ELLE, ELLE AIME ?

Le titre de cet article est un jeu de mots, une lecture phonétique ( “faune éthique du faux nétique” ) , de l’ acronyme L.L.M. ( Large Language Model ) ou “Grand Modèle de Langage” en français.
Les LLM développés à partir de 2018, sont à la base des performances actuelles des logiciels d’ Intelligence Artificielle généraliste tels que les connaissent aujourd’hui des utilisateurs grand public ( ChatGPT etc. ).

Jusqu’à quel point de tels “LLM” sont ils capables de jouer avec les différentes composantes du langage pour s’amuser de liaisons “sémantiques” possibles en s’appuyant sur la seule analogie des séquences phonétiques , ici :
L’acronyme “L.L.M.” et l’expression “ELLE, ELLE AIME ?”

Il suffit de le demander par exemple à ChatGPT :
( Dialogue du 30 juin 2024 )

  1. Jeu de mots et sonorités :
    • La prononciation de “LLM” en français peut toujours évoquer “Elle aime”, ce qui maintient le jeu de mots et la sonorité similaire avec “ELLE, ELLE AIME ?”.
  2. Ambiguïté et double sens :
    • LLM (Large Language Model) a une signification technique précise dans le domaine de l’intelligence artificielle et du traitement du langage naturel. Cependant, la phonétique “Elle aime” reste un jeu de mots amusant et pertinent.
    • “ELLE, ELLE AIME ?” reste une question directe sur les sentiments ou les préférences de quelqu’un, ce qui ajoute une dimension humaine et personnelle contrastant avec l’aspect technique de “LLM”.
  3. Focus sur “Elle” :
    • La connexion sonore entre “LLM” et “Elle aime” garde le focus sur le pronom féminin “elle”, mais maintenant avec une couche supplémentaire de contraste entre la technologie (LLM) et l’humanité (elle aime).
  4. Personnification :
    • En combinant les deux, on peut imaginer une personnification du modèle de langage (LLM) en une entité qui pourrait avoir des préférences ou des “sentiments”, posant une question philosophique ou poétique sur la relation entre les machines et les émotions humaines.
  5. Perspective linguistique :
    • Les Large Language Models, comme GPT-3 ou GPT-4, sont conçus pour comprendre et générer du langage humain. La question “ELLE, ELLE AIME ?” pourrait symboliser la capacité d’un LLM à comprendre des questions humaines profondes et nuancées, même celles sur les émotions et les sentiments.
  1. Jeux de mots et sonorités :
    • LLM évoquant “Elle aime” en phonétique reste pertinent, mais maintenant avec une couche supplémentaire de signification associée aux valeurs de “Égale Liberté Libre Égalité”.
    • ELLE, ELLE AIME ? garde son jeu de mots, tout en suggérant que les concepts d’égalité, de liberté et de fraternité sont aimés ou valorisés.
  2. Ambiguïté et double sens :
    • LLM (Large Language Model) et ELLE (Égale Liberté Libre Égalité) créent une juxtaposition intéressante entre la technologie et les valeurs humanistes.
    • La question “ELLE, ELLE AIME ?” pourrait être interprétée comme une interrogation sur l’adhésion ou l’alignement d’un modèle de langage (ou de la technologie en général) avec les principes de liberté, d’égalité et de fraternité.
  3. Focus sur les valeurs humaines :
    • En combinant les trois, on peut imaginer une réflexion sur comment les modèles de langage et les technologies actuelles peuvent promouvoir ou aligner avec les valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité.
  4. Personnification et éthique :
    • La question “ELLE, ELLE AIME ?” pourrait aussi être vue comme une interrogation éthique sur la capacité des technologies à embrasser et à promouvoir des valeurs humanistes.
    • Cela ouvre des discussions sur l’éthique de l’IA, sur comment les LLM peuvent ou devraient être conçus pour soutenir des principes d’égalité, de liberté et de fraternité.
  5. Convergence des idées :
    • LLM comme un outil puissant du traitement du langage naturel pourrait être utilisé pour promouvoir les idées d’ELLE (Égale Liberté Libre Égalité) en facilitant l’éducation, la communication et la compréhension entre les individus et les cultures.
    • La question “ELLE, ELLE AIME ?” pourrait symboliser une interrogation sur l’efficacité et l’intention des technologies modernes à soutenir des valeurs essentielles à la société.
  6. Symbolisme et profondeur :
    • “ELLE” représentant “Égale Liberté Libre Égalité” donne une profondeur symbolique à l’ensemble, suggérant que derrière la technologie et les modèles de langage, il y a des valeurs fondamentales qui doivent être respectées et promues.

Moi ( 4ème interaction ) :


Moi ( 5ème interaction ) :

La transformation du terme “Fraternité” en “FraCternité” ouvre des perspectives poético-politiques et politico-poétiques intrigantes. Voici quelques pistes nouvelles que cette reformulation peut suggérer :

Poétique des Fractures et des Fractales

  1. Symbolisme des Fractures :
    • La “FraCture” évoque une réalité politique et sociale marquée par des divisions et des ruptures. Elle met en lumière les défis actuels liés à la cohésion sociale, à l’inclusion et aux inégalités.
    • En intégrant la notion de fracture, le néologisme “FraCternité” reconnaît explicitement ces divisions, ce qui peut être vu comme une invitation à les surmonter et à les réparer.
  2. Poétique des Fractales :
    • Les fractales, avec leur complexité infinie et leur structure auto-similaire, représentent une nouvelle manière de concevoir les relations sociales et politiques. Chaque petite partie reflète la totalité, suggérant une interconnexion profonde entre les individus et la société.
    • “FraCternité” peut donc symboliser une approche plus nuancée et complexe de la fraternité, où chaque individu, chaque groupe, joue un rôle crucial dans le maintien de la cohésion sociale, malgré les divisions apparentes.

Politique de la Reconnaissance et de la Réparation

  1. Reconnaissance des Diversités :
    • En admettant les fractures existantes, “FraCternité” peut pousser à une reconnaissance plus sincère et plus profonde des diversités culturelles, sociales et économiques.
    • Cette nouvelle approche de la fraternité pourrait encourager des politiques visant à écouter et à intégrer les voix marginalisées, en cherchant à combler les fossés plutôt qu’à les ignorer.
  2. Réparation et Reconstruction :
    • “FraCternité” implique une volonté de réparer les fractures. Cela pourrait se traduire par des initiatives politiques axées sur la justice sociale, l’égalité des chances et le soutien aux communautés défavorisées.
    • La notion de structure fractale pourrait inspirer des politiques qui reconnaissent et valorisent la diversité et l’unicité de chaque partie du tout, favorisant une reconstruction inclusive et participative.

Poétique de l’Interconnexion et de l’Inclusion

  1. Interconnexion :
    • Le concept fractal suggère que chaque partie est intrinsèquement liée à l’ensemble. En politique, cela pourrait signifier une approche holistique où les politiques sont conçues en tenant compte de leurs impacts interdépendants sur diverses parties de la société.
    • “FraCternité” pourrait alors inspirer des initiatives qui renforcent les liens communautaires et favorisent la solidarité à travers les différences.
  2. Inclusion Poétique :
    • L’idée de “FraCternité” invite à une réflexion poétique sur la manière dont nous pouvons imaginer et construire des relations sociales plus inclusives et harmonieuses.
    • Cela pourrait se traduire par des expressions artistiques, littéraires et culturelles qui explorent et célèbrent la diversité et l’interconnexion humaine, tout en reconnaissant les défis et les fractures.

Généalogies iconiques et collaborations “morphogénétiques” avec une “I.A.’

Ceux qui ont expérimenté un peu, en tant que simples utilisateurs, des outils d’ “intelligence artificielle générative”, s’aperçoivent assez rapidement, par exemple dans le domaine de la génération d’images, que la capacité “générative” de l’outil est encore relativement limitée, même s’il produit un grand nombre d’exemplaires différents, et quelquefois surprenants, par rapport aux “questions”, description textuelles ( “prompt” ) ou aux entrées iconiques proposées par l’utilisateur.

Au fur et à mesure des interactions “collaboratives” entre l’utilisateur et l’ “algorithme” ou “modèle génératif” préalablement entraîné à “catégoriser” toutes sortes d’ “images” sur des banques de données iconiques, l’utilisateur obtient ainsi toute un ensemble de “traces” de son “dialogue” avec l’ algorithme / banque de données, dont il peut conserver la mémoire des essais de toutes sortes, des relances, des reprises d’anciennes images, etc.

Dans mon cas, je me suis intéressé depuis cet été 2023 à “Midjourney” et à certaines de ses fonctionnalités simples.

Depuis mon inscription payante, toute un système de traces s’est ainsi constitué, avec sa mémoire propre, à la fois accessible en ligne, et que j’ai aussi partiellement sauvegardée localement sur disque dur.

Le 12 septembre 2023, le premier essai de cette série de traces est fait avec un “prompt” , avec la commande “/imagine” : “/imagine Lake of fire”

La première image est donc :

Ce même 12 septembre, je fais l’essai d’autres “prompt” textuels de type “/imagine“.
En particulier en essayant de voir si Midjourney connait d’autres références de modèles possibles , comme “IMVU” , car depuis des années, j’ai mémorisé de nombreuses traces issues de ce “réseau social”, qui est en même temps une plateforme commerciale de production de petits mondes 3D avec “avatars” de toutes sortes.
Un vague projet donc d’articuler mes traces iconiques “IMVU” avec la nouvelle production d’images “I.A.” de Midjourney.
( Une autre source personnelle mixable serait les traces de ma présence sur “Alphaworld” en technologie 3D “Active Worlds” )
De même les interférences avec ma propre banque d’images photographiques ou de collages divers, etc.

Ainsi d’ailleurs, depuis cette date, je fréquente beaucoup plus Midjourney que “IMVU” …. Ainsi donc les mémoires iconiques finissent en bifurquant par creuser d’autres sentiers qui deviennent à leur tour des vallées où l’addiction mémorielle nous “canalyse” .

Quelques traces de “IMVU women outfits melting” obtenues avec Midjourney :

Entre autres essais :
/imagine exploding golden cage with imvu women outfits and red roses” :


Pour terminer cette première journée du 12 septembre avec l’imagination virtuelle de Midjourney :
/imagine the last day of humanity on earth and a new woman” :

Considérons donc ce 12 septembre 2023 comme le “premier jour” de cette généalogie iconique traçable.

Remarque du 16 juin 2024 :
j’ai réessayé le prompt “/imagine exploding golden cage with imvu women outfits and red roses” .

Le lecteur critique ( ou la lectrice critique ) de cet article se demandera sans doute surtout quelle est l’intention de l’auteur humain ( “Astroh” ) , par ailleurs “vieux mâle blanc babyboomer” … lorsqu’il demande à Midjourney de lui fabriquer des images d’une “cage d’or explosant avec des femmes en costumes “IMVU” et des roses” .

Fausse modestie d’abandon du stéréotype du “patriarcat”dans une période “post-metoo” ? Feinte bien féminine d’un féminisme fictif ?

Ci-dessous un lien vers une production sans référence aux modèles IMVU :

Princesses

Note : Toutes les images proposées sur cette page sont produites à l’aide du logiciel d’ “I.A.” Midjourney, et éventuellement “retouchées” ou remontées en collage par moi-même. (Armand Stroh ).
Toute ressemblance avec des personnes réelles ne peut donc être que fortuite.
( Liée à la banque considérable d’images utilisée par Midjourney lors de sa phase d’ “apprentissage”.)
Cependant, si certains lecteurs ou lectrices considèrent que les images ici présentées peuvent semer le doute à cause d’une ressemblance trop forte avec leur propre image photographique, vous pouvez m’écrire à armand.stroh@egaleliberte.fr pour la retirer de cette exposition publique.

( Ne soyez cependant pas à ce point narcissique pour confondre trop facilement votre propre portrait réel ou “selfie filtré”, avec des stéréotypes esthétiques ici présentés :))))

Il est possible que les stéréotypes virtuels de “princesses” ici présentés ne plaisent pas du tout à certain·es critiques “féministes”, qui n’y verraient que la perpétuation d’une relation d’objet patriarcale ( vieux mâle blanc OK-boomer ), avec le stéréotype de la “femme-objet”.
Mais depuis quand une simple image artificielle produite par un algorithme devrait-elle mettre en danger les sujets humains libres et égaux que sont les femmes réelles ? A moins d’entretenir un rapport ambigu de confusion entre l’ être humain réel et toutes ces images aujourd’hui possibles …
Dans ce cas , “c’est Vous qui voyez“, et comme le disait déjà Marcel Duchamp, “c’est le regardeur ( ou la regardeuse ) qui fait l’oeuvre” …
Alors, si votre propre œil vous “scandalise” , vous pouvez toujours essayer , comme dans la proposition “évangélique” , de l’arracher …

Image obtenue avec Midjourney et plusieurs fois réutilisée
comme source pour de nouvelles images
Princesses servies sur un plateau ?

Ceci n’est pas une image

Auto-portraits avec roses ( RRose Selavy )
l’écolo motive …
Un vol de cygnes … non de naïades …
Où est le voyeur indésirable ?

Je” ne suis pas la 70ème vierge de votre harem …”
Et surtout : “Ceci n’est pas … un regard détourné”