Rétropropagation dans les réseaux neuronaux biologiques ?

Dialogue avec ChatGPT :

User

Ma question :


Existe-t-il un équivalent de l’ algorithme de rétropropagation dans le fonctionnement des réseaux de neurones biologiques naturels ?
Comment les modifications des coefficients synaptiques de la périphérie sensorielle ou motrice peuvent-elles remonter vers les zones cérébrales associatives centrales ?

ChatGPT

  1. Complexité des Neurones Biologiques : Les neurones biologiques sont beaucoup plus complexes dans leur fonctionnement que leurs homologues artificiels. Ils impliquent des processus dynamiques, des signaux chimiques, et une variété de types de synapses, rendant la modélisation précise difficile.
  2. Plasticité Synaptique : Dans les réseaux de neurones biologiques, la plasticité synaptique est un mécanisme clé par lequel les connexions entre les neurones (synapses) se renforcent ou s’affaiblissent en réponse à l’activité neuronale. Des règles comme la plasticité dépendante du temps de l’activité (STDP) semblent jouer un rôle dans l’ajustement des connexions synaptiques, mais le processus exact et sa relation avec la rétropropagation restent incomplètement compris.
  3. Propagation de l’Erreur : La rétropropagation dans les réseaux neuronaux artificiels implique le calcul précis et la propagation des erreurs du résultat final vers les couches d’entrée. Dans le cerveau, il n’est pas clair comment ou si une telle propagation précise de l’erreur se produit. Certaines théories suggèrent que des mécanismes comme la modulation neuromodulatoire pourraient jouer un rôle similaire à la rétropropagation en ajustant l’efficacité synaptique sur la base des signaux globaux d’erreur ou de récompense.
  4. Réseaux de Neurones Artificiels vs Biologiques : Il est également important de noter que les réseaux de neurones artificiels sont souvent conçus avec des objectifs et des contraintes différents de ceux des systèmes biologiques, notamment en termes d’efficacité computationnelle et de capacité à être formés et ajustés avec des ensembles de données spécifiques.

Liens en relation avec le sujet :

ASSEMBLÉES TEMPORELLES
DANS LES RÉSEAUX DE NEURONES IMPULSIONNELS


Crise politique démocratique et crise des « valeurs républicaines humanistes universalistes »

Il est possible de s’appuyer pour une telle analyse,
– d’une part sur des aspects « conjoncturels » d’une telle crise dans l’actualité plus ou moins proche, du type : constat du virage « illibéral » actuel de nombreuses sociétés politiques précédemment considérées comme « démocratiques », dérive droitière de l’échiquier politique, augmentation de la conflictualité politique et de l’impossibilité croissante de débats démocratiques pacifiques, crise institutionnelle en France liée à l’inexistence d’une majorité stable au sein l’assemblée nationale, etc. ,

– et d’autre part sur une analyse des aspects plus « structurels » d’une crise en profondeur non seulement des institutions nationales, mais plus généralement de l’ensemble des institutions qui, à tous les niveaux d’organisation sociale, étaient supposées réguler les conflits normalement émergents dans les sociétés démocratiques, y compris au niveau des relations internationales.
Par exemple l’impuissance juridique et politique des grands textes des « droits humains » et des institutions juridiques internationales mises en place au lendemain de la dernière guerre mondiale.

C’est ce deuxième aspect de « crise en profondeur des institutions humaines» que j’aborde ici.

Autrement dit, la question est de plus en plus posée, à tous les niveaux, de la façon dont des personnes humaines peuvent se ré-organiser socialement, parce que tous les anciens cadres politiques, économiques, sociaux, culturels, etc. ,
se révèlent de plus en plus incapables non seulement de « résoudre » , mais même de « poser » correctement les problèmes éthiques, juridiques et politiques ( ou « axiologiques et normatifs » ) auxquels l’humanité est actuellement – et dans un avenir prévisible- confrontée.

Je ne prétends pas bien sûr substituer mon analyse personnelle aux innombrables analyses en cours ou déjà proposées concernant cette situation d’instabilité permanente et de crise accélérée de la « gouvernance » des sociétés.

Un des aspects de cette crise se trouve précisément, pas seulement au niveau de la construction des propositions morales, juridiques, politiques, normatives en général, mais bien également au niveau de la possibilité même de constituer des références ou « base d’information » ( cf Amartya SEN ) de « savoirs » ou de « connaissances » partageables sur ce qu’est le « réel » et d’émettre des jugements explicatifs rationnels sur l’ état du monde et des évolutions en cours ou prévisibles. ( La prétention de certains de s’appuyer sur des « vérités alternatives » ou des « faits alternatifs » )


******

Je rappelle donc, pour ma part, deux décisions personnelles que j’ai prises depuis longtemps, et dont je propose en effet le libre partage à d’autres personnes.

1. Du point de vue de la connaissance du réel, des « faits » et de la capacité à expliquer le fonctionnement du réel, qu’il s’agisse des structures physiques fondamentales de l’univers physique, de l’organisation du monde biologique vivant dont nous ne pouvons connaître encore aujourd’hui qu’une version proprement terrestre, ou de l’analyse explicative des organisations sociales et culturelles spécifiquement issues du déploiement de l’ espèce humaine ( « homo sapiens » ou plus généralement du « genre homo » ), je fais et je propose aux autres personnes de faire confiance à la capacité de la « démarche scientifique » et des diverses « communautés scientifiques » qui la mettent en œuvre, de récolter et de décrire progressivement à la fois les données issues de ce réel et d’en formuler des théories explicatives possibles, « dans l’état actuel des connaissances« , dont on sait qu’elles sont à la fois provisoires, mais cependant, pour les plus fondamentales ( physique quantique, physique relativiste ) , suffisamment solides … jusqu’à nouvel ordre, par une remise en cause elle-même scientifique et non par de supposées « vérités alternatives« .

C’est pour moi – et pour beaucoup d’autres personnes faisant ce même choix – , la seule possibilité d’avoir un socle de références communes en matière de connaissance du réel.

Certes, de nombreuses autres prétentions à la connaissance du réel, soit individuelles, soit collectives, peuvent avoir une pertinence locale liée aux points de vue perspectifs locaux de ces observateurs sur un tel « réel en soi » commun supposé indépendant des représentations que nous nous en faisons : par définition le concept général de « réel », notamment tel qu’il est supposé par la science, ne se réduit pas à la « perception » ni à la « connaissance » que nous en avons, mais présuppose que du « réel » existe avant que nous en ayons une connaissance consciente et avant que nous en ayons construit des représentations, y compris des explications théoriques scientifiques.

Mais à ce « réel indépendant » ( dont nous sommes aussi fondamentalement partie prenante ), nous avons un accès partiel, même s’il est très problématique  :
Accès à la fois par notre constitution physico-biologique dont l’évolution nous a permis d’y survivre jusqu’à présent et qui se manifeste dans nos capacités perceptives et d’action, et par une approche beaucoup plus récente et théorique, appelée « science », cherchant à construire une connaissance universalisable de ce réel, en formulant des modèles théoriques les plus indépendants possibles des situations et perspectives locales de tel individu ou groupe humain particulier.

Mais ces différentes perspectives relatives sur le réel, provenant du vécu en situation de ces personnes incarnées, ne peuvent pas prétendre se substituer à la procédure générale universalisable mise en œuvre dans le champ de la connaissance scientifique rationnelle, pour dégager progressivement un faisceau rationnellement et logiquement cohérent de points de vue formellement universalisables , en attendant une meilleure cohérence future possible ( exemple : les rapports entre relativité générale et physique quantique )

Il s’agit bien ici d’un CHOIX épistémologique, que je suppose en effet librement partageable par un très grand nombre de personnes humaines, et qui constitue un « postulat de rationalité scientifique » qui peut être commun, même avec toutes sortes de visions axiologiques normatives que je ne partage pas, à condition bien sûr que ces autres visions axiologiques normatives acceptent de faire également la différence entre d’un côté le constat objectif scientifique des données du réel et des explications théoriques de ces données du réel, et d’un autre côté les références axiologiques normatives subjectives et/ou culturelles auxquelles ces visions du monde choisissent de se référer.

Or, c’est précisément cette distinction et cette « démarcation » ( au sens de Popper ) entre les connaissances et théories scientifiques et les autres types de discours, philosophiques, théologiques, éthiques, politiques, juridiques, etc., que certaines autres positions philosophiques ou idéologiques que la mienne récusent.

Ceux qui, quelles que soient leurs différences par ailleurs, pensent qu’il n’existe aucune distinction fondamentale à faire entre des connaissances à valeur « scientifique » et les autres types de discours idéologiques, politiques, éthiques, philosophiques etc. , ne peuvent alors pas avoir avec ma propre philosophie de véritable débat pertinent, puisqu’il n’existe alors aucune base commune pour juger en commun simplement de ce qui est « vrai » ( ce qui « existe » pour tous, ce qui est du « réel » et/ou du « factuel » pour tous, plutôt qu’une fiction idéologique ou « culturelle » particulière ou locale quelconque ).
Nous pouvons alors continuer à débattre, par pur plaisir de « causer » au café du commerce ou au salon philosophique, mais nous savons alors d’avance que ces « débats » seront impossibles à conclure, et qu’il faudra laisser chacun faire ses propres choix philosophiques personnels … ou risquer d’être en état de guerre symbolique, voire de guerre physique, si certains prétendent imposer à tous leur propre version de « vérité alternative » …

Plus de débats sérieux possibles avec des croyants complotistes, ou qui pensent que leurs références et valeurs philosophiques, politiques ou morales, ou « culturelles » en général peuvent se substituer à une connaissance scientifique du réel.

Ne reste-t-il alors rien d’un « fond commun universalisable », malgré l’incompatibilité de ces prises de position, et notamment le refus par certains, de l’arbitrage scientifique en matière de connaissance « factuelle » ou « objective » du réel ?

SI : partout où ceux-là mêmes qui sont en théorie les plus hostiles à la distinction d’une connaissance « scientifique » rationnelle, tout en niant la valeur de connaissance à la science, acceptent pourtant, dans les faits par leur comportement concret, d’utiliser les moyens et ressources TECHNIQUES, dont l’existence n’est proprement compréhensible que par les connaissances scientifiques qui ont permis leur invention.
Ainsi par exemple un intégriste religieux qui nierait toute pertinence à la physique fondamentale contemporaine, mais qui ferait une confiance tout aussi aveugle à la fiabilité de son téléphone portable que n’importe quel autre utilisateur de « technologies nouvelles », ou qui, pour ses fins politiques, ferait de facto bien plus confiance à la technologie nucléaire ou à une arme laser, qu’à la « prière » et à l’acte de foi en la « toute-puissance » de son « dieu » …

***


2. En ce qui concerne mes choix « axiologiques normatifs », je me propose de les référer tous désormais à la valeur centrale de ce que j’appelle
la proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité » :

– Il s’agit de considérer qu’en matière « axiologique normative« , il est parfaitement possible d’articuler :
un principe général d’ « Égale Liberté« , fondement des institutions juridiques et politiques que peuvent vouloir se donner en commun des « personnes libres et égales« ,
– et une liberté personnelle de différenciation, précisément garantie à toutes ces « personnes libres et égales« , de choisir leur propre mode de vie et d’existence, esthétiquement, en termes de croyances, de goût, et de mode de relation avec d’autres personnes , dans la mesure même où elles acceptent cette même liberté de différenciation personnelle pour les autres « personnes libres et égales« .
Les modalités plutôt « individuelles » ou « collectives » de tels choix esthétiques, de modes de vie ou de croyances idéologiques préférentielles personnelles ou culturelles sont alors aussi laissées à la « personne libre et égale » elle-même.

Mais l’acceptation du principe général d' »Égale Liberté » lui-même ne vaut que par et pour les « personnes libres et égales«  , qui font elles-mêmes ce libre choix … et qui acceptent donc aussi que les autres ne fassent ce choix que librement, et non sous une quelconque contrainte ou obligation préalable : elles acceptent donc aussi le principe réciproque de « Libre Égalité« .

C’est en cela que ma proposition complète d' »Égale Liberté Libre Égalité« , n’a aucune prétention de « normativité originaire » ou d’une quelconque « universalité a priori« , puisque « E.L.L.E. » n’a de valeur ( éthico-politique ) que par et pour des personnes qui en font le LIBRE CHOIX PERSONNEL.

Je, comme auteur de cette proposition, ne peut en affirmer la valeur d’adhésion que pour moi-même, en mon nom personnel, et n’y ajouter, comme extension possible à d’autres personnes que la POSSIBILITÉ, dont ces autres personnes ( « C’est Vous qui voyez … » ) prennent ou ne prennent pas, ou prendront ou pas dans le futur la même libre décision personnelle.

Tous ceux qui se lamentent aujourd’hui de ne pas voir de perspective possible ou de « grand récit » qui viendrait redonner un renouveau d’espérance « à gauche » ou d’une façon plus générale aux « valeurs humanistes universalistes, républicaines et démocratiques », pourraient donc au moins se demander si la perspective que je propose d’un « Projet d’ Égale Liberté Libre Égalité » ne pourrait pas, par hasard, correspondre à ce qu’ils cherchent si « désespérément ».

… Mais pour cela un certain nombre de « révisions déchirantes » sont peut-être nécessaires dans les anciennes conceptions « humanistes universalistes » et/ou « de Gauche », surtout dans leur relation supposée évidente avec une conception de la « République française » et de la « Nation française » ou du « peuple souverain » …

Car le seul « peuple souverain », au sens fort de la souveraineté, auquel JE me réfère comme collectif de « volonté générale » éthico-juridico-politique légitime, correspondant aussi à ma volonté personnelle est le « P.E.U.P.L.E. » :
c’est à dire le « Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales« ,
en effet librement constituable par et pour ces « Personnes Libres et Égales« , et intrinsèquement indépendant des localisations « originaires » particulières des personnes physiques dans l’espace et dans le temps, puisque ne dépendant que de leur libre volonté et décision personnelle, actuelle ou future, ou même rétrospectivement, de ce que de nombreuses personnes aujourd’hui disparues ont pu, plus ou moins consciemment et librement, valoriser comme leur propre « Égale Liberté » …

Quant à Vous … C’est Vous qui voyez ...

L’objection de l’impuissance d’une formule trop « abstraite » pour construire des effets significatifs dans le « réel ».

Je fais ici l’hypothèse que beaucoup de lecteurs de la Proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » , peuvent dire : Oui en gros je peux être d’ accord avec cet idéal ainsi formulé, mais cela ne me permet pas d’avoir plus d’idées concrètes suffisamment claires pour savoir comment inscrire un tel projet idéal dans la réalité des problèmes globaux actuels de l’humanité, ni dans ma propre pratique quotidienne dans mon environnement local.

Cette objection a été souvent formulée à l’ encontre de beaucoup d’autres formulations « théoriques ». Un exemple célèbre se trouve dans la formulation de l’ objection analysée par Kant :
 » Sur l’expression courante : c’est bon en théorie, mais non en pratique« 

Je peux donc essayer de répondre au fond ( et donc « en théorie » … ) aux objections de ce type qui peuvent être faites par des lecteurs de ma Proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité », et qui consistent à énoncer simultanément un accord « théorique » du lecteur avec ma proposition, mais un désaccord concernant les possibilités « concrètes » de mettre une telle proposition « en application pratique » dans le réel :

1. Dans l’immédiateté de la formule elle-même (et d’ « ELLE-MEME » … ) ,
je rappelle que sa formulation « théorique » ne comporte pas uniquement la partie « gauche » ( « Égale Liberté » ), dont en effet l’ « application » concrète dans le réel peut poser des problèmes très similaires à toutes les formulations de principes moraux ou juridiques ou normatifs en général « théoriques » qui se voudraient « universels a priori ».
C’est précisément l’adjonction de la « partie droite » ( « Libre Égalité« ) qui déplace le problème de sa généralité abstraite ( ce sur quoi le « collectif » d’un « NouS , le P.E.U.P.L.E. » pourrait être constitué ), vers les agents réels que Vous pouvez librement choisir de devenir, en Vous instituant vous mêmes, en toute « autonomie », comme « personne libre et égale », et donc en Vous chargeant vous-mêmes, sans avoir à attendre que qui que ce soit ne vous prescrive la marche à suivre, de la façon dont Vous pouvez vous mêmes « en personne » articuler votre « accord théorique, abstrait ou formel supposé avec ma proposition, avec les conditions du « réel » que vous incarnez vous-mêmes pour vous-mêmes, en tant qu être humain, ou en tant que tout ce que vous voudrez vous attribuer comme identité réelle particulière ou singulière incarnée dans le « réel concret » que vous prétendez « objecter » à la formulation abstraite désincarnée.
Car, en effet, si Vous ne faites pas Vous MÊME ce libre choix de participer, en personne, au travail d’articulation, en Vous MÊME, de la conception et de l’ estime de Vous MÊME que Vous Vous attribuez en toute autonomie, avec l’ ensemble des conditions empiriques concrètes de votre existence « humaine » , y compris physiques, biologiques, ( et bien sûr … sociales, économiques, politiques, culturelles, etc.), personne ne pourra – dans le cadre de la proposition « ELLE », le faire entièrement « à votre place » : c’est très exactement la signification de l’adjonction de la partie « droite » ( « LIBRE ÉGALITÉ ») à la formule théorique globale.
Il n’y a donc que Vous ( « C’est Vous qui Voyez » ), qui puissiez articuler et coordonner de façon proprement personnelle votre adhésion théorique supposée à ma proposition « ELLE » et la façon particulière voire singulière dont Vous pensez pouvoir « objecter » des ressources ou contraintes « concrètes » à une telle adhésion.

SI Vous choisissez ( C’est aussi Vous qui voyez ) de considérer que Vous ne pouvez pas adhérer « pratiquement » ou « concrètement » à la proposition « ELLE », en reconnaissant ainsi votre propre impuissance « pratique » personnelle à Y participer à votre façon, Vous ne pouvez pas non plus prétendre que Vous seriez « théoriquement » d’accord, car la formulation « théorique » en question suppose la double libre adhésion, non pas simplement à un « principe théorique formel général d’ Égale Liberté« , mais à votre propre libre affirmation de votre LIBERTÉ personnelle dans la constitution de l’ ÉGALITÉ que Vous voulez Vous voir reconnue dans la mesure MEME où Vous choisissez de la reconnaître à d’autres « personnes libres et égales« :
Affirmer votre adhésion « théorique » à ma proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité », mais prétendre ne même temps ne pas savoir du tout , Y compris simplement en « votre propre personne », comment commencer à articuler cette formulation « théorique » avec votre « réalité pratique concrète », est contradictoire, car ce que ma proposition formule précisément, en termes théoriques formels, c’est qu’il est POSSIBLE à une « personne libre égale« , de participer librement à l’établissement d’une commune « Égale Liberté« , précisément si et seulement si cette personne décide elle-même de le faire, en toute autonomie, et décide donc en même temps que c’est bien à « elle-même » qu’elle « demande » de le faire, et qu’elle n’a donc plus à obéir en cela à une quelconque loi hétéronome extérieure à « elle-même en personne ».

2. Il faudra se rappeler, que tout en présentant de fortes analogies avec le projet kantien, ma propre proposition « ELLE » est fondamentalement différente ( et c’est pourquoi je parle de « Loi Morale Nouvelle », et marque ainsi notamment la prise de distance avec la « Loi Morale » au sens kantien ( et notamment avec ses idées du « devoir » ou d’un « impératif catégorique » considérés comme « universels a priori » ).
La « Loi Morale Nouvelle » ne donne donc pas prise de la même façon aux critiques habituellement faites au « formalisme de la loi morale kantienne », tout simplement parce qu’ « ELLE » ne prétend pas être une « loi morale universelle a priori » , mais bien une « loi morale » qui ne vaut que « par et pour les personnes libres et égales qui, par définition, se considèrent elles-mêmes comme telles et dont la « volonté générale » commune ne « vaut » que par et pour cette libre adhésion personnelle.
Ce NouS est donc, par définition, constitué par des « personnes libres et égales » qui choisissent librement personnellement de se définir comme telles, et acceptent donc tout aussi librement les conséquences qu’elles peuvent tirer d’une telle libre adhésion.
Cette « responsabilité morale nouvelle » se déduit alors directement de la continuité de la volonté personnelle propre de chaque personne « constituante » , puisque chacune sait pertinemment qu’elle ne peut absolument rien « exiger moralement » d’autres « personnes libres et égales » si elle n’accepte pas elle-même de se conformer d’ « elle-même » à une telle exigence qu’elle choisit volontairement de partager avec d’autres « personnes libres et égales » ).

Il est facile de comprendre en quoi une telle « exigence morale nouvelle » est toujours en même temps une exigence « radicale » de liberté personnelle ET d’ égalité de cette liberté personnelle pour toute autre « personne libre et égale » qui fait ou ferait un jour ce même choix ( ou qui l’ aurait fait implicitement dans le passé ).
Il est bien sûr POSSIBLE d’avoir d’autres points de vue de « moralité » ou de « normativité » personnelle ou collective que celle de la proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité » que je propose. Cette POSSIBILITÉ d’une part est constamment perceptible dans les faits, et est aussi, par définition, posée par ma proposition elle-même, puisqu’ELLE propose que son « Égale Liberté » soit en même temps « Libre Égalité ».

Remarque : Je rappelle que la possibilité de poser une « définition » est , « par définition », ouverte à tout « auteur » qui décide de définir les termes de son propre discours, à sa propre façon …
( Elle s’est traduite depuis longtemps dans la « modernité » même de la liberté de conscience, de pensée, et d’expression et de « création littéraire ou artistique » ).
Bien évidemment, du fait que je PEUX inventer n’importe quelle expression linguistique « nouvelle » ( D’un quelconque « simili-chimili-smilblick charabiscoté – mais nez en moins escribable » , en donnant à la suite de ce terme une expression définitionnelle un peu plus « compréhen-sensible » pour un « lecteur » potentiel dont je voudrais qu’il comprenne un minimum le « sens » qu’il peut lui-même attribuer à cette nouvelle expression … , il ne résulte en aucun cas que ce lecteur potentiel doive accepter une telle « définition », ni surtout Y prêter une quelconque attention :
Il est tout aussi libre de prétendre ne rien comprendre à ce « charabia », que je suis libre d’écrire une « définition » incompréhensible d’un mot nouveau incompréhensible …
Et je ferai par conséquent, un certain libre effort d’usage commun proportionnel à l’effet de libre écoute, attention ou « respecte que j’en attend des autres. Si je ne veux pas faire un tel effort à destination de certains lecteurs ou auditeurs potentiels, je ne peux pas non plus, ni attendre d’eux qu’ils fassent un tel effort de création ou de définition spontanément compréhensible dans une langue commune, ni attendre d’eux qu’ils fassent un effort contraint ou obligé pour suivre les méandres de ma propre licence linguistique poétique ou artistique.
Toute « liberté » de ma part dont je souhaite la libre reconnaissance par d’autres
( pas par « tous » … ce qui est ), je me dois, par libre définition de ma propre proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité« , essayer un minimum de la suivre, car sinon, en effet, je ne « définis » rien, pas plus qu’une « règle du jeu » qui changerait en permanence au gré des humeurs et des intérêts accidentels locaux de tel ou tel « joueur » , ne pourrait constituer un « jeu » identifiable, et n’aurait aucun intérêt pour aucun « joueur », sauf pour ceux qui accepteraient une « triche généralisée », mais qui évidemment ne pourraient jamais prétendre que d’autres « ont triché » plus qu’eux-mêmes. Tout « jeu de triche » défini suppose une méta-loi que des « joueurs » acceptent explicitement ou implicitement de suivre.

3. Cependant il pourra être utile de voir en quoi les critiques de ma propre proposition peuvent en partie être similaires à celles qui ont été faites à la formulation « théorique » de la loi morale kantienne, dont notamment la célèbre formule de Péguy « Le kantisme a les mains pures mais il n’a pas de main« ?

Fin d’année 2023 et loi sur la « fin de vie »: la procrastination présidentielle

Dans un article de l’ « OBS » du 8 décembre 2023, intitulé « Fin de vie : les états d’ âme du président« , Julien Martin et Henri Rouillier analysent les tergiversations actuelles du Président Macron autour du Projet de loi sur la Fin de Vie.

De même, le 9 décembre, l’ association « Les 184 » publie sur son site et dans le Monde une lettre ouverte :
« Monsieur le Président, votre avis sur les soins palliatifs et l’aide active à mourir ne saurait être l’unique boussole« 


Cette procrastination, sous prétexte de prudence, et d’impossibilité à se décider face aux conflits idéologiques, politiques et ou sociaux potentiels liés aux débats sur cette question, risque au contraire non seulement d’être fatale pour sa capacité décisionnelle présidentielle, mais d’entraîner, après bien d’autres sujets de mécontentements des citoyens, un approfondissement de la « crise démocratique ».

Un exemple encore d’une impuissance générale de plus en plus marquée de la « classe politique » non seulement à organiser le débat démocratique dans des conditions minimales, mais à continuer à prétendre représenter ce qui constitue le socle même des valeurs constitutionnelles de la République Française ( Liberté, Égalité, Fraternité, Laïcité ), en contribuant à laisser toutes sortes d’interprétations rétrogrades « illibérales » de ces valeurs s’installer dans les discours, voire les programmes politiques.

Qu’est-ce qui empêche le Président, le gouvernement ou la majorité présidentielle de présenter enfin un « Projet de Loi » et à le soumettre au moins au débat parlementaire ?

Allons plus loin : qu’est-ce qui empêche, en « attendant », des partis ou des regroupements d’initiatives parlementaires de redéposer rapidement des « propositions de loi » sur ce sujet ?

Ceci d’autant plus que depuis le rapport de la Convention Citoyenne
rendu déjà en avril 2023, tout le personnel politique peut avoir une idée relativement claire de l’état de l’opinion informée des citoyens français sur ce sujet.

De qui ou de quoi nos « politiques » ont-ils peur ?

De certaines « minorités agissantes » qui voudraient maintenir par la force de supposées « valeurs chrétiennes » dans une République constitutionnellement laïque ?

De certains intérêts de castes professionnelles de soignants … eux-mêmes divisés et en pleine évolution sur le sujet ?

Ou de la prise de pouvoir de citoyens se considérant désormais comme suffisamment « majeurs » pour pouvoir « disposer eux-mêmes de leur personne, de leur corps, de leur vie et donc de leur mort » , comme nous le disons dans les Statuts de l’association Ultime Liberté ?

De deux choses l’une : ou bien nos politiques considèrent qu’il s’agit toujours encore d’une « question de société« , mais alors ils doivent prendre leur responsabilité de « législateurs », au pouvoir ou dans l’opposition, et ouvrir le débat public.
Ou bien ils considèrent, comme le disent beaucoup, qu’il s’agit d’une « question profondément personnelle et intime » qu’aucune loi ne saurait règlementer, et alors ils doivent en conclure que cette question fait désormais partie du domaine « privé » où l’ »État laïque et républicain » ne peut plus intervenir qu’en protégeant l’égale liberté de conscience de chaque citoyen …

Mais assurément, il n’est ni rationnel ni raisonnable de continuer, dans un régime républicain d’Égale Liberté, d’imposer comme prétendue « législation républicaine et démocratique commune », sans en débattre publiquement, ce qui ne sont que des « convictions profondément personnelles et intimes » de certains … qui se croient encore porteurs de privilèges d’autorité, sous prétexte sans doute de l’ancienneté du régime de ces privilèges.

Mesdames et Messieurs des « Autorités établies », voulez-vous vraiment être confrontés à une nouvelle Révolution abolissant encore une fois, pour de bon, de tels privilèges ? Ou acceptez-vous de reconnaître publiquement votre impuissance politique à vous montrer à la hauteur des idéaux constitutionnels qui fondent notre « République » ?

Une dernière chance vous est encore donnée de prendre vos responsabilités.
Plus pour longtemps. La patience des « citoyen.nes », du moins de celles et ceux parmi iels qui se préparent à se reconnaissent mutuellement comme « personnes libres et égales« , a des limites. Et en faisant la politique de l’autruche, vous ne verrez pas venir les signes imminents de votre destitution.

ELLE et le « voile d’ignorance »

Dans la Théorie de la Justice de John Rawls, celui-ci prétend que ses deux « principes de justice » seraient nécessairement adoptés si les personnes législatrices débattaient sous le « voile d’ignorance », c’est à dire si elles ne savaient pas quelles positions réelles elles occupent dans la société ou dans le réel en général ( la position « économique et sociale » n’étant qu’une des multiples dimensions de l’intégration d’une personne dans le « réel » en général ( physique, biologique, écologique …) ).

Sur ce point déjà, ma propre proposition « ELLE » diverge avec celle de Rawls :

Je considère que, si des personnes étaient « réellement » sous un « voile d’ignorance », quant à leurs multiples situations possibles dans le réel, et avaient à choisir un quelconque « principe de justice » entre elles, elles choisiraient de maximiser leur « Égale Liberté », et donc en particulier de tout faire pour transformer le « réel » de telle façon que leurs différentes « positions » dans ce « réel » deviennent de plus en plus réellement et librement échangeables.
Dans ce cas aucune situation « réelle » n’étant définitivement figée, et pouvant en permanence librement passer de l’une à l’autre, les « inégalités » conjoncturelles liées à à toutes c es positions possibles, seraient passagères et compensables par un libre déplacement dans l’espace des positions possibles, comme dans un gigantesque « jeu de rôles », où tous les joueurs peuvent avoir intérêt à jouer des rôles différents, y compris de serviteurs obéissants, voire d’ « esclaves », sachant qu’il ne s’agit toujours que d’un « jeu », dont l’intérêt esthétique ludique commun peut alors être à la fois librement et égalitairement considéré par tous les participants comme supérieur à l’apparence des inégalités des positions des personnages.

Si donc Rawls propose un supposé « voile d’ignorance », c’est qu’il ne va pas jusqu’au bout de sa fiction : il présuppose seulement que les participants au débat ignorent leur position future réelle, mais que celle-ci leur sera de toutes façon imposée par ce « réel » , indépendamment de tout choix d’un « principe de justice » correcteur. Rawls s’enferme donc, dans son objectif restreint de trouver une justification au fonctionnement des « démocraties occidentales modernes » telles qu’elles existent, dans un carcan du « réel » socio-politique que pour ma part je ne pose pas a priori.

Rawls ne semble tenir aucun compte de la possibilité que le choix même d’un « principe de justice » idéal puisse avoir des conséquences radicales sur la structure même du « réel » qui jusqu’à présent, mais pas forcément dans un futur possible, détermine les « positions » incarnées des personnes dans ce réel.

Il se contraint donc lui-même à trouver une sorte de « compromis » bancal entre un principe de justice idéal ( définit par des « personnes libres et égales » elles-mêmes idéales ) et un certain nombre de contraintes empiriques « réelles » actuelles dans nos « sociétés démocratiques » .

Bref, au lieu de rester effectivement fidèle à son hypothèse de « voile d’ignorance » pour dégager les « principes de justice » ( idéaux ) , il réintroduit des contraintes du réel, comme pour essayer de convaincre de la crédibilité politique « réaliste » de sa conception idéale de « justice » :
D’où les concessions faites dans le « deuxième principe de justice » en cherchant seulement à limiter les « inégalités économiques et sociales », au lieu de considérer que dans l’idéal du principe de justice, derrière un véritable « voile d’ignorance » ( y compris sur la nature même de l' »incarnation » ou de l’ « implémentation » physique réelle des « personnes libres et égales » … ),
les « inégalités économiques et sociales » seraient tout aussi « abolies » que les inégalités « civiles et politiques » dont il admet l’abolition ( à la suite de la « modernité révolutionnaire » ), en instaurant le « premier principe de justice ».

A mon sens, John Rawls aurait pu davantage séparer le problème de la définition d’une « justice idéale » ( « principes de justice » ) et le problème du lien entre un tel idéal et sa « réalisabilité » possible dans le cadre des contraintes du réel, qu’il soit physique, biologique, politique, culturel, économique, social, ou dans n’importe quelle dimension supposée de ce « réel » imposant une prise en compte « réaliste » confrontée à une conception « idéale » de la justice.

A vouloir chasser ainsi les deux lièvres à la fois ( de l' »idéal conçu » et de la « réalité vécue » ), John Rawls s’est sans doute privé aussi de suffisamment approfondir la complexité des relations entre la définition d’un « idéal » et ses voies de « réalisation » possibles.

Bref, une conception idéale d’un principe de justice, défini derrière un « voile d’ignorance », par une pluralité d’entités décisionnaires ayant toutes le même statut idéal de « personne libre et égale« , aboutirait, à mon avis, par définition, à la volonté commune de conserver leur statut commun de « personne libre et égale » en maximisant à la fois la « liberté » de chaque entité et l’ « égalité de cette liberté », quelles que soient les vicissitudes, les ressources et contraintes du réel dans lequel cet idéal serait à « réaliser » en tant que « projet », dont l’horizon – à « long terme » – est , par définition alors, indéfiniment ouvert …




Consciences futures

Cet article se propose d’imaginer des possibilités de transformation des formes de « conscience psychologique » qui existent actuellement et qui poseront la question de l’interaction entre ces formes futures de conscience et celles qui existent déjà actuellement ( ou dont nous avons actuellement connaissance sur Terre, puisqu’il nous est encore difficile de préciser scientifiquement ce que peuvent être des formes de conscience d’organismes vivants extraterrestres … ).

1. Nous nous plaçons ici dans une perspective où ce que nous appelons « conscience » en général, et notamment dans la diversité des « états de conscience » abordables, est bien une réalité objective scientifiquement analysable :
– Nous rejetterons donc ici de nos hypothèses, à la fois les conceptions philosophiques « dualistes » ou « animistes » traditionnelles, qui attribuent les états de conscience à une « substance » étrangère à l’organisation de la matière,
( soit du genre « substance pensante » à la façon de Descartes, soit sous forme de propriété « animiste » ou « vitaliste de la « matière vivante » ) et celles qui considèrent les états de conscience comme une illusion bizarre et aléatoire, une sorte de dérivé accessoire inutile et sans signification d’une organisation complexe des états cérébraux, mais qui n’apporterait « rien de plus » par rapport aux fonctionnements organisationnels inconscients de la matière, qui seraient les seuls à pouvoir bénéficier d’une étude scientifique objective. ( Cette conception considère que la « conscience » est un « épiphénomène » en fait inutile et accidentel de l’organisation cérébrale « fonctionnelle » , et que même si on pouvait caractériser son existence « secondaire » , n’aurait pas de puissance explicative propre ).

– Nous considérons qu’il existe des moyens scientifiques de distinguer, parmi tous les fonctionnements dynamiques d’une organisation matérielle complexe comme un cerveau vivant en liaison avec son environnement à travers une organisation biologique corporelle générale, de très nombreuses dynamiques d’états « inconscients » et d’autres dont la configuration organisationnelle / informationnelle donne lieu de façon scientifiquement contrôlable à ce que les êtres humains appellent leur « conscience » comme vécu subjectif phénoménologique intérieur. Les « états de conscience » sont bien des états fonctionnels réels des réseaux neuronaux du cerveau, qui peuvent à la fois être mesurés et analysés de l’ « extérieur » , par des méthodes d’ enregistrement de plus en plus fines, et être en partie décrites subjectivement en « première personne », parce que certaines configurations fonctionnelles du cerveau sont capables d’en « cartographier » d’ autres, dans de multiples « boucles » enchevêtrées.

– La compréhension scientifique des distinctions entre états « conscients » et états « inconscients » , et de leurs multiples nuances possibles et formes d’attention plus ou moins focalisée possibles, en est certes encore au début, mais nous considérons qu’elle sera de plus en plus en développement, en permettant par conséquent, comme dans les autres domaines technico-scientifiques, une certaine contrôlabilité technique rétroactive fine sur ces « états de conscience », à la fois par des dispositifs techniques externes, et par la différenciation par « apprentissage » des circuits neuronaux cérébraux « naturels » .


– Une des questions pour le moment encore insuffisamment cernée d’un point de vue scientifique est de savoir jusqu’à quel point les dynamiques matérielles organisationnelles donnant lieu à une « conscience » sont formellement et fonctionnellement séparables des processus biologiques et physico-chimiques « support » sous-jacents, et jusqu’à quel point la complexité des états conscients de la matière organisée est à relier à une certaine continuité dynamique entre les différentes échelles d’organisation, depuis peut-être les niveaux quantiques des interactions moléculaires et électroniques jusqu’aux niveaux macroscopiques des réseaux neuronaux cérébraux et de leur architecture fonctionnelle fortement « bouclée » sur elle-même.

Autrement dit, il n’y a – me semble-t-il – pas encore de consensus scientifique suffisant qui permettrait de trancher définitivement entre une version purement « fonctionnaliste » dans laquelle les dynamiques matérielles impliquées dans la formation d’une « conscience » interviennent simplement par leur configuration « formelle » ( d’où l’idée d’une implémentation purement « informatique » possible de cette « conscience », même s’il s’agit de combinaisons algorithmiques très complexes dans une telle « conscience artificielle ») , et une version où au moins certains aspects fondamentaux des traitements « conscients » ne pourraient pas être expliqués en dehors d’une interaction étroite de la forme fonctionnelle avec les interactions bio-physico-chimiques « support » .

A titre personnel, je penche plutôt vers la deuxième hypothèse où une interaction est nécessaire entre les dynamiques auto-organisationnelles du « support physique » de la matière organisée , et les dynamiques proprement formelles/fonctionnelles des interactions « algorithmiques », pour donner lieu à ce que nous appelons naïvement notre « vécu subjectif conscient ».

C’est ce que semblent en tout cas actuellement suggérer l’analyse des systèmes « conscients » réels actuels, qui supposent tous un « cerveau vivant ».

Si des simulations « informatiques », en particulier d’ « intelligence artificielle » , permettent aujourd’hui d’imiter un grand nombre des fonctions cognitives et coordinatrices de l’action exigeant apparemment une « prise de conscience » lorsqu’elles sont réalisées par des agents humains ou animaux « supérieurs » en général, ces performances de simulation informatique ne sont pas encore capables de convaincre une grande majorité des êtres humains que nous sommes, qu’elles donnent lieu, comme chez les animaux dotés d’une organisation cérébrale biologique suffisante, à une « prise de conscience » subjective quelque part associée à la dynamique des dispositifs de « calcul » qui implémentent ces fonctions informatiques.

2. Les transformations de la « conscience future » que nous imaginerons ici, feront donc toujours articuler, même de façons totalement nouvelles encore inconnues, des dynamiques d’auto-organisation de la matière complexe ( du type « système biologique vivant » ), et les « implémentations » matérielles techniques « artificielles » explicitement conçues par les intelligences « ingénieures » humaines pour réaliser des fonctionnalités de calcul pensées et imaginées au niveau de leur simple formalisme.

Concernant la problématique plus spécifique de l’ « Intelligence Artificielle » :
https://www.philomag.com/articles/meghan-ogieblyn-dans-la-caverne-des-ia

Un article d’introduction aux problématiques actuelles du cerveau conscient :
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/cerveau-cerveau-recherche-reseaux-conscience-65121/

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/10/02/neurosciences-une-joute-mondiale-sur-les-theories-de-la-conscience_6192035_1650684.html

Une recension de février 2022 concernant 4 théorie rivales de la conscience

Clusters de particules actives

Dans le cadre de l’auto-organisation de la complexité matérielle :

Dans Philomag :
« Matière programmable : science ou magie ? »

liens scientifiques :

Orientation-Dependent Propulsion of Active Brownian Spheres:
From Self-Advection to Programmable Cluster Shapes

Aggregation-fragmentation and individual dynamics of active clusters

L’arrêt nié

Le titre de cet article fait allusion d’une part à une question générale de l’informatique théorique, celle du « problème de l’arrêt » :

Mais de façon beaucoup plus anecdotique dans les méandres des fictions mytho-phonologiques de ma « Même Moire », cette expression de l’ « Arrêt nié » peut être entendue phonétiquement, comme « L’ araignée », ou l’ « Art est niais », ou « La reine y est », ou « la raie niée », etc.

Chacune de ces interprétations est elle-même une façon d’ « arrêter » provisoirement la perception d’une signification possible de la chaîne phonétique … et une occasion d’en relancer indéfiniment les boucles de productivité, par toutes sortes de liens potentiels « poiétiques » , dont l’existence éphémère entretient l' »effet mère » de ses « dés sans dents ».

Et chacune de ces « filières » ( de la Toile d’arrêt nié » ), la durée de sa brève existence évanescente bientôt évaporée, peut se recombiner avec les autres, et donner ainsi des mailles de plus en plus solides d’un réseau de « mémoire » dynamique : il faut et il suffit que des combinaisons émergentes de ces recombinaisons arrivent à se maintenir plus longtemps que d’autres en se nourrissant de la mousse indécise de « poussières d’ étoiles » qui s’étirent depuis un supposé « big bang », le long des ondes traces de ces filières effilochées.

Nouveau ( 5 juillet 2024 ) : Il existe sans doute un ensemble de rapports entre la problématique de l’ « Arrêt nié » et l’espace ouvert et exploré par le fameux poème de Mallarmé : « Un Coup de Dés jamais n’abolira le Hasard« .

La relation la plus simple est en effet de remarquer que à chaque « Coup de Dés »,
un Arrêt est possible, mettant fin à la suite indéfinie des relances récursives, des « heurts successifs » d’un « compte total en formation« .
Cependant, et c’est là la proposition du poème de Mallarmé, aucun « Coup de Dé » dans une série donnée, ne pourra mettre un point final au Hasard en général, d’un quelconque DeHors du réel, extérieur à la série algorithmique des rappels récursifs, qui viendrait relancer à nouveau d’autres séries « numériques » :
Tout « Arrêt« , provisoirement figé par un « Coup de Dés », dans une production algorithmique donnée, définie par des règles de production d’une axiomatique formelle, peut-être Nié, à Nouveau, à son tour, par le débordement physique du Hasard, qu’aucune représentation formalisée ne peut « réduire ».

Certes, il y a constamment des processus de productions particuliers, enfermés dans la formalisation et la définition de leurs opérations propres, mais aussi par des contraintes physiques auto-reproduites et provisoirement stabilisées, qui finissent par s’arrêter . Mais cet arrêt local, dû à l’ici et maintenant de « coup de dés » particuliers et eux-mêmes « finis », ne peut « abolir » la productivité physique fondamentale de l’ « être comme néant » ou du « néant comme être » qui se manifeste comme « Hasard » .
Évidemment, Mallarmé ne se réfère pas à une physique quantique qui n’existait pas encore à la fin du XIXème siècle … mais l’ évocation des « du vague en quoi toute réalité se dissout » , n’est pas sans rappeler, rétrospectivement et anachroniquement, ce qu’on appellerait aujourd’hui des « fluctuations du vide quantique ».
Autrement dit : Tout « Arrêt », en tant que défini par une telle Coupure dans une dynamique auto-reproductive, peut à son tour être « Nié », par une Nouveauté radicale qui finit par éroder le mécanisme physique de blocage lui-même de cet « Arrêt ».
Aucun « Coup de Dés » ne peut jamais « abolir » définitivement le Hasard.

Tout « Coup de Dés » se caractérise d’abord par la Coupure temporelle qui distingue un « Avant-Coup » de l’ Après-Coup ».
Or une telle distinction temporelle, macroscopiquement valable, et précisément statistiquement stabilisée par la « loi des grands nombres », ne vaut plus au niveau quantique où toute précision temporelle accrue se paye nécessairement par une indétermination plus grande sur la valeur de la grandeur conjuguée ( quantité d’énergie utilisée dans le « Coup » de l' »instant » : tout Coup a un Coût :
Ou encore : il n’y a pas d' »information-néguentropie » énergétiquement gratuite, et plus on a besoin de « bits » pour préciser une localisation spatio-temporelle ( un « lieu » : « rien n’aura eu lieu que le lieu » ) , moins on a de précision possible sur les intensités dynamiques (énergie-impulsion) mises en jeu : La précision du « COUP » se paye d’une imprécision sur le « COUT » et réciproquement ( principe d’indétermination de Heisenberg ).

L’ explication formelle de l’existence d’un tel « quantum d’action », attestée physiquement par toutes les confirmations expérimentales, peut facilement être comprise, si on considère qu’une interaction élémentaire met en jeu une quantité d’énergie « hν » (« photon ») où la fréquence ν ne peut être elle-même définie de façon précise qu’en rapport avec la précision de la mesure de la durée d’une phase de l’oscillateur considéré, et réciproquement.
Or l’alternance d’UNE phase d’une oscillation élémentaire ( … mathématiquement sinusoïdale ) ne peut pas être décomposée de façon plus « élémentaire » : de façon ou d’une autre, l’énergie ou le temps ne peuvent être définis qu’à un déphasage d’un « tour » près : et on ne peut « compter » que des « tours » complets . Prétendre « décomposer » une sinusoïde élémentaire c’est remettre en question son aspect « élémentaire » : on ne peut le faire qu’en créant deux ou plusieurs autres fonctions périodiques dont la superposition reconstitue la sinusoïde élémentaire. ( Voir série de Fourier, analyse harmonique, etc. fonction élémentaire ) .
En quel sens une fonction comme la fonction sinus est-elle « élémentaire » ?
Il faut examiner la relation mathématique entre la fonction et sa propre dérivée ou son intégrale. C’est la simplicité de cette relation qui est en cause.

Voir aussi le « phénomène de Gibbs »


Marche silencieuse et drapeau blanc

S’il y a une « marche » que je peux soutenir, en ces temps troublés, ce n’est évidemment pas un quelconque parti pris en faveur d’une position « nationaliste » belliqueuse quelle qu’elle soit, mais bien celle qui propose une « autre voie » que le soutien inconditionnel d’une « famille », d’une « nationalité », ou d’une « identité culturelle » quelconque …

Je soutiens donc plutôt que tout autre « ralliement », un mouvement comme celui de la marche pour la paix du 19 novembre, avec sa volonté de se placer au-dessus des parties en conflit.

Mais la question alors posée, au delà du « silence » et du « drapeau blanc », sera celle de la constitution effective, en un sens juridique et politique plus fort, d’une modalité universalisable de nouveau contrat « humaniste » qui puisse être co-institué par toutes ces personnes qui choisissent librement ( … bien que poussées par l’horreur des évènements ), de placer leurs valeurs de référence pour un avenir possible au-dessus de leurs affiliations d' »origines » identitaires supposées.

La question notamment reste posée :
Pourquoi le slogan « Liberté Égalité Fraternité », et plus précisément l’ article 1 de la Déclaration Universelle des Droits Humains ( « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité » ) , n’a-t-il et n’est-il toujours pas capable de se traduire plus fortement dans la réalité des relations humaines individuelles et collectives ?

Un processus de « dialogue » avec « ChatGPT » peut nous amener à éclairer certains points d’une telle question :

User

Pourquoi la Déclaration Universelle des Droits Humains de 1948 n’ arrive-telle pas à s’incarner plus fortement dans la réalité des relations sociales, économiques et politiques humaines ?

ChatGPT

  1. Différences culturelles et politiques : Les conceptions des droits humains peuvent varier considérablement d’une culture à l’autre, et certaines sociétés ou gouvernements peuvent ne pas partager ou valoriser les principes énoncés dans la DUDH. Ces différences entraînent des interprétations et des applications diverses des droits humains.
  2. Manque de mécanismes d’application efficaces : La DUDH est un document normatif qui établit des principes, mais elle ne possède pas de mécanismes d’application contraignants. Les Nations Unies et d’autres organisations internationales peuvent faire des recommandations ou imposer des sanctions, mais elles ont souvent du mal à faire respecter ces droits de manière cohérente et efficace, surtout face à des États souverains.
  3. Conflits d’intérêts politiques et économiques : Les intérêts économiques et politiques des États peuvent entrer en conflit avec les principes des droits humains. Par exemple, les considérations économiques ou les relations diplomatiques peuvent conduire des pays à ignorer les violations des droits humains dans d’autres États.
  4. Problèmes de sensibilisation et d’éducation : La sensibilisation et l’éducation aux droits humains sont inégales à travers le monde. Beaucoup de personnes ne connaissent pas leurs droits ou les moyens de les revendiquer, ce qui rend difficile la mise en œuvre de la DUDH au niveau local.
  5. Instabilité et conflits : Dans les régions déstabilisées par des conflits, des troubles politiques ou des catastrophes naturelles, les droits humains sont souvent les premiers à être compromis. Dans ces contextes, la mise en œuvre de la DUDH est particulièrement difficile.
  6. Résistance au changement : La mise en œuvre des droits humains implique souvent des changements dans les structures de pouvoir existantes, ce qui peut rencontrer une forte résistance de la part de ceux qui détiennent le pouvoir.

Deuxième question :

User

Plusieurs des points de résistance à la mise en œuvre de la DUDH que vous signalez font allusion à l’obstacle constitué par les conflits entre des « États souverains ». Ne serait-il pas possible de redéfinir la DUDH en précisant que la souveraineté des États , mais aussi des « peuples » ne peut en aucun cas légitimer une violation des droits humains individuels ? Et que désormais seuls les collectifs humains qui acceptent de respecter ces droits d’égale liberté des personnes pourront être reconnus par le droit commun aux êtres humains. Ceci impliquerait que la redéfinition de cette Nouvelle DUDH, soit confiée, non aux « États souverains » actuels, mais à l’ensemble de toutes les personnes humaines qui seraient librement en accord avec ces nouveaux « droits humains fondamentaux ».

ChatGPT

  1. Remise en question de la souveraineté étatique : La souveraineté des États est un principe fondamental du droit international. Remettre en question ce principe en faveur des droits humains individuels exigerait un changement majeur dans la pensée et la pratique internationales. Les États sont susceptibles de résister à toute initiative qui semble menacer leur autonomie et leur pouvoir.
  2. Processus d’adoption et de mise en œuvre : Le défi logistique de concevoir et d’adopter une nouvelle DUDH « par et pour le peuple » est immense. Il impliquerait une participation mondiale sans précédent et des mécanismes pour assurer une représentation équitable et effective de toutes les voix, y compris celles des groupes marginalisés.
  3. Définitions et interprétations des droits humains : Les droits humains sont interprétés différemment selon les cultures, les religions et les systèmes politiques. Atteindre un consensus mondial sur ce que signifient exactement ces « nouveaux » droits humains fondamentaux serait un défi majeur.
  4. Enforcement et sanctions : Même si une telle déclaration était adoptée, il resterait la question de son application. Qui serait chargé de surveiller et d’assurer le respect de ces droits ? Quelles seraient les sanctions pour les violations, et comment seraient-elles mises en œuvre ?
  5. Rôle des États existants : Bien que l’idée soit de contourner les États souverains dans le processus d’élaboration, ils resteraient des acteurs clés dans la mise en œuvre et l’application de tout nouveau cadre de droits humains.

Troisième question :

User

Proposition : Ma proposition est précisément de hiérarchiser les principes du droit international en plaçant la souveraineté de la personne humaine sur elle-même au-dessus de la souveraineté des États.

1. L’histoire de la modernité et notamment des Lumières, mais aussi de la conquête générale des droits humains, montre que le progrès de l’ émancipation des droits de la personne humaine est possible contre des pouvoirs politiques et des systèmes juridiques existants.

2. Les propositions de nouvelles « Déclarations de droits », chartes ou constitutions politiques diverses, sont faites et écrites en réalité par des personnes humaines individuées, qui arrivent ensuite à se mettre d’ accord sur une rédaction et à en proposer l’ adoption à des institutions collectives.

3. De nombreux évènements et conflits politiques actuels, montrent que le principe de la « souveraineté des États » ou du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » ne permet pas de résoudre durablement ces conflits, mais contribue au contraire à les attiser ou à les reproduire en permanence.

4. Il est donc possible que de plus en plus de personnes individuelles , dans le monde, conscientes de cette impuissance des collectifs institués actuels à faire progresser les droits humains, décident de constituer entre elles des réseaux collaboratifs transversaux destinés à terme à se substituer aux anciennes « souverainetés » politiques impuissantes.

Dans ce travail il ne s’agit pas de consulter « tous les êtres humains », mais de promouvoir la participation de toutes les personnes qui choisissent librement de travailler à un tel objectif d’ « Égale Liberté », peu importe par ailleurs leur origine, leurs habitudes culturelles, etc. Ces personnes, librement en accord avec cet objectif commun, peuvent choisir de placer cet objectif au-dessus de leurs autres « appartenances identitaires » initiales, et donc, si nécessaire, se déclarer en « désobéissance civile », par rapport aux résistances de leurs anciens « états souverains » ou de leurs « peuples », si ceux-ci ne reconnaissent pas ce nouveau droit.

  1. Héritage de la modernité et des Lumières : Vous faites référence à un mouvement historique important où le progrès de l’émancipation des droits individuels s’est souvent réalisé en opposition aux structures de pouvoir établies. Cela rappelle que les transformations sociétales majeures sont souvent le résultat d’une remise en question des normes et des systèmes existants.
  2. Processus de création des déclarations de droits : Vous soulignez que les déclarations de droits, les chartes et les constitutions sont, en fin de compte, l’œuvre d’individus qui s’accordent sur une vision commune avant de la présenter à des institutions collectives. Cela met en évidence le rôle central de l’individu dans la formation du droit collectif.
  3. Limites de la souveraineté étatique et du droit des peuples : Votre analyse des événements et conflits politiques actuels suggère que la souveraineté des États et le droit des peuples à l’autodétermination ne suffisent pas toujours à résoudre les conflits, et peuvent parfois les exacerber. Cela implique qu’une nouvelle approche pourrait être nécessaire pour traiter ces problématiques de manière plus efficace.
  4. Formation de réseaux collaboratifs transversaux : L’idée de créer des réseaux collaboratifs de personnes engagées dans la promotion de l’égale liberté représente une forme d’action collective innovante. Elle s’aligne sur des mouvements contemporains où la technologie et la globalisation permettent de plus en plus de collaborations sans tenir compte des frontières traditionnelles.
  5. Désobéissance civile et changement social : Vous proposez que, si nécessaire, ces individus pourraient se déclarer en désobéissance civile par rapport à leurs anciens États ou peuples, si ces derniers ne reconnaissent pas ce nouveau droit. Cela rappelle que la désobéissance civile a souvent joué un rôle crucial dans l’histoire du changement social, en contestant les lois et les normes qui sont considérées comme injustes.













Théorie du schéma attentionnel

Article « Théorie du schéma attentionnel » sur Wikipédia

A étudier : les différences de cette théorie de la conscience avec d’autres comme la « Théorie de l’ Intégration de l’ Information »

Voir aussi les querelles philosophiques autour de l’ « éliminativisme » et de l’ « illusionnisme » …

… car aussi longtemps qu’on n’aura pas une approche suffisamment scientifiquement « intégrée » des processus d’auto-organisation matérielle de la « conscience », on en restera aux querelles d' »ontologies » philosophiques diverses et variées, dont chaque « philosophe » croit pouvoir argumenter « raisonnablement » …