Communautés

Dans la philosophie politique générale du Projet d’ Égale Liberté Libre Égalité, il existe virtuellement une « communauté » des « personnes libres et égales », dont toute personne peut décider de devenir « membre », à condition simplement de bien comprendre la définition même de cette communauté par la valeur de référence fondamentale qui la définit : l’ « Égale Liberté Libre Égalité »:

La « compréhension » de cette valeur est une condition nécessaire mais pas suffisante : En plus d’avoir « compris » la signification la plus générale de cette expression, que partagent, – par définition – toutes les personnes qui Y adhèrent, vous aurez compris notamment que personne d’autre que vous-mêmes ne peut décider à votre place d’Y adhérer, mais qu’en conséquence, si vous décidez d’Y adhérer, c’est vous, dans votre propre liberté et responsabilité personnelle pleine et entière, qui en plus d’avoir « compris » de quoi il s’agissait, déclarez que « personnellement » vous décidez librement d’Y adhérer, et donc de partager cette adhésion « morale » avec d’autres personnes, dans la mesure où vous savez alors que ces autres personnes adhèrent à cette même « valeur commune » de l’ « Égale Liberté Libre Égalité », dans les mêmes conditions formelles de liberté pour chacune, et savent donc notamment qu’elles n’Y adhèrent toutes que sous la condition de leur libre décision personnelle.

Il y a donc une différence essentielle entre simplement « comprendre » la signification générale de cette valeur, et décider d' »adhérer » moralement à cette valeur, puisque précisément, la « Libre Égalité » est, par définition, tout aussi nécessaire que l’ « Égale Liberté« , et donc que toute supposée « adhésion » qui aurait été obtenue pour d’autres « raisons » , motivations, pressions diverses, que votre propre libre décision autonome personnelle, n’est pas une authentique adhésion à l’authentique valeur de l’ « Égale Liberté Libre Égalité ».

Ce serait notamment le cas si vous vous sentez « obligés » d’adhérer à une version du principe d’ « Égale Liberté », parce que vous « croyez » à l’existence et à la « valeur universelle » d’un tel principe, parce que vous identifiez purement et simplement ce principe avec le principe fondamental des « droits humains », auquel vous êtes supposés adhérer en vertu de la « Déclaration Universelle des Droits Humains » de 1948 : Article 1 : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits … « 

La différence essentielle entre une « Déclaration Universelle des Droits Humains » avec la Proposition « E.L.L.E. », vous l’aurez compris, est précisément la présence dans la proposition « E.L.L.E. » , du deuxième volet « LIBRE ÉGALITÉ », c’est à dire que toute la « valeur » qui désormais peut être attribuée à une « Égale Liberté » ( supposée « universalisable », mais sans être « universelle a priori, puisqu’ elle dépend précisément de la libre décision de chaque personne )

Conséquences :

La communauté que nous pouvons appeler « P.E.U.P.L.E »( « Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales » ) ne peut pas être immédiatement identifiée avec « tous les êtres humains » , parce que l’adhésion des personnes « libres et égales » à leur propre projet d’ « Égale Liberté », ne peut avoir une quelconque valeur « morale » que si et seulement si ces personnes Y adhèrent personnellement :
Or je ne pense pas que quiconque Vous ait demandé, à Vous personnellement, si Vous êtes d’ accord avec l’ article 1 de la DUDH, si personnellement vous adhérez à cette proposition que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits … ».

Mais direz vous peut-être : « ce n’est pas moi qui ai décidé ou qui peut décider librement que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits …  » …
« je ne peux que m’y soumettre, soit par « obligation morale« indépendante de ma volonté personnelle parce que cette obligation fait partie de ma « foi humaniste » voire d’une « foi spirituelle » , soit par contrainte juridico-politique : si je ne me comporte pas conformément à ce droit humain internationalement déclaré comme universel, je risque d’être plus ou moins directement mis en cause comme « justiciable » et avoir à en rendre compte devant un tribunal national ou international « .

C’est précisément cette pré-compréhension supposée « obligatoire » de l’ « Égale Liberté« , comme « universelle a priori« , qui est directement et explicitement remise en question par la présence du deuxième volet de la « Libre Égalité », dans la formulation complète qui Vous est proposée comme »Égale Liberté Libre Égalité » .

Vous ne pouvez donc considérer que vous décidez de faire partie de ce « P.E.U.P.L.E. » de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » , que si vous considérez en même temps que à la fois vous-mêmes et les autres personnes qui feront ce choix d’adhésion, êtes libres de faire un tel choix, et n’y sont, ni contraints par une force quelconque, ni « obligés » par quelque pression morale hétéronome que ce soit, même s’il s’agit de l’ « universalisme humaniste des droits humains » …

Si vous continuez à penser que « tout le monde est obligé de penser que les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits« , sans vous poser au moins la question de savoir comment une telle « égale liberté des êtres humains » pourrait avoir une quelconque valeur si elle n’était pas elle-même librement établie et acceptée par ces êtres humains, non pas « collectivement », mais bien par chacune des « personnes humaines » ainsi concernées et supposées en être éventuellement « justiciables », alors il faudra bien réfléchir effectivement à votre propre libre adhésion à la valeur de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » ici proposée.
Cette proposition est en effet dans une certaine mesure « nouvelle », par le rôle fondateur essentiel de la liberté individuelle, ou de l’ « autonomie personnelle », dans sa propre auto-justification potentiellement « universalisable », mais pas « universelle a priori », ni en termes de « loi morale », ni en termes de « droits naturels », ni en termes de simple « droit positif » d’une législation juridique « internationale » .

En effet ce dont il s’agit en effet, si vous l’avez compris, c’est d’une telle refondation de l’ « Égale Liberté », mais dans son lien indissoluble ( par définition ) avec la « Libre Égalité » , c’est à dire avec une libre décision nécessairement personnelle d’en accepter la valeur pour vous-mêmes.

D’où la reprise répétitive de l’avertissement : « Mais c’est Vous qui Voyez ».

« Personne libre et égale, souveraine sur elle-même »

La notion de « souveraineté » , appliquée à la « personne », semble dans un premier temps n’avoir de sens que dans la notion ancienne de la « souveraineté » de la « personne » du « monarque », où il s’agissait bien d’une « personne » humaine, mais supposée « régner » sur tout un ensemble de personnes, qui étaient ses « sujets ».
Avec la « démocratie », entendue comme « souveraineté du peuple », ainsi qu’elle se définit notamment dans le Contrat social » de Rousseau, le rapport de domination « hiérarchique » n’est pas aboli en général, mais transféré de la hiérarchie de statut entre des personnes ( devenues « citoyens » d’une république démocratique), à la hiérarchie du « souverain » qu’est désormais le « peuple » à travers sa « volonté générale ». sur l’ ensemble des « citoyens libres et égaux devant la loi ».
Rousseau et la pensée « révolutionnaire » en général, conservent donc la notion de « souveraineté », même si, dans cette étape « rousseauiste », le « souverain » est constitué par le « collectif » des citoyens législateurs en même temps qu’ils sont par là même soumis à la Loi commune qu’ils se donnent en tant que produite par leur « volonté générale ».
Il y a même dans le Contrat social de Rousseau, qu’il croit être la « solution » au problème qu’il pose, une « aliénation » générale du pouvoir propre de chaque personne qui remet son pouvoir au collectif du « peuple » :

Extrait du Chapitre VI du Contrat social :

«Trouver une forme dʼassociation qui défende & protège de toute la force commune la personne & les biens de chaque associé, & par laquelle chacun sʼunissant à tous, nʼobéisse pourtant quʼà lui-même & reste aussi libre quʼauparavant?»
Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution.

Les clauses de ce contrat sont tellement déterminées par la nature de lʼacte, que la moindre modification les rendroit vaines & de nul effet; en sorte que, bien quʼelles nʼaient peut-être jamais été formellement énoncées, elles sont partout les mêmes, partout tacitement admises & reconnues, jusquʼà ce que, le pacte social étant violé, chacun rentre alors dans ses premiers droits & reprenne sa liberté naturelle, en perdant la liberté conventionnelle pour laquelle il y renonça.
Ces clauses, bien entendues, se réduisent toutes à une seule savoir, lʼaliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté. Car premièrement, chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous, & la condition étant égale pour tous, nul nʼa intérêt de la rendre onéreuse aux autres.
« 

J’ai déjà plusieurs fois expliqué la différence fondamentale de ma Proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité » avec la proposition de « solution » du « contrat social » de Rousseau, bien que ma Proposition puisse être considérée comme une « réponse » à la même question posée par Rousseau et que je peux reprendre exactement :
« Trouver une forme dʼassociation qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun sʼunissant à tous, nʼobéisse pourtant quʼà lui-même et reste aussi libre quʼauparavant « 
La différence tient non pas dans la « partie gauche » de l’ « Égale Liberté », mais avant tout dans sa « partie droite » , à savoir la « Libre Égalité » :
Autrement dit , il n’est demandé à personne, dans ma Proposition, de renoncer à sa « liberté naturelle », et donc de « s’aliéner avec tous ses droits à toute la communauté » !

Ce que je dis, c’est que tant que des personnes ( pas nécessairement « tous les êtres humains  » ) ne trouveront pas des moyens de construire leur « Égale Liberté » en termes d’institutions communes en effet ( « Loi » , « liberté conventionnelle », « droit » …) , tout en conservant, dans le même système institutionnel, « juridique » , entre elles la même « Libre Égalité », qui permet à chacune d’entre elles de gérer par elle-même, pour elle-même, l’articulation entre sa « liberté naturelle » personnelle et la nouvelle « liberté conventionnelle » à construire entre ces personnes « associées », la « solution juridico-politique » prétendue du contrat social rousseauiste, sera vaine, puisque reposant finalement sur la simple « force » de la « violence collective légale », à laquelle, comme Rousseau l’imagine facilement, pourra toujours opposer la reprise de sa « liberté naturelle », ou encore sur l’utopie perpétuellement renaissante et repoussée, d’un supposé « accord universel »a priori de toute personne avec un tel « contrat ».
La « solution rousseauiste » au problème du « contrat social », ne crée donc que les conditions d’une instabilité continuelle entre la tentation totalitaire ( « aliénation de chacun avec touts ses droits à la communauté » ) et le retour à l’anarchie chaotique de la « guerre de tous contre tous » … Ce que d’ailleurs le spectacle de l’histoire des hommes nous montre en permanence, et dont nous assistons même actuellement à un retour dramatique dans les rapports de force mondiaux, que les institutions du droit international sont impuissantes à réguler.

Il n’y a, pour moi ( et pour toute personne qui choisit de se référer à une analyse similaire du problème ) que la possibilité d’ouvrir le choix de l’ « Égale Liberté », comme étant un libre choix possible pour une personne humaine réelle, utilisant sa « liberté naturelle« , mais choisissant explicitement et consciemment de s’associer « conventionnellement » avec d’autres personnes, pour autant que ces autres personnes associées fassent elles-mêmes réciproquement, totalement librement ( sur la base de leur propre « liberté naturelle » ), ce « même libre choix » : ce qui constitue la partie « Libre Égalité », dont la reconnaissance simultanée avec l' » Égale Liberté » définie la « formule » fondatrice globale.

Autrement dit encore : dans le cadre d’un environnement d' »ultralibéralisme » général, rien n’empêche des personnes de décider librement de ne plus chercher à se dominer les unes les autres et d’affirmer et de communiquer publiquement leur choix d’une Égalité fondamentale de statut de « personne libre et égale », mais « souveraine sur elle-même », comme elle accepte désormais de considérer que les autres personnes « associées » soient également « souveraines sur elles-mêmes ».
Il faut et il suffit, pour commencer, de renoncer, non pas à la souveraineté sur soi-même, mais à la souveraineté sur d’autres personnes, que cette volonté de souveraineté dominatrice sur d’autres personnes soit individuelle ou exercée à travers un « collectif souverain » du type « État Nation », ou communauté culturelle historique ou « ethnique », etc.

Ce à quoi il faut alors renoncer, c’est au postulat prétexte que si « tout le monde » ne veut pas accepter une « Égale Liberté », alors il est impossible de réaliser une telle « Égale Liberté » entre les personnes en nombre restreint qui choisiraient librement un tel contrat.

Il est possible alors, pour chaque personne qui comprend le problème ( je suppose que Vous le comprenez ) de « commencer » à penser son libre mode de participation à un tel projet.

Il va de soi qu’un tel « nouveau contrat social« , ne peut pas prétendre, comme Rousseau le prétend, que la « solution » de son contrat contient des clauses « partout les mêmes et partout admises … « .

Personne, en se déclarant librement favorable à ce « nouveau contrat social« , ne peut alors se dispenser de réfléchir par lui-même et pour lui-même, à la nature et au degré de sa participation personnelle à cette définition et construction associative « conventionnelle », car il ne s’agit pas de s’y « donner tout entier », mai seulement d’y contribuer à sa manière … si on veut et pour autant qu’on veut que d’autres aussi choisissent d’y participer … à leur façon.

Ceux qui ne veulent donner qu’un accord formel, partiel, plus ou moins virtuel à un tel projet, sont libres de ne faire que cela ( et l’ abstention est déjà ici un « moindre mal », en laissant simplement y travailler ceux qui le veulent .. ), et donc à n’y consacrer qu’une très petite part des ressources de leur « liberté réelle » ( car il faut au moins , pour y réfléchir, prendre un petit temps de réflexion ).
Ceux qui se montrent impatients, doivent simplement se demander ce qu’ils sont personnellement en capacité de faire pour répondre à leur « impatience », et, par définition même de l’ égale liberté », ne pas demander que d’autres fassent à leur place un travail auquel ils ne souhaitent pas eux-mêmes participer, si peu que ce soit …

C’est donc Vous qui Voyez …

« Sujet »

Le mot « sujet » fait partie depuis longtemps du « vocabulaire philosophique ». Mais en même temps comme fondamentalement problématique, à cause d’une polysémie liée à différents usages de ce terme dans la langue latine qui a longtemps servi de langue savante commune à l’ « occident chrétien ».
( Il y a notamment une discussion philosophique, approfondie par Étienne Balibar, pour savoir si ce « sujet » – terme de langue française- doit être référé plutôt aux usages du terme latin « subjectum » ou aux usages du terme latin « subjectus » , car cette confusion entraîne toutes sortes d’ambiguïtés dans les usages philosophiques, mais aussi politiques, juridiques, psychologiques, etc. du mot français « sujet ».

S’il est donc possible d’attester différents usages philosophiques anciens de ce terme, ceux qui vont nous intéresser plus particulièrement se réfèrent à la question de la « philosophie moderne », et notamment la façon dont des « philosophies du sujet » se sont constituées et ont pu ensuite être contestées , critiquées, ou « déconstruites » de différentes façons.

Une façon d’entrer dans une référence philosophique relativement récente, au « sujet » du terme « sujet », est une fameuse « question » posée à l’ensemble de ses collègues philosophes, par Jean-Luc Nancy, et dont ce n’est pas le moindre effet que de se présenter comme un « sujet » … de dissertation.

« Qui vient après le sujet ? »


Parmi les « réponses » à cette question, on trouvera notamment celle d’Étienne Balibar : « Réponse à la question de Jean-Luc Nancy : Qui vient après le sujet ? »

Le « sujet » des « philosophies du sujet » est donc supposé être une construction philosophique typique de la philosophie occidentale moderne entre le 17ème et le 19ème siècle, mais dont ensuite rapidement, toutes sortes de critiques philosophiques ou externes à la philosophie ont procédé à la « déconstruction », en particulier à partir, dès le 19ème siècle, des « philosophies du soupçon »
( La triade Marx, Nietzsche, Freud ), puis au 20ème siècle, du développement des « sciences humaines » et notamment d’un paradigme particulier , au milieu du 20ème siècle autour du « structuralisme », considéré alors comme signant la « mort de l’Homme », et plus particulièrement la « mort du sujet » , dans la mesure où les processus et systèmes « structuraux » supposés alors être « explicatifs » de l’essentiel des phénomènes humains, étaient des « processus sans sujet » .

En-dehors de ces références philosophiques classiques à l’usage du mot « sujet », est-ce que ma Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité, suppose un usage technique particulier de ce terme ? Pas immédiatement, dans la mesure où j’ai choisi d’utiliser plutôt un autre terme partiellement concurrent, à savoir le mot « personne », en particulier dans les expressions « personne libre et égale » ( qui se retrouve par ailleurs aussi dans le vocabulaire de John Rawls), ou encore de « personne souveraine sur elle-même » , et dont l’expression plus complète pourrait être « personne souveraine sur elle-même, libre et égale … à toute autre personne souveraine sur elle-même ».
S’agit-il du même concept philosophique approximatif que celui de « sujet » ?
Sans doute pas, mais l’usage que je fais du mot « personne », n’est pas non plus à confondre avec d’autres usages philosophiques traditionnels du terme de « personne » ( en particulier dans des mouvements qu’on a pu appeler à une certaine époque « personnalismes » ).

Mon usage du terme composé de « personne libre et égale » , est significatif d’une problématique en partie commune avec les questions de « philosophie politique » ou encore de « philosophie morale » ou de « philosophie du droit ».

Elle entre aussi en résonance particulière avec les usages actuels de la notion juridique d’ « autonomie personnelle » .

Astroh ( 2 )

« Il s’agit sans doute de l »identifiant » numérique que j’utilise le plus communément sur différents réseaux sociaux, suffisamment « transparent » pour pouvoir être publiquement rapproché de mon « identité nationale » d' »état civil » ( Armand Stroh ) , mais qui fait en même temps partiellement écran pour ceux qui ne cherchent pas à en savoir plus.
( Suite sur la page « Astroh » )

Ci-dessous : Certains indices que j’ai proposés à une Artiste Sorcière ( A.S. n’est pas I.A. ), se donnent libre cours, inspirés par une mise en page duchampienne , mais où le pas – sage « inframince » entre la « Mariée » et ses « Libertaires » a été quelque peu pair – verti !
Qui a dit que c’est VOUS, le « regardeur » qui fait l’oeuvre ?

C’est donc bien Vous qui Voyez …

 » Astroh »

Il s’agit sans doute de l »identifiant » numérique que j’utilise le plus communément sur différents réseaux sociaux, suffisamment « transparent » pour pouvoir être publiquement rapproché de mon « identité nationale » d' »état civil » ( Armand Stroh ) , mais qui fait en même temps partiellement écran pour ceux qui ne cherchent pas à en savoir plus.

Depuis donc que vers la fin des années 80 du siècle dernier, j’ai tenté mes premières explorations du « cyberespace », avant que le « WWW » ne se développe, la question s’est posée souvent du choix d’un « identifiant » en ligne.
Soit donc, d’une indication directe transparente de mon identité civile officielle ( Nom Prénom , diversement associés ), soit d’un supposé « anonymat », pour de nombreux usages en ligne dont il n’était pas nécessaire ni utile de préciser une identité officielle.
Je ne vais pas ici donner publiquement une liste de tous les « identifiants » que j’ ai pu utiliser ( et encore moins évidemment des mots de passe ) .

« Astroh », tout en ne m’étant pas strictement personnel ( on peut trouver sous ce terme de nombreuses identités sur la Toile qui n’ont rien à voir , ni de près ni de loin, avec celui qui s’exprime ici ), est cependant une transcription relativement simple et abrégée de mes identifiants « prénom et nom » officiels.
( par ailleurs il existe aussi un patronyme spécifique « Astroh » … )

Ceux qui ne cherchent pas plus loin, font souvent la fausse hypothèse étymologique qu’il s’agirait du radical « astro- » ou d’une relation quelconque avec « Astro le petit robot » … Certains, me connaissant mieux, pensent même qu’il s’agirait d’une analogie de caractéristique personnelle ( « être dans la lune » ) . Bien sûr, dans ce genre d’hypothèse « astronymique », certains se posent alors la question de la présence d’un « h » énigmatique après le radical « astro- » supposé. La confusion est peut-être même amplifiée dans les années 2015 2016, pour ceux qui croient y voir un rapport avec un satellite télescope spatial japonais « Astro-H » …

Je peux toujours leur répondre qu’il s’agit d’un « Hasard Heureux » , comme dans l’ « Histoire avec sa grande Hache » : il se trouve qu’en ajoutant l’initiale A de mon prénom à mon nom , on tombe sur « Astroh » …
J’ai donc adopté assez facilement cet « identifiant » générique pour de nombreuses présences dans le « cyberespace », dès lors que je ne voulais, ni me prémunir d’une intrusion dans mes « données personnelles », ni exposer immédiatement une identification officielle.
« Astroh » est donc un exemple de ces nombreuses « identités » mixtes et complexes où les références réelles se composent avec toutes sortes de références imaginaires caléidoscopiques et rhizomatiques.
Les jeux de mots ou de lettres ne sont évidemment pas étrangers à l’univers d’ « Astroh ». On ne s’étonnera donc pas de quelques identités factices supplémentaires qu’une telle Quête Astrophique a pu produire …
Dans cet imbroglio d’ « auto-fictions », je laisse donc aux enquêteurs de l’insignifiance ( les cygnes y fientent, surtout les « cygnes noirs » ), le soin de démêler les Astroh tantiques des Astroh pieds :

« C’est Vous qui voyez »

Même sans être Dali, vous pouvez « voir » des éléphants ( générés par IA … ).
Quant aux ailes, ELLE les fends : vous y laisserez des plumes.

ELLE est par définition « transnationale »

Le lien contractuel de la Proposition et du Projet d’ « Égale Liberté Libre Égalité » est par définition un lien formELLEment constitué par la libre volonté de « personnes libres et égales » qui, certes, dans leurs réalités incarnées actuelles habitent de façon très diverses leurs propres « mondes » et peuvent par conséquent plus ou moins facilement établir une liaison efficiente entre le lien formELLEment « universalisable » de l’ Égale Liberté Libre Égalité, et les conditions réelles immédiates de leurs vies et de leurs vécus respectifs, texture complexe de contraintes et de ressources, que chaque personne humaine peut prendre pour son « identité naturelle ».
L’insistance que nous mettons sur la « nouveauté » de la « Loi Morale Nouvelle » que nous exprimons dans le raccourci germinal de la Proposition « ELLE », ne cherche pas à faire disparaître les disparités des « identités » ,réelles, imaginaires ou symboliques , dont chaque personne peut se sentir plus ou moins « investie » ou « membre », ou redevable d’un minimum de loyauté d’ « appartenance originaire ».
Il est donc particulièrement utile de se poser la question de cette plus ou moins grande facilité ou difficulté à se retrouver « en personne » dans un type de lien aussi « formel » que celui de la proposition projective d’ « Égale Liberté Libre Égalité ».

Le problème n’est pas nouveau, et il oppose depuis longtemps les partisans d’un « universalisme » ( souvent considéré comme « humaniste » ) à des « communautaristes » divers , dont notamment ceux qui confèrent au « lien national » , même supposé uniquement « politique » , une légitimité supérieure à l’ « universalisme humaniste ».

Pour relancer une telle réflexion, nous pouvons par exemple nous référer au texte très intéressant de Smaïn Laacher publié sur le site de la Fondation Jean Jaurès « L’importance du lien national« .
Nous pouvons, à partir de ses remarques, explorer plus précisément, en quoi la nouvelle forme d’ « universalisation possible » proposée par le Projet « ELLE » ( ou projetée par la Proposition « ELLE » … ) peut constituer un libre « dépassement » personnel de toutes les contraintes d’ attachements « identitaires » auxquels la personne peut cependant continuer à accorder ses « préférences esthétiques » nostalgiques.

Autrement dit, pour nous, chaque « personne libre et égale » peut transporter avec elle-même son « foyer » tel que Smaïn Laacher le propose comme « croisement d’une verticale et d’une horizontale » , donc comme une sorte de « référentiel géométrique symbolique » , mais que nous ne considérons plus comme « centre du monde », pas plus que notre minuscule « planète Terre » n’a à être considérée obligatoirement comme « centre de l’univers » depuis au moins la « révolution copernicienne » …


Convivialisme ? le problème

La question de fond : qu’est-ce qui distinguerait fondamentalement le « convivialisme » de toutes les autres philosophies politiques « alternatives de gauche »? Qqui ont toutes été tiraillées :

– d’un côté par une forme d’utopie égalitariste supposée « révolutionnaire », dont les mises en formes effectives ont soit basculées dans une forme ou une autre de totalitarisme, soit dans une déconfiture économique et financière telle, qu’elles ont dû à nouveau recourir à des aides et soutiens extérieurs qui les rendaient en fait dépendants de nouveaux créanciers … et donc du système capitaliste dont elles prétendaient sortir,
– de l’autre côté, dans une gauche « social-démocrate » , l’analyse « réaliste » ou « réformiste » qui acceptent l’idée qu’il faut trouver des compromis démocratiquement gouvernables avec l’ensemble des forces politiques dans chaque « état-nation » souverain, et donc accepter les « alternances politiques démocratiques ».


Il faudra donc exminer ce qui dans cette proposition « convivialiste » , peut être suffisamment proche de ma propre proposition , et ce qui ne l’est probablement pas, parce que à nouveau enfermé dans la croyance à une « société alternative globale » , et qui, en n’acceptant pas réellement la libre détermination individuelle, ne pourra en aucun cas faire le poids par rapport à la philosophie « néo-libérale » dénoncée, ou alors retombera dans les ornières autoritaristes de toutes les idéologies de gauches, si ce n’est pas pour faire alliance avec les autoritarismes « illibéraux » de droite ou d’ extrême droite …

Pour s’informer sur le « convivialisme » :

A propos de « iel »

« C-iel ma Marie !«  pourraient sexe clamer quelques amateurs de Veaux de ville !

Ce genre de Queer – ELLE ne vaut pas la peine d’en faire un tel fromage, ramage, plumage …

Les chat·te·s touilleu·ses·X de la langue alanguie ont peur de donner la langue aux chat·te·s . Mais leur langue les leurre.

Ainsi, en guise d’introduction, vous pouvez lire cet article du JDD :
https://www.lejdd.fr/Societe/pourquoi-le-pronom-iel-a-t-il-fait-polemique-4079174

Mais trêve de plaies-en-tris , pourquoi plutôt « IEL » que « IELLE » ou ILELLE ou ELIL ? On dit qu’ « IEL » est une « contraction » de « IL » et de « ELLE » .
Mais pourquoi « ELLE » doit-iel en perdre sa moitié ? Sans doute par quelque obscure raison de « parité » dans le nombre de lettres : Le « L » commun, le « I » pour « lui » , le « E »pour « elle » ?

Mais, les mauvaises langues, voyant le mâle partout et partouse, remarqueront qu’ encore une fois, le « E » n’est « introduit » pour faire « IEL » qu’en étant soigneusement « encadré » par le « I » et le « L » du « IL » !

ILE n’Y a donc rien de nouvelle sous la soleille !

Vidéos Asma Mhalla sur les dimensions politiques des usages de l’ I.A.

Contributions à l’ Institut Montaigne :
https://www.institutmontaigne.org/experts/asma-mhalla

Extrait d’une des contributions

( 19/04/2023 Technopolitique de l’IA : luttes idéologiques, tensions géopolitiques, espoirs démocratiques )

« Chacune posant évidemment des enjeux, des arbitrages mais qui apparaissent, dans le fond, secondaires. Non pas secondaires par leur importance mais secondaires en ce sens qu’elles dérivent d’une question originelle, première. Cette question première, c’est celle du « QUI ». Car qui dominera cette technologie dessinera en partie les contours du siècle qui advient. L’IA incarne de façon éclatante notre éternel problème politique qui était, est et sera toujours de savoir qui domine et qui est dominé. Au Ve siècle avant notre ère, Thucydide le formulait déjà ainsi au moment de la guerre du Péloponnèse « les hommes tendent, selon une nécessité de leur nature, à la domination partout où leurs forces prévalent ».

Nous voilà arrivés a priori à un premier consensus : oui, l’intelligence artificielle est et sera partout. Il y a bien une dynamique irrépressible qui est en marche, qui articule à la fois la recherche de pouvoir et de puissance. Or c’est bien cette soif-là, très humaine, qui risque de nous dépasser et non pas (ou du moins pas encore) l’outil lui-même. Cela pose encore une fois la seule question qui vaille, celle du « Qui » : Qui détient la vision ? Qui la conçoit, c’est-à-dire qui détient la capacité à donner corps à cette vision ? Selon l’intérêt de qui ou de quoi ? En contrechamp, sur quel projet politique commun devrait-on aligner ce nouveau socle non pas seulement technologique mais aussi civilisationnel ? « 

Interview Télé Matin publiée sur Dailymotion :

La même interview sur Youtube

C ce soir

Analyse plus générale : Techno-politique de la surveillance :

https://legrandcontinent.eu/fr/2023/02/03/techno-politique-de-la-surveillance/