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La Proposition « ELLE » comme réponse à la remise en cause croissante de l’universalisme des Droits Humains

Il s’agit là d’une des entrées importantes pour qui veut comprendre pourquoi j’ ai été amené à déclarer publiquement cette proposition spécifique de l’ « Égale Liberté Libre Égalité ».

Cette crise actuelle de l’ « Universalisme des Droits humains », n’est pas directement à l’origine de ma proposition, qui est plus ancienne et plus personnelle, mais les analyses qui sont faites depuis quelques années de cette « crise de l’ Universalisme » , ne font que renforcer ma conviction que ma proposition peut servir de point d’appui pour une nouvelle conception des « droits de la personne libre et égale » , qui se distingue en particulier des supposés « fondements » des « droits humains » comme « droit naturel » .

Pour analyser la crise actuelle de l’ Universalisme », de nombreux textes sont disponibles.

On peut partir par exemple de l’ analyse faite sur le site du service public par :Laurence Burgorgue-Larsen :
Droits de l’homme : une remise en cause croissante dans le monde.

On y trouvera les principales catégories de critiques actuellement formulées contre un supposé « universalisme » des droits humains.


En quoi la Proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » peut-elle servir, et à qui, pour construire une nouvelle réponse aux critiques de l’ancien « universalisme des droits de l’homme » ?

Précisément parce qu’elle renverse l’ordre de la légitimation « verticale » traditionnelle qui prétend poser « pour tous les êtres humains » un cadre de référence moral et juridique, sans demander en réalité à ces « êtres humains » ( sauf à certains d’entre eux, supposés être non seulement des « humains », mais des experts en matière de philosophie morale, de philosophie du droit ou de philosophie politique ) ou des personnes qui se sont auto-proclamées « rédacteurs » de la « Déclaration Universelle des Droits de l’ Homme » , et sont parvenus, dans le contexte de l’après guerre mondiale, à faire examiner et adopter les textes en questions, dans le cadre de la nouvelle « Charte des Nations Unies » : des représentants politiques donc de ces « Nations » dont on présuppose qu’ils sont légitimes à signer ces textes internationaux au nom de leurs « citoyens » respectifs … sans que ceux-ci aient directement leur mot à dire, en ce qui concerne pourtant un cadre général qui les concerne potentiellement chacun …
Ce sont donc en réalité de supposés experts du langage et des institutions juridiques qui ont été les auteurs et rédacteurs effectifs de ces textes, soumis ensuite aux représentations politiques des « États parties » réunis sous l’égide des « Nations-Unies » .

Ce contexte historique très particulier de l’après deuxième guerre mondiale de la rédaction d’un texte prétendu « universel », est de moins en moins suffisant pour garantir la reconnaissance de la référence continuée à ces textes.

Contrairement à cette référence traditionnelle à un ordre juridique ou moral « venu d’en haut » , et auquel les personnes citoyennes dans le monde entier seraient censées se soumettre « a priori » sous le prétexte qu’il s’agit de « droits humains universels » ( proclamés tels par une très petite minorité de ces êtres humains ) , ma proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité », ne prétend à aucune « universalité a priori » de ce genre : ELLE est purement et simplement une proposition personnelle venant d’une personne individuelle qui décide d’être elle-même par et pour elle-même , une « personne libre et POTENTIELLEMENT égale » à d’autres personnes, si et seulement si de telles autres personnes font le libre choix totalement autonome et autodéterminé, de se considérer elles-mêmes comme de telles « personnes libres et égales » , ET reconnaissent simultanément à toute autre personne ce même statut de « personne libre et égale », si et seulement si celles-ci, réciproquement, de même.

Par construction ou « définition » , seules des personnes qui font ce libre choix sont concernées par ce nouveau cadre de « droit de la personne libre et égale ».

Tous les « autres êtres humains » PEUVENT bien entendu effectuer un tel choix quand ils le veulent … et donc rejoindre la « communauté des personnes libres et égales », mais ils ne le « doivent » pas a priori sous prétexte qu’ils appartiendraient au même « genre humain ».

C’est donc par définition de la responsabilité personnelle propre que dépend un tel choix, si la personne veut librement se positionner ainsi, et elle ne pourra bénéficier d’un tel statut moral ( et éventuellement nouvellement « juridique ») que pour autant qu’elle accepte de le reconnaître aux autres « personnes libres et égales » .

« Pour autant », signifie que cette « appartenance » auto-proclamée peut être partielle , quantitativement et qualitativement, mais que, par définition, une personne ne peut pas exiger des autres personnes qu’elles se soumettent à cette nouvelle « loi morale » alors qu’elle-même pense pouvoir s’en exempter sur un certain nombre de points liés à ses intérêts privés locaux propres …
La souplesse du degré d’adhésion inhérente à cette proposition est bien sûr due à l’ exigence de liberté maximale pour chaque personne, y compris dans son degré d’adhésion, sachant bien sûr que si elle-même n’adhère au principe d’ Égale Liberté Libre Égalité » que dans une certaine « mesure » dont elle garde le libre contrôle … les autres « personnes libres et égales » sont évidemment tout aussi libres de faire de même.

Il en résulte immédiatement que l’ensemble des « personnes humaines » ( ou non-humaines s’il s’en trouve …. ) se trouve alors « réparti » suivant un degré d’adhésion plus ou moins fort, sachant que chacun ne peut compter sur toute la force potentielle du principe commun d’ « Égale Liberté Libre Égalité » , que pour autant et dans la « mesure » où lui-même y participe librement.





La caverne de Platon : une taverne à plats toniques

Le domaine des illusions iconiques « rétiniennes » célibataires n’est pas si loin du domaine de la « Mariée » :
Faut-il un Grand Verre pour trouver les clefs de pas sages ?

Quelques Coquillages Coquins nous y invitent :

Mais si vous préférez la beauté de Maldoror, vous pouvez toujours disséquer ceci : (  » Beau comme …  » )


Aphrodite née de l’écume des flots ?

Respiration des spirales du désir ?

Mes Moires Imaginaires

La mythologie des Trois Moires plonge bien sûr dans les profondeurs archaïques d’un supposé « Destin » qui déterminerait le « fil » de chaque vie, depuis la « naissance » jusqu’à la « mort ».

Bien évidemment, il est difficile de démêler dans ces fils, la part de réelles déterminations scientifiquement référençables, mais qui déjà, à cause de la complexité même des processus d’organisation de la matière aux différentes échelles peuvent difficilement être prévisibles en dehors d’un espace de probabilités statistiques, et la part de significations imaginaires et symboliques qui se filent ou se tissent avec ces déterminations réelles en formant toutes sortes de motifs enchevêtrés où nous projetons nos détecteurs de « figures » plus ou moins étranges ou familières à reconnaître.

L’émergence de la liberté, et de sa libre récursivité, en reprenant sans cesse ces brins tissés dans le « passé » ( personnel, humain historique, évolutif vivant et cosmologique ), reconfigure dans l’épaisseur d’un « présent » auto-organisateur, les probabilités des configurations futures.

Au carrefour des bifurcations du « présent », nous ne savons pas tout ce qui peut devenir en jour possible, là où, comme on dit quelquefois, la « réalité dépasse la fiction ».

En particulier, les conditions physiques organisationnelles actuelles de l’ émergence de notre « conscience » humaine individuée, ne sont pas nécessairement éternellement les mêmes que celles qui ont présidé à l’ évolution biologique des structures cérébrales humaines actuelles.

Rien ne nous contraint à penser que la « solitude métaphysique » d’une conscience individuelle « mortelle » dans laquelle beaucoup d’humains actuels pensent leur « finitude », échappe nécessairement à notre pouvoir de transformation du réel, et que d’innombrables formes de « consciences futures » sont pensables, sur la base de toutes sortes de « complexification » de l’organisation de la matière. Formes d’organisation où, même « morts » aujourd’hui, notre « conscience personnelle » dans et par laquelle nous identifions aujourd’hui notre existence peut parfaitement se « réveiller » ( comme dans la « Métamorphose » de Kafka ) en se reconnaissant elle-même comme ayant déjà existé, tout en étant simultanément un état ou une structure fonctionnelle d’une telle « conscience future » :

Rien ne contraint de telles « consciences futures » plus complexes que celles que nous connaissons aujourd’hui, à se limiter a priori à une « conscience de soi » exclusive, excluant que cette conscience puisse être « en même temps » fonctionnellement partagée avec toutes sortes de consciences distinctes mais « connectables » dans une expérience de « conscience de soi » partagée, soit contemporaines, soit ayant existé dans le passé, et qui donc se « réveilleraient », à la manière dont nous-mêmes aujourd’hui « reprenons conscience » après le sommeil ou une anesthésie ou un coma.

Jusqu’à présent, dans nos cultures, une telle perspective était réservée à une croyance religieuse, tant il fallait pour l’imaginer, se référer à des « pouvoirs divins » transcendants que nous pouvions difficilement penser comme « humainement » accessibles.

Mais dans la perspective strictement moniste matérialiste évolutionniste émergentiste qui est la nôtre, comprenant notamment toute « conscience » et donc aussi « conscience de soi » comme résultant d’un fonctionnement hautement complexe de la matière organisée, et en aucun cas comme constituant une « substance » mystérieuse qui viendrait s’ajouter de façon incompréhensible à une « substance matérielle » pensée comme simple et passive, rien n’exclut l’émergence de nouvelles propriétés encore plus inattendues de la matière organisée, et notamment si celle-ci inclut en retour les effets spécifiques de l’ « autonomie de la volonté » progressivement acquise lors de l’ évolution et de l’histoire culturelle humaine.

Dans un but de simple exploration « artistique » ( où « Esth-ELLE » prends quelquefois les traits fictifs de « Kate Astrophe » ), nous pouvons donner libre cours aux échanges avec les algorithmes de « Midjourney », pour donner « chair » aux fictions oniriques d’une future « connectivité » organo-cérébrale généralisée tissant toutes sortes de « morphogénèses ».

On y reconnaîtra peut-être aussi les inséminations du moule-patron , d’un personnage du Jardin des Délices, que j’ai souvent choisi comme avatar personnel de « Porte-Moule » , en guise de passager clandestin dans divers collages réalisés par « Kate Astrophe »

Le « porte-moule » dans le Jardin des Délices

Remarque : Le thème général du « moulant-moulé », de l’ « objet-dard »
( L’Etang-Dard sans gland est le V ! ), jouant aussi sur le genre de « le moule / la moule », passant par les « Neuf moules mâliques » également de Duchamp,
a été également, en son temps ( printemps été 2005 ), l’une des thématiques composantes de la fameuse « Instabullation Pasiphiste » « De l’ Art d’escalader l’Everest« , orchestrée par Vincent Cordebard en Mai-Juin 2005, au sein de l’ équipe des « Quip’s » de l’ Araignée Quipudep

Autre remarque impromptue et inopinée :
L’ Etang-Dard peut aussi faire allusion à la « Guêpe » du Grand-Verre , qui brandit en effet le « nuage » de la Mariée comme un « étendard » …
Les « célibataires » sont-ils terrifiés par le Venin de Vénus ?

L’Appel de la PELLE

Encore un « jeu de mots » !

La « PELLE » est bien sûr l’acronyme de « Proposition de l’Égale Liberté Libre Égalité« .

En tant que « jeu de mots », ce jeu se situe dans la sphère « esthétique », et donc particulièrement « idiosyncrasique » de mes intérêts, aussi prénommée allégoriquement « Esth-ELLE ».

Il est donc aussi possible de suivre toutes les pistes ouvertes par une telle « pelle », déjà évoquée comme « la pelle à lard » ( où l’ appel à l’art se fait entendre ).
On peut trouver notamment dans la « pelle à neige » de Duchamp , un semblable « ready made ».

Mais bien sûr, de nombreuses résonances infantiles peuvent venir ici s’y mêler :
« Comment tu t’appelles ? » , est une adresse fréquente venant d’un adulte inconnu … Faut-il entendre , après coup : « Comment tue ta pelle ? » , dans la mesure où une pelle en effet peut devenir facilement une « arme par destination » !

Ainsi la « pelle à neige » de Duchamp suspendue peut facilement être assimilée à une guillotine …
L’annotation « In advance of the broken arm » semble suggérer cependant qu’il , s’agit d’un instrument de prévention pour éviter les bras cassés …

Si je me réfère à ma propre mythologie biographique, plusieurs « pelles » ont pu marquer ma mémoire :

L’une sans doute, une petite pelle, me servait dans mon enfance presque quotidiennement à ramasser du crottin de cheval ou de la bouse de vache , le long d’une route de campagne, de façon à pouvoir servir d’engrais pour le jardinage de mes parents.

Une autre pelle, une pelle de boulanger, est beaucoup plus anecdotique,
mais je l’ai utilisée comme illustration symbolique, où j’enfournais un « tarte flambée » dans un four à pain.

ELLE n’est pas une « théorie de la justice »

Les lecteurs de mes textes qui ont une certaine culture ou même un simple vernis de « philosophie politique », et encore plus certains spécialistes universitaires de ce domaine, peuvent bien sûr considérer en un certain sens que mes propositions font preuve d’un amateurisme superficiel qui n’a pas pris le temps d’une véritable formation universitaire dans le cadre de cette discipline appelée « philosophie politique ». Et donc que, aussi longtemps que je n’aurai pas suivi un cursus de formation minimale de ce type, et/ou prouvé que je connaissais les « grands classiques » de cette discipline, cela serait une perte de temps précieux pour les universitaires en question, de porter la moindre attention à des opinions personnelles mais « superficielles » comme celles que j’expose sur ce blog.

Je n’ai d’ailleurs pas la prétention de proposer une « théorie de la justice » qui pourrait rivaliser ou même discuter simplement avec les grandes variantes de « théorie de la justice » dont la « philosophie politique » fait son objet de travail et de publications spécialisées et thèses universitaires.

Il ne s’agit pas, dans ma proposition, d’une « théorie », déjà du simple fait que, hors du champ des disciplines proprement scientifiques ( et pas simplement « universitaires » ) , l’emploi du mot « théorie » me paraît toujours suspect, dans sa prétention à vouloir constituer, dans le champ de la philosophie en général, et de la philosophie morale et politique en particulier, un corpus de propositions de « validité » équivalente à celle des théories scientifiques dans leurs champs disciplinaires ou interdisciplinaires spécifiques.

Je concède aussi que dans l’état actuel de ma proposition résumée sous l’expression « Égale Liberté Libre Égalité », le simple développement de l’ architecture conceptuelle et la recherche d’une cohérence « logique » minimale dans cette architecture, n’en sont encore qu’à l’état de projet balbutiant, donc en effet rien qui puisse s’apparenter à une « théorie », même simplement « philosophique ».

Mais, en plus des circonstances de ma propre « paresse », il y a en réalité une raison de fond qui fait que ma proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité » ne peut pas être développée suivant un seul développement conceptuel, mais suppose par définition, dès ce noyau minimal de proposition formulée, une multiplicité de pistes possibles, à cause de la présence de la deuxième moitié de la proposition, à savoir de la « Libre Égalité », qui confère à chaque personne susceptible de se référer à ma proposition globale, un pouvoir d’interprétation strictement personnel individué, de la proposition « ELLE », tout en exigeant, mais de façon très générale et donc en un sens très « abstraite », une certaine communauté de référence de « valeur » plus précisément énoncée dans la partie gauche comme « Égale Liberté ».

Autrement dit, à supposer qu’il puisse y avoir un développement « théorique » en terme de « philosophie politique » et plus particulièrement de réflexion sur la possibilité ou non d’une « théorie de la justice » en relation avec ma proposition « ELLE, un tel développement ne saurait être le fait exclusif de « spécialistes » ou de « professionnels » de la philosophie politique, aussi ouverts d’esprits soient ils, parce que toute interprétation « théorique » conceptuellement développée de ma proposition ( Notamment du versant « gauche » de l’ Égale Liberté »), doit, PAR DÉFINITION, pouvoir s’articuler avec le pluralisme intrinsèque de ce que j’appelle « Libre Égalité », qui est comme tel, par définition, directement impacté par la diversité et la multiplicité des opinions et prises de positions interprétatives des personnes individuées qui choisiraient de se référer à ma proposition.

Il existe d’ailleurs de fortes raisons, pour moi, de penser que la problématique de l’articulation de l’ « Égale Liberté » et de la « Libre Égalité » a quelque chose à voir avec la question posée en philosophie politique de la possibilité d’une « théorie de la justice » qui soit constructible, malgré ou à cause même du pluralisme des « conceptions du bien ou de la vie bonne ».

En effet, plus le questionnement porte sur le versant gauche de l’ « Égale Liberté », plus se pose la question d’une définition « théorique » commune possible ou non d’une « société juste » ou de « principes de justice », alors que plus on se questionne sur le versant droit de ma proposition, à savoir la »Libre Égalité », plus on est amené à devoir prendre en compte toute la diversité aléatoire des positions des personnes réelles dans leurs environnements locaux réels, positions ou situations, où chaque personne peut se demander librement jusqu’où une telle distribution aléatoire et contingente des « conditions » qui s’imposent à elle, lui permettent cependant, ou pas, de se considérer et d’être considérée par les autres personnes comme « égale ».




ELLE re-spire

Nous imaginons le texte de la proposition « Égale Liberté Libre Égalité », flottant à la manière d’une bannière, avec des ondulations résonantes , avec de multiples spectres de fréquences .



ELLE est donc, entre autres, une façon de filtrer de nombreuses autres propositions de « valeurs » …
Chaque « Libre Égalité » , peut s’accorder « librement » avec toute autre :
Leurs attaches communes à l’ « Égale Liberté » dont elles se réclament, et qui fait que toutes « les libertés » se nouent et NouS nouent en La Liberté, n’en laisse pas pour autant chaque extrémité individualisée flotter librement, à la manière des « cils » d’une membrane biologique, ancrés « également » sur la « même membrane », mais dont une extrémité s’adapte librement aux vicissitudes et aux ressources potentielles du milieu.
Bien sûr, d’autres métaphores macro- moléculaires se filent ainsi, de toutes sortes de « radicaux » venant se greffer sur une chaîne , depuis les Hélices simples ou doubles des ARN et ADN, aux chaînes protéiques et protéiformes d’ acides aminés : d’un côté l’articulation des « concaténations » , de filaments vibrionnants, se tortillant suivant les « degrés de liberté » de leurs liaisons « covalentes », de l’autre des « radicaux » diversifiés et modifiables qui assurent par leur liaisons et déliaisons incessantes l’exploration de leurs surfaces de contact plus ou moins collectivement « complémentaires » dans la « reconnaissance » de leurs conformations spatiales.

Sur ces flots biologiques fluctuants de flux et de reflux des consciences animales « humanisantes », de l’écume des cultures qui moussent en vagues à leur surface, ELLE donc, telle Aphrodite « née de l’ écume des flots », ne cesse d’essayer d’émerger et d’explorer les innombrables combinaisons de ses formes possibles, à la fois LIBRE et ÉGALE à ELLE-MEME.
ELLE donc se tient, comme les algues flottantes de sa chevelure, « fluctuat nec mergitur« , à la surface agitée des « crises démocratiques » , recomposant les réseaux de ses interactions sociales qui la portent et qu’ELLE « constitue » en retour: ELLE et NouS qui sommes son « P.E.U.P.L.E. » ( « Projet Eternel Universel des Personnes Libres et Égales » ).

Si maintenant , certains se demandent, pourquoi et comment, malgré une certaine symétrie de la formule, l’Égale Liberté se trouve davantage stabilisée sur sa « Gauche » par les « attaches » universalisable de la rationalité , comme à la « hampe » invisible d’un drapeau, il s’agit en effet, de la façon dont une telle « Raison », comme rationalité scientifique, sert de port d’attache au rayonnement des « Lumières », Lumières toujours nouvelles, bien que marquées de nombreuses « traces » éparses des mémoires oubliées ou partiellement reconfigurées, car d’une certaine façon, bien sûr, La Liberté, s’est déjà de nombreuses fois « reconnue » dans des consciences humaines, individuelles ou collectives, et tout en se métamorphosant en explorant ses avenirs possibles, se re-spire ELLE-MEME des spirales galactiques des « Lumières », reconnaissant en ELLE-MEME sa propre ÉGALE LIBERTÉ, renaissante de ses propres cendres éparpillées par les soubresauts de l’histoire.

Les fibres effilochées du texte de ce tissu mouvant, flottent au gré des vents de l’ Avenir, où chaque nouvelle vie individuée consciente d’elle-même, entretient l’ étincELLE de sa propre Libre Égalité, faisant et défaisant sans cesse les alternatives de ses attaches « sociales », « politiques », « culturelles » avec des milliards d’autres personnes possiblement « fraCternelles ».

Chacun·e donc – c’est Vous qui Voyez – peut ainsi, tout en portant son propre « étendard sanglant » ( et tant d’art étang-dard ) , peut s’improviser librement « guidant le P.E.U.P.L.E » du « P.E.U. » de sa Personne Libre et Égale, au fil de Mes Moires ( Trois Garces répondant aux Trois Grâces ) , puisqu’aussi bien les sillages de leurs traces se filant se refilent les unes aux autres, dans toute la singularité de leurs diversités.

SOUVENEVOUS de PALINILAP DROMEMORD ?
La navette de l’aller retour, de la TRAME, dessus-dessous, tissant ses motifs sur ou sous le droit fil des innombrables chaînes tendues.
CHAQUE LETTRE CAPITALE, sur la Succession des cordes tendues scandant l’instantanéité digitalisée de leur présence, se trame son propre motif alphabétique.
Ainsi I, L, F, E, où quelque LIFE FILE son FIEL.
SENS – SONS, et sa chevelure : Délie-là ! Médusée ?
Ainsi, naguère, Quipudep sur NOTRE TRONE ETRON s’amusait des Cent Vingt permutations de cinq lettres , RONET TERON est-il un TENOR ?

( SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS )

Respirations

Les spirales, inspirent, expirent, aspirent et re-spirent.

Une spirale est une reprise d’elle-même, après une forme ou une autre, plus ou moins simple, plus ou moins complexe de successions dynamiques d’ « états », où , à cause d’une proximité suffisante avec un état déjà parcouru, une forme de « capture » se produit , qui, tout en gardant un « décalage » , un « délai », un « dé-lit » ( sortie du « lit » habituel de la rivière : dé-rive ) , retrouve au moins partiellement , un « air de famille », une résonance, avec un déjà-là déjà vécu.
Entre un « DeDans » « inspirant » et un « DeHors » « expirant », les fluctuations fractales et « chaotiques » des « trajectoires », au gré des effets d’érosion des « lits » qu’elles ont elles-mêmes creusés , suivant la fluctuation des crues et des décrues, des alternances des transports et des dépôts d’alluvions, les courants d’énergie, plus ou moins « linéaires », plus ou moins « turbulants », creusent toutes sortes de reliefs , à différentes échelles.
La divagation des « méandres », tout en suivant en gros une « ligne de pente » d’un potentiel ( d’un « amont » vers un « aval » ) , finit par endroits à rapprocher suffisamment les boucles des méandres, qu’une « capture » se produit.
Mais toutes sortes de situations de rencontres entre les cours d’eau actuels et d’ anciens lits depuis longtemps remodelés par d’autres érosions et mouvements tectoniques, peuvent se produire.

On l’aura compris : la grande métaphore des « lits » de la mémoire et de la complexité des dynamiques d’ « érosion » qui soit effacent, soit renforcent la géométrie-géographie des reliefs de la mémoire, montre que même sans faire appel aux formes les plus complexes de la mémorisation cérébrale, les dynamiques physiques élémentaires peuvent expliquer de nombreux « effets de mémoire », où une dynamique active actuelle doit s’adapter à la complexité des traces « passives » laissées par les anciennes dynamiques dont l’ « activité » a plus ou moins provisoirement cessé.

Ainsi donc la sinuosité des replis de nos mémoires, et de leurs versants conscients ou inconscients, possède à la fois des propriétés très générales partagées avec de nombreuses dynamiques complexes, que les mathématiques peuvent « modéliser », et des singularités locales que précisément, l’aspect aléatoire ou « chaotique » du flux évènementiel de l' »Ici et Maintenant », peut laisser des traces très locales, en rencontrer d’anciennes « oubliées », et en effacer d’autres. ( Moi Ici Maintenant Éternel : MIME )

Je joue donc, Ici et Maintenant, comme « Ailleurs et dans le Passé » , avec cette innombrable variété des « traces »- singulièrement universelles ou universellement singulières – , sachant bien qu’une des filières du « cours de ma vie » a de plus en plus de probabilité de se tarir dans les sables du vieillissement et de la « mort ». Mais parfois, les traces fossilisées des pas d’un dinosaure marquent encore une immémoriale poursuite, sur une

Le JE de ce JEU , d’un « sujet » jouant avec ses « objets » , dans les « rejets » de ses « projets » , où les rebonds des billes sur un billard à bandes labyrinthiques et élastiques sont évidemment difficiles à prévoir … , le « JET » de quelque JE TU ( île aile ) , des Lettres, des Mots, des Phrases, des Textes ( et même en Crise de Vers , d’un Verre de Cristal , quelques reflets verts d’un verrou ).
Bien sûr, les Hasards Heureux d’une Grande Hache à l’œuvre dans nos petites « histoires » : une Œuvre Ouvre vers où ?
La grimpette à l’échelle de l’Escarpolette ou de l’ Esperluette :
Un quelconque Escamoteur prétendra vous économiser l’Escalade.