Conséquences du principe d’ Égale Liberté Libre Égalité au niveau de la sphère juridique, en termes de « philosophie du droit » ou de « théorie du droit »

Rappel :

L’énoncé de notre proposition « Égale Liberté Libre Égalité », est très précisément posé au départ, c’est à dire par l’acte personnel libre qui la pose et la propose au libre examen par d’autres personnes, comme étant d’abord un choix « moral » ou « éthique », explicitement revendiqué comme proposant ainsi le noyau d’une « Loi Morale Nouvelle« ,
mais dont précisément l’universalisation en tant que loi morale d’ « Égale Liberté » pour des « personnes libres et égales » n’est que potentielle, donc conditionnée dans sa réalisation par l’existence réciproque du libre accord personnel singulier de chacune des personnes qui s’ Y engage librement, consciemment et volontairement ( « Vous » par exemple ) : ce qui est désigné par le second terme de ma proposition, à savoir la « Libre Égalité » .

Par conséquent, la partie « gauche »du principe ( « Égale Liberté« ), n’a de « valeur » que par et pour les personnes qui, en toute « autonomie personnelle« , choisissent d’Y adhérer, soit en reprenant mon propre énoncé de la proposition à leur compte personnel d’ « auteur », soit en en créant et formulant leur propre « énonciation », avec suffisamment d’indices communicables pour pouvoir dire qu’il s’agit bien, du moins formellement, de la « même proposition » .
Un de ces indices étant précisément qu’outre cette partie « gauche » ( « Égale Liberté » ), elles acceptent bien également et librement la partie « droite » (« Libre Égalité« ) , comme indissolublement liée à la partie « gauche », puisque c’est précisément, par définition, en quoi consiste ma proposition « Égale Liberté Libre Égalité« . Bien évidemment, ce lien n’est « indissoluble » que pour autant justement que les personnes « contractantes » choisissent librement de le maintenir.
Aucune interprétation ou conception de l’expression « Égale Liberté » qui n’aurait pas sa réciproque « Libre Égalité« , ne peut donc être exactement assimilée à ma proposition, mais n’en est qu’une « parente » plus ou moins proche.
( Ainsi par exemple le principe d »Égale Liberté » rawlsien ou encore toute énonciation d’un tel principe d’ « Égale Liberté » qui se voudrait l’expression d’un « droit naturel » ou d’une nécessité « anthropologique » , ou de la « nature humaine », et encore moins d’une volonté transcendante … ).
De même, entre autres, la « loi morale » kantienne, ou le « contrat social » rousseauiste, peuvent bien avoir une parenté forte, et avoir semé des graines idéologiques qui se retrouvent aujourd’hui dans la « Loi Morale Nouvelle », parenté que les « généalogistes » de la vie des idées ne manqueront pas de souligner. Mais ces deux versions d’une « Égale Liberté » au moins formellement pensable, ne vont pas, rigoureusement, jusqu’à affirmer l’implication réciproque, que cette « Légitimité » annoncée ne vaut que par et pour les personnes qui Y adhèrent en toute liberté individuelle.
Kant comme Rousseau, tout en étant parfaitement conscients du problème formel posé par toute « Loi de Liberté », choisissent d’en rester à la domination d’un principe certes de « liberté », mais supposé « universel a priori » dans le cas de Kant, ou établi par la « volonté générale » d’un « peuple » dans le cas de Rousseau, donc en privilégiant hypocritement un supposé principe collectif comme supérieur aux personnes elles-mêmes : hypocritement, parce qu’ils devraient reconnaître au nom même de leur liberté personnelle de pensée que les « principes supérieurs » ainsi invoqués par chacun, ne valent que ce que la liberté de penser de chacun d’eux pense pouvoir leur attribuer.
Et c’est bien pourquoi, les généalogistes philosophes continuent à parler de « loi morale KANTIENNE », ou du « Contrat social de Rousseau », en soulignant la part irréductiblement « personnelle » de leurs philosophies respectives.
( Ce qui n’a rien à voir avec la simple étiquette de dénomination d’un théorème ou d’une théorie mathématique à un supposé « auteur » : « théorème de Pythagore » , ou encore « loi de la gravitation newtonienne » ou « relativité einsteinienne » en physique … mathématique ).

Dans le cas de la proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité« , la valeur du principe que je propose ne peut résulter que de la libre attribution de cette valeur par des personnes qui se donnent à elles-mêmes la liberté de faire un tel choix de valeur, en acceptant par là même la « LIBRE Égalité » de leur propre adhésion personnelle.

Une telle proposition, de type « loi morale nouvelle« , n’est en rien « universelle a priori« , au sens où l’est l' »impératif catégorique » kantien.
Elle ne repose sur aucun postulat, ni de justification antérieure par un « droit naturel » ou d’une « morale naturelle » , ni de justification a posteriori, par l’existence d’un « droit positif » qui serait supposé l’incarner .
Ce sont donc toujours les personnes elles-mêmes, dans toute l’ autonomie de leur propre volonté auto-déterminée, qui choisissent ( ou pas, ou « plus ou moins » ) d’entrer dans un tel nouveau « contrat moral et social » qui ne préexiste pas, comme « valeur », à leur propre libre accord.

Certes, il serait toujours possible de dire que comme il existe au moins une personne ( dont j’atteste l’existence en ma personne … ) qui a explicitement formulé cette expression « Égale Liberté Libre Égalité » et qui lui accorde explicitement une certaine « valeur » ( strictement limitée à cette infime contribution personnelle ), il en résulte que cette proposition et sa « valeur » existent au moins « virtuellement », ou comme un pur « possible », donc « a priori » en ce sens, même si cela n’entraîne aucune obligation ni aucun « devoir » au sens de la morale kantienne, sauf si des personnes font le libre choix d’Y adhérer et d’en faire leur propre « loi morale » personnelle.

Et en effet, en un certain sens, le simple fait que l’expression linguistique « Égale Liberté Libre Égalité » soit formulée et suffisamment « comprise » par « Vous » ( « C’est Vous qui voyez » ), PEUT Vous suggérer de réfléchir à la valeur que Vous Vous voudriez lui accorder … puisque précisément ELLE Vous « donne » toute la Liberté que Vous pouvez souhaiter avoir d’Y adhérer ou pas, ou plus ou moins, et simultanément, de pouvoir potentiellement constituer avec d’autres personnes faisant un libre choix suffisamment proche de votre propre libre choix, l’ébauche germinale d’un tel « nouveau contrat social et moral ».

( Fin du rappel )

L’originalité de la proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité », est alors non seulement de réinterroger les rapports entre « Liberté » et « Égalité » au niveau de la sphère de la « philosophie morale« , mais d’avoir également des conséquences possibles sur les conceptions de la « philosophie du droit » et de la « philosophie politique« .
Conséquences qui ne « valent » alors aussi, « politiquement et juridiquement », que par et pour les « personnes libres et égales » qui veulent établir de telles articulations entre la sphère proprement « morale », et les sphères juridiques ou politiques, ou encore « économiques et sociales », « culturelles, etc. », où peuvent également se poser des problèmes de « normativité » en général.

En particulier des distinctions classiques en philosophie du droit entre des partisans du « droit naturel » et des partisans du « positivisme juridique » prendront une autre signification, puisque à la fois, la transformation de la sphère juridique en la réarticulant sur la sphère « éthique » redéfinie à partir de la « Loi Morale Nouvelle » ne se contente pas de prendre les institutions juridiques « comme elles sont » ( comme en théorie du droit positif ), mais réinterroge la valeur « morale » de toutes les institutions du droit.

Mais réciproquement une telle restructuration du « Droit » à partir de la nouvelle sphère « morale » ne se fait pas à partir d’un supposé « droit naturel » , ni d’une supposée « loi morale universelle » de type kantien, mais à partir du « libre accord des personnes libres et égales » … sur leur propre « Égale Liberté Libre Égalité » mutuellement construite et par définition auto-déterminée, puisque ces « personnes libres et égales » le sont en vertu de leur propre définition de leur « souveraineté personnelle » autonome.

Mais, à partir d’une telle libre mise en commun d’une « loi morale nouvelle » comme loi d’ « Égale Liberté Libre Égalité« , les personnes physiques – êtres humains en particuliers – qui font de facto un tel libre choix, constituent, au sens juridique et politique fort, un « P.E.U.P.L.E. », dont la définition « juridique et politique » n’est alors fondée en « valeur morale » que sur ce libre accord « moral » préalable.
Remarque : On peut par exemple traduire l’acronyme « P.E.U.P.L.E. » par « Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales » , en se rappelant toujours que l’ « Éternel Universel » ( comme extension spatio-temporelle indéfinie … ) , ne vaut que pour et par la libre volonté individuée des personnes libres et égales qui feraient un tel libre choix de leur propre existence « éternelle universelle » potentielle …

Un tel « PEUPLE » ne peut donc en effet que « PEU » , aussi longtemps qu’il n’y a pas suffisamment de libres volontés personnelles qui mobilisent en effet leur pouvoir biologiquement et en tout cas physiquement « incarné », pour se donner à elles-mêmes de libres formes « collectives » de collaboration dont elles voudraient par ailleurs bénéficier comme « ressources collectives » de réalisation effective de leur projet idéal commun.

Je ne propose pas ici a priori de priorité entre le « juridique » et le « politique » comme sphères d’action, dans la mesure où, justement, il est de la liberté morale des acteurs librement concernés par ce Projet, en fonction de leurs contextes de vie effectifs actuels, de se demander quelle articulation du « juridique » et du « politique » peut le plus « efficacement » être disposée et instituée pour ancrer « ici et maintenant » les germes physiques de la réalisabilité effective du Projet Idéal Commun.
A titre personnel, je vois plutôt, dans le contexte juridique et politique actuel, des possibilités de jouer sur les deux tableaux : de se servir du levier « juridique » pour contrer les pouvoirs politiques, et du levier « politique » pour contrer les pouvoirs juridiques, là ou ces pouvoirs respectifs choisiraient de s’opposer explicitement à la liberté des personnes de choisir d’adhérer ( « plus ou moins » ), au « P.E.U.P.L.E » .

Remarque :

Vous, ELLE·ecteur·ectrice·S , avez le CHOIX de contribuer plus ou moins à un tel Projet Idéal Commun, en comprenant bien que , pour autant que Vous Y adhérez, Vous ne pourrez prétendre en bénéficier que dans la mesure même où Vous Y contribuez, puisque Vous adhérez alors, par définition, à la fois à la Libre Égalité de votre contribution, et à l’ Égale Liberté de cette contribution … car, par définition, si et pour autant que Vous Y adhérez, ce que Vous pourriez alors légitimement « attendre » de la contribution des « autres personnes libres et égales » , Vous « devez » alors librement en proposer une contribution personnelle au-moins « équivalente » : si – au nom même de votre propre liberté personnelle- , Vous ne voulez pas apporter une telle contribution équivalente à ce que vous prétendez en recevoir, il faudra nécessairement Vous attendre à ce que votre propre « attente » ( en « retour d’investissement » ) soit « également et librement » déçue.

Mais précisément, rien ni personne ne Vous oblige – a priori – à adhérer au « Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales » , ni donc à Vous demander, ce que Vous auriez bien comme contribution potentielle personnelle, à Y apporter.

Mais SI Vous voulez Y contribuer, Vous POUVEZ au moins commencer par Vous demander ce qu’un tel « Projet » pourrait signifier pour Vous, et Vous donner à Vous mêmes les « raisons », soit d’Y participer, soit d’Y rester librement « étranger » .

C’est donc, comme toujours ici, « Vous qui voyez« 

A moins, peut-être, comme certains en matière de liberté du choix de mourir, de prétendre que le fait même de savoir qu’une autre liberté est possible que celle à laquelle Vous Vous croiriez actuellement contraints, constitue … une atteinte à votre propre liberté … de Vous croire contraints .

Dans ce cas, continuez à croire ce que Vous croyez croire.
( C’est encore Vous qui Voyez … )



La Lettre de L’ Être , ou l’ A, lettre de lettre, ou … ( comme Vous l’ en-tendez )

Comme Vous le savez en lisant les articles de ce site , c’est toujours , en fin de compte et de conte, « Vous qui Voyez » .

Mais qui que Vous soyez, Vous voyant, à côté de toutes les lettres qu’on sonne en con-sommant, il y a celles qui donnent de la Voix à la Voie , et donc , puisqu’il s’agit de « VOY-ELLE » , puisqu’il s’agit d’in-voquer ou de con-voquer ce vocable de notre vocabulaire ( E-vocation de bulles d’air, voire de bulles d’ose air …) , Vous Voyez donc , qu’à la lettre, c’est Vous qui Voyez-ELLE avec zèle ou sans ailes.

Faut-il ainsi, dans chacun de mes « articles », dire encore plus explicitement de quel registre de « Lalangue » j’abuse pour donner un cadre ou une grille de lecture à Vous-Qui-Voyez ?
Il est pourtant clair comme l’ O de rOche, que lorsqu’il s’agit de pures fantaisies ( fentes de foutaises ) sonores dont son nord s’honore, la file ose aux filles en est de pures sororités sonores, où comme le disait une vieille blague automobile, on « déshabille une DS pour s’en faire une ID » .

Lorsque je convoque donc la Leste ELLE en l’ Esth-ELLE , il s’agit seulement de reprendre à re-vers l’idée qu’ « Un coup de dé jamais … n’abolira le hasard« ,
et ainsi pouvoir – puisque le hasard ment -faire semblant de me prénommer ainsi. ( L’art ment alarmant , mais mal armé )
Mais même ainsi, pourquoi ajouter la lettre H, avec sa grande HacHe, à la simple constellation sidérale d’une Est- ELLE ?
Une raison purement « estHétique » dira-t-on .
Certains même, pour de telles raisons , se croient auto- risés de mettre un H à « étymologie », sans doute à cause du voisinage de l’euthymie du du Thumos …

Qui a dit que les sens-sons sont tirés par les cheveux … coupés en quatre.
On trouvera ainsi une des innombrables raisons possibles de prénommer la symbolique figurine  » Délila  » ( Une de mes Moires nommait ainsi le poing sonneur où point son heure : délie-là des lits las ! )

ELLE et la tolérance

Le principe d’ « Égale Liberté Libre Égalité », ne « vaut » que par et pour les personnes libres et égales qui se considèrent elles-mêmes comme telles.

Il permet … aux personnes qui en acceptent le principe … de dépasser, entre elles, les paradoxes du genre « Faut-il tolérer l’intolérance ? »

En effet, ce type de « débat philosophique » repose formellement sur l’idée, communément partagée par les débattants des deux bords, qu’il faut nécessairement choisir de considérer une des réponses – oui ou non -comme celle qui devrait être universellement admise par les autres.

Ainsi, à la question « faut-il tolérer l’intolérable? » :
Rien ne dit a priori que la tolérance devrait être « universelle », ni qu’il existerait a priori des points de vue « intolérables », ni que le point de vue « relativiste » devrait l’être, d’autant plus que le relativisme doit par définition se relativiser alors lui-même, pour autant justement qu’il prétendrait s’universaliser …

Rien ne s’oppose a priori à ce que certaines personnes fassent le libre choix d’adopter entre elles un principe comme celui de l’ « Égale Liberté » :
Elles pensent alors pouvoir réguler entre elles une liberté d’opinion ou de croyance la plus grande possible, puisque celle-ci est par définition librement adoptée par ces personnes et ne voit plus aucune raison fondamentale de considérer la libre opinion d’une autre personne de ce groupe comme « intolérable » .

Or dans le cas des intolérances les plus classiques, il s’agit de personnes qui n’ acceptent pas fondamentalement un principe comme celui de l’ « Égale Liberté », et encore moins celui d’une « Libre Égalité » .

Elles n’ont donc, de notre points de vue aucune « raison » de prétendre se baser sur une demande de « tolérance » à leur égard, puisqu’elles n’en acceptent pas la valeur : elles n’ont donc comme « libre choix » que de subir les conséquences de leurs intolérances respectives : les guerres de religion en sont une expression bien connue.

Notre principe de tolérance vaut … pour l’opinion des personnes qui, réciproquement tolèrent les opinions d’autres personnes … à condition que celles-ci en fassent de même. Nous avons donc le même principe de réciprocité à l’œuvre que dans notre formule générale de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » :
Ceux qui n’y adhèrent pas ne sont pas concernés et ne peuvent donc pas essayer d’utiliser notre principe sans y souscrire eux-mêmes librement.

Quant à VOUS, c’est VOUS qui voyez …

L’ E-Toile de l’Arrêt Nié

Il est question ici de la « Toile de fond », ou de l’espace pictural général qui me sert personnellement de référence « représentative » , depuis de nombreuses années, en somme une espèce de « répère »qui est à la fois un « repaire » , donc éminemment subjective et personnelle, donc une sorte de mémoire ou le « MÊME VOIR » de Mes Moires file et tisse ses réseaux de connexions.

Au fil des années, de nombreuses « entrées » partielles dans ce réseau ont pu superposer leurs « couches », plus ou moins sédimentées, plus ou moins actives ou réactivées, et localement réorganisées par des tectoniques conscientes ou inconscientes.

La Grille de fond est essentiellement formelle ( et fort mêle la forme ELLE ), donc une problématique « géométrique » mais dynamique, et géométrique parce que dynamique ou dynamique parce que géométrique.
( Le « Pro » Jet au maître symétrise … omettre l’ homme être )


A propos du « Titre » , qui y fait l’ E-Pitre, l’ « E-Toile », est donc, si l’on en tend bien l’ « E » tendu, une « toile d’araignée », où diverses proies pourraient se faire E-prendre, comme en certains « réseaux sociaux ».
Ainsi donc tout un « espace-temps » géométral ou pictural pourrait venir se prendre, comme la perspective dans la Toile d’une peinture, et « à la manière » d’un surréalisme quelconque , plonger et prolonger le « réel » dans l’imaginaire et réciproquement, et y accrocher quelque poussière duchampienne ( l’avenir pousse hier ) , en guise d’ hommage d’un Célibataire à la Mariée.

Usant et abusant d’anciennes homophonies, l’ homme au faux nid se délecte des « arrêts niés » de l’ Araignée où l’ « Art est nié » ( ou »niais » pour certains ).
C’est en effet dans une telle « E-toile » qu’ ELLE est née, ou du moins comme « ELLEgorille » , en l’ année 2005 ( plus précisément, pour faire date facile :
le 20 05 2005 ), en prenant comme prénom personnel « DELILA », à cause des « cent sons » tirés par les cheveux et du « Poing sonneur des lits las » qui faisait écho au « Tamponneur fou », mais fonctionnaire zélé du « Train pour Pau ».
Depuis lors aussi, mes textes comportent souvent, en guise de conclusion, comme vous le savez, l’expression  » … mais c’est VOUS qui voyez » , car comme le disait Duchamp du Cygne, « C’est le regardeur qui fait l’oeuvre » .

Revenons donc à ma bonne « E-Toile » :
L’ « Arrêt nié » désigne, entre autres, la perpétuELLE relance de la « récursivité » :
Une fonction récursive se rappelle elle-même, mais pour produire tel ou tel « résultat », il faut qu’il existe des « conditions d’arrêt de ce rappel récursif, au moins dans certaines des branches du rappel, sinon tout le travail de la fonction ne fait qu’ « empiler » la mémoire des « appels » de fonction, et ne transforme jamais les « appels » en actions effectives à réaliser …

L’ « Arrêt Nié » est donc au contraire une négation de tel ou tel « arrêt » survenu localement, pour relancer la fonction récursive, si celle-ci ne se relance pas assez souvent ELLE-MÊME.
L’ E-Toile donc, de l’ « Arrêt Nié », transmet les vibrations de la Toile provoquées par l’arrivée inopinée de quelque « proie » potentielle prise dans le réseau, et dont l’ « Arrêt de mort » ( « Tu viens dîner chez Quipudep ce soir ? » ) pourrait bien être Cygnifié ( Quelle Cygnification faut-il donner aux Cygnes Noirs ? )

Revenons donc à ma bonne « E-Toile » :
A une certaine époque, où les premiers balbutiements des réseaux sociaux issus de l’extension de la Toile posaient toutes sortes de questions « pédagogiques » à des « formateurs » réfléchissant aux usages des « nouvelles technologies », j’ avais proposé une entrée particulière dans cette réflexion « rhizomique » , à la fois prise et prenante dans cette Toile, sous l’ expression « Modèle du Tissage des TICE » ( en abrégé acronyme « MTT » , ce que vous pouvez aussi entendre comme « Prière de toucher » )
Ce « modèle » schématique abrégé pouvait se représenter sur un plan de deux axes ( métaphore du « Tissage » entre une dimension « verticale » et une dimension « horizontale » ).

Mais ce modèle ne faisait que reprendre un très ancien usage « mnémotechnique » de la représentation « cartographique » permanente de mon repérage « encyclopédique » personnel, répondant d’abord à une « économie de moyens » pour une telle filature de « Mes Moires ».
Tout labyrinthe secrète son fil d’Ariane. Fil rouge cousu de fil blanc.

Je l’ai aussi parfois nommé « Octopus », en raison de sa couronne « tentaculaire ».
Les « arachnides » aussi ont 4 paires de pattes …
Ainsi le quadrillage ou la grille de mon « échiquier »se prête aux 8 directions de cette « rose des vents », ou boussole de la bonne « E-Toile ».
Et bien sûr, on se demande pourquoi la « Fresh Widow » de Duchamp, pour être crédible, en « veuve noire », bouche ses vitres de 8 carreaux noirs …
( Mais l’attente accule : déjà ?)
Queue de lacaneries à sexplorer !

Mais revenons à ma bonne « E-Toile » :
L’ arène de la reine y est , en se déplaçant aussi loin qu’elle le veut suivant ses 8 directions. « Octopus », l’ oeuvre ou la voie octuple, peut bien évidemment, formellement et dans sa géométrie abstraite, être retrouvée dans toutes sortes d’ objets « culturels » , d’ordre symbolique ou de modélisations scientifiques diverses. Il est donc possible de trouver une simple « résonance numérique » de mon « E-Toile » avec ces innombrables « chemins octuples » plus ou moins labyrinthiques … Ainsi donc « ELLE » et la roue de sa robe, dont, au tournant, ELLE se dérobe, comme la « mariée » de Duchamp de ses « célibataires ».









Quelle « volonté générale » ? Quel « Peuple » ? QUI est le « souverain » ?

Entrée en matière :

FOISNEAU Luc, « Gouverner selon la volonté générale : la souveraineté selon Rousseau et les théories de la raison d’Etat », Les Études philosophiques, 2007/4 (n° 83), p. 463-479. DOI : 10.3917/leph.074.0463. URL : https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2007-4-page-463.htm

La Lettre L passée au peigne Fin Feint de la Lettre E de l’ Être de l’Esprit

En « ELLE », certains trouveront sans doute les jeux de l’ Esprit et de la Lettre, à ne jamais prendre à la lettre sans quelque esprit d’aise prise.

L’ Acronyme L.E.F. de la « devise » républicaine ( où l’ ALEF se dispute la CLEF ),
pose par la simple Forme des Lettres Latines la question des jeux littéraux littéraires auxquels ces formes graphiques prêtent leurs FEL-ures FLE-uries et FLE-tries.( Figure et Fond, Fond et Forme … )
De quel « peigne fin » s’agit-il de feindre la faim ?
Nous feindrons donc de voir dans la lettre E l’Échelon Élémentaire d’un tel « peigne » ou d’une quelconque Filtration digitalisée en dentelles ( les dents d’ ELLE aidant ).
Et comme il arrive souvent à des « peignes » usagés, la lettre E, donc, de son Trident initial, perdant soit la dent inférieure, se transforme en F , ou perdant ses deux dents supérieures se transforme en L .

Ainsi donc le F de la Fraternité ( et de la Fragilité de la Fraction du Fort et du Faible ) et le L de la Liberté ( et de la Loi qui en tient Lieu ou Lien d’ « EquiLibre » ), devraient se souvenir de leur ÉchELLE commune d’ Equi-Valence où le E de l’ Égalité se pense Équitablement Etiquettable.

En parcourant ce site, vous avez sans doute remarqué que du triptyque « Liberté Égalité Fraternité », notre proposition « Égale Liberté Libre Égalité », ne retient ( « peigne feint » ? ) que la Liberté et l’ Égalité comme « Fondamentales »
( de leur valeur symétriquement « auto-posée » ), et que la Fraternité ( déjà souvent reconnue comme « Fragile » , dans les termes mêmes qui en désignent la 3ème place : « solidarité » … et pourquoi pas « sororité » , etc. ) , nous en avons proposé une variante « mutante » dans le néologisme « FraCternité »
Est-ce à dire que tout essai d’utiliser la « Fraternité » pour passer nos semblables au « peigne fin » d’un quelconque Filtrage , souffrira toujours de l’ écart de la Force et de la Faiblesse qu’un tel « Familialisme » voudrait ériger en protection des plus « vulnérables » : éternelle question : « Qui est mon « prochain » ? » . Certains croient pouvoir en sortir en prétendant que le plus proche est le plus lointain, que « les premiers seront les derniers », etc.
Toute incarnation « réaliste » incorpore nécessairement les Fractions et Frictions du réel ( et les factions des fictions de ceux qui rêvent un « autre réel » ).
Pour dépasser les inévitables fragilités de toutes les « fraternités » et « familles » , grandes pourvoyeuses d’inégalités instituées et prétendues « naturelles », il est peut-être prudent de commencer par s’en éloigner, en toute Laïcité, par l’institution consciente, constituée, d’une Forme qui serait légitimement légale et légalement légitime, où la Liberté et l’ Égalité , également mais librement convoquées, constitueraient le noyau d’un nouveau système de valeurs référentes, où NouS , le P.E.U.P.L.E., pourrions NouS reconnaître.

Quant à Vous, c’est Vous qui voyez …



« Normativité originaire » ?

Mon questionnement sur le sens d’une telle expression, est lié à la lecture d’un ouvrage de François Galichet et d ‘une discussion entamée à ce sujet en 2015 ,
( Voir :

où il utilise cette expression de « normativité originaire« .

Dans le débat philosophique, à peine entamé, qui de temps en temps m’oppose à François Galichet, bien que nous militions dans la même association « Ultime Liberté », voici un extrait d’une réponse faite par François Galichet à des remarques que j’avais faites
( voir l’ échange sur https://philogalichet.fr/mourir-deliberement/

« Il faut donc partir en quête de cette normativité originaire. Puisqu’on ne saurait la trouver dans le monde (qui n’est, comme vous le dites, qu’une somme de réalités factuelles) il faut bien la chercher dans la subjectivité. Et c’est là que la « mort subjective » trouve son sens. Elle me révèle que je ne suis pas seulement un être qui va mourir (comme une pierre est détruite par l’érosion ou un arbre par la sécheresse) mais aussi un être qui ne veut pas mourir. Ce refus, on peut certes ici encore le rapporter à des affects empiriques : peur, crainte de souffrir, égoïsme à courte vue, aveuglement devant le sort inévitable, comme le Roi de Ionesco dans « Le roi se meurt ». Mais on peut aussi y voir l’expression d’une exigence primordiale. Que la mort se présente à moi comme inadmissible, impossible, intolérable, inconcevable – tous ces mots au sens le plus fort et le plus littéral – c’est là quelque chose qui est recouvert par la résignation « réaliste » à laquelle nous invite le monde. Dès que je veux leur donner une signification objective, je tombe dans le ridicule, comme ces gens qui espéraient accéder à l’immortalité par la congélation, ou aujourd’hui en avalant des tonnes de médicaments. Le refus de la mort ne se confond ni avec la croyance mystique en une survie, ni avec la recherche technicienne d’une prolongation de la vie biologique. C’est un refus purement subjectif, mais qui découvre la subjectivité comme normativité et non simple facticité. Il ne débouche sur aucune promesse ou espérance d’immortalité. Il la révèle comme prétention universalisante, et à ce titre s’orientant nécessairement vers le monde – présent et futur – pour lui faire reconnaître cette prétention. Il fonde une « éthique pédagogique » qui seule peut triompher de l’égoïsme factuel du « Après moi le déluge » ou le relativisme fataliste du « A chacun son libre choix ».
Ce sont ces idées que j’ai essayé de développer dans » Mourir délibérément »
.