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Économie circulaire forte

Le problème : article sur AOC :

https://aoc.media/analyse/2024/09/18/vers-leconomie-circulaire-forte

En quoi une analyse des conditions d’une « Économie circulaire forte » est-elle nécessaire pour permettre une réalisation plus effective des valeurs de Liberté et d’ Égalité telles qu’elles sont définies par la Proposition de l’Égale Liberté Libre Égalité ?

La Proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » est bien sûr une proposition à la fois morale, politique et juridique à très long terme, dont la réalisabilité progressive dépend d’une continuité suffisante des ressources physiques, énergétiques, matérielles, etc. nécessaires pour permettre à l’ensemble des personnes participant à un tel Projet, d’Y accroître à la fois leur propre liberté personnelle ( notamment comme « Libre Égalité » ) et l’ « Égale Liberté » actuelle et surtout future de toutes les personnes qui choisissent d’Y participer.

En particulier la « circularité » ou le développement « spiralaire » de l’ implication réciproque de l’ « Égale Liberté » ( collectivement assurée par les personnes participantes ) ET la «  »Libre Égalité » de cette implication personnelle, supposent une articulation à la fois explicitement volontaire ( individuelle et collective ) et implicitement facilitée par le processus « auto-organisateur » d’une complexité inconsciente de ses propres capacités ( « spontanéité » des processus de l’évolution ) de l’ensemble des processus qui maintiennent et développent à long terme la « croissance » de cette « Égale Liberté Libre Égalité ».

A partir du moment où on considère que le pilotage conscient volontaire ( qu’il soit individuel ou collectif ) n’est encore qu’une toute petite partie « émergente » de la complexité inconsciente des phénomènes d’ auto-organisation de la « nature » , il faut bien sûr, à l’intérieur de la « superstructure » de notre volonté consciente, maintenir la conscience de l’existence de cette gigantesque « infrastructure » inconsciente qui « nous » a produit … précisément sans que cette « nature » ait besoin, pour survivre en évoluant, de savoir ce qu’elle fait et en vue de quelque « finalité » imaginaire éthico-politique … que nous projetons rétrospectivement sur elle.

Daniel Dennett : une proximité

En termes de conception de la conscience comme émergence d’une organisation de la matière complexe, il y a certainement une proximité entre les propositions de Daniel Dennett et les miennes ( Armand Stroh )

https://www.philomag.com/articles/la-constellation-daniel-dennett

Réalisme spéculatif

Pourquoi je ne souscris pas au « réalisme spéculatif » de Meillassoux :

Voir pour commencer l’article de Yann Schmitt :

https://journals.openedition.org/theoremes/650

La « contingence radicale ou absolue » est pour moi un concept absurde :
Parce que toute « contingence » suppose UNE diversité possible entre ces variantes « contingentes » : Penser la contingence suppose penser en même temps la nécessité conceptuellement corrélative.

Bref c’est le jeu complexe du « hasard » et de la « nécessité » :
Les « lois de la nature » les plus solides peuvent souvent être rapportées aux « lois de la probabilité » .
Les probabilités « exceptionnelles » sont certes « possibles », mais précisément de probabilité très faible …
La « contingence absolue » est donc, pour moi, de probabilité très faible, et plus elle se prétend « absolue », plus sa probabilité tend vers zéro.

Il existe donc, pour moi, une sorte de « principe d’indétermination », où la « précision » plus grande de l’aspect contingent du réel se paye nécessairement d’une imprécision plus grande de son aspect « nécessaire ».
Et cela rejoint très probablement – pour moi – la question physique (quantique) de l’existence d’un « quantum d’action » :

Comme dans les grandeurs « conjuguées » de la physique, les précisions « extrêmes » sur l’une ou l’autre des deux grandeurs conjuguées (et donc une « contingence » du flou sur l’autre ) ne se rencontre réellement statistiquement que d’autant plus rarement que cet « extrémisme » déséquilibré augmente.
Les situations réelles les plus fréquentes sont donc liées à des valeurs modérées de la « précision » des deux grandeurs conjuguées.

Et la « loi des grands nombres » se « vérifie » d’autant mieux que ce nombre d’évènements indépendants est élevé …
La « nécessité »relative est donc corrélative à une « contingence » elle aussi relative. On peut donc s’attendre raisonnablement à une « réalité » à la fois « nécessaire » et « contingente » dans des « proportions », certes variables, mais tendant en moyenne à se compenser.



Phryge

https://www.philomag.com/articles/phryge-desire-retour-sur-la-symbolique-tous-azimuts-de-la-mascotte-de-paris-2024

https://www.radiofrance.fr/franceculture/aux-origines-du-bonnet-phrygien-la-mascotte-de-paris-2024-9054995

Jeu de mots : Qu’est-ce que la « phrygidité » ?

La « phryge » , mascotte des JO 2024 de Paris », s’assume clairement comme objet transitionnel ( de plus en forme de « doudou » … ) , entre le « bonnet phrygien » et le « clitoris » ou du moins sa représentation stylisée devenue très populaire, et qui se manifeste comme allégorie féministe d’un « Metoo » anti-patriarcal.

Il est aussi évident, comme « le beau nez au milieu du visage »,
que la présence du « bonnet phrygien »
sur le « logo » complexe de ce site « loimorale.org »,
est précisément une allégorie iconique manifeste
de ce qui s’Y joue … ,
dans le « ET » de
« ELLE ET NOUS » :


Café Philo Sophia

Un certain nombre des sujets qui nous intéressent ici, sont bien sûr débattus ailleurs par d’autres, et nous pouvons appuyer nos propres propositions et argumentations, en relation avec ce que disent d’autres personnes réfléchissant sur ces « mêmes sujets » ( la question de l’identité de ces thématiques faisant elle-même l’objet d’un débat critique possible … )

Ainsi par exemple, on trouvera sur le site de « Café Philo Sophia », animé par Daniel Mercier, plusieurs thèmes qui sont directement en relation avec ceux que nous discutons ici.

Par exemple :

https://www.cafephilosophia.fr/sujets/lexercice-de-la-liberte-liberte-et-obligation/

https://www.cafephilosophia.fr/sujets/avoir-sa-place-etre-a-sa-place-quels-enjeux-philosophiques

https://www.cafephilosophia.fr/sujets/faut-il-defendre-lidee-humaniste

https://www.cafephilosophia.fr/conferences/comment-%c3%aatre-libre-quand-on-est-determine

https://www.cafephilosophia.fr/sujets/humanisme-et-transhumanisme-des-transformations-du-monde-humain-jusquou

Quelle articulation de la libre institution de l’Égale Liberté Libre Égalité avec la réalité physique « spatiotemporelle » de l’organisation matérielle de l’univers ?

Cette question semble a première vue très proche de la problématique kantienne, où la Liberté , tout en ne faisant pas partie des « lois de la nature », si par « nature » on entend l’ensemble des « phénomènes » au sens kantien, descriptibles en termes de « lois scientifiques », est cependant supposée être une forme de « causalité » dont, d’après Kant, on ne pourrait jamais connaître le fonctionnement, puisqu’il est supposé appartenir au « monde intelligible » ou monde des « choses en soi » , mais dont nous ne pouvons pas avoir d’ expérience « objective » …
Chez Kant, la Liberté est postulée, en partant de la position préalable d’une « normativité » ou « Loi morale » universelle dont il prétend précisément avoir mis à jour la structure fondamentale sous la forme d’un « impératif catégorique » , qui inscrirait la même « forme générale d’une législation universelle » dans l’ordre du devoir moral, que la forme de la « législation » qui structure les « phénomènes » observables et la causalité dans l’ordre de la nature et des sciences, notamment de la physique ( … newtonienne ) supposée décrire adéquatement ces phénomènes.

Je rappelle qu’il n’y a rien de tel dans la proposition que je fais d’une « Loi Morale Nouvelle », qui précisément ne peut devenir « Loi » que par la volonté radicalement Libre des « personnes » qui se définissent elles-mêmes comme « personnes libres et égales ». Si je peux faire une telle « proposition », purement « personnelle » en effet, sans rien demander à personne d’ « autre »pour en proposer la « définition », c’est précisément que le point de départ est « auto-posé » en toute « autonomie » par une telle liberté personnelle radicale.

C’est ensuite que chaque « autre personne » peut, si elle le veut elle-même librement, considérer une telle proposition comme étant tout aussi bien la sienne « propre ».
( Réciproquement, s’il se trouve que Vous fassiez par et pour Vous-mêmes initialement cette même proposition dans sa signification essentielle, sous une mise en forme textuelle ou de « représentation » verbale possiblement différente ou même dans un tout autre « langage » d’énonciation, à partir du moment où je m’apercevrais que c’est bien la « même proposition » que celle que je ferais moi-même, j’Y adhèrerais tout aussi librement que j’adhère à la mienne « propre », puisque précisément cette proposition est pensée pour POUVOIR ( et non « devoir » à la manière kantienne ) être pensée et acceptée par toute « personne libre et égale » qui en initierait de la même façon l’énonciation. )

Cette différence entre « Loi Morale Nouvelle » supposant une « Libre Égalité » réciproque de l’ « Égale Liberté », et la « Loi Morale Universelle » supposée par Kant, pose aussi alors différemment la question du rapport entre l’ordre de la normativité éthique et l’ordre de la « vérité » tel qu’il est constitué par la connaissance scientifique de l’Univers et de ses organisations dynamiques matérielles évolutives et complexes ( dont notre cerveau actuel d’ « homo sapiens » … ).

La « Liberté » n’Y est plus pensée obligatoirement sous la forme d’une « causalité » transcendantale appartenant au « monde intelligible en soi » , mais dont le fonctionnement serait inconnaissable au niveau les « phénomènes » auxquels un acte libre donne lieu :
Au contraire, il est alors possible de poser LIBREMENT, que nous pouvons, comme « personnes libres et égales », décider d’observer scientifiquement et de modéliser théoriquement toutes les « phénoménalités » corrélatives à un acte dont nous avons LIBREMENT décidé qu’il était LIBRE, en particulier au niveau des régulations rétroactives qui se produisent à cette occasion dans nos « cerveaux conscients », à différentes échelles physiques spatio-temporelles.
Et en particulier, les organisations matérielles des « états » fonctionnels du cerveau lorsque nous utilisons le mot « liberté » en liaison avec certaines situations, leur analyse consciente et les décisions que nous prenons en les qualifiant de « libres », peuvent apporter des éléments de compréhension nouveaux sur la forme complexe de « récursivité » à l’œuvre dans une « action libre ».

Nous postulons en effet ( dans une forme de »matérialisme moniste »), que tout vécu subjectif conscient que cette conscience peut elle-même distinguer « en elle-même » , résulte d’une émergence qui possède nécessairement aussi d’autres façons possibles de se manifester à une observation externe, comme organisation matérielle interne à l’univers physique.
( Déjà aujourd’hui, les neurosciences sont capables de mettre en évidence assez finement les corrélations entre expériences subjectives « en première personne » relatées par les personnes, et les états des réseaux de neurones cérébraux qui s’ activent corrélativement. )
La distinction cartésienne « métaphysique » d’une « substance pensante » et d’une « substance étendue » me semble depuis longtemps une absurdité qui crée artificiellement de toutes pièces un problème ultérieur de leur « communication » ou de la « liaison de l’âme et du corps »dans une « glande pinéale » quelconque, ou pour d’autres par un miracle continu de la « volonté divine » de maintenir un tel parallélisme entre phénomènes cérébraux matériels et vécus subjectifs conscients …
Mais la distinction kantienne aussi « radicale » entre « phénomènes » et « noumènes » est pour moi tout aussi arbitrairement inutile, en prétendant instaurer des « impossibles à connaître » sans réelle preuve ( « scientifique » ) d’une telle impossibilité, mais uniquement des spéculations métaphysiques à ce sujet … La « structure transcendantale du sujet » que Kant prétend découvrir par « déduction transcendantale » … n’est que celle du philosophe Emmanuel Kant, alors qu’il aurait pu, conformément à sa propre critique de la métaphysique de ses prédécesseurs, entreprendre une « critique » bien plus « radicale » des « pouvoirs de la raison » lorsqu’elle spécule ainsi sur les rapports entre « phénomènes » et « chose en soi » …

Mais il aurait alors dû abandonner son projet de « fondement de la métaphysique » … y compris de sa « métaphysique des moeurs » !




Vous souvenez-vous de la « madeleine de Proust » ?

La « madeleine de Proust » … n’est pas une « madeleine », pas plus que la « pipe » de Magritte « n’est pas une pipe » …

La problématique générale de la « trahison des images » et de la question de la différence entre « le réel » et l’imaginaire » dont le « symbolique » serait, lacaniennement, l’arbitre , à travers quelques « diagrammes » ou « graphes » , a fait couler beaucoup d’encre … et même de sang, à en croire la fureur des « guerres de religion » ( ou de leurs substituts « profanes » …)

Les oeuvres d’Escher sont bien connues, même si les « ayant droit » actuels n’en autorisent la diffusion publique que comme publicités de promotion de « produits dérivés » … Il n’empêche que la « représentation publicitaire de ces représentations non tombées dans le domaine public » reste suffisamment auto-similaire ( et donc ironiquement un clin d’Oeil d’Escher qui nous parvient malgré le filtre mercantile de ses « ayant droit » ), pour en percevoir les multiples illustrations de la « récursivité » dans la relation « réel » / »imaginaire ».

Comment partager une Madeleine de Proust, sans que Léda ne soit pipée ?
Tout Cygne se Dé-double d’un Cygnifiant Cygnifié .