Les métamorphoses de l’ “identité”

Nous partons ici du texte “de “Identités et métavers” publié sur AOC

Quels liens avec la Proposition “E.L.L.E.” ?

Il est facile de voir que l’ “identité” de chaque “Personne Libre et Égale”, ne réside pas dans telle ou telle ( T-ELLE ) identité physique, psychologique ou sociale particulière, mais dans l’autonomie morale de sa volonté propre, en tant qu’ elle reconnaît à toute autre “Personne Libre et Égale”, la même autonomie morale de la volonté qu’elle se reconnaît à “elle-même”, autonomie qui par conséquent peut CHOISIR de s'”incarner” , “moi, ici et maintenant”, dans toutes sortes d’ “identités” partielles différentes, autant de facettes caléidoscopiques d’un miroir polymorphe, dont la gestion technique “collective en réseau” , permet à chaque “Personne Libre et Égale” d’utiliser des ressources matérielles et techniques équivalentes, pour construire sa propre “trajectoire de récits d’identifications provisoires”, s’entrecroisant avec toutes sortes d’autres parcours imaginables, dont certaines portions apparaîtront comme du “déjà vécu”, et d’autres comme des “parcours alternatifs possibles”, se conjuguant et se Me-tissant de façons très variées.
La “poly-corporéité” futurible comme la poly-focalisation des consciences attentionnelles, conscientes de leur propre continuité temporelle de “soi conscient”, alternant des phases d’éveil, de sommeil, d’inconscience et d’ “états de conscience” divers et pour la plupart encore inconnus de notre conscience humaine actuelle, commence à se dessiner dès aujourd’hui, dans la “métaversatilité” des projections “avatariques” de nos “mondes virtuels”.

Le “NouS” d’un tel “P.E.U.P.L.E.” en formation, sera donc poly-distribué de multiples façons, à la fois dans le “réel” des supports physiques matériels organisationnels , que dans les innombrables productions “imaginaires” dont les fictions représentatives et “récits” produits par ces organisations matérielles plus ou moins conscientes d’elles-mêmes s’articuleront de façon complexe et variée avec leurs phénomènes physiques “support”.

Que deviennent dans ce poly-morphisme foisonnant à la fois “physiquement réel” et “subjectivement et fictivement construit”, les “Personnes Libres et Égales” “ELLE-mêmes” ? “Elles” cherchent” toutes, en permanence, et sans avoir nécessairement à en être conscientes en permanence, à auto-re-produire au minimum, et à amplifier si possible leur commune et poly-morphe “Égale Liberté”, se substituant souvent les unes aux autres, lorsque telle ou telle caractéristique de leurs “incarnations” actuelles , peut contribuer mieux que d’autres, à cette auto-re-production et à l’amplification de la puissance physique organisationnelle commune nécessaire à cette “tâche de fond”.

Certes, nous, êtres humains actuels de l’espèce biologique “homo sapiens”, restons encore fortement et “naturellement” liés à une constitution biologique issue d’une évolution naturelle terrestre de près de 4 milliards d’années …
Mais nous savons déjà suffisamment que, sauf décision TOTALITAIRE dictatoriale du maintien artificiel contraint d’une telle “nature humaine” essentialisée, ( et que certains humains souhaiteront sans doute … ), de très nombreuses forces évolutives politiques, culturelles, sociales, etc. viendront de plus en plus s’articuler avec nos capacités biologiques évolutives “naturelles”, pour faire évoluer le poly-morphisme de la “forme humaine” de plus en plus souvent “hybridée” avec des composants biologiques divers provenant d’autres espèces vivantes, et avec toutes sortes de constructions matérielles élaborées par la techno-science.

“Notre” conception éthique ( “Loi Morale Nouvelle” ) vise précisément à proposer – à toute organisation consciente qui en ferait le libre choix – et notamment à mes congénères “humains” , une proposition et un projet régulateur commun possible sous l’expression abstraite “Égale Liberté Libre Égalité”, dont chaque “Personne Libre et Égale” peut, à sa manière “personnelle”, élaborer la part contributive … si elle est en libre accord avec une telle “Proposition”.

Pour les “autres” … ce sont eux qui voient … la façon dont “identitairement” , ils pensent pouvoir défendre encore leurs “identités”.
“NouS” ne “NouS” mêlerons plus de leurs querelles internes et externes d’ essentialisations de leurs “identités” .

Quant à Vous, bien évidemment, c’est Vous qui voyez …

“Astroh”, le 27 août 2023


Les pseudo-sciences “spiritualistes” ont encore de beaux jours devant elles à exploiter les désirs conscients ou inconscients de leurs adeptes

Je viens d’écouter la dernière émission de France-Inter “Sous le soleil de Platon”, où Charles Pépin recevait Christophe Fauré, avec comme intitulé de l’ émission “Qu’est-ce que la conscience ?

Je m’attendais à avoir un aperçu sur les dernières avancées des neurosciences sur le sujet. A la place j’ai eu les élucubrations “spiritualistes” les plus ordinaires, s’appuyant sur toutes les “expériences” ( c’est-à-dire sur les témoignages de vécus subjectifs de toutes sortes que l’on connait depuis longtemps en effet et colportées par toutes les officines “spiritualistes”) ,

Certes on a le droit d’être aujourd’hui encore “spiritualiste” au sens métaphysique “idéaliste” de la croyance que la conscience précèderait l’ organisation matérielle complexe notamment du cerveau qui pour la plupart de la communauté scientifique spécialisée est au contraire nécessaire pour donner lieu à l’ensemble des phénomènes que nous désignons comme “vécus de conscience”.

Il y a -t-il quoi que ce soit de sérieusement neuf dans le discours métaphysique – phénoménologique du genre produit par le psychiatre Christophe Fauré concernant une supposée “conscience” qui précèderait ou “survivrait” de façon indépendante de l’organisation complexe du cerveau et de l’organisation biologique en général.
D’ailleurs tous ces courants “spiritualistes” ne cachent pas leur proximité avec les plus anciennes “traditions” de “spiritualité” religieuse ou métaphysique qui sous prétexte d’ “ouverture de la pensée” ne font que reprendre les anciennes “fermetures” idéologiques et culturelles , dont la caractéristique est de chercher à rassurer à bon compte leurs croyants en projetant comme “réel” , sous des étiquettes parfois réactualisées au goût du jour, des pseudo-explications “alternatives” aux efforts théoriques de disciplines scientifiques rigoureuses.

Depuis quand une statistique – elle même scientifique dans le cadre d’ enquêtes sociologiques, ethnologiques ou de psychologie sociale concernant les croyances de milliers ou même de milliards d’individus, qui relatent tel ou tel aspect de leur vécu conscient, peut-elle dire quoi que ce soit sur la réalité objective que leurs récits individuels ou collectifs semble suggérer, sans en avoir aucune preuve scientifiquement contrôlable ?

Cela fait du “bien” aux personnes de “croire” … Et probablement pour commencer aux “sachants” qui répandent ce genre de prétentions et y trouvent un intérêt pour leur gloire personnelle sinon directement pour leur bénéfice financier.

Il est bien sûr facile de prétendre dénoncer les failles existantes de l’explication scientifique, en particulier dans les disciplines qui s’intéressent aux effets “émergents” de l’organisation matérielle complexe des systèmes biologiques, et de prétendre donner de “meilleures explications” par la reprise rassurante des anciennes croyances.

Ce qui m’étonne plus, c’est que l’ “étonnement” philosophique de Charles Pépin soit si indulgent avec ce type de discours, dans sa prétention à la “scientificité”.

A oui, la science de demain va peut-être montrer que telle ou telle “intuition” spiritualiste ancienne avait vaguement quelque chose de commun avec les propositions qu’un nouveau paradigme théorique scientifique établirait.

Ainsi par exemple le “big bang” décrit en termes de théories de physique cosmologique peut avoir une vague ressemblance avec les antiques récits créationnistes …

Et bien sûr, il y a aujourd’hui toute une faune d’élucubrations “spiritualistes” autour de la physique quantique, avec toujours la même fausse interprétation du “rôle de l’observateur humain” dont la “conscience” influerait sur la réalisation effective de la “mesure” …

Dans le cas de la problématique de la “conscience” évoquée dans l’émission de Charles Pépin, j’aurais attendu un travail d’analyse critique un peu plus fouillé concernant au moins l’usage de certains mots de l’habituel vocabulaire “spiritualiste”.

Est-il nécessaire de renforcer les complotistes en tout genre dans leurs “vérités alternatives”, et qui prétendent s’appuyer bien sûr d’autant plus sur des “faits scientifiques” que leurs “théories alternatives” sont fumeuses … ?










Les deux composantes temporelles de la liberté

Je propose ici une analyse des “composantes temporelles de la liberté”.
Bien sûr cette analyse étant elle-même “libre”, sera elle-même récursivement analysable à l’aide de ce “même modèle” à deux composantes, ce qui signifie que, dans la mesure où il s’agit “récursivement” toujours du “même modèle“, la “méta-liberté” qu’il suppose est toujours au moins un minimum “constante“, et que cette “méta-liberté” ne choisit pas d’être uniquement et absolument “impulsive“, bien qu’elle comporte toujours aussi une composante “impulsive“, abusivement considérée comme “immédiate” ou “instantanée”.

S’agissant du rapport avec la dimension temporelle, et si on suppose une représentation du “temps” comme étant classiquement liée à un tripartition linéaire et irréversible “passé”-“présent”-“avenir”, on pourrait s’attendre à ce qu’on se pose la question des “trois composantes temporelles de la liberté” .

Cependant si le rapport de la liberté au “passé” peut bien sûr être interrogé, cette question de la liberté par rapport au passé ne viendra qu’ultérieurement, car d’une certaine façon, la définition même de ce que nous appelons “passé”, est au moins partiellement liée à l’idée que le passé ne peut plus être changé, comme on dit “le passé c’est le passé” : Certes, le “contenu” de ce passé, devenu “passif”, est toujours considéré comme ayant “un jour” été “présent”.
Mais la part que nous considérons ( pas seulement librement ), comme “définitivement et irréversiblement passée’, signifie en fait que nous la considérons comme échappant “définitivement et irréversiblement” à l’action possible de notre “liberté”.
SI nous voulons remettre en question la dimension “réelle” du passé , en prétendant que la “passé” n’existe que dans notre représentation ( “présente” ou “à venir” ), c’est alors toute la question traditionnelle du rapport de nos “représentations” à la “réalité” que nous devons réexaminer.

En attendant je propose donc de considérer, de façon plus ordinaire, que les questions qui interrogent notre “liberté” se rapportent toujours, temporellement, soit au “présent” ( liberté immédiate en acte ), soit à l’ “avenir” où se déploie le potentiel d’une liberté future possible, qui ne sera “en acte” que lorsque cet “avenir” sera “présent”, mais dont la “présence future” est au moins en partie statistiquement “prévisible” et donc aussi partiellement “préparable”, en (pré-)supposant une certaine constance des conditions réelles de l’exercice de notre liberté.

Je propose d’appeler “composante impulsive” la composante de notre liberté qui considère que notre liberté en acte est liée à la conscience présente d’un acte volontaire “en train de se faire”, “en cours de réalisation”, et donc que “dans le même geste”, dans le “même mouvement” ou “moment”, la “réalisation” et le “contrôle conscient, “rétroactif et/ou proactif” de cette réalisation sont “concomitants” , mais que dans ce “même moment” ( voir note 1 en fin de page ) où cette concomitance se réalise, une variabilité non consciemment contrôlée dans son contenu, mais acceptée dans sa possibilité de “principe” ( composante “constante” ) vient se “composer” avec la “composante constante” de notre liberté, celle que précisément nous re-choisissons à chaque fois de “conserver”dans un tel “acte libre”.

La libre variabilité des contenus de nos libres choix n’est donc pas en contradiction, ( S’IL S’AGIT D’UN ACTE LIBRE ), avec la constance ou la conservation de certaines des conditions au moins qui permettent sa “libre réalisation en acte” .

Je propose donc de considérer que dans une telle conception où la “liberté” est toujours une re-prise de sa propre auto-re-configuration, l’idée même de liberté, dans son extension la plus “universalisable”, comporte certes l’idée d’une très grande variabilité, et même en partie de la pure “contingence” des contenus de cette liberté ( et donc d’une “impulsivité” liée à cette contingence ), mais aussi simultanément un principe d’ “identité” ou de “conservation” de cette “liberté elle-même”, notamment suivant sa dimension temporelle.

La mise en relation de la dimension “impulsive” de la liberté – nécessairement présente dans toute “ré-actualisation” de l’ exercice de la liberté – avec sa dimension “constante” par laquelle je peux présumer que je voudrai encore dans l’avenir “ouvert”, vouloir, au moins en partie ( celle qui concerne précisément la préservation de ma liberté” ) la “même chose” que ce que je veux actuellement : à savoir notamment “préserver ma liberté”.

Dans “ma liberté“, je pense donc comme parfaitement compatibles, à cause de conception générale suffisamment constante que je me fais de ma propre liberté , la part “impulsive” nécessaire à la sauvegarde de la créativité de cette liberté et à sa capacité d’adaptation choisie à “tout évènement futur possible”, et à sa part “rationnelle” et “raisonnable”, posant et s’engageant en responsabilité constante des actes “librement choisis”.
Et je suppose donc aussi librement que d’autres que moi PEUVENT aussi – aussi librement que moi-même – coordonner dans leur propre “liberté personnelle”, les aspects proprement “impulsifs et contingents” d’une telle liberté et les aspects constants de leurs libres choix.
Il est donc de la libre responsabilité de chacun ( telle que je peux librement la partager avec d’autres … ), de ne pas imposer aux autres la pure “impulsivité contingente” de sa propre liberté, s’il souhaite – librement – ne pas avoir à subir intempestivement la pure “impulsivité contingente” de la liberté des autres …

Autrement dit : nous POUVONS établir un minimum de “contrat moral commun” basé sur une reconnaissance mutuelle et réciproque de notre “Égale Liberté”, dès que nous ne confondons plus la notion de “liberté”en général ( pour nous-mêmes et pour les autres ) avec la seule “impulsivité contingente” qui reste pourtant une des composantes de chaque décision libre, mais “contrôlée” par sa re-prise consciente comme décision volontaire continuée.

Nous pouvons alors accepter de construire en commun un cadre contractuel des bases “raisonnables” d’une telle “Égale Liberté”, par et pour des “personnes libres et égales” qui se considèrent à la fois chacune comme telle ( en pure auto-nomie d’une telle décision ) et décident en même temps de considérer que d’autres personnes PEUVENT faire ce “même libre choix”.

De telles “personnes qui se considèrent elles-mêmes comme libres et égales”, n’ont alors plus “besoin” de prétendre que leur volonté d’être “libres et égales” et de reconnaître d’autres personnes comme “tout aussi libres et égales” leur est imposée par un quelconque “devoir” extérieur à leur propre volonté.
En particulier par un “devoir” qui leur serait fixé, soit par une volonté divine, soit par la “volonté générale d’un peuple”, ou d’une quelconque communauté d’appartenance ou d'”identité collective”.

De telles personnes ( dont VOUS POUVEZ librement faire partie … si VOUS le voulez librement ), acceptent alors la responsabilité morale de gérer par elles-mêmes et pour elles-mêmes l’articulation entre la composante “impulsive contingente” de leur propre liberté et la composante “raisonnable constante” de leur propre liberté. En acceptant donc aussi une certaine “impulsivité contingente” de la liberté des autres et une certaine “constance raisonnable” de la liberté des autres, qui ne correspond pas exactement à l’équilibre tout provisoire de ces deux composantes dans leur propre liberté personnelle …

Quant à VOUS, c’est VOUS qui voyez …


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Note 1 : J’ai parlé de “concomitance”, “dans le même mouvement ou moment”, et non pas d'”instantanéité”, si on donne à ce terme “instant” la signification “ponctuelle” d’une représentation géométrique linéaire du temps, où le “présent” serait représenté par un “point” particulier de la “droite du temps”.
Le “présent en acte” dont je parle est donc temporellement “étendu”.
Si on veut se donner une représentation “géométrique” du temps, il faudrait plutôt alors désigner, comme “représentant géométrique du présent”, non pas un “point” de la droite, mais un “intervalle semi-ouvert”, dont une des “bornes”, du côté du “passé” est plutôt “fermée”, et l’autre, du coté de l’ “avenir”, plutôt “ouverte”.
De plus, rien ne nous oblige à considérer qu’un tel “présent” non ponctuel , mais temporellement “étendu” , soit confiné à un “segment de droite du temps”. En tant qu’espace de notre “liberté actuelle” ou “liberté en acte”, cet “intervalle” peut être considéré comme plus généralement représentable par des notions mathématiques de “topologie générale”.

Même si nous considérons que la dimension temporelle de notre existence consciente est fondamentalement contrainte par les dimensions de l'”espace-temps physique”, la représentation d’un tel “temps physique” ne se résume pas dans la géométrie de la “droite euclidienne” ou de la “droite de l’ensemble des “réels”, mais suppose que l’on se réfère au moins aux conceptions les plus “actuelles” des théories scientifiques de physique fondamentale.
( Avec notamment les difficultés de compatibilité entre relativité générale et physique quantique … )

Quant aux contraintes “biologiques” actuelles qui encadrent notre “liberté actuelle” et le rapport de notre liberté avec le “temps historique” ( par exemple la structure générale actuelle d’un “cerveau humain”), nous pouvons assez facilement comprendre sa “relativité” : non seulement à cause des mécanismes complexes de l'”évolution des êtres vivants”, mais parce que de plus en plus, notre activité humaine rétroagit sur notre propre “constitution biologique”.



” Astroh”

Il s’agit sans doute de l”identifiant” numérique que j’utilise le plus communément sur différents réseaux sociaux, suffisamment “transparent” pour pouvoir être publiquement rapproché de mon “identité nationale” d'”état civil” ( Armand Stroh ) , mais qui fait en même temps partiellement écran pour ceux qui ne cherchent pas à en savoir plus.

Depuis donc que vers la fin des années 80 du siècle dernier, j’ai tenté mes premières explorations du “cyberespace”, avant que le “WWW” ne se développe, la question s’est posée souvent du choix d’un “identifiant” en ligne.
Soit donc, d’une indication directe transparente de mon identité civile officielle ( Nom Prénom , diversement associés ), soit d’un supposé “anonymat”, pour de nombreux usages en ligne dont il n’était pas nécessaire ni utile de préciser une identité officielle.
Je ne vais pas ici donner publiquement une liste de tous les “identifiants” que j’ ai pu utiliser ( et encore moins évidemment des mots de passe ) .

“Astroh”, tout en ne m’étant pas strictement personnel ( on peut trouver sous ce terme de nombreuses identités sur la Toile qui n’ont rien à voir , ni de près ni de loin, avec celui qui s’exprime ici ), est cependant une transcription relativement simple et abrégée de mes identifiants “prénom et nom” officiels.
( par ailleurs il existe aussi un patronyme spécifique “Astroh” … )

Ceux qui ne cherchent pas plus loin, font souvent la fausse hypothèse étymologique qu’il s’agirait du radical “astro-” ou d’une relation quelconque avec “Astro le petit robot” … Certains, me connaissant mieux, pensent même qu’il s’agirait d’une analogie de caractéristique personnelle ( “être dans la lune” ) . Bien sûr, dans ce genre d’hypothèse “astronymique”, certains se posent alors la question de la présence d’un “h” énigmatique après le radical “astro-” supposé. La confusion est peut-être même amplifiée dans les années 2015 2016, pour ceux qui croient y voir un rapport avec un satellite télescope spatial japonais “Astro-H” …

Je peux toujours leur répondre qu’il s’agit d’un “Hasard Heureux” , comme dans l’ “Histoire avec sa grande Hache” : il se trouve qu’en ajoutant l’initiale A de mon prénom à mon nom , on tombe sur “Astroh” …
J’ai donc adopté assez facilement cet “identifiant” générique pour de nombreuses présences dans le “cyberespace”, dès lors que je ne voulais, ni me prémunir d’une intrusion dans mes “données personnelles”, ni exposer immédiatement une identification officielle.
“Astroh” est donc un exemple de ces nombreuses “identités” mixtes et complexes où les références réelles se composent avec toutes sortes de références imaginaires caléidoscopiques et rhizomatiques.
Les jeux de mots ou de lettres ne sont évidemment pas étrangers à l’univers d’ “Astroh”. On ne s’étonnera donc pas de quelques identités factices supplémentaires qu’une telle Quête Astrophique a pu produire …
Dans cet imbroglio d’ “auto-fictions”, je laisse donc aux enquêteurs de l’insignifiance ( les cygnes y fientent, surtout les “cygnes noirs” ), le soin de démêler les Astroh tantiques des Astroh pieds :

“C’est Vous qui voyez”

Même sans être Dali, vous pouvez “voir” des éléphants ( générés par IA … ).
Quant aux ailes, ELLE les fends : vous y laisserez des plumes.

ELLE est par définition “transnationale”

Le lien contractuel de la Proposition et du Projet d’ “Égale Liberté Libre Égalité” est par définition un lien formELLEment constitué par la libre volonté de “personnes libres et égales” qui, certes, dans leurs réalités incarnées actuelles habitent de façon très diverses leurs propres “mondes” et peuvent par conséquent plus ou moins facilement établir une liaison efficiente entre le lien formELLEment “universalisable” de l’ Égale Liberté Libre Égalité, et les conditions réelles immédiates de leurs vies et de leurs vécus respectifs, texture complexe de contraintes et de ressources, que chaque personne humaine peut prendre pour son “identité naturelle”.
L’insistance que nous mettons sur la “nouveauté” de la “Loi Morale Nouvelle” que nous exprimons dans le raccourci germinal de la Proposition “ELLE”, ne cherche pas à faire disparaître les disparités des “identités” ,réelles, imaginaires ou symboliques , dont chaque personne peut se sentir plus ou moins “investie” ou “membre”, ou redevable d’un minimum de loyauté d’ “appartenance originaire”.
Il est donc particulièrement utile de se poser la question de cette plus ou moins grande facilité ou difficulté à se retrouver “en personne” dans un type de lien aussi “formel” que celui de la proposition projective d’ “Égale Liberté Libre Égalité”.

Le problème n’est pas nouveau, et il oppose depuis longtemps les partisans d’un “universalisme” ( souvent considéré comme “humaniste” ) à des “communautaristes” divers , dont notamment ceux qui confèrent au “lien national” , même supposé uniquement “politique” , une légitimité supérieure à l’ “universalisme humaniste”.

Pour relancer une telle réflexion, nous pouvons par exemple nous référer au texte très intéressant de Smaïn Laacher publié sur le site de la Fondation Jean Jaurès “L’importance du lien national“.
Nous pouvons, à partir de ses remarques, explorer plus précisément, en quoi la nouvelle forme d’ “universalisation possible” proposée par le Projet “ELLE” ( ou projetée par la Proposition “ELLE” … ) peut constituer un libre “dépassement” personnel de toutes les contraintes d’ attachements “identitaires” auxquels la personne peut cependant continuer à accorder ses “préférences esthétiques” nostalgiques.

Autrement dit, pour nous, chaque “personne libre et égale” peut transporter avec elle-même son “foyer” tel que Smaïn Laacher le propose comme “croisement d’une verticale et d’une horizontale” , donc comme une sorte de “référentiel géométrique symbolique” , mais que nous ne considérons plus comme “centre du monde”, pas plus que notre minuscule “planète Terre” n’a à être considérée obligatoirement comme “centre de l’univers” depuis au moins la “révolution copernicienne” …


Convivialisme ? le problème

La question de fond : qu’est-ce qui distinguerait fondamentalement le “convivialisme” de toutes les autres philosophies politiques “alternatives de gauche”? Qqui ont toutes été tiraillées :

– d’un côté par une forme d’utopie égalitariste supposée “révolutionnaire”, dont les mises en formes effectives ont soit basculées dans une forme ou une autre de totalitarisme, soit dans une déconfiture économique et financière telle, qu’elles ont dû à nouveau recourir à des aides et soutiens extérieurs qui les rendaient en fait dépendants de nouveaux créanciers … et donc du système capitaliste dont elles prétendaient sortir,
– de l’autre côté, dans une gauche “social-démocrate” , l’analyse “réaliste” ou “réformiste” qui acceptent l’idée qu’il faut trouver des compromis démocratiquement gouvernables avec l’ensemble des forces politiques dans chaque “état-nation” souverain, et donc accepter les “alternances politiques démocratiques”.


Il faudra donc exminer ce qui dans cette proposition “convivialiste” , peut être suffisamment proche de ma propre proposition , et ce qui ne l’est probablement pas, parce que à nouveau enfermé dans la croyance à une “société alternative globale” , et qui, en n’acceptant pas réellement la libre détermination individuelle, ne pourra en aucun cas faire le poids par rapport à la philosophie “néo-libérale” dénoncée, ou alors retombera dans les ornières autoritaristes de toutes les idéologies de gauches, si ce n’est pas pour faire alliance avec les autoritarismes “illibéraux” de droite ou d’ extrême droite …

Pour s’informer sur le “convivialisme” :

Vidéos Asma Mhalla sur les dimensions politiques des usages de l’ I.A.

Contributions à l’ Institut Montaigne :
https://www.institutmontaigne.org/experts/asma-mhalla

Extrait d’une des contributions

( 19/04/2023 Technopolitique de l’IA : luttes idéologiques, tensions géopolitiques, espoirs démocratiques )

Chacune posant évidemment des enjeux, des arbitrages mais qui apparaissent, dans le fond, secondaires. Non pas secondaires par leur importance mais secondaires en ce sens qu’elles dérivent d’une question originelle, première. Cette question première, c’est celle du “QUI”. Car qui dominera cette technologie dessinera en partie les contours du siècle qui advient. L’IA incarne de façon éclatante notre éternel problème politique qui était, est et sera toujours de savoir qui domine et qui est dominé. Au Ve siècle avant notre ère, Thucydide le formulait déjà ainsi au moment de la guerre du Péloponnèse “les hommes tendent, selon une nécessité de leur nature, à la domination partout où leurs forces prévalent”.

Nous voilà arrivés a priori à un premier consensus : oui, l’intelligence artificielle est et sera partout. Il y a bien une dynamique irrépressible qui est en marche, qui articule à la fois la recherche de pouvoir et de puissance. Or c’est bien cette soif-là, très humaine, qui risque de nous dépasser et non pas (ou du moins pas encore) l’outil lui-même. Cela pose encore une fois la seule question qui vaille, celle du “Qui” : Qui détient la vision ? Qui la conçoit, c’est-à-dire qui détient la capacité à donner corps à cette vision ? Selon l’intérêt de qui ou de quoi ? En contrechamp, sur quel projet politique commun devrait-on aligner ce nouveau socle non pas seulement technologique mais aussi civilisationnel ?

Interview Télé Matin publiée sur Dailymotion :

La même interview sur Youtube

C ce soir

Analyse plus générale : Techno-politique de la surveillance :

https://legrandcontinent.eu/fr/2023/02/03/techno-politique-de-la-surveillance/