Le développement progressif, biologique et écosystémique des conditions de la « conscience » d’un certain nombre d’ organismes animaux.

  1. La question générale des « mécanismes » de l’ évolution.

Voir par exemple, pour introduire aux débats scientifiques théoriques concernant la complexification des cycles reproductifs de l’ évolution :
https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/biologie-especes-vivantes-nont-quune-obsession-reproduire-68/

Je considère, dans ma propre philosophie de la liberté, qu’un certain nombre des « conditions physiques et biologiques » d’ apparition de la conscience et chez l ‘être humain au moins, de la conscience de la « liberté  » de sa volonté, doivent être analysées en termes scientifiques, en particulier en utilisant des théories évolutionnistes explicatives qui ne présupposent aucune « téléologie » a priori, mais se basent sur des processus évolutifs qui peuvent être parfaitement compris en termes de rationalité objective et « matérialiste », pour autant qu’on accepte de faire appel à la complexité des processus interdépendants d’ « autoorganisation » des systèmes complexes.
Les propriétés de ce que nous appelons couramment « conscience » émergent donc progressivement en fonction des contraintes de « survie » de ces formes complexes.
La distribution des processus de « complexification » et des processus de « simplification » ( par exemple parasitaire ) est bien sûr elle-même à expliquer en fonction de ces dynamiques économiques liées à la « fermeture » minimale nécessaire des boucles reproductives ( sous peine de la disparition de la reproductibilité de la « boucle » ou du « cycle » reproductif. )
La forme particulière de complexification des capacités cognitives d’un cerveau, ou d’autres « réseaux » de neurones interconnectés, donnant lieu à ce que nous appelons « réflexivement » notre « conscience » , est donc encadrée et partiellement contrainte par les voies évolutives possibles de cette auto-reproduction auto-organisée des systèmes complexes dont les « pressions sélectives » peuvent dans certains cas favoriser des systèmes plus « conscients », et dans d’autres favoriser des états de conscience plus rudimentaires, voire « régressifs », si cela facilite l’auto-reproduction des systèmes globaux dont les « processus conscients » sont un maillon.

Cependant, les processus « conscients » reposent eux-mêmes sur des boucles de rétro-action auto-entretenues, qui peuvent conduire un organisme conscient à vouloir maintenir, au moins dans certaines situations, un certain niveau de conscience, et donc à construire les ressources ( intracérébrales ou externes ) nécessaires à ce maintien, ou du moins à son retour périodique contrôlé ( cf : sommeil, anesthésie, coma artificiel, ou autres altérations des « états de conscience » )

On peut par exemple se demander jusqu’à quel point la sortie des difficultés actuelles de conservation d’un minimum de « diversité biologique »nécessaire à l’auto-reproduction du système biologique terrestre nécessite d’un côté le réinvestissement ( non volontaire ? ) de dispositifs de régulation inconscients liés à la stabilité relative auto-entretenue de certains systèmes écologiques, mais aussi d’un autre côté une coordination consciente et volontaire « collective » d’un certain nombre de consciences volontaires individuelles. ( A travers des processus politiques, culturels, économiques, psycho-sociaux, etc. où ces « états conscients » interagissent )

Il n’est ni nécessaire ni obligatoire de choisir entre la « liberté » et l’ « égalité »

Un article de Philomag cherche à traiter la question à la manière d’une dissertation pour le bac … :

« Faut-il choisir entre égalité et liberté , »

L’autrice ( ou auteure … ) en est Aïda N’Diaye
Et elle rédige ainsi sa « conclusion » :

« Il ne faut pas choisir entre égalité et liberté, mais on ne peut se contenter de les poser comme des principes formels, la liberté risquant alors de générer d’importantes inégalités. Il faut donc privilégier l’égalité pour réconcilier égalité et liberté.« 

Le lecteur de notre site comprendra aisément que je ( Armand Stroh ) ne peux pas être d’accord avec cette « conclusion », si elle se voulait « universalisable » , puisque toute ma propre proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » vise précisément à poser d’une nouvelle façon une liaison indissoluble ( pour les personnes qui font ce libre choix … ) entre leur « Liberté » ET leur « Égalité », où il n’y a pas ou plus à « choisir » préférentiellement la « liberté » ou l’ « égalité » comme valeur plus fondamentale l’une que l’autre.

Mais si on veut « réconcilier égalité et liberté » comme le dit la conclusion d’ Aïda N’Diaye, pour beaucoup des républicains français classiques, commentateurs de la devise nationale « Liberté, Égalité, Fraternité », c’est précisément la « Fraternité » qui se prétend capable de réconcilier les deux autres …
Étrangement, si Aïda N’Diaye cite bien la « devise républicaine » , elle n’essaye d’ aucune façon de voir dans son plan de dissertation quel pourrait bien être le rôle de la « Fraternité » dans ce jeu entre Liberté et Égalité.

On voir bien qu’ elle est pressée de redonner la prééminence à l’ Égalité, et que c’est bien pour « jouer le jeu » de la dissertation qu’elle accepte de prendre en compte un moment la prééminence possible de la « Liberté » …

Certes, chaque « philosophe » ou « professeur de philosophie », comme n’importe quelle personne réfléchissante, sait que son point de vue philosophique personnel, n’est pas, loin s’en faut, ni nécessairement, ni obligatoirement partagé par les autres « philosophes », et que même la « liberté de philosopher » comme la liberté de pensée en général, présuppose la possibilité d’avoir de tels points de vue différents, que l’acceptation de « philosopher », c’est à dire d' »entendre » d’autres arguments que les siens propres, ne signifie en aucun cas renoncer à l’ autonomie de sa propre pensée … au contraire.

Au moins en ce sens donc, de l’acceptation de la liberté de philosopher, les « philosophes » se reconnaissent mutuellement une « Égale Liberté » d’intervention dans l’espace général de la discussion, et où chacun garde bien pour lui-même l’éminente dignité de sa propre liberté de penser … quoiqu’en pensent les autres du point de vue de leur propre liberté de pensée.

C’est toujours un étonnement pour moi, de constater que si peu de philosophes utilisent le simple constat « pragmatique » ou « performatif » de leur propre liberté de pensée en acte comme exemple au moins introductif au problème général des rapports entre « Liberté » et « Égalité » .
( Certes un certain nombre d’ entre eux , comme Marcel Conche, ou Habermas, etc., essayent de tirer de l’ exemple de la pratique du dialogue ou de la conversation philosophique, l’idée générale qu’un tel contrat d’ « égale liberté » est au moins possible entre eux puisque, de facto », c’est cela même qu’ils doivent mettre en œuvre a minima, pour ne pas se contenter , soit de se battre entre eux, soit de rester chacun dans sa sphère propre d’ « incommunicabilité » … )
Cependant, c’est souvent, dans ce cas, au-delà de la simple possibilité du contrat d’ « égale liberté de pensée » évoqué par la conversation philosophique ou « dialogique » , une volonté à nouveau d’en tirer un « devoir général » voire d’une obligation universelle … qui contredit alors la liberté personnelle initialement constatée et prise en exemple, d’une telle commune « égale liberté » … librement consentie .
Décidément, renoncer à passer du « possible » à l’ « obligatoire » est une libre initiative difficile à tenir …

De facto et De jure

Notre Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité suppose une fondamentale « autonomie de la volonté » des « personnes » qui choisissent d’adhérer à cette Proposition, puisqu’il s’agit, par définition de cette proposition ELLE-MEME, d’un type de contrat à la fois strictement égalitaire et librement accepté par chaque personne qui Y souscrit. Si ces deux conditions d’Égalité et de Liberté de l’adhésion ne sont pas respectées, le « contrat » en question est nul.

Nous avons déjà largement vu que cela entraînait logiquement qu’il était hors de question d’imposer ou d’obliger des personnes à se « soumettre » à un tel contrat.

Cela différencie notre Proposition, non seulement de tous les contrats sociaux supposés imposés à leurs membres par une « collectivité sociale » ou une « autorité sociale » préexistante, mais aussi de tous les habituels « fondements des droits humains » considérés comme « fondés en nature » ( « droit naturel » ), quel que soit ici le sens donné au mot « nature » ( « nature humaine » spécifique par exemple ).

Si on demande « de quel droit » la Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité » justifie-t- ELLE l’extension possible de sa propre proposition ?
La réponse formELLE est simple : de son propre droit auto-proposé.
La conséquence immédiate en est que personne ( aucune « personne libre et égale » telle que nous l’ entendons ici ) ne peut bien évidemment être soumis a priori à une telle « Loi Morale Nouvelle » sans son stricte et libre accord ou « consentement ». C’est même cette absence totale de coercition ou d’obligation a priori, que nous avons tenu à inscrire dans l’énoncé formel lui-même, à savoir comme « Libre Égalité« , en complément de l’ « Égale Liberté« .

Autrement dit, à la différence à la fois des « lois morales » habituelles ( y compris l’impératif catégorique kantien évidemment ), et des « fondements du droit » à prétention « universelle » qui prétendent inclure de force « par nature » tous les « êtres humains » sous le règne de leur législation … sans leur demander leur avis, notre proposition « ELLE » ne vaut que par et pour les « êtres humains » ( ou d’autres organismes physiques qui en seraient effectivement CAPABLES ), qui font le libre choix conscient d’ Y adhérer.

Notre Proposition vise précisément à proposer l’institution d’un nouveau type de « droit » et de « fondement de ce droit » précisément dans l’autonomie radicale de cette « auto-fondation » de sa propre valeur « morale ».

Cela ne veut pas dire évidemment que nous prétendons écarter désormais la légitimité en général de toutes les « lois morales », et encore moins de tous les systèmes juridiques positifs existants, puisque précisément nous laissons, par définition, la Liberté d’en décider pour elle-même à chaque personne :
Nous conservons donc, évidemment, pour « tous les êtres humains » en général, les acquis juridiques de l’ « universalisme des droits humains », et donc les protections effectives de ces droits qui devraient en résulter dans la réalité, et dont les différents États de droit, notamment signataires de la Charte des Nations Unies, de la DUDH et des différents Pactes et textes juridiques internationaux qui en découlent, sont censés garantir l’application effective.

Nous les conservons bien sûr, par prudence, principe de précaution, comme un « moindre mal », ou comme façon d’éviter des injustices encore plus grandes si ces institutions politiques et juridiques actuelles étaient défaillantes.

C’est sur le terrain de la réflexion, pour toutes les personnes qui le souhaitent, que nous formulons cette proposition, car nous sommes en revanche persuadés que la fragilité des institutions politiques et juridiques humaines actuelles sera de plus en plus mise en évidence par l’insuffisance de leur « justification »auprès d’un nombre croissant de personnes, et par l’incapacité grandissante des supposés « pouvoirs » à en garantir la protection égale à « tous les êtres humains » …

C’est donc aux « personnes libres et égales » qui se conçoivent elles-mêmes comme telles que nous nous adressons en priorité, et auxquelles nous disons qu’il est possible d’avancer sur le terrain de l’égalité des droits et libertés fondamentales, sans que « tout le monde », ni même une « majorité démocratique » soit d’accord pour un tel progrès, parce qu’il faut et il suffit de l’ accord libre et égal de chaque personne qui le souhaite pour définir formellement une telle « loi morale nouvelle », qui , pour commencer, n’a besoin que des personnes en question pour constituer le noyau ou germe initial d’une telle transformation.

Notre « texte » n’est donc qu’une initiative personnelle en ce sens et qui cherche donc à renforcer une « connectivité » suffisamment forte entre des initiatives personnelles similaires, même si elles ne s’expriment pas exactement avec les mêmes formes d’expression.

* * *

Pourquoi « De jure » et « De facto » ?

Le « De jure » ( de la Proposition « ELLE » ) dont il est désormais question ici , est formellement « auto-fondé », c’est précisément cet aspect « auto-fondé » qui définit la différence du « de jure » qu’il institue avec toutes sortes de « réalités effectives » , qui forment un « de facto » lié au « fait » que le « réel » en général n’attend pas d’avoir le « droit d’exister » pour « être ce qu’il est » …
Qu’il s’agisse de la réalité physique de l’ univers dans toute la complexité de ses productions et organisations, ou des fragiles effets de surface que la « culture humaine » a pu organiser consciemment et volontairement au niveau de son organisation psychologique, sociale,culturelle, politique, économique, etc.
Même l’ « anthropocène » n’est qu’une pellicule très mince sur une petite planète parmi des milliards de galaxies …

Le « De jure » n’est donc, « de facto », qu’une production de « roseau fragile », mais « c’est un roseau pensant » , dont l’autonomie auto-posée ne cessera de hanter désormais les boucles complexes enchevêtrés de l’auto-organisation inconsciente du réel.






La « personne souveraine, libre et égale » dont nous parlons n’a rien à voir avec les délires complotistes qui se répandent actuellement.

Une récente émission de France 2 ( Enquête de l’ Oeil du 20 heures ) a été consacrée à un type de mouvement, intitulé « One Nation », qui fait partie de la grande mouvance complotiste ( appelée « complosphère » par certains ), dont le moins qu’on puisse dire , est qu’elle se situe dans une direction totalement opposée aux idéaux que nous défendons ici, qui sont au contraire ceux d’un approfondissement libre et volontaire de la référence à une forme d’ « universalisme humaniste » élargissant la sphère des « droits humains », dont évidemment par exemple, le droit de choisir (« pro-choice » ), dans tous les domaines de la vie personnelle :
( Droit à l avortement, droit à la sexualité et à la définition du « genre » et au mode de reproduction de son choix, droit de décider de sa propre mort, etc. )

A coup sûr, les idées que nous défendons ici sous l’expression « Loi Morale Nouvelle » , comme proposition d' »Égale Liberté Libre Égalité« , seraient considérées par les complotistes de cette mouvance comme l’exemple même de ce qu’ils combattent sous l’expression « élite pédophile« , ou plus anciennement de « complot judéo-maçonnique« , ou du « nouvel ordre mondial« , précisément parce que nous défendons une reprise à la racine philosophique du « fondement » des idéaux de la « Raison des Lumières », mais en considérant cette référence, non plus dans une prétendue universalité a priori d’un « droit naturel » ou d’une loi morale transcendantale, mais comme l’effet d’un libre accord d’un certain nombre de personnes pour se reconnaître réciproquement, mutuellement, un tel noyau idéal de droits et libertés égaux.

Le problème est que de nombreuses mouvances complotistes, en particulier situées à l’extrême droite, utilisent, comme le font d’ailleurs aussi les stratégies politiques de la « droite extrême », et des mouvements intégristes , les termes mêmes ( « liberté », « égalité », « fraternité », « laïcité », etc. ) appartenant au départ à l’émancipation politique des Lumières, de la Révolution Française, de l’ « universalisme humaniste », etc. pour les détourner à leur profit, c’est à dire au profit de toutes sortes d’autres « valeurs » idéologiques, qui sont en fait celles du conservatisme traditionaliste anti-lumières, anti-émancipation, anti-humaniste, et qui, à l’instar des intégrismes religieux, essayent de profiter de la « liberté de conscience et d’expression » pour exposer « librement » leurs positions en réalité expressément anti-libérales, et totalement opposées à l’émancipation des libertés et de l’autonomie individuelle des personnes.

La question qui se pose donc de plus en plus, est de savoir si, pour éviter la prolifération et l’extension de ces mouvements qui vont jusqu’à prôner maintenant le « séparatisme » en affirmant leur opposition aux valeurs de l’universalisme humaniste républicain, nous pouvons continuer à seulement prétendre nous appuyer sur un principe d’ « unité nationale » ( « république une et indivisible », lois sur le « séparatisme », etc. ) pour empêcher leur extension.

Ou si, à partir du moment où un « consensus raisonnable » n’est plus possible avec de telles idéologies réactionnaires, il ne vaut pas mieux prendre acte de la « séparation » et refonder aux différents niveaux de « constitution politique » ( droit international, européen, droits constitutionnels nationaux ), un réel libre accord contractuel des personnes dans la forme de « citoyenneté » de leur choix.

Nous voyons d’ailleurs dans l’actualité de la remise en question du droit à l’ avortement aux États-Unis, comment concrètement la question de la liberté du choix de vivre selon une législation commune est reposée, et où la « radicalisation » d’une majorité de membres de la « Cour Suprême » , repose la question fondamentale des niveaux où le contrat social et juridique peut se « constituer » …

Nous y assistons aussi à la multiplication d’initiatives des États américains avec une majorité pro-choice pour accueillir ou aider les femmes qui seraient contraintes économiquement à rester dans un des Etats qui choisirait d’interdire ou de limiter fortement le droit à l’ avortement.

Tout ceci montre que les structures politico-juridiques existant dans les « États de droit » actuels , ne sont plus adaptées pour répondre à la diversité et au pluralisme des références idéologiques et culturelles présentes sur le territoire de ces États.
Nous assistons alors soit au durcissement de positions traditionnalistes qui veulent s’emparer du pouvoir politique légal pour imposer leur « unité nationale » … ou au risque de plus en plus grand de l’exaspération de toutes sortes d’oppositions internes pouvant à nouveau déboucher sur de vraies « guerres civiles » …

Nous proposons bien sûr de « sortir par le haut » de ces dilemmes :
Mais seules les personnes qui acceptent librement de se reconnaître mutuellement une Égale Liberté de choisir de vivre selon leurs propres normes individuelles, peuvent dans l’avenir avoir une chance de construire un tel nouveau « contrat social » qui ne soit pas, ni imposé par une contrainte collective autoritaire, ni seulement localement « acquis » par les rapports de force et d’intérêts immédiats contingents entre les individus ou les groupes en présence.

Cette question se pose bien sûr à chacun au niveau élémentaire de sa vie personnelle dans un « environnement » donné, jusqu’au niveau d’une « gouvernance planétaire », dont on voit bien qu’elle ne peut plus « en même temps » prétendre se fonder sur une « Déclaration Universelle des Droits Humains » en termes de droits et libertés fondamentales et prétendre imposer par la force cette façon de penser à toutes sortes de collectifs humains réels qui n’en ont guère le souci …
C’est donc effectivement aux « personnes libres et égales », de se constituer en une nouvelle forme de « communauté mondiale », qui devra en effet dépasser les actuelles « souverainetés » des États- Nations ou des « peuples » , en proposant à chaque personne de pouvoir en devenir « citoyen du monde », mais en ne cherchant à forcer personne à y participer, et surtout en ne se transformant pas ELLE-MEME en communauté totalitaire close de type « sectaire »!

Ce n’est donc pas non plus en proposant, à la manière de mouvements à dérive sectaire, comme « One Nation », aux futurs « citoyens du monde » d’une telle communauté des « personnes souveraines libres et égales », de couper brutalement toutes leurs anciennes références juridiques ou culturelles, que « NouS » pourrons participer à la construction de cet édifice nouveau.

Mais bien en laissant chaque futur « citoyen du monde » libre de sa forme de « transition » entre ses attachements ou appartenances actuelles, juridico-politiques ou culturelles, ou même économiques, et les nouvelles interactions « libres et égales » à explorer et à créer, dans toute la différenciation adaptative concrète à laquelle le principe de Liberté et d’autonomie personnelle invite, tout en maintenant le critère de l’équivalence de ces cheminements divers en terme de d’ « Égale Liberté » de ceux qui y cheminent.





L’ Araignée Quipudep

L’ « Araignée Quipudep » est le nom d’une oeuvre à la fois « artistique » et « pédagogique » ce que nous appelions à l’ époque ( années 2000 à 2010 ) des « objets intermédiaires » – de Vincent Cordebard ( décédé en 2021 ) , plus connu par ailleurs comme artiste photographe et peintre à Chaumont.

Une version de cette oeuvre, du genre « album interactif », basé sur des liens hypertextes, .est encore disponible en ligne sur le site « minipédia » :
https://minipedia.fr/pedago52/guillemin/quipudeplaraignee/araignee/accueil.html

Un lien est à remarquer avec un autre « objet intermédiaire » de la même époque, un réseau d’ « installations » et de « performances »appelé « De l’ Art d’escalader l’ Everest » , issu de la collaboration du même Vincent Cordebard
( attention aux vingt cent … dont les oeuvres se copillent co-pieusement !),
de Philippe Agostini, alors professeur d’ Arts Plastiques dans la même antenne de Chaumont de l’ IUFM de Reims, ainsi que d’un certain nombre de participants, formateurs ( comme Céline Guillemin ), élèves-maîtres ou stagiaires divers de formations continuées.

Ce lien est le fonctionnement « labyrinthique » ou encore « rhizomatique » , dont le prototype mythologique se trouve notamment dans le Labyrinthe du Palais de Knossos, où sévissait le Minotaure.
C’est bien sûr la métaphore du Web, et de ses interconnexions « hypertextuelles » en perpétuelles transformations, ou encore des « réseaux sociaux » qui étaient encore pour beaucoup à l’état naissant au tournant des années 2000.

Le « Palais de l’ Araignée Quipudep » est donc une forme à la fois esthétique, pédagogique et parodique, reprenant le thème culturel très général du labyrinthe ou de la « Bibliothèque de Babel », et constitue le germe d’une croissance polymorphe et indéfinie dans un espace des possibles toujours encore à explorer et à re-créer de façon « fractale-récursive » .

J’ai pu participer à l’ époque, au titre d’un regard « psycho-pédago-philosophique » et aussi de quelques habiletés « informatiques », à certains épisodes de ces aventures de « forts mateurs pas nécessairement matheux » .
L’ Araignée donc, « Qui pue des pieds » à force de créer sa Toile en tissant et donc son chemin en cheminant, mais se peut entendre faune éthiquement de multiples autres Pha-sons : Ainsi : « La reine y est » , « L’ Art est niais » ou « L’arrêt nié » … .
Le réseau des « signes singeant des cygnes » est bien sûr aussi l’une des dimensions de l’exploration « poiétique » de Lalangue ( komilfodir ).

Des essais d’ « écriture parodique collaborative »ont d’ailleurs existé à la même époque, par des échanges par mails, par exemple lors de l’ « Eté Sec » de 2005, entre divers protagonistes de cette « délitération » .

Au-delà du questionnement de la forme « hypertextuelle » de l’ « oeuvre », Vincent Cordebard et Philippe Agostini visaient à explorer d’autres façons d’initier les élèves des écoles … et leurs enseignants, à certains aspects de l’ « histoire de l’ Art » , à la fois par des références « encyclopédique » ou « académiques », mais aussi en posant des questions plus « politiques » concernant par exemple la « propriété intellectuelle », les notions d' »auteur », de « création » ou de « plagiat », et donc du rapport de la singularité de la création artistique au contexte culturel collectif où elle surgit, se déploie ou se « dévoie ».

Le Palais « pas laid ou népalais » est donc aussi une sorte de fil d’Ariane de « Mes Moires » où les mèmes de la mémoire s’aiment et sèment sémantique se mimant comme en ce comment semence ment.





Y

A de multiples reprises, dans mes textes, j’ Y suis, et j’Y reste, le pronom adverbial « y » est écrit avec une majuscule au beau milieu d’une phrase , en particulier lorsqu’il est utilisé comme pronom pour désigner la « Loi Morale Nouvelle » ou encore la « Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité », notamment pour marquer l’adhésion : J’ Y adhère, NouS Y adhérons.

Ce « Y » fait donc partie de la « faune éthique » – pas nécessairement « faux nétique » où la forme ELLE se meta-forme OSE .

Ce « Y » désigne aussi par sa forme littérale de bYfurcation, le point triple où d’une « unité originELLE » qu’ ELLE conque, la langue Y fourche, et où tous les « arbres binaires » sans racines s’enracinent.

Il n’ Y a rien à voir, puisque c’est VOUS qui voYez ( oYez d’ eux Yeux )

Vous Y êtes ?

Y
Os hYoïde

Os hYoïde chez les oiseaux


L’ArchiPelle

L’Art chipe ELLE ?
En la dé-robant ?
La Mariée, donc, mise à nu par ses libertaires, MEME !

Puisqu’il faut prendre du champ … comme on prend de la poussière.
Et qui pousse hier ? de Mes Moires ? ( Sans A venir )

Anar ou âne art, l’ Anar···chie .
On n’est pas dans l’âme air de … ( pari de ne pas rire : le Jugement de Paris ou Ville de Paris ? Il y est question de Deux Mois : ELLE )

L’ Archi-PELLE, est donc une archaïque Re – Appellation,
L’ Appel de la PELLE s’Y fait entendre.

Cherchant du côté de la PELLE , donc d’ ELLE , en tant que « Proposition »,
( Projection, Projet, Provision, Proprement ProPre, à l’eau propre comme à la figue urée … ), de PELLO, PEPULI, PULSUM , l’ ArchiPELLE, pourrait donc aussi s’ « appeler » « appulsion », et poser la question de la façon dont les « préfixes » sont AB-sorbés ou AD- sorbés par le sort béant d’un sorbet,
mais le sort bée-t-il , en bégayant ?

Qu’en est-il, quand nait-il ? de son son s’honore, le son leçon de mon nom ou de ton ton ? AD-hésion AD- hésive ou AD-hésitation ?

Ainsi donc, ne vous laissez pas AB-sorber , sans avoir suffisamment exploré une simple AD-sorption : comme Du « D » au « B » le DouBle se voit :
C’est Vous qui Voyez … « regardeurs » ou « témoins oculistes« 
L’ « ArchiPELLE » pousse hier …
mais se Pro-jette , EternELLE, UniversELLE, à « deux mains »

Ne Biffez pas la Différence : ABSORPTION et ADSORPTION :

«  Différence principale – Absorption vs Adsorption

« L’absorption et l’adsorption sont des processus physicochimiques dans lesquels une quantité relativement petite d’une espèce entre / s’attache à une autre espèce d’une quantité relativement plus grande. La manière dont les matériaux sont incorporés les uns aux autres différencie clairement les deux processus. Quand une petite quantité d’un matériau entre complètement et se répand à travers le volume entier d’un autre matériau, on l’appelle, « absorption.« En revanche, quand une petite quantité d’un matériau est attachée uniquement à la surface extérieure de l’autre matériau, cela s’appelle »adsorption. » Par conséquent, la différence principale entre l’absorption et l’adsorption est, l’absorption est la distribution d’une certaine substance dans le volume d’un autre substrat tandis que l’adsorption est la fixation d’une certaine substance sur la surface d’un autre substrat. »

Ceci dit, les peaux successives dont vous épelez la « surface » d’un « volume », rendent la dite différence plus difficile à faire dans la structure concrète des « surfaces » et des « volumes » , lorsqu’il ne s’agit pas de géométrie abstraite, mais bien de corps physiques, et notamment de corps organisés où des systèmes de « membranes » enveloppent d’autres « membranes » :
Toute « sensibilité épidermique » suppose une « épaisseur » où des micro-organes opèrent et se coordonnent …
Ainsi les « pompes ioniques » des « pores » membranes cellulaires de nos neurones …



Féminismes

Quand les féministes se déchirent sur la prostitution (1/2) :
les arguments réglementaristes

La question du droit de se prostituer est l’une des multiples facettes du débat sur la liberté individuelle, et les risques que cette liberté soit en réalité exploitée par des dominants potentiels dont l’objectif effectif est de soumettre la liberté des autres … à la leur.
Et donc de la nécessité de protéger la liberté des uns par rapports aux empiètements possibles de la liberté des autres, par un système juridique, lorsque les personnes en relation ne sont pas capables de se donner à elles-mêmes les moyens de régulation intersubjective autonome de leur « Égale Liberté ».

Et bien évidemment notre position sera plutôt du côté de la défense de la liberté de chaque personne, pour autant que cette liberté soit également partagée entre les personnes en question ( principe d’ « Égale Liberté » ) … et que donc chaque personne fait l’effort moral de respecter l’ Égale Liberté des autres au moins autant qu’elle espèrerait voir respectée la sienne.

La question de l’ Égale Liberté formelle ou abstraite doit donc toujours , dans notre perspective, s’accompagner de la question de la « liberté réelle » , dont les conditions réelles sont très souvent inégalitaires, et vérifier par conséquent auprès de la parole propre de chaque personne concernée dans sa situation réelle concrète de personne physique, dans quelle mesure elle choisit elle-même librement ce statut formellement universalisable de l’ « Égale Liberté », et se déclare personnellement capable d’assumer les risques de l’ « inégale liberté réelle » des situations de sa vie effective.

S’il peut donc y avoir un débat théorique général confrontant des points de vue philosophiquement et politiquement divergents sur des questions comme la liberté de se prostituer, ce type de débat, même entre « féministes », ne peut pas faire abstraction des positions elles-mêmes diverses de chaque personne « prostituée » réelle sur sa propre situation personnelle réelle vécue.

Si donc, moi-même, qui ne suis ni femme, ni prostitué(e), j’interviens dans un tel débat, en tant que « personne libre et égale » , je n’oublie pas non plus que ma position réelle « extérieure » et « distanciée » par rapport à un certain nombre de vies réelles vécues, ne m’autorise en aucun cas à parler en lieu et place des personnes directement concernées par la question.

Si donc je suis amené , en conséquence de ma proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité », à défendre plutôt le point de vue « règlementariste » que le point de vue « abolitionniste », je n’oublie pas que cette position « générale » peut être aussi marquée de mon inscription effective dans le réel, comme être biologique, social, culturel, etc. de « mâle blanc intellectuel … », soupçonnable de parti pris conscient ou inconscient en faveur de la défense de mes intérêts particuliers liés à ma situation partiellement « privilégiée » …

Mais c’est précisément parce je sais faire la distinction consciente entre un idéal librement choisi comme potentiellement universalisable ( à toutes les personnes libres et égales qui font ce même libre choix ), et ma situation comme « être humain » réel particulier dans le monde du « moi, ici et maintenant » de la réalité vécue actuelle, que je dispose en effet d’un certain « privilège » par rapport à tous ceux, aussi humains que moi, mais qui ne font pas une telle distinction, consciemment ou pas.

Mais un tel « privilège mental », VOUS pouvez y accéder, tout comme moi, si VOUS voulez vraiment comprendre de quoi il est question dans la proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » .
Car c’est VOUS qui voyez …

Sur le même thème :
https://www.philomag.com/articles/le-debat-sur-la-prostitution-entre-dignite-et-propriete-de-soi


L’Hort aux gaffes

Quand la religion de l’orthographe française comprendra-t-elle qu’elle aussi doit accepter la laïcité, et reconnaître le droit de ne pas y croire et de ne pas la pratiquer comme celui d’y croire ( croassez et mûles : t’y plier ) et d’en pratiquer les variantes ( L’ Eva riante ), peaux et tiques !

Que certains aiment les dés lisses du Jardin des Délices, c’est leur droit, mais la dictature élitiste d’une caste de clercs obscurs devrait voir ses privilèges abolis.

Je ne peux qu’approuver la force des arguments de
« La faute de l’orthographe » |d’ Arnaud Hoedt et Jérôme Piron :