Mes Moires

En quoi « Mes Moires » seraient-elles différentes des « Mémoires » que chacun peut mobiliser, parce qu’en fin de compte leurs traces matérielles sont en principes accessibles de bien des façons différentes.

Le même « jeu de mots d’esprit » entre « Mémoire » et « Mes Moires » a sans doute été produit et reproduit dans de nombreuses « mémoires » francophones.

Car chacun peut facilement trouver l’analogie de la mémoire – du moins de la « mémoire biographique », avec le « fil de la vie » que les Trois Moires » se chargent de filer, d’enrouler puis de couper …

Parmi les nombreuses représentations des « Trois Moires », il y en a une qui fait décidément partie de « Mes Moires à Moi » …

C’est la partie inférieure de « A golden thread » de Strudwick :



https://media.tate.org.uk/art/images/work/N/N01/N01625_9.jpg

Sans doute s’agit-il de comprendre l’interfaçage complexe entre les processus conscients centrés sur le vécu des rapports immédiats de la subjectivité avec son « monde » environnant présent , »ici et maintenant », et d’autre part le filage et le tissage des liens complexes qui se « trament » dans l’obscurité de la réalité inconsciente des innombrables mémoires dynamiques qui nous constituent et nous traversent .

Certaines de ces mémoires ont davantage d’aspects et de fonctions de communications intersubjectives plus ou moins universalisables ( cf par exemple les compétences linguistiques ), alors que d’autres servent essentiellement à auto-entretenir l’auto-organisation de l’ « identité personnelle » et ont par conséquent un aspect idiosyncrasique et une valorisation purement « subjective personnelle », dont l’intérêt pour les « autres personnes » sera très aléatoire, et purement soumis aux coïncidences partielles de tel ou tel « brin » de la « guirlande éternelle » ( allusion référentielle partiellement communicable à « Gödel Escher Bach » … ).

Ainsi les « mémoires biographiques » dont chaque personne se reconstruit en permanence le « récit » …

Informatique nanofluidique …

L’informatique nanofluidique fait sensation Dans la section Perspective | La physique L’informatique ionique soulève la possibilité d’appareils qui fonctionnent de manière similaire au cerveau humain Par Aleksandr Noy1,2 et Seth B. Darling3,4

L’informatique neuromorphique vise à imiter le traitement de l’information économe en énergie du cerveau humain. Avec ses milliards de neurones connectés via des trillions de synapses, le cerveau optimise le flux d’informations et évite le coûteux échange constant de données entre le processeur et la mémoire, caractéristique de l’architecture informatique classique (1). Pour permettre un traitement cérébral, une nouvelle architecture d’appareil qui renonce au langage informatique rigide des zéros et des uns est nécessaire. Et si les appareils utilisaient des ions se déplaçant dans des fluides pour transporter et stocker des informations ? Une telle informatique nanofluidique promet une consommation d’énergie réduite, une plasticité au niveau du matériel et de multiples supports d’information (2). Aux pages 156 et 161 de ce numéro, Xiong et al. (3) et Robin et al. (4), respectivement, décrivent des dispositifs synaptiques nanofluidiques qui fonctionnent à une tension et une consommation d’énergie proches de celles des systèmes biologiques, offrant un aperçu des possibilités de l’informatique ionique neuromorphique.

Un autre article concernant le calcul nanofluidique :

Des chercheurs simulent une logique simple pour le calcul nanofluidique

La philosophie, auto-justification d’ elle-même

Lecture de départ possible :

L’automatisation de la philosophie ou le jeu de l’induction,
( Traduction française pdf academia.edu)
d’ Anna Longo

Cette question est à rapprocher de la question générale des boucles récursives d’ auto-référence, qui explorent leur environnement extérieur tout en devant assurer en permanence leur auto-réplicabilité.

Voir aussi un article dans AOC de la même philosophe :
Le Métavers : réalisation ou trahison du rêve réactionnaire ?

Et , toujours dans AOC :
Le jeu de la vérité

Comment faire coup double face à un coût double ?

Le lecteur aura bien compris que ce double jeu de mots propose une mise en relation de ces deux Coucous .

Le coût double est celui du coût psychologique et moral de tous les prétendus « dilemmes moraux » , ou « choix cornéliens » , dramatiques voire tragiques, auxquels le sadisme de la « psychologie du choix décisionnel » soumet ses cobayes … en espérant ainsi découvrir quelque « vérité » concernant les capacités d’évaluation des situations et de décision d’action des êtres humains.

Le « coup double » fait bien sûr référence à la « sérendipité » qui fait que d’un « coup » initialement prévu , il en résulte, par un « Heureux Hasard », une décision prise simultanément dans au moins un autre problème, une autre situation, un autre débat, qui se trouve ainsi, du coup, également « tranché » …

Nous ne négligerons pas bien sûr ici, le coup facile , et presque sans coût, qui consiste à y associer un troisième COU, tant le faible coup-coût de l’ homophonie y invite quasi-spontanément.
La révolutionnaire guillotine tranchait facilement ce genre de dilemme à qui voulait bien ou pas y tendre son COU.
De la tête au reste du corps , le COU permet des COUPS au moindre COUT …, même si le mythe de l’ Hydre de Lerne nous invite à Y réfléchir de plus près.

Remarquons que de ces trois COU – COUP – COUT sont cousins de quelques coussins décousus., dont l’essaim des ceints dessins des saints seins sains de quelque saignant blanc-seing

Mais revenons aux quatre coins de notre carrefour, car de deux routes qui se croisent en naissent quatre : la destinée linéaire du temps univoque de chaque chemin qui se creuse et s’entretient de son propre sillon , se trouve soudain coupée par la rencontre d’autres chemins similaires. Chacun de ces cheminements « inéluctables » se trouve alors confronté à la rotonde de la « rose des vents » : je peux aller ailleurs, j’aurais pu venir d’ailleurs ; et d’ailleurs, d’où suis-je vraiment venu, et est-ce que cela est si important que cela de le savoir ? La liberté est par essence polymorphe, multidirectionnelle , et, boussole, n’indique que son propre « nord » : celui de la direction ou du sens qu’elle a décidé de prendre et qu’elle peut donc toujours à nouveau décider de reprendre ou de déprendre :
La libre décision d’être libre se mue d’ ELLE-MEME en constellation :
UN COUP DE DE, JAMAIS … pour rire, UNE « mariée » pour une constellation de « célibataires » , où Duchamp répond à Mallarmé et réciproquement,
comme « NouS Autres », « Brins d’une Guirlande Éternelle« 

Quant à votre « BRIN » à VOUS, c’est Vous qui Voyez, en votre « BRAIN » …

ESTH-ELLE une NFT ?

Comme pour plusieurs de mes articles, le point de départ de celui-ci se trouve dans une lecture d’un article d’ AOC :

Les NFT au-delà du visible

Par Anthony Masure et Guillaume Helleu Designer, Architecte

«  Apparus en 2017, les NFT (Non Fungible Token), des certificats numériques infalsifiables et décentralisés, ont été rendus célèbres pour leurs usages dans le monde de l’art. Hautement polémiques, ils sont fréquemment accusés d’être spéculatifs, inutiles et polluants. Si ces controverses sont en grande partie fondées, d’autres voies sont possibles. Rediffusion du 15 septembre « 

Bien évidemment, si j’ étais un « anarcho-capitaliste », j’aurais été tenté d’utiliser cette nouvelle forme de la spéculation artistique, pour chercher à « faire du Fric – Frac » ( le « Frac » ayant à voir avec les « Fonds Régionaux d’ Art Contemporain » ), pour faire valoir financièrement le rapport ART / GENS !

Les rapports de la « valeur de l’ Art » avec les symboles du pouvoir en général, ne constituent pas un objet nouveau …
Mais les nouvelles techniques informatiques, non seulement de l’ « art digitalisé » , mais de la cryptographie numérique et du principe général de la « blockchain », posent bien sûr de façon encore plus aigüe la question de la « reproductibilité » et de la prétention à l’ « originalité » des « oeuvres d’art » , et du rapport d’une certaine supposée « originalité » avec la « valeur » d’une telle « oeuvre » :

Ces techniques rendent d’autant plus manifeste pour tous, la pure et simple question de la « valeur » non seulement économique, mais dans l’ « économie du désir », de la rareté, et notamment de cette rareté purement artificiellement provoquée pour attiser le désir totalement superficiel et vaniteux de se croire « possesseur unique d’un bien unique », alors que la « valorisation » qui en est attendue, est précisément fondée sur la supposition qu’un grand nombre d’autres « spéculateurs » voudront miser de façon aussi « BIT-CONNE » sur cette seule « rareté artificielle » :

Le paradoxe « BIT-CON » dans toute sa splendeur :
Croire qu’on sera le seul « gagnant » d’une pure loterie dont le principe même est de ne permettre d’être « gagnant » que si tous les autres ou la grande majorité d’entre eux sont « perdants ».

Pour ma part, je fais , comme le lecteur de ce blog l’aura bien compris, un tout autre « pari » : C’est que la plus haute liberté possible ( qui n’est intrinsèquement limitée que par elle-même ) , ne sera réellement « progressive » que si elle est également partagée entre toutes les « personnes libres et égales » . Sa « rareté » non seulement n’est pas nécessaire pour qu’ELLE ait de la valeur par et pour ces « personnes libres et égales », mais une telle « rareté » est directement et immédiatement liée à la difficulté même que la résistance du réel oppose à un tel Projet commun : nul besoin d’organiser artificiellement une telle « rareté » :

Si le Projet de l’  » Égale Liberté Libre Égalité  » est relativement facile à penser, et même par définition, suffisamment communément adoptable, pour que de nombreuses variantes éthiques et politiques en aient déjà été formulées et le seront encore, la « chose – publique » dont il s’agit de faire « progresser » la « réalisation effective » est encore bien plus rare … et devrait donc en toute logique attirer les amateurs de « rareté »: mais , comme tout le monde le sait, il faut pour cela un certain « travail ».

La « Bonne NouS V ELLE », c’est que chacun de NouS peut Y travailler, à sa propre façon , aussi « originale et rare » qu’il le voudra ou qu’il le pourra, sans pour autant empiéter en quoi que ce soit sur la même « Égale Liberté » des autres « personnes libres et égales » … à une condition cependant, c’est d’avoir renoncé, par définition de sa présence parmi « NouS », à vouloir préserver une inégalité fondamentale de domination de sa propre liberté sur toutes ces autres libertés possibles.

C’est très exactement, là que votre égale contribution au « P.E.U.P.L.E. »
( « Projet Eternel Universel des Personnes Libres et Égales » ) est attendue, et suffisamment « valorisée » par la rareté de son originalité propre :

C’est VOUS qui VOYEZ …

Pour « moi » , civilement connu comme « Armand Stroh », et par diverses « identités numériques » , dont une plus courante d’ « Astroh« ,
je me ( puisque le JEU MEUT ) contente en effet de la part suffisamment médiocrement originale et originalement médiocre, de mon « support » à un tel projet éthico-politique, en tentant de diverses façons d’en reformuler form-ELLE-ment lestement l’Esth-ELLE .

NO-uv-ELLE 2022


Proximités : Jacques Lévy

J’ai découvert récemment les idées et le parcours de Jacques Lévy.

Ce sont deux articles sur A.O.C. qui ont attiré mon attention :

La gauche et le progressisme : du pléonasme à l’oxymore
et Vers une écologie progressiste

dont la lecture me permettent de situer Jacques Lévy, parmi les formes de pensées suffisamment compatibles avec les idées que je défends moi-même ici.
En particulier dans une certaine référence commune au « progressisme » des Lumières, aujourd’hui si fréquemment vilipendé.

En particulier pour commencer concernant les analyses du rapport entre Liberté et Égalité. Et de l’ évolution de ce questionnement dans le contexte des problèmes « écologiques » actuels.

Mais peut-être aussi au niveaux d’aspects plus théoriques et techniques concernant la représentation spatiale …

Concernant le premier point :

Un extrait de l’article concernant la gauche et le progressisme :
« Au-delà des vicissitudes de l’histoire politique, les notions de liberté et d’égalité ont changé de nature : dans une république démocratique où un large consensus existe sur leur mise en œuvre constitutionnelle, le débat se déplace des citoyens vers les personnes : qu’est-ce qu’être libres et égaux dans une existence individuelle ? Il existe désormais un vaste groupe moyen, représentant la grande majorité de la population, dont les membres sont capables d’opérer des arbitrages stratégiques et ne peuvent donc bénéficier d’une totale irresponsabilité par rapport à leurs choix, ce qui avait un sens lorsque, au contraire la masse de la population appartenait au groupe inférieur, presque totalement dépendant des actions des autres acteurs, mieux dotés que lui en capitaux sociaux.

Dans ce contexte, la redistribution, disent nos contemporains [6], sert à apporter un socle d’égalité, notamment grâce à un égal accès à un niveau d’éducation élevé, qui permet à chacun d’inventer librement sa vie. Liberté et égalité ne sont donc plus perçus, « en parallèle » comme situées aux deux bornes entre lesquels un curseur se déplacerait, mais « en série », l’une étant une condition de l’autre. Or, pour que la contribution de la société à l’égalité de tous soit effective, elle ne peut être un simple versement compensatoire, c’est une aide à la construction par l’individu de capacités qui vont elles-mêmes entrer dans la coproduction, avec le reste de la société, de biens publics. La solidarité exige que ses bénéficiaires soient actifs et la transforment en un capital social qui leur permet d’être acteurs de leur propre vie. « 






Vers le Méta Vers

Projet d’article basé sur l’article paru dans A.O.C. :
« Métavers, vers l’exploitation virtuelle »
de Dominique Boullier et Guillaume Guinard

« Sur la plateforme vidéoludique Roblox, des enfants de 13 ans gagnent des dizaines de milliers de dollars en programmant des expériences ou en spéculant avec de l’argent virtuel. Ce métavers qui existe déjà laisse présager la nature de celui, bien plus ambitieux, que développe actuellement la firme Meta : un espace de pseudo-liberté en vase clos, exploitant ses utilisateurs, où se déploie le pire du capitalisme dérégulé.« 

Question générale :
En quoi un projet éthico-politique tel que celui proposé sur ce site sous l’étiquette « Égale Liberté Libre Égalité », peut-il permettre de construire des contre-pouvoirs efficaces contre la main-mise ultra-inégalitaire néo-capitaliste sur l’ensemble des « personnes libres et égales » qui souhaiteraient partager librement, mais égalitairement entre elles, les nouvelles ressources techniques qu’elles pourraient « égalitairement » contribuer à créer ?

Une des « recettes » des plateformes néo-capitalistes est d’ essayer d’enfermer leurs utilisateurs, aussi bien clients consommateurs, que développeurs producteurs, dans un « vase clos de pseudo-liberté » , qui ne fait que mettre de nouvelles ressources techniques à disposition de mécanismes plurimillénaires de captation inégalitaire des fruits du travail, dont les vieilles « recettes » d’organisations économiques, politiques et idéologiques de cette captation ne sont pas un meilleur exemple de supposé « paradis perdu »
( Y compris nos systèmes « démocratiques » actuels ).

C’est donc bien à une réorganisation complète de notre « contrat social », d’un universalisme non totalitaire, que « NouS » invitons toute « personne » qui choisit librement d’être et de devenir de plus en plus une « personne libre et égale ».

Faut-il pour cela prétendre créer une plateforme éthico-politico-juridique « égalibertaire » et « librégalitaire » qui risquerait elle-même de se re-constituer en « vase clos de pseudo-liberté » ?

Toutes sortes de propositions « politiques » actuelles prétendent se poser en systèmes de défense contre le néo-capitalisme « débridé » : mais quels anti-dotes internes proposent-elles à leurs propres visées potentiellement totalitaires ?

Nous voyons aujourd’hui fleurir ces néo-totalitarismes potentiels aussi bien à l’ « extrême-gauche » qu’à l' »extrême -droite » tant il est facile de faire croire qu’il existe une solution miracle de forme « collective » du « vivre ensemble », pour peu que les personnes individuelles concernées acceptent d’ abandonner, comme le préconisait déjà Rousseau, leur « liberté naturelle » au profit de l’institution d’une « liberté conventionnelle » supposée représenter la « volonté générale » de ces personnes individuelles.

Ces « plateformes » éthico-politiques idéologiques valent-elles mieux que leurs concurrentes néo-capitalistes , du point de vue de l’ « enfermement en vase clos de pseudo-liberté » ?


KYRI-ELLE

Ce terme m’est venu ( » m’ eve nue » du fond de quelque « inconscient » ? ) , pour désigner , sur la page d’ « accueil » du site, rédigée en janvier 2022, une sorte de résumé de la reprise « sempiternelle » ( autre terme synonyme ) d’une « même » formule-slogan qui désigne désormais le cœur de ce que j’appelle et que j’appelais déjà précédemment la « Loi Morale Nouvelle ».

Je n’ai alors pas précisément fait attention à la question de l’étymologie du mot « KYRIELLE », étant plutôt occupé par les assonances phonétiques ou encore l’ étalement des synonymes ou variantes de la « même formule » dans les « chaînes signifiantes » qui en démultiplient les retours ou reprises possibles.

Il Y est bien sûr question du « lent gage » du langage et des multiples façons dont la mise en forme linguistique du « récit » du « parlêtre » que je « suis » ( en étant toujours le « suivant » ou le « successeur » de ce que je suis , essuyant ainsi les traces du sillage de « mon » passage … de pronom en pronom prononcé.
( les traces par exemple de l’ apprentissage des « conjugaisons » , où bien évidemment la KYRIELLE des « Je, Tu, Il – Elle, Nous, Vous, Ils – Elles » se répète de « temps en temps » , égrenant en 6 ( ou 8 ) positions « personnelles » les formes du « verbe ».

Mais revenons au « sujet » de cette page : « KYRIELLE » , et au fait que ma « curiosité » ne s’était pas immédiatement rendue attentive à l’étymologie du mot, mais plutôt aux multiples facettes de la vache « KYRI » avec quelque « Wal-KYRI-es  » peut-être, de ces « hoquets » évoqués du rire où le JE des Mots-Maux se demande de quel Cou Coup Coût « Qui rit coud »
( Suivre le fil rouge cousu de fil blanc … )

J’ Y viens donc : Que vient faire « KYRI » avec « ELLE » ?

La réponse étymologique est facile à trouver, si vous la cherchez :
( Mais se trouve encore facilitée si vous avez encore quelques « traces » d’une culture religieuse chrétienne et/ou gréco-latine … )
« Formé au Moyen Âge en référence à la litanie du culte catholique Κύριε ἐλέησον Kýrie eléêson (« Seigneur, prends pitié »). (en grec moderne, Κύριε ελέησον). »

Voyez aussi par exemple l’article : Kyrie Eleison pour introduire aux références musicales.

Bien que cela soit bien sûr l’aspect de « litanie » qui ait ici été retenu dans l’usage du mot « KYRIELLE » , et que le « KYRI » « Qui rit » évoque le « seigneur » ( saigneur-soigneur ), d’un « Dieu » aujourd’hui devenu risible, même si le fanatisme des « fous de Dieu » nous fait « rire jaune » …
L’étymologie du mot nous incite à creuser dans l’inconscient des « éléments de langage » ( ELLE aimant taire, mon chair ouate sonne ) , et à nous demander à quelle « pitié » ELLE et Y sonnent …
Ce n’est pas un hasard bien sûr, si d’une certaine façon , « ELLE » prend désormais la place depuis longtemps vide d’un « dieu mort », dans la longue lignée de la « sécularisation » de la « raison humaniste occidentale moderne ».

Incise, « hors sujet » : En même temps j’entends sur France-Inter une émission
de Charles Pépin recevant Claire Marin à propos de « Être à sa place« .
( L’attention de la tension ici se « déplace » ) : sérendipité d’une pitié dépitée.

De retour à ma place : Mais pourquoi aurions nous besoin d’invoquer sa « pitié » , à ELLE, puisque précisément ELLE NouS permet de dépasser la pitoyable pitié pour toutes les « vulnérabilités » dont les « FraCternités » ( « transdescendantes » comme dirait Corine Pelluchon ) contradictoires nous abreuvent de « moraline mielleuse » et « charitable » ?

ELLE et Y sonnent ? Comme la Raison résonne ? en « AbYme ».
où la « Vache-qui-rit » se porte ELLE-MEME récursivement :
« fractalement vôtre » : ceci vaut bien un fromage …

Notre KYRI-ELLE se pense donc « récursivement« .
Avec donc, de temps en temps, des « conditions d’arrêt » des « Appels récursifs » :
L’APPEL DE LA PELLE, dites-vous ?
( A quelles conditions l’ Art Est ? )

Comme toujours, en ce lieu des places déplacées :
C’est VOUS qui Voyez, en ce voyage équivoqué .
Si vous vous sentez mis en boîte, déboîtez-vous, même en boitant.
C’est, disait Là ? Quand ? , la place vide du « sujet »…

Mais si vous voulez vous demander « Qui vient après le sujet ?« ,
vous pouvez aussi, comme moi, entre-nous, venir après Jean-Luc Nancy.