L’ Araignée Quipudep

L’ “Araignée Quipudep” est le nom d’une oeuvre à la fois “artistique” et “pédagogique” ce que nous appelions à l’ époque ( années 2000 à 2010 ) des “objets intermédiaires” – de Vincent Cordebard ( décédé en 2021 ) , plus connu par ailleurs comme artiste photographe et peintre à Chaumont.

Une version de cette oeuvre, du genre “album interactif”, basé sur des liens hypertextes, .est encore disponible en ligne sur le site “minipédia” :
https://minipedia.fr/pedago52/guillemin/quipudeplaraignee/araignee/accueil.html

Un lien est à remarquer avec un autre “objet intermédiaire” de la même époque, un réseau d’ “installations” et de “performances”appelé “De l’ Art d’escalader l’ Everest” , issu de la collaboration du même Vincent Cordebard
( attention aux vingt cent … dont les oeuvres se copillent co-pieusement !),
de Philippe Agostini, alors professeur d’ Arts Plastiques dans la même antenne de Chaumont de l’ IUFM de Reims, ainsi que d’un certain nombre de participants, formateurs ( comme Céline Guillemin ), élèves-maîtres ou stagiaires divers de formations continuées.

Ce lien est le fonctionnement “labyrinthique” ou encore “rhizomatique” , dont le prototype mythologique se trouve notamment dans le Labyrinthe du Palais de Knossos, où sévissait le Minotaure.
C’est bien sûr la métaphore du Web, et de ses interconnexions “hypertextuelles” en perpétuelles transformations, ou encore des “réseaux sociaux” qui étaient encore pour beaucoup à l’état naissant au tournant des années 2000.

Le “Palais de l’ Araignée Quipudep” est donc une forme à la fois esthétique, pédagogique et parodique, reprenant le thème culturel très général du labyrinthe ou de la “Bibliothèque de Babel”, et constitue le germe d’une croissance polymorphe et indéfinie dans un espace des possibles toujours encore à explorer et à re-créer de façon “fractale-récursive” .

J’ai pu participer à l’ époque, au titre d’un regard “psycho-pédago-philosophique” et aussi de quelques habiletés “informatiques”, à certains épisodes de ces aventures de “forts mateurs pas nécessairement matheux” .
L’ Araignée donc, “Qui pue des pieds” à force de créer sa Toile en tissant et donc son chemin en cheminant, mais se peut entendre faune éthiquement de multiples autres Pha-sons : Ainsi : “La reine y est” , “L’ Art est niais” ou “L’arrêt nié” … .
Le réseau des “signes singeant des cygnes” est bien sûr aussi l’une des dimensions de l’exploration “poiétique” de Lalangue ( komilfodir ).

Des essais d’ “écriture parodique collaborative”ont d’ailleurs existé à la même époque, par des échanges par mails, par exemple lors de l’ “Eté Sec” de 2005, entre divers protagonistes de cette “délitération” .

Au-delà du questionnement de la forme “hypertextuelle” de l’ “oeuvre”, Vincent Cordebard et Philippe Agostini visaient à explorer d’autres façons d’initier les élèves des écoles … et leurs enseignants, à certains aspects de l’ “histoire de l’ Art” , à la fois par des références “encyclopédique” ou “académiques”, mais aussi en posant des questions plus “politiques” concernant par exemple la “propriété intellectuelle”, les notions d'”auteur”, de “création” ou de “plagiat”, et donc du rapport de la singularité de la création artistique au contexte culturel collectif où elle surgit, se déploie ou se “dévoie”.

Le Palais “pas laid ou népalais” est donc aussi une sorte de fil d’Ariane de “Mes Moires” où les mèmes de la mémoire s’aiment et sèment sémantique se mimant comme en ce comment semence ment.





L’ArchiPelle

L’Art chipe ELLE ?
En la dé-robant ?
La Mariée, donc, mise à nu par ses libertaires, MEME !

Puisqu’il faut prendre du champ … comme on prend de la poussière.
Et qui pousse hier ? de Mes Moires ? ( Sans A venir )

Anar ou âne art, l’ Anar···chie .
On n’est pas dans l’âme air de … ( pari de ne pas rire : le Jugement de Paris ou Ville de Paris ? Il y est question de Deux Mois : ELLE )

L’ Archi-PELLE, est donc une archaïque Re – Appellation,
L’ Appel de la PELLE s’Y fait entendre.

Cherchant du côté de la PELLE , donc d’ ELLE , en tant que “Proposition”,
( Projection, Projet, Provision, Proprement ProPre, à l’eau propre comme à la figue urée … ), de PELLO, PEPULI, PULSUM , l’ ArchiPELLE, pourrait donc aussi s’ “appeler” “appulsion”, et poser la question de la façon dont les “préfixes” sont AB-sorbés ou AD- sorbés par le sort béant d’un sorbet,
mais le sort bée-t-il , en bégayant ?

Qu’en est-il, quand nait-il ? de son son s’honore, le son leçon de mon nom ou de ton ton ? AD-hésion AD- hésive ou AD-hésitation ?

Ainsi donc, ne vous laissez pas AB-sorber , sans avoir suffisamment exploré une simple AD-sorption : comme Du “D” au “B” le DouBle se voit :
C’est Vous qui Voyez … “regardeurs” ou “témoins oculistes
L’ “ArchiPELLE” pousse hier …
mais se Pro-jette , EternELLE, UniversELLE, à “deux mains”

Ne Biffez pas la Différence : ABSORPTION et ADSORPTION :

Différence principale – Absorption vs Adsorption

L’absorption et l’adsorption sont des processus physicochimiques dans lesquels une quantité relativement petite d’une espèce entre / s’attache à une autre espèce d’une quantité relativement plus grande. La manière dont les matériaux sont incorporés les uns aux autres différencie clairement les deux processus. Quand une petite quantité d’un matériau entre complètement et se répand à travers le volume entier d’un autre matériau, on l’appelle, “absorption.“En revanche, quand une petite quantité d’un matériau est attachée uniquement à la surface extérieure de l’autre matériau, cela s’appelle”adsorption.” Par conséquent, la différence principale entre l’absorption et l’adsorption est, l’absorption est la distribution d’une certaine substance dans le volume d’un autre substrat tandis que l’adsorption est la fixation d’une certaine substance sur la surface d’un autre substrat.

Ceci dit, les peaux successives dont vous épelez la “surface” d’un “volume”, rendent la dite différence plus difficile à faire dans la structure concrète des “surfaces” et des “volumes” , lorsqu’il ne s’agit pas de géométrie abstraite, mais bien de corps physiques, et notamment de corps organisés où des systèmes de “membranes” enveloppent d’autres “membranes” :
Toute “sensibilité épidermique” suppose une “épaisseur” où des micro-organes opèrent et se coordonnent …
Ainsi les “pompes ioniques” des “pores” membranes cellulaires de nos neurones …



L’Hort aux gaffes

Quand la religion de l’orthographe française comprendra-t-elle qu’elle aussi doit accepter la laïcité, et reconnaître le droit de ne pas y croire et de ne pas la pratiquer comme celui d’y croire ( croassez et mûles : t’y plier ) et d’en pratiquer les variantes ( L’ Eva riante ), peaux et tiques !

Que certains aiment les dés lisses du Jardin des Délices, c’est leur droit, mais la dictature élitiste d’une caste de clercs obscurs devrait voir ses privilèges abolis.

Je ne peux qu’approuver la force des arguments de
“La faute de l’orthographe” |d’ Arnaud Hoedt et Jérôme Piron :


ELLE et le “libertarisme de gauche”

Référence :

Un texte sur le “libertarisme de gauche”, publié sur Cairn.info,
de Jean-Fabien Spitz
Le libertarisme de gauche : l’égalité sous condition de la propriété de soi
Spitz Jean-Fabien, « Le libertarisme de gauche : l’égalité sous condition de la propriété de soi », Raisons politiques, 2006/3 (no 23), p. 23-46. DOI : 10.3917/rai.023.0023. URL : https://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2006-3-page-23.htm

Le “libertarisme de gauche” y est ainsi décrit ( introduction ) :
Cette théorie entend donc avancer l’idée que, les ressources extérieures étant communes, nul ne peut se les approprier que sous condition de respect d’un impératif structurel qui vérifie que les droits de toutes les personnes humaines ne sont ni enfreints ni annulés par l’acte d’appropriation. On va voir que la teneur de cet impératif structurel peut varier, mais que l’idée demeure la même : si chacun peut user librement de sa personne sans respecter aucune condition liée au droit des autres, il n’en va pas de même des ressources externes, et l’on a ainsi une théorie de la justice qui prétend associer un principe non-structurel en première personne et un principe structurel d’appropriation des choses matérielles.
On suggérera, pour finir, que cette tentative de synthèse échoue et qu’elle dérive soit vers une affirmation de la propriété de soi s’étendant inconditionnellement aux choses (c’est l’hypothèse du libertarisme classique), soit vers une affirmation du caractère conditionnel de l’appropriation des choses qui aboutit à vider le principe de la propriété de soi de toute réalité (et l’on se rapproche alors à nouveau de l’hypothèse rawlsienne). Elle est donc essentiellement instable .


Cette position du “libertarisme de gauche”, considérée par Jean-Fabien Spitz comme “essentiellement instable”, peut bien sûr être rapprochée de notre propre Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité.

En effet, s’il est possible de rapprocher notre version de l’ “Égale Liberté – ” du principe rawlsien d’ “Égale Liberté” , la deuxième partie “- Libre Égalité” peut être rapprochée du principe “libertarien” de la “propriété de soi” de la personne.

1. Cependant, dans une première remarque très générale, je rappelle que notre Proposition “Égale Liberté Libre Égalité”, tout en POUVANT être reprise par toute personne qui en fait le libre choix, n’est cependant pas une proposition qui prétendrait argumenter en faveur d’une validité générale, en se plaçant parmi des “théories politiques” qui revendiqueraient chacune une légitimité contradictoire avec celle des autres …
Si donc le lecteur s’attend à ce que nous défendions notre propre position comme une position qui se voudrait alternative à toutes les autres, comme s’il fallait nécessairement que la “validité” d’une théorie politique soit acquise au détriment des autres sur un champ de bataille des idées … , c’est qu’il n’a pas compris l’une des dimensions principales de ce que nous appelons “- Libre Égalité”, et qui fait que cette “- Libre Égalité” ne peut pas être une proposition “théorique” indépendante de la libre décision personnelle d’une personne physique effective qui effectue le choix d’y adhérer.

Il y a donc, de notre point de vue, une contradiction à vouloir établir une quelconque proposition “libertarienne” comme “proposition universelle a priori” , puisque ce que défend une personne “libertarienne” c’est sa propre position personnelle, dont précisément rien ne peut présupposer a priori que d’ autres personnes “doivent” également la défendre !

Des “libertariens” authentiques, en ce sens, comme des “anarchistes” authentiques ( qui ne veulent ni “commander” , ni être commandés”) , ne peuvent donc faire de “proposition théorique de philosophie politique”, que sous l’expresse réserve qu’une telle proposition ne vaut a priori que par et pour leur propre personne, et qu’elle n’est extensible à une quelconque généralisation que sous l’expresse condition de la liberté personnelle pleine et entière des personnes concernées, d’y adhérer ou pas.
Un “libertarien ontologique” est donc une contradiction : il est pour une certaine conception ( collective … ) de la “liberté naturelle” de l’être humain, conception qu’il croit que les autres “devraient” également nécessairement accepter et dont il cherche à les “convaincre”.
Ce qui est contradictoire avec un choix personnel de cette liberté, en tant que “contrat libre avec soi-même”, dont il est possible ensuite d’étendre librement l’accord contractuel avec d’autres personnes faisant avec elles-mêmes ce “même choix”.

2. C’est très exactement pourquoi nous considérons que la valeur “mutualisable” ou “universalisable” de l’ “Égale Liberté” que nous défendons, ne vaut qu’à la condition que les personnes qui Y adhèrent soient individuellement libres de poser ou non une telle adhésion ( donc d’être “Librement Égales” ), et se reconnaissent donc mutuellement et réciproquement, à la fois leur “Égale Liberté” ET leur “Libre Égalité” .

Si donc certains analystes comme Jean-Fabien Spitz pensent trouver une “essentielle instabilité” dans une position “libertarienne de gauche“, c’est précisément parce qu’ils se placent d’un point de vue de confrontation de “théories politiques générales”, ( “théorie libertarienne” versus “théorie rawlsienne”, etc. ) dont ils croient pouvoir peser les arguments théoriques respectifs indépendamment de la situation propre de chaque personne qui choisit ou non d’adhérer à telle ou telle théorie.

Or, pour moi, ( Armand Stroh ), à titre personnel en effet, ( éventuellement librement partageable par d’autres … ), il est précisément inadmissible de vouloir imposer une quelconque “théorie politique” comme s’il s’ agissait d’une sorte de théorie scientifique à prétention de “vérité”et que des arguments “rationnels” permettraient de départager “objectivement” sans avoir soi-même à prendre une libre position personnelle !

De ce point de vue, ma Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité, ne vaut en effet a priori que par et pour “moi”, à partir de ma libre décision d’ Y adhérer après l’avoir en même temps d’abord librement construite.
Seules des personnes, autres que moi, qui choisissent d’ Y adhérer librement, peuvent Y adhérer “réellement”, en Y adhérant en effet comme si elles en avaient été elles-mêmes les libres “co-auteurs”.

Personne, par définition auto-posée de cette proposition, ne peut Y adhérer effectivement radicalement, si ce n’est par sa propre et entière liberté personnelle à laquelle aucun autre “argument” que cette liberté même ne peut se substituer.

Quant à VOUS, c’est VOUS qui voyez ….




ELLE et “anarchie”

Il existe probablement une proximité entre certaines conceptions “anarchistes” et le projet éthico-juridico-politique dont je propose ici une formulation-slogan sous l’ expression “Égale Liberté Libre Égalité”

Divers écrits de Catherine MALABOU, me permettent de penser qu’il existe une convergence possible entre ses analyses de philosophie politique concernant la tradition anarchiste et ses “avatars” actuels, et une “voie possible” dont j’ énonce à ma façon ( “anarchie …oblige” ), l’une des pistes à l’essai …



Quelques articles de Catherine MALABOU :


– La voie anarchiste est la seule qui reste encore ouverte

“Les cryptomonnaies remettent en cause l’idée même d’État”

Dans l’entretien sur Philomag, concernant les crypto-monnaies :

Les États sont-ils, à terme, menacé dans leur souveraineté par la multiplication des processus libertaires comme la blockchain ?
Catherine Malabou répond :

C’est une question très difficile. Je ne pense pas les structures étatiques disparaissent dans un futur proche. Cependant, il est possible de considérer, comme le faisait Marx, qu’en un certain sens les États ont déjà disparu : l’État n’est plus qu’une pure réaction à la prolifération des fonctionnements horizontaux contre lesquels il s’efforce de lutter. Il ne se maintient que dans la réactivité. En ce sens, la structure étatique est déjà creusée par un vide interne, qu’elle tente de combler par appropriation paradoxale de l’horizontalité.