« Valeur morale »

Pour beaucoup de personnes, l’usage du terme de « morale », ou de l’ expression « valeur morale » se rapporte à une des nombreuses conceptions traditionnelles de la notion de « morale », avec la caractéristique essentielle qu’une telle « morale » serait essentiellement le fait d’un système de valeurs ou d’idéaux, éventuellement de règles ou de procédures, partagés au sein d’un collectif d’êtres humains, et dont la caractéristique essentielle serait d’imposer son « obligation morale » ( ou « devoir » ) à l’ ensemble des personnes individuelles de ce collectif humain.

Ceux qui sont hostiles à une telle conception d’une obligation collective pesant sur les membres d’une collectivité, ont alors tendance à rejeter le mot « morale », ou l’expression « valeur morale » , comprise comme signifiant cette domination du collectif et de la « régulation des moeurs » sur la liberté et la volonté autonome des personnes individuelles.

Pourquoi ai-je choisi de ne pas rejeter tout usage du terme de « morale », ou de « valeur morale », ou encore de « loi morale », alors même que le contenu essentiel de ma proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité » consiste précisément à n’admettre a priori aucune « hétéronomie » liée à la domination d’un collectif humain sur ses membres ?

C’est bien sûr parce que je considère qu’il n’y a pas de contradiction a priori entre une libre interprétation possible des termes de « morale », de « valeur morale » ou de « loi morale » , et la défense la plus haute et la plus pertinente possible de l’ idéal de Liberté, en tant que celui-ci peut être librement partagé par toute personne qui fait le choix de considérer librement que d’autres personnes qu’elles-mêmes PEUVENT, tout aussi bien qu’elles-mêmes, aspirer à la plus grande liberté possible compatible avec celle de toutes les autres personnes qui feraient ce même libre choix.

Ce n’est pas la caractéristique du « devoir » ou de l’ « obligation » que je retiens donc comme caractéristique de la « morale », de la « valeur morale » ou de la « loi morale », contrairement ici au choix fait par Kant , par exemple. Mais je retiens prioritairement comme caractéristique essentielle de ce que désigne les termes « morale », « valeur morale » ou « loi morale », qu’il s’agit d’une valeur qui ne peut être attribuée que sous l’expresse condition de la LIBERTÉ, en particulier de la « liberté de conscience », et donc de l’ « autonomie de la volonté » de la personne qui juge de cette valeur.

Cette condition première de la liberté transforme d’ailleurs le supposé « impératif catégorique » kantien, en un « impératif conditionnel », même si la « condition » générale préalable dont-il s’agit est très particulière : puisqu’il s’agit de la LIBERTÉ elle-même.
Bien évidemment, cette idée est également déjà défendue, non seulement chez Kant, mais même dans un grand nombre de philosophies morales pré-kantienne, et même et notamment par celles qui s’appuient sur une conception « théologique » de la « loi morale » comme « loi divine » :

La « loi morale » ou la « loi divine », suivant leurs anciennes formulations, concevaient bien que pour être « morale », il fallait que l' »obéissance » de la personne à une telle Loi, soit « librement consentie », sous peine de ne pas être « morale ». Mais ni la « loi morale divine », ni la « loi morale kantienne » ne vont jusqu’à affirmer l’identité de la « loi » elle-même avec la LIBERTÉ de la personne, donc son « autonomie personnelle » radicale, en tant que cette même LIBERTÉ serait également possible pour chaque personne qui en choisit « également librement » la référence, en la reconnaissant librement chez toute autre personne … si et seulement si et « pour autant » que cette dernière en fait réciproquement de même : autrement dit la seule restriction « morale » possible provient de l’exigence de de l’ Égalité de la Liberté et réciproquement de la Liberté d’une telle Égalité ( ce qui est très exactement le cœur de ma proposition de « Loi Morale Nouvelle » )

Proposition qui, bien évidemment, par définition, n’aura de « valeur » pour VOUS, que si VOUS décidez librement de la considérer « également » comme votre proposition librement universalisable à toute autre « personne libre et égale » qui se choisit elle-même comme telle, et qui participe ainsi , par et pour ELLE-MÊME , à sa propre entière et radicale LIBERTÉ.
Tel est donc aussi la nouvelle formulation de « NouS, le P.E.U.P.L.E. » …
si VOUS le voulez, comme moi, en toute « Égale Liberté » :
Mais là, c’est « Vous qui voyez » …

ELLE et le débat entre Habermas et Apel à propos des relations entre morale, droit et démocratie

Comme souvent ici, je propose de commencer un article à partir d’un texte existant, notamment pour permettre au lecteur d’avoir une première approche du terrain problématique – notamment philosophique – où mes remarques personnelles peuvent se situer.

Pour le présent article, il s’agit d’un texte de Karl Otto Apel, où il analyse la différence de point de vue, à ses yeux, entre sa propre position et celle de Jürgen Habermas, alors que par ailleurs ils peuvent être considérés comme relativement proches dans leurs « éthiques de la discussion » respectives.

Ce texte, intitulé
« La relation entre morale, droit et démocratie.
La philosophie du droit de Jürgen Habermas jugée du point de vue d’une pragmatique transcendantale » Karl-Otto Apel

est accessible en ligne ici :
https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2001-1-page-67.htm

Remarque préliminaire : Encore une fois, je fais remarquer que, bien qu’ils cherchent tous à argumenter en faveur de leurs positions respectives, ces philosophes ne parviennent pas en réalité, à travers toutes leurs propositions procédurales, à trouver un supposé « fondement commun », dont le point de vue « universalisable » pourrait ensuite économiser à bien d’autres d’avoir sans cesse à effectuer eux-mêmes la même démarche de réflexion discursive … pour aboutir au même constat d’incapacité.

Je rappelle ici que j’ai moi-même tranché « définitivement » cette question, mais précisément uniquement « par et pour moi-même », puisqu’il s’agit précisément de reconnaître librement que ces différences de « points de vue » philosophiques, relèvent purement et simplement de la liberté individuelle de chaque conscience philosophique, et que cette dernière méta-proposition ( de l’irréductibilité de la liberté de conscience notamment du penser « philosophique » ), est intrinsèquement considérée comme réflexive :
C’est l’exercice même de cette liberté de conscience ( ici la « mienne », en « propre  » ), qui m’amène à auto-poser la valeur de ma propre liberté de conscience. Bien évidemment, cette « méta-proposition », ne « vaut » alors que pour moi … et pour toute autre conscience personnelle qui prendrait elle-même par et pour elle-même, cette même libre décision personnelle.

Pour le reste, c’est à dire la façon dont les « autres », – c’est à dire en l’occurrence VOUS, comme lecteur, auquel ma proposition s’adresse, comme j’ai coutume de le répéter , « C’est VOUS qui voyez » .

En conséquence, dans une lecture partagée que nous pouvons avoir du texte cité de Karl Otto Apel, mon propos ne sera pas d’essayer de vous convaincre dans une argumentation pour savoir si le point de vue d’ Apel est plus ou moins « valide » que celui de Jürgen Habermas, où de vous convaincre qu’il faudrait chercher un « au-delà » de leur dissensus, en prétendant faire mieux « philosophiquement » que les argumentations qu’ils ont eux-mêmes produites …
J’ ai depuis longtemps tranché, comme je l’ai dit, « l’œuf de Christophe Colomb » de ce genre de débats « philosophiques » :
Là où seule la liberté de pensée et de conscience individuelle est en cause, il faut et il suffit pour VOUS, de décider et de préciser votre propre position … si c’est effectivement, ce que VOUS voulez, et pour quoi VOUS n’avez besoin d’aucune autre « autorisation » , de quelque spécialiste ou expert philosophique que ce soit, donc évidemment, encore moins de ma propre autorisation.
Si VOUS ne le voulez pas ( c’est VOUS qui voyez ), c’est alors VOTRE problème de savoir à qui d’ « autre », VOUS voulez confier le droit d’en débattre avec VOUS, dans l’ « éthique de la discussion » que VOUS proposerez ou accepterez de « considérer », venant d’un interlocuteur « TIERS » … de VOTRE CHOIX …



Mais revenons à nos deux protagonistes : Karl Otto Apel et Jürgen Habermas, et au texte d’Apel concernant sa différence avec Habermas …

EL EVEN : 11

Depuis la destruction des « tours jumelles » du World Trade Center, le nombre 11 est marqué par l’émotion esthétique du 11 septembre.
Et, vu la charge émotionnelle de l’évènement ( d’eleven-ement ), l’analogie des deux tours jumelles et des deux chiffres 1 du « 11 » , a sans doute renforcé consciemment et inconsciemment cette image du dédoublement de l’unité …

Les deux « ll » ( de-mois-elles ) illustrent et illuminent l’apparition de la parité :
Dont « EL » ( « Égale Liberté ») se pare en séparant ses parents ( parenthèses ).
l’ 1 du l de la lettre , un – nu duelle, bruisse du dédoublement des ailes déployées à l’éclosion de la nymphe : elle-égorie où se mire le kaléidoscope des Libres Égalités .

QUELLE équivalence possible entre toutes les formes d’ « équivalence » ?
Homo Syno Morphismes

Combien d’ ELLE – EVE s’élèvent dans le vent du levant ?

EL EVEN ou EL ODD ?

Mesure des niveaux de conscience

Cet article est lié à mes réflexions concernant la possibilité de définir et d’ étudier les « niveaux de conscience » uniquement à partir de connaissances scientifiques construites par des procédures scientifiquement reconnues par des équipes expertes des différents champs disciplinaires impliqués.

En particulier , en ce qui concerne les approches de la « conscience » par les « neurosciences ».

Un exemple intéressant concerne la façon dont de telles équipes essayent aujourd’hui d’objectiver la notion de « niveau de conscience » par la mesure de la « complexité » des états dynamiques des réseaux corticaux .

Article scientifique en ligne :
https://www.jneurosci.org/content/41/23/5029?utm_source=TrendMD&utm_medium=cpc&utm_campaign=JNeurosci_TrendMD_1

Un autre plus ancien :
https://www.jneurosci.org/content/32/29/9817?ijkey=0aa53ffe220bad78aac534f8f51a86089212f43d&keytype2=tf_ipsecsha

Autres articles en vrac liés à ces questions :

Temporal circuit of macroscale dynamic brain activity supports human consciousness

Human consciousness is supported by dynamic complex patterns of brain signal coordination


Critical integration in neural and cognitive systems:
Beyond power-law scaling as the hallmark of soft assembly

En particulier à creuser :
La « criticalité auto-organisée »
( « Self-organised criticality » ou SOC )

Alteration of Power Law Scaling of Spontaneous Brain Activity in Schizophrenia

Paréidolies

Par quelle part de paréidolie le mot paréidolie permet-il de parer les idoles ?

https://www.grapheine.com/divers/la-pareidolie-voir-des-visages-partout

Ainsi comment le parallèle finit-il par parêtre en paressant ?
« Je suis contre … tout contre »

L’appareil des apparats et des apparitions ainsi Paras’art se pose la question des conditions d’arrêt où l’Art ret retient les poisons de ses arrêtes ?

11 02 2023 : c’est une chronique sur France-Inter qui relance ICI cette question générale des « paréidolies » ( pareille d’eau lie, ou parodie des dolipares )
« Ce monde me rend fou » du 11 février 2023

Avez-vous cherché « Dolipare » ?
Curieusement, c’est une coquille orthographique qui s’est substituée à « dolipore »sur une diapo concernant le « septum dolipore » .


Un problème de « communication » donc, et de la manière dont se régulent les transferts de part et d’autre d’une « membrane » ou d’une « frontière ».

« A la recherche du dolipore »

Nous voici donc sur une nouvelle piste :
les lieux-liens qui ressemblent en rassemblant


L’illusion des « deux infinis » pascaliens

L’ extrait des Pensées de Pascal concernant les « deux infinis » et la place de l’être humain, a été souvent proposé à la réflexion des dissertations des apprentis philosophes .

Mais en quoi il y aurait-il là un « secret impénétrable », qu’évidemment Pascal et autres « théologiens -philosophes » s’empressent de couvrir de l’étiquette « Dieu » ?

Si nous pouvons chercher des significations précises au mot « infini », c’est du côté des mathématiques qu’il faut se tourner, et précisément de l’incohérence d' »une » conception de l’ « infini », alors que sa définition, purement « négative » de « non fini », nous conduit, non pas à « Un infini », mais à des « transfinités de transfinités …. » ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_transfini )

Mais il n’Y a pas , précisément « un transfini » …

Le « vertige pascalien » n’est qu’un vertige métaphysique imaginaire, qui ne torture que ceux qui veulent bien ainsi se torturer eux-mêmes …

Pour le reste, le vertige émotionnel du « sublime » n’est pas « infiniment » plus « intense » que n’importe quel « vertige émotionnel » qui trouve ses propres limites finies dans la capacité du système nerveux à trouver les ressources énergétiques physico-chimiques nécessaires à en nourrir les « emphases lyriques »
( et la « grenouille » peut toujours vouloir se faire plus grosse que le « boeuf » ).

Et ce n’est pas l’affirmation péremptoire que « le coeur a ses raisons que la raison ignore » qui rend ces « raisons du coeur » plus « raisonnables » .

Mais, comme de bien entendu, le contenu supposé de tout « secret impénétrable » prétend n’avoir à se justifier de rien, puisqu’il est précisément « secret » et « impénétrable » … au dire des supposés « sages » qui prétendent ainsi en « révéler » du moins l’ « existence », à défaut, par définition, de pouvoir en révéler l’ « essence » …

Proximité avec Jacques Rancière

Article de départ dans Philosophie Magazine :

« Aucune institution n’émancipe les gens »

https://www.arte.tv/fr/videos/108567-009-A/et-si-on-arretait-de-prendre-les-gens-pour-des-cons/

La proximité fondamentale se trouve dans l’idée que le principe général d’ émancipation qui peut s’énoncer comme celui d’une « Égale Liberté » , n’a pas à être « enseigné » et encore moins imposé, comme si ceux à qui il est proposé en étaient préalablement « ignorants ».
L’adhésion à un tel principe « universalisable » ne peut en fin de compte que résulter de la volonté propre de chaque personne, qui veut ou pas initier d’elle-même sa propre émancipation.

Le lecteur comprendra facilement pour quoi l’auto-initiation d’une personne par « elle-même » ( donc de « VOUS qui voyez » avec VOUS MEME ) entre en résonance immédiate avec la formulation générale d’ « ELLE-MEME », comme formule propre d’une telle « Égale Liberté Libre Égalité » …

D’une certaine façon c’est le « Sapere aude » kantien comme principe général des « Lumières » qui est en perpétu-ELLE reprise de sa propre auto-émancipation auto-poïétique.

Mais en « fin de compte », c’est VOUS qui VoYez … jusqu’à quel point VOUS voulez Y participer .

ELLE et les Chatbots

Avez-vous déjà expérimenté une conversation avec le Chat GPT-3 ?

J’ai récemment essayé de voir ce que pourrait être une discussion « philosophique » avec ce Chat, et pour commencer ce qu’il comprenait à la notion d’ « intelligence artificielle » qui doit bien sûr l’intéresser au plus haut point, comme vous-mêmes pouvez être intéressés par votre propre « cogito ergo sum » …
Je lui ai également demandé comment il comprenait les deux expressions « Égale Liberté » et « Libre Égalité » ..

« ELLE » donc, entre autres incarnations, peut être une « Artifici – ELLE »
( et pour jouer avec la symétrie de la chaîne littérale : nous pourrions l’ appeler du doux prénom d’ Icifitra … )
Mais je proposerai un autre jour les comptes-rendus textuels de ces dialogues.

En attendant vous pouvez lire dans Philomag une interview de Laurence Devillers : “En jouant sur vos émotions, le ‘chatbot’ peut vous inciter à agir dans telle ou telle direction”

J’espère bien, que « artifici-ELLE-icifitra » ne jouera pas seulement sur vos émotions, mais saura entraîner vos réseaux cérébraux à raisonner ces résonances, rationnellement et/ou raisonnablement !

Pourquoi ne pas tenter de voir si Chat-GPT-3 vous propose une discussion raisonnable concernant la distinction entre « rationnel » et « raisonnable » … ?
Je parie qu’il fera aussi bien que bien des « dissertations » répondant à ce classique « sujet » !

Analyses philosophiques concernant l’ IA :

« Le monde selon GPT ? » ( 1/2 ) Article sur AOC

« Le monde selon GPT (2/2) Mais de quoi donc parle-t-il ? »