Les querelles sur le « voile » en France, alors qu’elles n’ont pas d’équivalent ailleurs, posent un vrai problème sur la façon dont certains et certaines en France interprètent la « laïcité à la française » :
La « PELLE » est bien sûr l’acronyme de « Proposition de l’Égale Liberté Libre Égalité« .
En tant que « jeu de mots », ce jeu se situe dans la sphère « esthétique », et donc particulièrement « idiosyncrasique » de mes intérêts, aussi prénommée allégoriquement « Esth-ELLE ».
Il est donc aussi possible de suivre toutes les pistes ouvertes par une telle « pelle », déjà évoquée comme « la pelle à lard » ( où l’ appel à l’art se fait entendre ). On peut trouver notamment dans la « pelle à neige » de Duchamp , un semblable « ready made ».
Mais bien sûr, de nombreuses résonances infantiles peuvent venir ici s’y mêler : « Comment tu t’appelles ? » , est une adresse fréquente venant d’un adulte inconnu … Faut-il entendre , après coup : « Comment tue ta pelle ? » , dans la mesure où une pelle en effet peut devenir facilement une « arme par destination » !
Ainsi la « pelle à neige » de Duchamp suspendue peut facilement être assimilée à une guillotine … L’annotation « In advance of the broken arm » semble suggérer cependant qu’il , s’agit d’un instrument de prévention pour éviter les bras cassés …
Si je me réfère à ma propre mythologie biographique, plusieurs « pelles » ont pu marquer ma mémoire :
L’une sans doute, une petite pelle, me servait dans mon enfance presque quotidiennement à ramasser du crottin de cheval ou de la bouse de vache , le long d’une route de campagne, de façon à pouvoir servir d’engrais pour le jardinage de mes parents.
Une autre pelle, une pelle de boulanger, est beaucoup plus anecdotique, mais je l’ai utilisée comme illustration symbolique, où j’enfournais un « tarte flambée » dans un four à pain.
Les lecteurs de mes textes qui ont une certaine culture ou même un simple vernis de « philosophie politique », et encore plus certains spécialistes universitaires de ce domaine, peuvent bien sûr considérer en un certain sens que mes propositions font preuve d’un amateurisme superficiel qui n’a pas pris le temps d’une véritable formation universitaire dans le cadre de cette discipline appelée « philosophie politique ». Et donc que, aussi longtemps que je n’aurai pas suivi un cursus de formation minimale de ce type, et/ou prouvé que je connaissais les « grands classiques » de cette discipline, cela serait une perte de temps précieux pour les universitaires en question, de porter la moindre attention à des opinions personnelles mais « superficielles » comme celles que j’expose sur ce blog.
Je n’ai d’ailleurs pas la prétention de proposer une « théorie de la justice » qui pourrait rivaliser ou même discuter simplement avec les grandes variantes de « théorie de la justice » dont la « philosophie politique » fait son objet de travail et de publications spécialisées et thèses universitaires.
Il ne s’agit pas, dans ma proposition, d’une « théorie », déjà du simple fait que, hors du champ des disciplines proprement scientifiques ( et pas simplement « universitaires » ) , l’emploi du mot « théorie » me paraît toujours suspect, dans sa prétention à vouloir constituer, dans le champ de la philosophie en général, et de la philosophie morale et politique en particulier, un corpus de propositions de « validité » équivalente à celle des théories scientifiques dans leurs champs disciplinaires ou interdisciplinaires spécifiques.
Je concède aussi que dans l’état actuel de ma proposition résumée sous l’expression « Égale Liberté Libre Égalité », le simple développement de l’ architecture conceptuelle et la recherche d’une cohérence « logique » minimale dans cette architecture, n’en sont encore qu’à l’état de projet balbutiant, donc en effet rien qui puisse s’apparenter à une « théorie », même simplement « philosophique ».
Mais, en plus des circonstances de ma propre « paresse », il y a en réalité une raison de fond qui fait que ma proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité » ne peut pas être développée suivant un seul développement conceptuel, mais suppose par définition, dès ce noyau minimal de proposition formulée, une multiplicité de pistes possibles, à cause de la présence de la deuxième moitié de la proposition, à savoir de la « Libre Égalité », qui confère à chaque personne susceptible de se référer à ma proposition globale, un pouvoir d’interprétation strictement personnel individué, de la proposition « ELLE », tout en exigeant, mais de façon très générale et donc en un sens très « abstraite », une certaine communauté de référence de « valeur » plus précisément énoncée dans la partie gauche comme « Égale Liberté ».
Autrement dit, à supposer qu’il puisse y avoir un développement « théorique » en terme de « philosophie politique » et plus particulièrement de réflexion sur la possibilité ou non d’une « théorie de la justice » en relation avec ma proposition « ELLE, un tel développement ne saurait être le fait exclusif de « spécialistes » ou de « professionnels » de la philosophie politique, aussi ouverts d’esprits soient ils, parce que toute interprétation « théorique » conceptuellement développée de ma proposition ( Notamment du versant « gauche » de l’ Égale Liberté »), doit, PAR DÉFINITION, pouvoir s’articuler avec le pluralisme intrinsèque de ce que j’appelle « Libre Égalité », qui est comme tel, par définition, directement impacté par la diversité et la multiplicité des opinions et prises de positions interprétatives des personnes individuées qui choisiraient de se référer à ma proposition.
Il existe d’ailleurs de fortes raisons, pour moi, de penser que la problématique de l’articulation de l’ « Égale Liberté » et de la « Libre Égalité » a quelque chose à voir avec la question posée en philosophie politique de la possibilité d’une « théorie de la justice » qui soit constructible, malgré ou à cause même du pluralisme des « conceptions du bien ou de la vie bonne ».
En effet, plus le questionnement porte sur le versant gauche de l’ « Égale Liberté », plus se pose la question d’une définition « théorique » commune possible ou non d’une « société juste » ou de « principes de justice », alors que plus on se questionne sur le versant droit de ma proposition, à savoir la »Libre Égalité », plus on est amené à devoir prendre en compte toute la diversité aléatoire des positions des personnes réelles dans leurs environnements locaux réels, positions ou situations, où chaque personne peut se demander librement jusqu’où une telle distribution aléatoire et contingente des « conditions » qui s’imposent à elle, lui permettent cependant, ou pas, de se considérer et d’être considérée par les autres personnes comme « égale ».
Nous imaginons le texte de la proposition « Égale Liberté Libre Égalité », flottant à la manière d’une bannière, avec des ondulations résonantes , avec de multiples spectres de fréquences .
ELLE est donc, entre autres, une façon de filtrer de nombreuses autres propositions de « valeurs » … Chaque « Libre Égalité » , peut s’accorder « librement » avec toute autre : Leurs attaches communes à l’ « Égale Liberté » dont elles se réclament, et qui fait que toutes « les libertés » se nouent et NouS nouent en La Liberté, n’en laisse pas pour autant chaque extrémité individualisée flotter librement, à la manière des « cils » d’une membrane biologique, ancrés « également » sur la « même membrane », mais dont une extrémité s’adapte librement aux vicissitudes et aux ressources potentielles du milieu. Bien sûr, d’autres métaphores macro- moléculaires se filent ainsi, de toutes sortes de « radicaux » venant se greffer sur une chaîne , depuis les Hélices simples ou doubles des ARN et ADN, aux chaînes protéiques et protéiformes d’ acides aminés : d’un côté l’articulation des « concaténations » , de filaments vibrionnants, se tortillant suivant les « degrés de liberté » de leurs liaisons « covalentes », de l’autre des « radicaux » diversifiés et modifiables qui assurent par leur liaisons et déliaisons incessantes l’exploration de leurs surfaces de contact plus ou moins collectivement « complémentaires » dans la « reconnaissance » de leurs conformations spatiales.
Sur ces flots biologiques fluctuants de flux et de reflux des consciences animales « humanisantes », de l’écume des cultures qui moussent en vagues à leur surface, ELLE donc, telle Aphrodite « née de l’ écume des flots », ne cesse d’essayer d’émerger et d’explorer les innombrables combinaisons de ses formes possibles, à la fois LIBRE et ÉGALE à ELLE-MEME. ELLE donc se tient, comme les algues flottantes de sa chevelure, « fluctuat nec mergitur« , à la surface agitée des « crises démocratiques » , recomposant les réseaux de ses interactions sociales qui la portent et qu’ELLE « constitue » en retour: ELLE et NouS qui sommes son « P.E.U.P.L.E. » ( « Projet Eternel Universel des Personnes Libres et Égales » ).
Si maintenant , certains se demandent, pourquoi et comment, malgré une certaine symétrie de la formule, l’Égale Liberté se trouve davantage stabilisée sur sa « Gauche » par les « attaches » universalisable de la rationalité , comme à la « hampe » invisible d’un drapeau, il s’agit en effet, de la façon dont une telle « Raison », comme rationalité scientifique, sert de port d’attache au rayonnement des « Lumières », Lumières toujours nouvelles, bien que marquées de nombreuses « traces » éparses des mémoires oubliées ou partiellement reconfigurées, car d’une certaine façon, bien sûr, La Liberté, s’est déjà de nombreuses fois « reconnue » dans des consciences humaines, individuelles ou collectives, et tout en se métamorphosant en explorant ses avenirs possibles, se re-spire ELLE-MEME des spirales galactiques des « Lumières », reconnaissant en ELLE-MEME sa propre ÉGALE LIBERTÉ, renaissante de ses propres cendres éparpillées par les soubresauts de l’histoire.
Les fibres effilochées du texte de ce tissu mouvant, flottent au gré des vents de l’ Avenir, où chaque nouvelle vie individuée consciente d’elle-même, entretient l’ étincELLE de sa propre Libre Égalité, faisant et défaisant sans cesse les alternatives de ses attaches « sociales », « politiques », « culturelles » avec des milliards d’autres personnes possiblement « fraCternelles ».
Chacun·e donc – c’est Vous qui Voyez – peut ainsi, tout en portant son propre « étendard sanglant » ( et tant d’art étang-dard ) , peut s’improviser librement « guidant le P.E.U.P.L.E » du « P.E.U. » de sa Personne Libre et Égale, au fil de Mes Moires ( Trois Garces répondant aux Trois Grâces ) , puisqu’aussi bien les sillages de leurs traces se filant se refilent les unes aux autres, dans toute la singularité de leurs diversités.
SOUVENEVOUS de PALINILAP DROMEMORD ? La navette de l’aller retour, de la TRAME, dessus-dessous, tissant ses motifs sur ou sous le droit fil des innombrables chaînes tendues. CHAQUE LETTRE CAPITALE, sur la Succession des cordes tendues scandant l’instantanéité digitalisée de leur présence, se trame son propre motif alphabétique. Ainsi I, L, F, E, où quelque LIFE FILE son FIEL. SENS – SONS, et sa chevelure : Délie-là ! Médusée ? Ainsi, naguère, Quipudep sur NOTRE TRONE ETRON s’amusait des Cent Vingt permutations de cinq lettres , RONET TERON est-il un TENOR ?
La Liberté, telle que nous la posons ici, se donne à elle-même sa propre valeur : Elle PEUT donc se donner une telle Valeur comme « Immortelle »: Quelque soit l’évolution future de l’Univers physique, dont nous ne pouvons avoir qu’une connaissance scientifique partielle, rien – sauf notre propre libre décision – ne peut nous empêcher de décider de promouvoir « sans fin » la VALEUR de cette Liberté.
Ce « pouvoir » est bien évidemment en un sens seulement « potentiel » ou « virtuel »: rien de garantit a priori, dans le « Réel » ou dans l’ « Être », qu’il soit « réellement » possible d’y trouver toujours à nouveau de quoi relancer « réellement », « effectivement » un tel Projet, LIBREMENT posé comme idéalement « Éternel et Universel » ( le « PEU » du PEU-PLE « ) Certes « il existe« , face à une telle Liberté autonome auto-posée , une « réalité » qui « peut-être », ne se « pliera » de facto jamais au « Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales » ( « P.E.U.P.L.E. » ). Mais personne n’en SAIT rien non plus, sauf en prétendant à une forme ou une autre de « révélation » et donc de croyance, mais certainement pas de « vérité scientifique ».
Si donc il est parfaitement possible d’être opposé à notre « PEU » , puisque c’est librement que nous décidons de notre propre liberté, une telle opposition soit se fonde sur une « libre décision » de ne pas instituer la Valeur de la Liberté, ou de ne l’instituer que dans un cadre « hétéronome » préalable ( opposition d’ordre « normatif » : éthique, politique, juridique, etc. ), soit repose sur des « goûts » ou des croyances , libres en effet, mais qui ne peuvent nous demander de reconnaître leur propre « liberté radicale » qu’en nous reconnaissant la nôtre ( celle du « Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales » ).
En effet, je mets au défi quiconque de prétendre « prouver scientifiquement » l’impossibilité intrinsèque ( dans une « ontologie scientifique » ) de l’ouverture indéfinie possible d’un Projet de Liberté extensible à toutes les « Personnes Libres et Égales » qui se reconnaissent mutuellement comme telles. Tout aussi clairement, je ne prétends pas pouvoir apporter une quelconque « preuve », ni scientifique, ni autre, d’une telle ouverture indéfinie possible.
Précisons encore une fois : il ne s’agit pas pour nous d’opposer une « croyance » à d’autres croyances, mais bien en effet un VOULOIR, une LIBERTÉ, une AUTONOMIE et une AUTODETERMINATION radicales à d’autres volontés possibles, si ces dernières choisissent elles-mêmes de s’opposer explicitement à notre propre « Projet ».
Quand nous parlons de « Projet Éternel Universel », cette « Éternel Universel » ne concerne QUE les personnes qui en font totalement librement le choix, et ne les concerne que dans la mesure même où elles en acceptent la « définition » pour elles-mêmes, et sont donc en toute Égalité les libres « co-autrices » de ce « Projet ».
Par définition dans sa formulation même ( « Égale Liberté Libre Égalité » ) un tel Projet ne vaut que ce que des « Personnes Libres et Égales » veulent bien en assumer …
Et donc, comme toujours, QUANT A VOUS, C’EST VOUS QUI VOYEZ …
Cet article débute par une lecture d’un article d’ AOC ayant le même titre : « Antiracisme et antispécisme » , de François Jaquet.
François Jaquet y analyse la similitude des raisonnements et arguments en faveur de ces deux thèses, et cherche à montrer que si on est moralement « antiraciste » on devrait également être moralement antispéciste.
Évidemment tout dépend de ce qu’on entend par « moralement » , et c’est sur ce point qu’une confrontation du points de vue de François Jaquet avec celui que je défends sous l’appellation de « loi morale nouvelle » centrée sur la proposition de l' »Égale Liberté Libre Égalité » est possible. Tout dépend en effet de la définition choisie de la « moralité » … Et en particulier du point de vue philosophique choisi : – soit de considérer qu’il existe « une loi morale objective » , dont la valeur est fondée sur une croyance ( religieuse, ou autre … ) et dont le contenu est définissable à partir de ces références de croyance ou de « foi ». – soit de considérer que la « loi morale »ne dépend pas elle-même d’un « libre choix » de celui qui y adhère, mais qu’elle suppose pourtant la liberté « morale » de la personne qui y adhère comme étant son « devoir » ( point de vue « kantien » ). – soit de considérer qu’il n’existe pas de « loi morale objective », et qu’il n’existe qu’une pluralité de références culturelles ou d’idiosyncrasies individuelles, que les personnes peuvent arbitrairement et subjectivement considérer comme leur « loi morale », mais sans pouvoir raisonnablement l’imposer aux autres, sauf à tomber elles-mêmes sous le jugement moral des autres qui considèrent une telle imposition comme « immorale » … – soit, pour les personnes qui choisissent librement une position similaire à celle que je propose ( « Égale Liberté Libre Égalité » ), une position de « loi morale nouvelle » qui n’a de valeur « universalisable », en tant que principe d’ « Égale Liberté », que par et pour les personnes qui font chacune souverainement le même choix d’Y adhérer, et donc d’adhérer également symétriquement au principe de la liberté personnelle d’un tel choix que j’appelle « Libre Égalité ». Une telle symétrie ou réciprocité de l’ « Égale Liberté » et de la « Libre Égalité », si elle peut être « comprise » par beaucoup, ne peut cependant produire d’adhésion « morale » que sous l’expresse condition de la « Libre Égalité » de la personne en question, qui, aussi librement que je l’ai fait, produit cette même double « proposition ».
Par rapport au problème initialement posé dans l’article, au sujet de l’analogie entre « antiracisme » et « antispécisme », la question est alors de savoir, dans les deux cas , si les organismes individués concernés, ont en effet la capacité minimale pour pouvoir se représenter leur propre « liberté personnelle » et la comparer à celle des « autres », car la « Loi Morale Nouvelle » que je propose suppose, par définition, une symétrie ou réciprocité des points de vue de ces « personnes souveraines libres et égales » , PEU importe par ailleurs les propriétés spécifiques de leurs « incarnations réelles » respectives.
Ceci ouvre une grande question traditionnelle en philosophie, des rapports entre « théorie » et « pratique », où il est facile ensuite de gloser autour de la « pratique théorique » et des « théories pratiques ».
Bref, à supposer que quelqu’un, VOUS par exemple, après y avoir suffisamment réfléchi, considère qu’il adhère bien, totalement librement, au double principe d’ « Égale Liberté Libre Égalité », … en « théorie », c’est à dire aux « idées générales » qui se traduisent dans cette expression, qu’en « faut-il déduire en pratique, dans la réalité concrète de nos enracinements et participations aux processus du monde réel actuel ? «
Dans cette question, un mot est déjà d’avance à bannir, du moins vous POUVEZ le bannir, c’est l’expression « il faut » : Car en conséquence de votre adhésion « théorique » , il ne « faut » rien du tout qui ne soit pas de votre pleine et entière libre décision : Il n’y a que VOUS qui puissiez « déduire » de votre propre adhésion théorique « verbale », ce que VOUS voudrez en tirer comme guidage ou gouvernement de votre propre conscience personnelle.
Bien sûr, si VOUS prétendez adhérer à la proposition « Égale Liberté Libre Égalité », c’est bien qu’ELLE PEUT vous servir à évaluer d’une façon ou d’une autre vos actes et vos projets individuels ou collectifs éthiques, politiques, juridiques … . Sinon, que voudrait dire une « libre adhésion » de votre part à la Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité, si une telle adhésion n’avait aucun rapport avec votre pensée et votre vie concrète ?
Encore un jeu de mots « faune-éthique » , direz-vous !
Remarque : L’ acronyme « P.E.L.L.E. » est bien sûr composé de la capitale « P. » et des 4 lettres de l’ acronyme « ELLE » dans leur signification désormais habitu-ELLE dans mes écrits ( « Égale Liberté Libre Égalité » ).
La lettre initiale « P » de « PELLE » peut ( mais elle peut peu ) concerner notamment deux expressions :
Soit la « Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité« ,
Soit le « Projet de l’ Égale Liberté Libre Égalité«
1. « Proposition » peut être aussi pris au moins en deux sens : – un sens logico-grammatical : en ce sens il s’agit de l’ expression « Égale Liberté Libre Égalité » elle-même, en tant que suite de mots ou « signifiants » stabilisée par l’usage que j’en fais dans mes écrits – un sens actif plus fort : le fait que je « propose » cette « proposition » à votre jugement et/ou votre adhésion éventuelle : c’est ma « proposition », mais c’est vous qui « disposez » : je pose cette expression « en avant » ( pro- ) à l’examen de votre attention éventuelle, mais « c’est vous qui voyez »
2. Le P de « PELLE » peut signifier aussi le « Projet de l’ Égale Liberté Libre Égalité » : Un tel « Projet » est activement plus fort qu’une simple « Proposition » : Il implique une « projection » temporelle dans un futur possible ou du moins « imaginable » , et suppose une « mobilisation » possible d’énergies en faveur d’un tel « Projet ». Là où la « Proposition » est encore seulement un centre d’ « attention » et de « libre examen » possible, parler de « Projet » suppose de poser les Problèmes de la « réalisation » possible ou non d’un tel « Projet » découlant de la « Proposition » .
Pour « moi », comme auteur conjoncturel et contingent assumé à la fois de l’ expression « Égale Liberté Libre Égalité » , cette expression n’est pas simplement une « Proposition » , mais bien également déjà le « Passage » ( « pas sage » pas si sage que ça … ) à un « Projet » .
Quant à Vous, Vous pouvez donc aussi traduire le « P » de « PELLE » soit comme le P de « Proposition » , soit déjà un Peu Plus, comme le P de « Projet » :
Après avoir « compris » ce que signifie la « Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité« , c’est aussi Vous qui Voyez si d’une telle « compréhension » Vous Voulez passer à une certaine Volonté de réalisation possible en tant que « Projet de l’Égale Liberté Libre Égalité » : ce en quoi un Passé et un Présent de la « Proposition » préparent la dimension d’un « Futur possible » dans un « Projet ».
« Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame… las le temps non, mais nous nous en allons …«
Ainsi donc Vous pouvez entendre aussi l’ « Appel de la PELLE » déjà dans le célèbre Sonnet à Marie de Ronsard :
Sonnet à Marie
Je vous envoie un bouquet que ma main Vient de trier de ces fleurs épanouies ; Qui ne les eût à ce vêpres cueillies, Chutes à terre elles fussent demain.
Cela vous soit un exemple certain Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries, En peu de temps cherront, toutes flétries, Et, comme fleurs, périront tout soudain.
Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame Las ! le temps, non, mais nous nous en allons, Et tôt serons étendus sous la lame ;
Et des amours desquelles nous parlons, Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle. Pour c’aimez-moi cependant qu’êtes belle.
Dans un court débat entre Rokhaya Diallo et Natacha Polonydans le « 7/10 » de France Inter du 19 mars 2024, apparaissent les arguments habituels qui opposent deux versions de la « liberté individuelle » et notamment des femmes, mais dont chacune reproche à l’autre de rester sous la coupe d’un collectif de référence, soit de référence culturelle traditionnelle, soit de référence politique non moins traditionnelle.
Un intéressant article d’ AOC concernant la législation de l’ IVG, repose la question de la nature du « droit » dont se réclament les différentes positions .
Cette question générale est traditionnellement évoquée comme étant , au niveau du « fondement du droit », le conflit entre « jusnaturalistes » ( partisans du « droit naturel » ) et « positivistes » ( partisans du « droit positif » ).
Toute notre proposition de « Loi Morale Nouvelle », en termes également possibles d’un nouveau « fondement du droit », vise à sortir de cette opposition « droit naturel » / « droit positif » , en proposant qu’à la source de ce « nouveau droit » , se trouvent les « personnes libres et égales » elles-mêmes, comme étant à la fois « sujets de droit », « objets de droits » et autrices « autoproclamées » de ce « nouveau droit ».
Ce « nouveau droit », aujourd’hui en simple « Projet »( le « P.E.U.P.L.E. » ) , vise donc à remplacer dans l’avenir, POUR LES PERSONNES LIBRES ET ÉGALES QUI SE SERONT RECONNUES MUTUELLEMENT COMME TELLES, à la fois les références à un quelconque « Droit naturel », et les références à une supposée autonomie interne auto-référente du système du Droit positif ( à travers une « hiérarchie des normes » , dont on peut toujours demander si elle n’est pas seulement un « état de fait » établi comme « état de droit » par … des rapports de force antérieurs : un « droit des vainqueurs » ).
Ce qui s’ « auto-justifie » ainsi, n’est plus une référence d’autorité externe du fondement ( du type « jusnaturaliste » ), ni un système de normes « auto-justifié » en tant que tel par sa supposée cohérence logique interne ( aux différentes échelles de la hiérarchie des normes ) , mais ce sont les « personnes libres et égales » qui auto-justifient par contrat mutuel leur propre « constitution ». Mais un tel « Nouveau Droit »et notamment le « Droit au droit » qui s’Y auto-justifie, ne s’applique donc légitimement ( légitimité interne ) qu’à ces mêmes « personnes libres et égales » qui se seront ainsi constituées en « P.E.U.P.L.E. » à partir de leur propre décision personnelle, consciente volontaire et explicite.
Il est par ailleurs alors très clair, qu’il ne s’agit plus là, ni d’un « droit du sol« , ni d’un « droit du sang« , mais d’un « Droit du libre contrat d’Égale Liberté » que n’importe quel « être conscient de sa propre liberté possible » PEUT choisir de passer avec d’autres « êtres conscients de leur liberté possible ». Certes, ces personnes peuvent chacune alléguer une « origine particulière » qu’elles veulent voir « reconnue » dans sa spécificité (une sorte de « droit du sang » au sens symbolique ), et de même elles peuvent demander à bénéficier de droits équivalents en fonction des « situations » ou elles vivent de fait ( une sorte de « droit du sol » ) , mais seulement dans le cadre de l’ Égale Liberté des autres personnes libres et égales de revendiquer pour elles-mêmes un tel respect de leur « origine » ou de leur « situation » .