens communs », soit en termes d’égal droit de propriété de chaque personne individuelle.
Et bien évidemment, tout « plus de liberté réelle », doit en conséquence se poser la question des « ressources » de toutes sortes nécessaires, actuelles et futures pour l’exercice d’une telle liberté, et de la conservation de la possibilité ouverte, pour toute personne, de faire un jour elle aussi, le libre choix d’ adhérer à ce contrat.
De même la possibilité doit rester ouverte, au niveau de l’auto-organisation de la matière ( appelée souvent « nature » ) , de produire des systèmes matériels organisés, notamment « vivants » , dont le degré d’évolution ou de développement pourraient les amener à une capacité consciente équivalente à celle des êtres humains actuels, et donc à la possibilité pour ces « organismes », de se considérer eux-mêmes comme des « personnes libres et égales » et de participer au « NouS » du « Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales ».

A la différence de tout « égalitarisme collectiviste » ou de tout « collectivisme égalitariste », le « PELLE » ne vise pas à instituer une telle « égalité » par la force, ni par la dépossession des personnes de leur « égal droit de propriété » :
Par définition de la partie « droite » du principe , à savoir la « Libre Égalité », l’ Égalité de la Liberté définie dans la partie « gauche », ne peut être établie en droit et en réalité que sur par et pour la libre décision personnelle des personnes d’Y adhérer .

Et pour être individuellement libres de leurs choix, les personnes doivent pouvoir disposer de façon équivalente de ressources pour leur liberté, non seulement par la mise en communs de certains « biens », mais aussi par un droit à la propriété personnelle sur laquelle cette liberté peut s’exercer « souverainement ».

Il Y a donc bien une certaine continuité du « PELLE » avec ce qu’on appelle traditionnellement du « libéralisme politique », ou encore l' »Esprit des Lumières ».

Mais, comme nous l’avons déjà signalé à plusieurs reprises, il n’ Y a aucun présupposé qu’une telle « Loi Morale Nouvelle » soit liée à un « droit naturel », ni à la « nature humaine », ni à une « constitution transcendentale du sujet », ni à une « normativité originaire » de philosophie « phénoménologique », ni évidemment encore moins, à un « droit divin » ou à un « droit de la nature » qui ne résulterait pas lui-même d’un libre choix des « personnes libres et égales ».

Les institutions juridiques et politiques qui seront ( ou ne seront pas … ) reconstruites en conséquence du principe et projet de « Loi Morale Nouvelle », ne le seront que « par et pour » les « personnes libres et égales » qui par conséquent en déduiront elles-mêmes les exigences d’action possibles simultanément conformes à un projet d' »Égale Liberté » et de « Libre Égalité » où leur responsabilité personnelle individuelle est engagée en même temps que la construction de collectifs et d’institutions nouvelles capables en retour de stabiliser et de réguler de tels engagements.

Quant à Vous …. c’est Vous qui Voyez …

Les deux composantes temporelles de la liberté

Je propose ici une analyse des « composantes temporelles de la liberté ».
Bien sûr cette analyse étant elle-même « libre », sera elle-même récursivement analysable à l’aide de ce « même modèle » à deux composantes, ce qui signifie que, dans la mesure où il s’agit « récursivement » toujours du « même modèle« , la « méta-liberté » qu’il suppose est toujours au moins un minimum « constante« , et que cette « méta-liberté » ne choisit pas d’être uniquement et absolument « impulsive« , bien qu’elle comporte toujours aussi une composante « impulsive« , abusivement considérée comme « immédiate » ou « instantanée ».

S’agissant du rapport avec la dimension temporelle, et si on suppose une représentation du « temps » comme étant classiquement liée à un tripartition linéaire et irréversible « passé »-« présent »-« avenir », on pourrait s’attendre à ce qu’on se pose la question des « trois composantes temporelles de la liberté » .

Cependant si le rapport de la liberté au « passé » peut bien sûr être interrogé, cette question de la liberté par rapport au passé ne viendra qu’ultérieurement, car d’une certaine façon, la définition même de ce que nous appelons « passé », est au moins partiellement liée à l’idée que le passé ne peut plus être changé, comme on dit « le passé c’est le passé » : Certes, le « contenu » de ce passé, devenu « passif », est toujours considéré comme ayant « un jour » été « présent ».
Mais la part que nous considérons ( pas seulement librement ), comme « définitivement et irréversiblement passée’, signifie en fait que nous la considérons comme échappant « définitivement et irréversiblement » à l’action possible de notre « liberté ».
SI nous voulons remettre en question la dimension « réelle » du passé , en prétendant que la « passé » n’existe que dans notre représentation ( « présente » ou « à venir » ), c’est alors toute la question traditionnelle du rapport de nos « représentations » à la « réalité » que nous devons réexaminer.

En attendant je propose donc de considérer, de façon plus ordinaire, que les questions qui interrogent notre « liberté » se rapportent toujours, temporellement, soit au « présent » ( liberté immédiate en acte ), soit à l’ « avenir » où se déploie le potentiel d’une liberté future possible, qui ne sera « en acte » que lorsque cet « avenir » sera « présent », mais dont la « présence future » est au moins en partie statistiquement « prévisible » et donc aussi partiellement « préparable », en (pré-)supposant une certaine constance des conditions réelles de l’exercice de notre liberté.

Je propose d’appeler « composante impulsive » la composante de notre liberté qui considère que notre liberté en acte est liée à la conscience présente d’un acte volontaire « en train de se faire », « en cours de réalisation », et donc que « dans le même geste », dans le « même mouvement » ou « moment », la « réalisation » et le « contrôle conscient, « rétroactif et/ou proactif » de cette réalisation sont « concomitants » , mais que dans ce « même moment » ( voir note 1 en fin de page ) où cette concomitance se réalise, une variabilité non consciemment contrôlée dans son contenu, mais acceptée dans sa possibilité de « principe » ( composante « constante » ) vient se « composer » avec la « composante constante » de notre liberté, celle que précisément nous re-choisissons à chaque fois de « conserver »dans un tel « acte libre ».

La libre variabilité des contenus de nos libres choix n’est donc pas en contradiction, ( S’IL S’AGIT D’UN ACTE LIBRE ), avec la constance ou la conservation de certaines des conditions au moins qui permettent sa « libre réalisation en acte » .

Je propose donc de considérer que dans une telle conception où la « liberté » est toujours une re-prise de sa propre auto-re-configuration, l’idée même de liberté, dans son extension la plus « universalisable », comporte certes l’idée d’une très grande variabilité, et même en partie de la pure « contingence » des contenus de cette liberté ( et donc d’une « impulsivité » liée à cette contingence ), mais aussi simultanément un principe d’ « identité » ou de « conservation » de cette « liberté elle-même », notamment suivant sa dimension temporelle.

La mise en relation de la dimension « impulsive » de la liberté – nécessairement présente dans toute « ré-actualisation » de l’ exercice de la liberté – avec sa dimension « constante » par laquelle je peux présumer que je voudrai encore dans l’avenir « ouvert », vouloir, au moins en partie ( celle qui concerne précisément la préservation de ma liberté » ) la « même chose » que ce que je veux actuellement : à savoir notamment « préserver ma liberté ».

Dans « ma liberté« , je pense donc comme parfaitement compatibles, à cause de conception générale suffisamment constante que je me fais de ma propre liberté , la part « impulsive » nécessaire à la sauvegarde de la créativité de cette liberté et à sa capacité d’adaptation choisie à « tout évènement futur possible », et à sa part « rationnelle » et « raisonnable », posant et s’engageant en responsabilité constante des actes « librement choisis ».
Et je suppose donc aussi librement que d’autres que moi PEUVENT aussi – aussi librement que moi-même – coordonner dans leur propre « liberté personnelle », les aspects proprement « impulsifs et contingents » d’une telle liberté et les aspects constants de leurs libres choix.
Il est donc de la libre responsabilité de chacun ( telle que je peux librement la partager avec d’autres … ), de ne pas imposer aux autres la pure « impulsivité contingente » de sa propre liberté, s’il souhaite – librement – ne pas avoir à subir intempestivement la pure « impulsivité contingente » de la liberté des autres …

Autrement dit : nous POUVONS établir un minimum de « contrat moral commun » basé sur une reconnaissance mutuelle et réciproque de notre « Égale Liberté », dès que nous ne confondons plus la notion de « liberté »en général ( pour nous-mêmes et pour les autres ) avec la seule « impulsivité contingente » qui reste pourtant une des composantes de chaque décision libre, mais « contrôlée » par sa re-prise consciente comme décision volontaire continuée.

Nous pouvons alors accepter de construire en commun un cadre contractuel des bases « raisonnables » d’une telle « Égale Liberté », par et pour des « personnes libres et égales » qui se considèrent à la fois chacune comme telle ( en pure auto-nomie d’une telle décision ) et décident en même temps de considérer que d’autres personnes PEUVENT faire ce « même libre choix ».

De telles « personnes qui se considèrent elles-mêmes comme libres et égales », n’ont alors plus « besoin » de prétendre que leur volonté d’être « libres et égales » et de reconnaître d’autres personnes comme « tout aussi libres et égales » leur est imposée par un quelconque « devoir » extérieur à leur propre volonté.
En particulier par un « devoir » qui leur serait fixé, soit par une volonté divine, soit par la « volonté générale d’un peuple », ou d’une quelconque communauté d’appartenance ou d' »identité collective ».

De telles personnes ( dont VOUS POUVEZ librement faire partie … si VOUS le voulez librement ), acceptent alors la responsabilité morale de gérer par elles-mêmes et pour elles-mêmes l’articulation entre la composante « impulsive contingente » de leur propre liberté et la composante « raisonnable constante » de leur propre liberté. En acceptant donc aussi une certaine « impulsivité contingente » de la liberté des autres et une certaine « constance raisonnable » de la liberté des autres, qui ne correspond pas exactement à l’équilibre tout provisoire de ces deux composantes dans leur propre liberté personnelle …

Quant à VOUS, c’est VOUS qui voyez …


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Note 1 : J’ai parlé de « concomitance », « dans le même mouvement ou moment », et non pas d' »instantanéité », si on donne à ce terme « instant » la signification « ponctuelle » d’une représentation géométrique linéaire du temps, où le « présent » serait représenté par un « point » particulier de la « droite du temps ».
Le « présent en acte » dont je parle est donc temporellement « étendu ».
Si on veut se donner une représentation « géométrique » du temps, il faudrait plutôt alors désigner, comme « représentant géométrique du présent », non pas un « point » de la droite, mais un « intervalle semi-ouvert », dont une des « bornes », du côté du « passé » est plutôt « fermée », et l’autre, du coté de l’ « avenir », plutôt « ouverte ».
De plus, rien ne nous oblige à considérer qu’un tel « présent » non ponctuel , mais temporellement « étendu » , soit confiné à un « segment de droite du temps ». En tant qu’espace de notre « liberté actuelle » ou « liberté en acte », cet « intervalle » peut être considéré comme plus généralement représentable par des notions mathématiques de « topologie générale ».

Même si nous considérons que la dimension temporelle de notre existence consciente est fondamentalement contrainte par les dimensions de l' »espace-temps physique », la représentation d’un tel « temps physique » ne se résume pas dans la géométrie de la « droite euclidienne » ou de la « droite de l’ensemble des « réels », mais suppose que l’on se réfère au moins aux conceptions les plus « actuelles » des théories scientifiques de physique fondamentale.
( Avec notamment les difficultés de compatibilité entre relativité générale et physique quantique … )

Quant aux contraintes « biologiques » actuelles qui encadrent notre « liberté actuelle » et le rapport de notre liberté avec le « temps historique » ( par exemple la structure générale actuelle d’un « cerveau humain »), nous pouvons assez facilement comprendre sa « relativité » : non seulement à cause des mécanismes complexes de l' »évolution des êtres vivants », mais parce que de plus en plus, notre activité humaine rétroagit sur notre propre « constitution biologique ».



Souvenirs …


« Souvenirs » puisque j’avais essayé de jouer cette pièce classique pour guitare à l’époque de ma jeunesse étudiante où je m’étais mis, entre autres, à cet instrument. …

Mais peut-être voudrez – vous plutôt vous souvenir du nom de cette guitariste et du charme incontestable … de son jeu.

Une autre œuvre, faisant un usage similaire du « tremolo », en liaison avec le parcours mélodique d’un espace harmonique :

« Una Lismona Por el Amor de Dios » ( appelé aussi « El Ultimo Tremolo » ou « El Ultimo Canto » )

Par un autre interprète :

Pour ceux qui veulent pouvoir suivre la partition … en même temps que l’interprétation de John Williams :