Articles

EVA naissante, EVA nous hissante

Cet article est ( re (? )-commencé ) à propos d’un ouvrage de Paul Ricoeur :
La mémoire, l’ histoire, l’oubli ( Seuil, septembre 2000 )

En exergue une phrase de Vladimir Jankélévitch :
« Celui qui a été ne peut plus désormais ne pas avoir été : désormais ce fait mystérieux et profondément obscur d’avoir été est son viatique pour l’éternité.« 

Bien sûr cela évoque pour moi, à titre d’intérêt immédiat du moment, une controverse philosophique avec François Galichet, à propos de ce qu’il pense de la problématique de la mort et de son rapport avec la problématique l’identité personnelle ( « Pourquoi suis-je moi ?«  ), dans son ouvrage « Mourir délibérément ? » ( Presses universitaires de Strasbourg, 2014 )

Mais, pour en revenir à l’ouvrage de Paul Ricoeur, une question me vient, dès la lecture des premières pages où Ricoeur, en philosophe historien de la philosophie, reprend la problématique de la mémoire et de l’imagination, telle qu’elle a été ( ou aurait été ??? ) posée par Socrate, Platon, Aristote …,

Cette question est la suivante :

Jusqu’où la façon dont une philosophie personnelle ( ici celle de Paul Ricoeur) , reprend et « revisite » le fil de l' »histoire de la philosophie », donc se « remémore » une pensée antérieure de plus de 2000 antérieure, peut-elle être elle-même formellement « comprise » dans l’objet même qui ici est supposé en faire la thématique philosophique, à savoir la thématique du mode d’être de la Mémoire, de l’Histoire et de l’Oubli.

Problématique générale de la « récursivité » d’une « fonction » se prenant elle-même comme « argument » ou objet traité par cette « fonction » :
La remémoration de la façon dont la philosophie a traité de la remémoration.

Car c’est très minutieusement que Ricoeur essaye de « reprendre » les traces de la pensée de Socrate ( ou de Platon … ) au sujet même de ce qu’est, ou pourrait être (?), ou devrait être (?), une telle réminiscence :
La question est donc bien ici : comment un « contenu » thématique ( ici celui de la mémoire ) peut-il, rétro- agir sur la forme même, fonctionnellement active, de la pensée qui pense en « repenser » les traces ?

Puissance de la récursivité.


Une problématique formellement bien connue aujourd’hui en termes de « traitement informatique de l’ information », et qui est à la base de toute la puissance du « numérique » : UN MÊME PRINCIPE DE CODAGE ( « digital » ou « numérique » ) permet à la fois de coder des « Données » ( le contenu ou l’objet du traitement, « argument » de la fonction) et toutes les fonctions et procédures formelles de « traitement » de ces données . Tout algorithme formel peut être décrit à l’aide d’un tel codage, sous forme de « programme informatique » :

Et la définition de cette fonction , sa description, peut alors à son tour devenir « objet » d’autres fonctions ou d’ « elle-même » ( fonction récursive ), sans perdre sa faculté « opératoire » : de telles fonctions récursives peuvent parfaitement être physiquement implémentées.
Tout le problème est dans la définition des « conditions d’arrêt » des appels récursifs de la fonction par elle-même

Il devient alors formellement facile de matérialiser la « récursivité » liée à cette identité du principe de codage du « contenu » et de la « forme-fonction », et d’écrire des programmes « récursifs » où la définition même contient des appels à la fonction qu’on est en train de définir.

Bien des apprentis programmeurs ont pu s’émerveiller de l’élégance et de l’ efficacité d’une définition récursive, qui semble contredire, par sa circularité, la conception habituelle, mais naïve, de la « causalité déductive » arborescente, à savoir qu’on ne devait jamais utiliser comme « cause » une donnée qui par ailleurs est supposée être un « effet », sous peine de « cercle vicieux ».

C’est bien sûr, comme le savent les apprentis programmeurs, la présence de « conditions d’arrêt » qui permet que les « appels récursifs » de la fonction par elle-même ne fasse pas qu’empiler en mémoire « indéfiniment » ( jusqu’à épuisement des ressources matérielles de la mémoire informatique disponible ), les traces de ces appels, mais s’arrête en effet à un moment, pour passer à une phase d’ « exécution » effective des prescriptions « empilées ».

De la même façon, mais beaucoup plus drastiquement encore, dans la pensée humaine réelle, les appels « récursifs » possibles en « poupées russes » ou en « tiroirs » ( « je me souviens de m’être souvenu de ce souveniralors que j’étais en train de lire un extrait d’une thèse qui parlait de la « madeleine de Proust », mais je ne me rappelle plus de quelle thèse il s’agissait … » ) , s’arrêtent très rapidement aux tous premiers « tours » de l’appel récursif … parce que très rapidement, notre fonctionnement mental conscient ne sait plus « à quel étage d’appel récursif il en était », et que surtout, du point de vue de l’amélioration supposée de la précision du CONTENU de la pensée, il n’y a plus guère de différence effectivement pensable entre le souvenir de « x » et le souvenir du souvenir de ce souvenir de « x » … , même si on peut s’imaginer formellement une suite potentiellement infinie de ces emboîtements, et donc une « différence » entre chaque étage d’emboitement.
C’est, en termes cartésiens, la question du « chiliogone » et de la différence entre nos capacités d’imagination ( matériellement limitées si on entend par « imagination » des images sensorielles concrètes : image mentale visuelle d’un hexagone comme différente de l’image mentale visuelle d’un carré ou d’un pentagone ) et nos capacités de « conception » ( définitions formelles des objets de pensée, sans être nécessairement capable de les « imaginer » dans une image mentale concrète )

Nous finissons donc rapidement, dans ce processus mental, à devoir mélanger, non pas sans doute au premier tour de la différence entre « la carte et le territoire », mais les supposés « tours suivants » où il faudrait faire formellement la différence entre la « carte de la carte du territoire » et la simple « carte du territoire » : Les exemples pratiques d’une telle nécessité de distinction seront rapidement décroissants, ou l’objet d’un pur jeu formel, comme les « poupées russes » .
Pourquoi ? Parce que la différence pratique fondamentale est celle du « territoire réel » et de n’importe quelle « carte » ou « image » ou « représentation » de ce « territoire réel », peu importe ensuite la possibilité de faire, au sein de l’univers second des « représentations » en général, une hiérarchie entre une « représentation » et une « représentation au second ou au troisième ou nième degré de cette représentation ».
De même dans la « pensée critique » , on conçoit bien encore une « critique de la critique » , mais que signifierait réellement une supposée « critique de la critique de la critique … », sauf une prétention comique d’aller « plus loin encore » que « l’arroseur de l’arroseur arrosé », dans une supposée escalade du « rira bien qui rira le dernier » ?

Les progrès de l’informatique et de l’intelligence artificielle nous montrent que sur ce terrain de la pure capacité récursive formelle, les automatismes algorithmiques sont bien plus puissants que nos capacités « neuropsychologiques », et que la « raison raisonnable » consiste plutôt à placer judicieusement les bonnes « conditions d’arrêt » dans les algorithmes et non à chercher à concurrencer les capacités de traitement formel proprement dites des machines, ( capacités de calcul et de mémorisation des « étapes » et états successifs de ces calculs )

Remarque : Une querelle philosophique similaire au sujet de l’ « infini », oppose traditionnellement ceux qui ne voient dans tous les types d' »infinis » ( car il y a formellement des infinités de types d’infinis pensables : « calcul transfini » ), que des « infinis potentiels » , et ceux qui prétendent qu’au moins certains d’entre eux sont des « infinis actuels » .
Un aspect de ces débats traditionnels est lié aux classiques « attributs divins », dont l ‘ « infinité » … , et donc à la question de savoir si une telle de « dieu » correspond simplement à un « infini potentiel » , ou à un « infini actuel ».

Remarque personnelle : Toute définition « actuelle » d’un quelconque « infini » tient forcément, matériellement, physiquement, dans un énoncé physiquement fini. Ainsi précisément l’ « axiome de l’infini » qui fait partie des axiomes de définition mathématique des ensembles :
« En mathématiques, dans le domaine de la théorie des ensembles, l’axiome de l’infini est l’un des axiomes de la théorie des ensembles de Zermelo-Fraenkel, qui assure l’existence d’un ensemble infini, plus précisément d’un ensemble qui contient une représentation des entiers naturels.« 


Dans le formalisme logico-mathématique on peut bien sûr avoir, à la place des axiomes eux-mêmes, des « schémas d’axiomes » permettant d’engendrer une « infinité d’axiomes » , voire des « schémas de schémas d’axiomes », mais il faut nécessairement, SI ON VEUT DISPOSER à un moment donné de la puissance effective « actuelle » d’une axiomatique, mettre en place une « condition d’arrêt » de cette récursivité formelle du « schématisme des axiomes ».

Et une très large partie des usages concrets des systèmes logico-mathématiques formels se limite aux toutes premières étapes d’une telle inflation formaliste potentielle, car les moyens physiques matériels concrets d’ « écriture » d’un programme informatique ( ou de la capacité d’écriture d’un mathématicien ou d’un collectif … fini de mathématiciens ) sont bien évidemment physiquement limités, et que le caractère exponentiel ( et « exponentiel’ d’exponentielle … ) des combinatoires formelles POTENTIELLEMENT « concevables », est très rapidement limité par les ressources finies d’un « calcul » réel ( même à supposer qu’on utilise un « ordinateur quantique » à l’échelle de l’univers physique connu … ).

Mais ce n’est pas « grave », puisque précisément personne d’autre, ni le RÉEL en tant que tel, ne peut « actuellement« , faire « beaucoup mieux » et surtout pas « infiniment mieux », et que donc, tout ce que le « réel », ou l’ « univers », ou la « nature » ont produit jusqu’à présent, aussi « extraordinaire » que cela paraisse, comme dans l’évolution du vivant, l’apparition des organismes conscients comme homo sapiens, et comme « VOUS et MOI », tout cela a été « fait » et « créé » avec des moyens réels de calcul combinatoire finis, même si leur nombre est « très grand ».

Ceux qui prêtent à un « Dieu » une quelconque « toute-puissance infinie« , ne font qu’utiliser leur propre capacité de « combinatoire conceptuelle » :
Le fait de baptiser d’un terme comme « absolument infini » ou « absolument absolu » ne change rien au fait que soit de tels termes ne disent effectivement que des choses « finies », ou désignent simplement une ouverture POTENTIELLE, de « transfinités » non encore « explorées » du réel POTENTIEL ( y compris par le réel physique actuel et passé de l’univers lui-même ).
Ou, si de telles expressions « poétiques » ampoulées prétendent parler d’une « transfinité actuelle », elles ne savent tout simplement pas de quoi elles parlent : Leur « être infini absolu » est très exactement la même chose que le « néant absolu » dont elles prétendent formuler la distinction.

Remarque : Cette remarque concernant l’identité de l' »être absolu » dans son abstraction pure avec le « néant absolu » dans son abstraction pure est déjà présente dans l’introduction même de la « science de la logique » hégélienne.

Toute prétention concernant une « différence » entre l’ « être » et le « néant », soit doit pouvoir dire de QUOI il est question : l’ « être de QUOI ? le « néant de QUOI ? », la présence ou l’absence de QUOI ?
Sinon, il y a bien une « différence », mais seulement dans les MOTS ,
Le mot « être » et le mot « néant » ne sont pas les mêmes mots …
( Comme l’ « étoile du soir » et l' »étoile du matin » … )

Mais cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas « désigner » la même « chose » …, lorsqu’on les prend dans leur pure abstraction ( sans préciser le « QUOI ») .
Sinon leur « différence » signifie … votre propre ignorance … qui s’ignore elle-même.

Ou dans les imaginaires finis qui vont avec de tels mots …, mais dans ce cas , il n’est question que de l’être de « quelque chose », ou de l’ absence de « quelque chose », et dans ce cas , c’est simplement le VAGUE de ce « quelque chose » qui permet de croire que son « être » et que son « non-être » sont différents.

Il y a-t-il une différence entre « une bouteille pleine » et une « bouteille vide », aussi longtemps qu’on n’a pas précisé de QUOI elle est implicitement supposée pouvoir être « pleine » ou « vide » ( par exemple de « vin », d’ « air » ou de « vide » ) : En particulier si elle est supposée être « pleine de vide« , il faudra encore préciser de quel « vide » on parle , et s’être posé la question sur la nature d’un tel « vide »
( avez-vous entendu parler du « vide quantique » ? … ).

En réalité, dans la pratique concrète, si vous parlez d’une bouteille vide, c’est toujours en relation avec un intérêt concret potentiel : la bouteille d’eau est vide, la bouteille de gaz est vide, etc. il va falloir penser à la remplir ….
Dans tous ces cas concrets de différence concrète entre une présence et une absence, un « être » et du « néant », il s’agit de « choses » précises qui sont « présentes » ou « absentes » et dont la présence ou l’absence ( l’ « existence » ou la « non-existence » ) vous importe ou vous impacte directement de façon très particulière … et non pas dans la problématique très abstraite de la différence entre « l’être en soi » et le « néant en soi » …

Voir aussi, au sujet de la « circularité » :

Vices et vertus des cercles , de Daniel Bougnoux :

https://www.editionsladecouverte.fr/vices_et_vertus_des_cercles-9782707118684

Le Canal de Lacan

Le Corps C, en mathématiques, est le « Corps des Complexes », c’est à dire des « Nombres Complexes » . Ce corps dispose d’une complétude spécifique dont le « Corps des Réels » ne dispose pas , la « clôture algébrique » :
« En algèbre, le théorème de d’Alembert-Gauss énonce qu’un polynôme complexe non constant possède toujours au moins une racine complexe. Le corps des nombres complexes est dit algébriquement clos. On peut ainsi identifier le degré d’un polynôme complexe non nul au nombre de ses racines comptées avec leur ordre de multiplicité. »
voir aussi : https://www.bibmath.net/ressources/index.php?action=affiche&quoi=mpsi/cours/complexes.html

D’où un jeu de mots facile : « Le Corset du Corps C », que bien des étudiants ont pratiqué …

Il n’est bien sûr pas indifférent pour Ce « Corps C » , que l’ « ensemble de Mandelbrot« , qui me sert depuis longtemps de symbole de la « Complexité » soit précisément défini dans cet espace. Voir aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynamique_holomorphe

Remarque : en allemand certains ont appelé l’ ensemble de Mandelbrot « Apfelmännchen » ( « le petit bonhomme pomme » )

Et il n’est alors sans doute pas symboliquement indifférent, que pour que l’image de cet « Ensemble de Mandelbrot » devienne une image de mon propre rapport personnel à la « Complexité », j’ai choisi de lui faire subir une « rotation de 90° » , de façon à ce que la symétrie de l’image soit organisée autour de l’ axe « vertical ». Ce qui peut s’interpréter symboliquement, soit comme une simple rotation du référentiel xOy, soit comme une substitution de l’ axe des « réels » à l’ axe des « imaginaires » , c’est à dire que dans ce nouvel espace « redressé », ce qui est d’ordinaire considéré comme « réel » devient « imaginaire », et réciproquement.

La structure fractale de la frontière entre le « DEDANS » et le « DEHORS » est devenue aussi une expression allégorique de la façon dont on peut imaginer le « NouS » du « P.E.U.P.L.E » , et l’ aspect « autosimilaire » de chaque « personne libre et égale », en tant qu’elle est à la fois une réalisation « locale » de l' »égale liberté » et une image de la structure globale de la fonction formelle « ELLE »



Bien sûr on peut étendre les « spéculations » imaginaires autour des « lacaneries » et se demander comment le langage en général vient s’immiscer dans les replis plus ou moins inconscients de l’ « imaginaire » :
https://mondesfrancophones.com/mondes-europeens/le-corps-inconscient-dans-la-theorie-de-j-d-nasio/



Mes Moires du « Référentiel Numérique »

Il y a une trentaine d’années au moins, j’utilisais, en arrière plan de mes spéculations philosophiques, une structure esthético-métaphysique que j’appelais mon « Référentiel Numérique »:

Le fondement logico-mathématique formel de ce « référentiel » n’est rien d’autre que l’ensemble N des nombres entiers, donc avec en arrière plan les différentes façons dont les mathématiciens théorisent ces « Nombres entiers » de façon axiomatique.

Mais je ne retenais alors que certaines de ces propriétés mathématiques formelles qui m’intéressaient du point de vue esthétique et comme squelette général de formalisation personnelle de la « complexité » :

– le lien proprement mathématique avec la « théorie des groupes finis » , dont j’avais depuis longtemps pressenti l’importance, et connu l’importance en physique fondamentale pour les différentes « symétries » des « lois de conservation » , et particulièrement en physique quantique.

– le lien esthético-poétique avec les anciennes « symboliques des nombres« , et plus particulièrement, au niveau de la théorie musicale, la question du fondement mathématique de la composition des ondes sonores, et du choix apparemment culturellement arbitraire des échelles de hauteur constituant les « gammes » : en particulier la problématique des nombres premiers et de leurs multiples, et le fait que la théorie musicale ne retenait que les tout premiers nombres premiers et leurs multiples comme structure de base pour définir ses « gammes« .
Un questionnement évidemment sur la façon dont la question du « tempérament égal » ( supposant une référence mathématique aux « nombres réels » R et non plus aux seuls « nombres rationnels » Q ), permet de confondre très approximativement ( « à l’oreille » ) certains nombres entiers proches , mais appartenant à des séries de multiples très différentes ( Ainsi par exemple 120 et 121 ), et donc cependant de « JOUER » , musicalement, sur ces distinctions potentielles, que le « tempérament égal » de 12 demi-tons identiquement espacés sur une échelle logarithmique, cherche à fusionner formellement, tout en gardant en arrière plan l’antique fondement « grec » sur les fréquences multiples simples d’une vibration fondamentale.

Mon « Référentiel Numérique » a été pendant toute une période de ma vie une façon de relier formellement des domaines apparemment très différents, soit au niveau des théories scientifiques, soit au niveau de la créativité esthétique-artistique.
En particulier, il est possible de représenter la suite des nombres entiers de façon « spiralaire »logarithmique , où chaque tour de spire correspond aux multiples d’un nombre premier. Chaque tour finit par retomber sur un multiple du nombre premier servant de « fondamentale ».
Ainsi les octaves successives pour les puissances de 2 :
Les supposés « 12 demi-tons » de la gamme tempérée, peuvent alors être traduits de façon de plus en plus précise ( en termes d’ « encadrement du nombre réel par une suite de nombres rationnels » ) :
Ainsi une première approximation permet de comparer la suite des demis-tons aux nombres entiers compris entre 16 ( 2 puissance 4 ) et 32 ( 2 puissance 5 ),
et plus précisément sur les spires d’octaves plus hautes : par exemple entre 64 ( 2 puissance 6 ) et 128 ( 2 puissance 7 ) :
Entre ces deux octaves successives, on dispose de 64 « degrés » entiers intermédiaires. Rappelons que si les puissances de 2 permettent de dénombrer les « octaves », les puissances de 3 permettent de définir le « cycle des quintes », etc. , mais que les harmoniques 7, puis 11, 13, etc.. d’une même fréquence fondamentale sont considérées rapidement comme de plus en plus perceptivement indistinctes, même si en théorie « rationnelle » des harmoniques, et même en analyse physique du son, il est possible de les distinguer et de les détecter … )


Mais ce « Référentiel Numérique » que j’utilisais est également en lien avec certaines de mes idées concernant les valeurs fondamentales et la possibilité de définir ( LIBREMENT ! ) une forme d’ équivalence des personnes comme « personnes libres et égales » ( en résonance partielle avec les concepts de Rawls ), et de se poser la question du « dénombrement » de telles « personnes » potentiellement à la fois LIBRES ( donc posant leur propre identité en toute autonomie les unes par rapport aux autres ) et ÉGALES entre elles du fait même de leur référence autodéterminée à cette « LIBERTÉ » :

En tant que prenant chacune des décisions autonomes, les volontés personnelles se distinguent les unes des autres « numériquement », comme autant de « de degrés liberté » d’une « variable formelle anonyme », se signalant chacune cependant dans la discontinuité de cet « arbitraire de la volonté »
( ce que « je veux », n’est pas nécessairement, ni obligatoirement ce que « tu veux », ni ce que chacune de ces « personnes libres et égales » peuvent « vouloir » ( « C’EST VOUS QUI VOYEZ » ))
Mais par ailleurs, comme dans le modèle formel des nombres entiers, toutes les « personnes libres et égales » sont de « nombre » potentiellement « infini dénombrable ».
Mais ce nombre est réellement physiquement dépendant des ressources disponibles localement, là où la complexité matérielle nécessaire à leur prise de conscience cérébrale comme « personne libre et égale » et à leur organisation corporelle d’interfaçage avec le reste de l’univers, rencontre des limites au moins provisoires ( voir par exemple le problème « écologique » de la surpopulation humaine par rapport aux « limites de la planète » ).

Ceci résulte du postulat purement « matérialiste » que je pose qu’aucune organisation consciente d’elle-même dans l’univers ne peut exister sans le « support » d’une organisation matérielle suffisamment complexe ( pas nécessairement sous la forme du système nerveux actuel des animaux et donc des humains, mais donc d’une matière organisée qui rend possible l’émergence de ce que nous appelons notre « subjectivité consciente » )

Cela n’a donc rien à voir avec ce que peuvent être des spéculations métaphysiques sur la façon de « compter » des « âmes » ou des « esprits individués » , pour ceux qui posent l’existence de telles « substances pensantes » distinctes ( par la « volonté divine » ou la structure métaphysique du « monde des âmes ») de l’organisation matérielle « pensante » émergente de la complexité organisationnelle de la « matière » ( compréhensible en termes de physique, de chimie, de biologie moléculaire, de biologie évolutive, de neurosciences, de sciences « humaines » tenant compte des dynamiques de la complexité organisée des écosystèmes incluant les « humains » ).

Chaque « personne libre et égale » se constitue ELLE-MÊME dans l’unité autonome et autodéterminée de sa « volonté » ( équivalente en ce sens d’une « unité numérique » discontinue « dénombrable » par rapport à d’autres « unités » équivalentes ), mais n’en a pas moins besoin fondamentalement de garantir un niveau suffisant de « ressources physiques » nécessaires et suffisantes pour « conserver » cette autodétermination complexe pilotée par son cerveau et peut-être même par des circuits spécialisés passant par le « cerveau frontal »

Chaque « personne formellement libre et égale » doit donc, si elle veut continuer à l’être dans son organisation corporelle actuelle, penser aussi à assurer suffisamment de quoi « nourrir » cette organisation biologique en fonction de son intégration « personnelle » propre dans un « environnement » qu’elle n’a pas initialement choisi, mais à partir duquel elle PEUT essayer de se développer davantage, comme « personne réellement libre » TOUT en respectant le droit fondamental autonome et autodéterminé des autres « personnes libres et égales » de pouvoir elles aussi et tout autant, garantir leurs propres « ressources physiques » de support de leur propre « ÉGALE LIBERTÉ ».

Or il devient alors évident que la distinction « numérique » des « personnes libres et égales » entre elles n’a d’importance, pour chacune d’entre elles, que pour autant qu’elle se trouve encore dans la nécessité matérielle d’assurer dans son environnement corporel local, au moins certains aspects de ses ressources nécessaires à la conservation de son identité consciente biologique actuelle, situation qui, comme chacun le sait, est potentiellement en conflit permanent de concurrence avec les autres pour de telles ressources limitées. ( Comme dans tout le monde vivant où nous trouvons notre « berceau » ).

Mais cette distinction numérique des différentes « personnes libres et égales », n’a pas de sens formel, dès qu’il devient réellement possible, au moins pour une toute petite partie, de mettre en « COMMUN » , donc au service d’un « Projet universalisable des personnes libres et égales » , la mise à disposition égale des ressources physiques de l’Univers nécessaires pour garantir à chaque « personne libre et égale » la continuité et le développement de son « ÉGALE LIBERTÉ ».

En particulier il ne saurait alors Y avoir de contradiction formelle fondamentale entre les « personnes libres et égales » physiquement réelles actuellement sur Terre, et toute « personne libre et égale » future possible ( pour les générations humaines futures sur Terre, mais plus universellement pour toute organisation matérielle consciente d’elle-même dans l’ Univers ), SI celle-ci adhère LIBREMENT au même principe d’ ÉGALE LIBERTÉ définissant formellement toute « personne libre et égale » à partir de sa propre volonté autonome et autodéterminée.

En un certain sens donc, mais sans aucun présupposé de type religieux ou « spiritualiste » ou « transcendantal » ou philosophiquement « phénoménologique », nous nous appuyons, du point de vue des « ressources matérielles disponibles dans l’Univers », sur une conception matérialiste « émergentiste » ( les propriétés particulières du « vivant », puis de la « subjectivité consciente humaine », émergent dès qu’un niveau particulier de complexité de l’organisation matérielle est évolutivement atteint, les modalités de cette évolution elle-même n’ayant besoin d’ aucune « conscience », ni même de « finalité » pour devenir explicables quant à leur « origine »).

A partir du moment où au moins certains humains passés ou actuels décident librement de la valeur de leur propre LIBERTÉ et décident simultanément qu’une telle LIBERTÉ personnelle doit être au moins formellement compatible avec la LIBERTÉ aussi radicale de toute autre « personne libre et égale » qui prendrait cette MÊME libre décision, ces personnes peuvent alors décider en conséquence de faire progresser ce Projet Idéal Commun, d’un statut de pure proposition formelle, à des tentatives d' »incarnation » réelle ( physiques, techniques, économiques, juridiques, politiques, etc. ) d’un tel Idéal, car elle savent qu’elles en ont elles-mêmes librement décidé, et que nulle « loi », ni physique, ni « morale » ne les Y contraint, ni ne les Y oblige :
Seule la « Loi Morale Nouvelle », issue de leur propre libre volonté autonome, comme « LIBRE ÉGALITÉ », peut dans le même geste, instituer une forme de « volonté générale » ENTRE ces « personnes libres et égales ».

Une forme jusqu’à présent encore partiellement « impensée », puisque la plupart des philosophies morales et politiques qui ont soutenu des idéaux voisins, considèrent qu’un tel projet est « naturellement » ou « intrinsèquement » propre à une « nature humaine universelle », et s’impose donc, en termes de « droit naturel« , à l’ ensemble des « êtres humains » : l’ exemple typique en est la « Déclaration Universelle des Droits Humains » de 1948 ainsi que de la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen » française de 1789.
Il s’agit alors d’une forme de « FRATERNITE » supposée propre à la « famille humaine » ( et que les « animalistes » actuels accusent d’être du « spécisme » )

Les philosophes ou les personnes en général qui récusent un tel « Droit naturel », et pensent uniquement en termes de « droit positif » ou encore en termes de « culture communautaire » qui imposeraient à leurs membres une obéissance coercitive consciente ou inconsciente, n’admettent pas non plus, mais cette fois ci au nom d’une supposée supériorité intrinsèque du « collectif concret » ( « peuple », « nation », « civilisation » …, « famille », « patrie » … ) encadrant toute décision ou choix « personnel » .
Il s’agit alors d’une autre forme de « FRATERNITE » supposée plus fondamentale dans une « communauté historique concrète … »


Il est assez facile de comprendre en quoi notre « Proposition d’ Égale Liberté Libre Égalité » ne correspond ni aux tenants du « Droit Naturel » et »humaniste universaliste », ni aux prétentions « des « collectivistes » des « communautariens » ou des « nationalistes » , ou des « marxistes » tenant de la « lutte des classes » et de la « dictature du prolétariat » …,
ni aux conceptions des « libertariens inégalitaires » ( de « droite » ) , qui prétendent défendre une liberté individuelle où l’intérêt bien compris de chacun dans un « marché libre » sans aucune « volonté générale », apporterait une « harmonisation » minimale suffisante pour empêcher que les inégalités incontrôlées finissent par miner les « libertés individuelles fondamentales » auxquelles ces « libertariens » prétendent cependant être essentiellement attachés.

On comprend alors aussi pourquoi nous ne proposons pas la « FRATERNITE » comme fondement de notre « Loi morale nouvelle », car elle est beaucoup trop ambiguë dans ses références et préférences de « famille » ou de « proximité » ou de « généalogie biologique ou culturelle commune » , et que nous avons choisi de souligner ces fractures en la renommant « FRACTERNITE » !

Quant à VOUS, c’est VOUS qui voyez ….


Insuffisance et impuissance des « Droits humains », malgré les institutions internationales

Depuis la Déclaration Universelle des Droits Humains » de 1948, la Charte des Nations Unies, et les deux grands Pactes de 1966, d’autres innovations juridiques internationales ont cherché à réaffirmer et à améliorer la « mise en pratique effective » des énoncés fondamentaux des « Droits Humains » :

Ainsi par exemple, en 1993 :
La Déclaration et le programme d’action de Vienne (ou VDPA)

Mais force est de constater, en 2024, et ce depuis quelques années, que l’ évolution réelle des relations internationales et des relations humaines à l’intérieur des différents États , peuples ou nations, ne constitue pas une démonstration d’un réel progrès de ces « Droits Humains » !

Il devient donc probablement de plus en plus urgent de redéfinir dans le réel les rapports entre le formalisme des textes juridiques et les conditions effectives d’ application dans la réalité des situations politiques, sociales, culturelles, économiques, etc.

Si les systèmes juridiques, politiques et économiques actuels, ne permettent pas réellement de progrès substantiel dans le sens d’un « Idéal Commun » des « Droits Humains » prétendu entre les peuples et les nations, c’est que ces systèmes effectifs sont pris dans des contradictions insolubles que leurs « identités collectives » actuelles ne permettent pas de traiter efficacement.

C’est pourquoi je pense depuis longtemps, que seul un retour à des décisions beaucoup plus proches des personnes et prises par ces personnes elles-mêmes, peuvent espérer se substituer aux défaillances évidentes des « collectifs » traditionnellement hérités du passé.

Il faut donc s’attendre, dans ce cas, à des « schismes » ou des « fractures » de plus en plus fortes entre les personnes elles-mêmes en fonction de leurs conceptions personnelles dans la façon de se rapporter aux problèmes de « Liberté », d’Égalité », de « Fraternité », de « Justice » entre les « êtres humains » … et désormais au-delà …

Liberté et Égalité

Le Proposition « ELLE » conjugue bien sûr ces deux « valeurs » fondamentales.
En un certain sens donc elles sont toutes les deux aussi importantes ( « également importantes » ), puisque de façon symétrique ou réciproque, la Liberté dont il est question est voulue comme Égale pour chaque « personne libre et égale, souveraine sur elle-même ».

Mais, précisément réciproquement, cette « Égale Liberté » ne VAUT que par et pour les personnes qui font le Libre choix d’adhérer et de conférer cette valeur à la proposition « ELLE », autrement dit, ces personnes sont fondamentalement libres d’effectuer ce choix … ou de ne pas le faire, et donc de faire d’autres choix de « valeur » ou de priorisation de leurs valeurs.

Remarque : Il y a là une différence considérable avec le principe rawlsien d’ « Égale Liberté », puisque celui-ci est pensé par Rawls comme devant être valable « pour tous », ou du moins pour tous ceux qui sont citoyens d’une « démocratie » ou au moins d’un « état de droit ».
Mais dans tous les cas, Rawls ne leur laisse pas le libre choix individuel d’adhérer ou non à son « premier principe de Justice », puisqu’il pense que ce principe peut être logiquement déduit – sous le voile d’ignorance -par les représentants de personnes libres et égales.
Sauf que telle est pour moi d’abord la question : encore faut-il que ces personnes choisissent librement d’être de telles « personnes libres et égales« !
Bref, malgré la croyance des « philosophes politiques » qu’il est possible de construire une sorte de « vérité » théorique de telle ou telle de leurs positions,
la diversité permanente du spectre de leurs divergences, chaque « philosophe politique » ayant sa propre conception d’une telle « vérité », montre qu’en fait ils font des choix philosophiques personnels différents :
Ils « devraient » donc au moins tomber d’accord sur la valeur commune de leur liberté personnelle d’avoir la conception de « philosophie politique » ou « sociale » de leur choix. Et que tout accord collectif de certaines personnes- philosophes ou pas – sur certains de ces choix de philosophie politique, ne peut lui-même résulter que d’un libre choix personnel d’entrer dans cet accord.
Mais dans ce cas, il devrait pouvoir exister autant de modalités d’association collective politique, que de grands types de choix personnels de philosophie politique, et non pas, comme dans la réalité actuelle, de contrainte historico-géographique prétendant imposer à chaque habitant d’une « nation souveraine » , une modalité contrainte commune du « vivre ensemble » propre à cette entité collective.


Quand je dis que les personnes sont fondamentalement libres de choisir d’adhérer à la proposition « ELLE » , et que cette liberté est inscrite dans la proposition ELLE-MÊME, je parle d’une forme de liberté initiale, donc soit de la « liberté naturelle », soit d’une forme de « liberté conventionnelle » à laquelle la personne a précédemment déjà adhéré. Une forme initiale de la liberté, dans laquelle précisément la décision n’a pas encore été prise par la personne d’accorder cette même liberté qu’elle choisit et veut pour elle-même, à toute autre « personne » dans l’univers pour autant que celle-ci en fasse de même.
C’est donc si et seulement si elle fait le libre choix d’entrer en effet dans une nouvelle forme « conventionnelle » ou « contractuelle » qui associe l’ « Égale Liberté » et la « Libre Égalité », qu’elle peut prétendre faire partie de ce « P.E.U.P.L.E. » . Elle doit alors se sentir concernée par le passage progressif d’une simple déclaration « Form-ELLE » à une « institution » « Ré-ELLE ».

Si l’adhésion à la proposition « ELLE » ne peut, par définition , qu’être libre, quels sont les autres « libres » choix possibles ( en termes de « liberté initiale »):

– Ceux où la Liberté n’est pas choisie comme valeur fondamentale, mais comme soumise à une autre « hiérarchie de valeurs » : la personne qui fait un tel choix, doit alors se débrouiller avec sa propre adhésion à cette hiérarchie, alors qu’elle ne se pense pas ou ne se veut pas, en même temps, entièrement libre d’un tel choix … ( puisque une autre hiérarchie de valeurs précède et encadre cette liberté )
– Ceux où la Liberté est bien choisie comme fondamentale, mais uniquement par et pour la personne elle-même, sans qu’elle accepte que d’autres personnes puissent tout aussi librement qu’elle-même affirmer une telle Liberté.
La personne qui fait un tel « libre » choix, doit bien sûr s’attendre à ce que d’autres personnes, fassent comme elle, et ne lui reconnaissent donc pas la même Liberté qu’elles posent « librement » pour elles-mêmes.
Si un conflit quelconque surgit entre de telles Libertés qui ne se reconnaissent pas mutuellement comme « Égales », c’est bien sûr d’autres formes de « réglement des conflits » que ces Libertés devront accepter entre elles, ou avec des forces collectives coercitives imposant leur façon de distribuer la Liberté … inégalitairement ( Ainsi bien sûr, la « loi du plus fort » ou de toute autre forme de domination où une « Liberté » pense pouvoir ou devoir s’imposer aux autres personnes ).
On connaît à ce sujet la célèbre « dialectique du maître et de l’esclave » de Hegel.

4 dimensions de la Liberté

Lorsque nous parlons de Liberté, nous pouvons avoir en vue au moins 4 qualifications différentes de cette Liberté :

Nous allons distinguer classiquement :

La « liberté naturelle » dans son rapport à la « liberté conventionnelle »

La « liberté réelle » dans son rapport à la « liberté formelle »

Ces deux couples de qualifications de la liberté ne doivent pas être confondus, même s’il existe bien sûr une corrélation possible entre d’une part la « liberté naturelle » et la « liberté réelle » ( la « liberté naturelle » est une « liberté réelle », mais on espère que la « liberté conventionnelle » puisse aussi devenir « réelle » et ne se contente pas de rester « formelle » ! ).

  1. La « liberté naturelle » est constituée de l’ensemble des ressources fournies par la « nature » ( aussi bien dans l’organisation biologique du corps humain, que dans le « ressources naturelles » de l’environnement d’une personne ) et qui permettent ou amplifient la liberté de cette personne, indépendamment du fait d’avoir établi des « conventions » ou des « contrats » explicites de protection des libertés avec d’autres personnes ou avec des collectivités humaines.
    Il est bien évident que cette « liberté naturelle« , à part la généralité de l’organisation biologique humaine ( appartenir à l’espèce homo sapiens ), est très inégalement répartie, aussi bien à cause de la diversité des ressources biologiques génétiques des personnes qu’à cause de la diversité considérable des ressources « naturelles » locales accessibles aux différentes personnes.
    C’est bien pourquoi, depuis longtemps, les êtres humains ont imaginé des moyens pour compenser ces inégalités naturelles, à l’aide de « conventions », d’institutions, de lois, qui sont supposer réguler ou répartir plus « justement » ou « équitablement » les ressources et les contraintes qui conditionnent la « liberté naturelle » , en substituant au moins partiellement à cette « liberté naturelle » – « naturellement inégalitaire »- , une « liberté conventionnelle », dont la « garantie » de protection et de répartition des ressources nécessaires à l’ exercice de la liberté, est assurée non plus par la « nature », mais par le « droit » et de façon générale par des institutions humaines collectives supposées apporter plus de « justice » et d’ « égalité » dans les ressources nécessaires à chaque personne pour exercer sa liberté.

    Mais de tels accords « conventionnels » définissant notamment des « droits et libertés fondamentales » sont d’abord définis et discutés à un niveau « formel », dans les débats et les textes, en définissant par conséquent une « liberté conventionnelle formelle« , mais dont rien ne garantit spontanément la réalisation effective comme « liberté réelle« .
    Ce débat entre « libertés formelles » et « libertés réelles » a été notamment historiquement et politiquement très affirmé dans l’opposition entre les régimes de la « guerre froide » au lendemain de la deuxième guerre mondiale, au sujet de l’interprétation à donner à la récente « Déclaration Universelle des Droits Humains » à travers la Charte des Nations Unies et des deux grands « Pactes » qui étaient supposés donner lieu à des applications réelles et ne pas en rester au niveau des grandes déclarations « formelles ».



Quelle « laïcité » ?

Les querelles sur le « voile » en France, alors qu’elles n’ont pas d’équivalent ailleurs, posent un vrai problème sur la façon dont certains et certaines en France interprètent la « laïcité à la française » :

Voir cet article dans AOC :

Turban des Sikhs en Grande-Bretagne et hijab des musulmanes en France

Par Olivier Esteves

« Astroh » , avatar 3D

Depuis août 2002, je suis devenu un explorateur de certains « mondes virtuels 3D ». « Astroh » n’est alors pas seulement un identifiant d’inscription, mais devient aussi un substitut « avatar » de représentation dans ces mondes virtuels.
Bien sûr , en fonction des possibilités techniques offertes dans ces mondes, les avatars possibles sont plus ou moins sophistiqués, plus ou moins « réalistes », etc.

Il se trouve que j’ai très rapidement opté pour des avatars « féminins » , qui me semblaient plus agréables à regarder évoluer, qu’une vague ressemblance supposée avec ma « tête » réelle dans la « vraie vie » …

Les « Astroh » que vous pouvez trouver dans ce type de mondes virtuels se présentent donc sous des avatars « féminins ». Et je ne parle pas de tous les identifiants secondaires choisis momentanément ici ou là, et qui ne s’appellent pas « Astroh » !