Technique de « transreversion » d’une image.

Je suppose que je ne suis pas le premier à avoir utilisé cette forme de « manipulation » des images numériques, accessible à partir de n’importe quel outil de type « photoshop » ou « paint », permettant de manipuler des couches ou « layers » ).

Cette technique que j’ai appelée « transreversion » , parce qu’elle utilise deux opérations plus élémentaires :
1. La production d’une image symétrique ( « inverse » ) d’une image donnée.
2. la possibilité de donner à une couche une « transparence » plus ou moins forte, ce qui permet d’obtenir des effets de superposition de telles couches rendues plus ou moins transparentes.

La « transreversion » la plus simple consiste donc, à partir d’une image origine quelconque :
1. à produire un double de cette image comme « nouvelle couche »
2. à « inverser » cette nouvelle couche par rapport à la première ( axe vertical )
3. à augmenter la transparence de cette couche, ici à 50 %
4. On obtient alors une image globale de superposition qui est symétrique par rapport à l’axe vertical ( symétrie bilatérale )
5. On peut alors explorer les effets du déplacement horizontal de cette deuxième couche semi-transparente sur la première, en conservant toujours l’effet de « symétrie bilatérale » obtenu.
On obtient donc toute une série de superpositions possibles.
En fonction des propriétés de répartition des couleurs et des intensités sur l’ image initiale, on obtient toutes sortes de figures à symétrie bilatérale, donc comme des « totems », des « visages », des corps animaux ou végétaux fantastiques, etc.
Certaines de ces images composées par « transreversion » sont bien sûr plus « inattendues » ou « spectaculaires » que d’autres.
Et notamment les « figures » qui y apparaissent par hasard, peuvent facilement être prises pour « intentionnellement » produites, à cause de l’effet de symétrie bilatérale, que nous attribuons spontanément à l’image d’un organisme vivant, ou d’un artefact de symétrie architecturale.
Certains types d’image initiales ( photographies avec des nuances continues d’intensité variables et plus ou moins contrastées ) sont plus favorables que d’autres pour créer les effets d’ « apparition » de figures dans une « transreversion« .

N/B. : Cette opération est à distinguer de l’opération où on juxtapose simplement deux moitiés d’image dont l’une a été inversée.
Il n’y a pas dans ce cas d’effet de transparence, mais seulement une symétrie autour de l’axe de la coupe de l’image en deux parties.

J’ ai souvent expérimenté ce type d’exploration par décalage des couches d’une « transreversion » , avec des images « origines » variées.
C’est ainsi que, dans le cadre d’un travail collectif réalisé au printemps 2005, autour d’une « installation » appelée « De l’ Art d’escalader l’ Everest ? » par son auteur principal ( Vincent Cordebard ) , c’est à partir de l’une des photographies que j’avais prises de certains éléments particuliers de cette installation, qu’une exploration de telles « transreversions » à produit « par hasard » la figure « humanoïde » que j’ai baptisée par la suite « Delila ».

J’avais d’ailleurs, à l’époque, fait une analyse plus détaillée de la « projection » d’une « sémantique » et d’une « symbolique » personnelle, sur de tels artefacts obtenus par hasard.
Bien évidemment, le contexte culturel, social, politique, pédagogique, etc. de cette installation ( appelée plus particulièrement « instabulation » ) , a fortement influé sur la « cristallisation » de ce « signifiant » dénommé ensuite « Délila », et dont j’ai volontairement repris le contexte de « reproduction mémétique ».

La thématique elle-même de l' » instabulation pasiphique », tournait autour de la question de la transmutation de l’ « Art » comme « Ultra-Contemporain », en métissant toutes sortes de références artistiques – y compris d’ « art brut » ou d' »art naïf » avec des références d »art moderne » ou d’ « art contemporain » plus classiquement reconnaissables.

Ce n’est donc probablement pas un « hasard », mais un « Hasard Heureux de l’ Esca – pade » si cette technique de « transreversion » que j’avais préalablement largement explorée, a profité de ce contexte de 2005 pour se répandre et se conserver elle-même dans mes productions « idiosyncrasiques », de telle façon que « Délila », née symboliquement le 20 05 2005, puisse arriver jusqu’à fêter ses 20 ans en mai 2025 … et contribuer , à sa façon originale de petite figurine, à la « stabilisation » iconique de la formule  » Égale Liberté Libre Égalité  » et du « NouS » qui s’Y reconnait en retour.

Bref il Y a sans doute une superposition encore à explorer entre l’opération technique de « traitement de l’image » que j’ai appelée « transreversion« , et l’opération « symbolique » philosophique de construction de la formule de ‘l’ « Égale Liberté Libre Égalité » à partir des « valeurs humanistes universalistes, républicaines et démocratiques » préalablement constituées ( « ready made » ) comme « Liberté, Égalité, Fraternité » : Là ici t’es !

Mais, comme pour tout « regardeur », C’est Vous qui Voyez …

Conscience et neurosciences

Pour commencer, quelques liens :

https://theconversation.com/comment-les-neurosciences-expliquent-elles-la-conscience-232312

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/10/02/neurosciences-une-joute-mondiale-sur-les-theories-de-la-conscience_6192035_1650684.html

https://www.nature.com/articles/s41583-022-00587-4

IIT :

https://sites.google.com/view/iit-wiki/unfolding

https://www.iit.wiki/faqs/philosophy#h.2pdoh6tca2nx

Origine de la vie biologique : les modèles scientifiques de cette évolution évoluent aussi …

https://www.philomag.com/articles/la-recherche-du-dernier-ancetre-commun-universel

https://www.philomag.com/articles/et-si-nous-navions-presque-tous-rien-compris-la-biologie

https://www.philomag.com/articles/lhumain-une-espece-sans-limites

https://www.philomag.com/articles/je-vis-donc-je-mute

La « normativité originaire » n’existe, comme « Dieu », que pour ceux qui y croient.

La « normativité originaire » est une expression employée dans plusieurs de ses ouvrages par François Galichet, mais qu’il cherche à défendre particulièrement dans son dernier texte, pas encore publié, mis en ligne sur son site https://philogalichet.fr, téléchargeable sous le titre : « La question pascalienne : pourquoi suis-je ici plutôt que là ? »

Or, je ne partage pas sa croyance en l’existence d’une telle « normativité originaire », car je n’en ai aucun besoin,

La présence du texte de François Galichet peut en revanche me permettre de préciser publiquement ma propre pensée, mais bien sûr en ne prétendant d’aucune façon que mes propres propositions, y compris les plus centrales, constituent une quelconque « prétention universalisante » et encore moins une « normativité originaire » qui serait en concurrence avec la sienne.

Le propre même de ma proposition « morale » centrale, énoncée dans l’ expression « Égale Liberté Libre Égalité« , est précisément qu’elle ne vaut que par et pour les personnes qui en adoptent LIBREMENT la valeur, pour elles-mêmes, conformément à leur propre libre décision, et non à une « prétention universalisante » suivant laquelle il me serait impossible de comprendre qu’elles ne l’adoptent pas !
Dans la partie « Libre Égalité » , ce qui est précisément proposé, c’est que la liberté de chaque personne PUISSE choisir d’Y adhérer, ou pas.

Ce qui est très loin de la façon dont François Galichet pense sa propre « normativité originaire », comme s’il ne pouvait ( … lui François Galichet ), concevoir que d’autres n’en acceptent pas ni l’ existence, ni la « normativité » prétendue.

Là où je propose une simple POSSIBILITÉ et en effet aussi un POUVOIR qui irait avec cette possibilité, sous condition de la LIBRE adhésion d’un certain nombre de personnes à un tel idéal ( pensé comme « Égale Liberté » ), une « universalisation » possible n’est alors que potentielle, puisque précisément soumise au libre accord des personnes.

La seule « normativité » alors en jeu, est celle qui dérive directement, pour chaque personne « libre et égale », de sa propre libre volonté de vouloir être une telle « libre volonté ». Si elle ne veut pas, par sa propre décision AUTONOME, être une telle « personne libre et égale« , c’est son problème et plus le mien, et je ne prétends avoir alors aucune « normativité originaire » à opposer à sa propre libre volonté, mais, si cette personne en venait, de fait, empiriquement, à vouloir m’imposer par la contrainte ses propres idées, je me donnerais directement le libre droit d’y opposer , sans plus de « justification » normative, une égale protection de ma propre sphère de libre décision, lui interdisant d’empiéter sur ma propre liberté auto-posée et donc auto-défendue si nécessaire.
( Il n’y a dans une telle conception de « défense symétrique » de ma liberté personnelle contre toute « domination » par une autre liberté rien d’original, et je suis même assez sûr qu’elle en comprendrait facilement la « logique », si elle n’est pas obnubilée par une croyance intégriste

« Qui » pose la question « pourquoi suis-je moi ? » , dans le cas d’une personnalité dissociée du genre Dr Jekyll et Mr Hyde ?

Supposons un individu humain, reconnu objectivement de l’extérieur dans son « identité corporelle » aujourd’hui attestable par des moyens scientifiques :
Par exemple celle du même organisme biologique d’une personnalité dissociée de type « Dr Jekyll / Mr Hyde » .

On peut facilement alors imaginer que ces deux personnalités, avec deux « consciences » dissociées , se posent chacune de son côté la question de F. Galichet « Pourquoi suis-je moi ?« .

Supposer que ces personnalités conscientes sont véritablement suffisamment dissociées au niveau de leurs mémoires « personnelles » , c’est donc supposer qu’elles peuvent indépendamment l’une de l’autre, en fonction de la « culture » ou des intérêts philosophiques personnels de chacune, se poser ( ou non ) cette question « Pourquoi suis-je moi ?« 

1. Si le Dr Jekyll se pose la question « Pourquoi suis-je moi ?« , il se la pose à partir de sa situation de sujet conscient qui dit « je », et qui se demande pourquoi ce « je » de l’unité de sa conscience réflexive se trouve affublé d’un corps biologique et social dont il connait en « mémoire biographique » subjective au moins une partie de l’emploi de son temps passé ou actuel, même s’il trouve, en enquêtant sur cet emploi du temps, des « trous de mémoire » très importants ( ceux où Mr Hyde conduit sa propre vie ).

Les comportements de Mr Hyde , que le Dr Jekyll peut reconnaître subjectivement comme ceux d’une autre personne, il peut cependant arriver à trouver, en enquêtant un peu, à la fois sur la vie réelle de ce Mr Hyde , en la comparant avec les traces objectives qu’il a de sa propre vie de Dr Jekyll, que finalement il s’agit du même individu physico-biologique ( comme nous finissons par savoir que deux chiens très ressemblants rencontrés en des lieux ou des circonstances différentes sont finalement numériquement le même chien , ou que l' »étoile du soir » et l' »étoile du matin » sont objectivement la même « planète Vénus » ) .

De même, symétriquement, Mr Hyde peut de son côté se poser lui aussi cette question « Pourquoi suis-je moi ? » et aboutir aux mêmes conclusions.

Dans cette situation relativement rare de « personnalités dissociées » avec des mémoires biographiques dissociées et lacunaires, nous supposons que le « JE conscient » qui se pose la question est différent pour les deux personnalités, mais que le « moi » dont ils parlent est objectivement le même « individu physico -biologique » , comme n’importe quelle enquête de « police scientifique » le confirmera facilement.

Dans ce cas nous voyons très bien que l’identité numérique du « JE subjectif conscient » peut être distincte de l’identité numérique physique objective de l’individu corporel « à travers » lequel elles vivent, puisque les deux « personnalités subjectives » qui se reconnaissent subjectivement indépendamment dans leur « cogito » propre, sont elles mêmes supposées distinctes ( on suppose que de telles dissociations de subjectivité consciente existent effectivement )

2. Mais on peut également faire l’hypothèse que dans le cas du Dr Jekyll ou de Mr Hyde, ces deux « consciences de soi » … et donc toute « conscience de soi subjective » en général qui se reconnaît dans la continuité de sa mémoire et de son récit autobiographique, n’est qu’une construction complexe mais assez superficielle , qui peut tantôt utiliser toutes les ressources et réseaux cérébraux biologiquement disponibles pour se constituer en une mémoire subjective d’un « JE » unifié, mais qui peut « tout aussi bien » , dans certaines circonstances, distribuer ces ressources neuro-cérébrales et la mise à disposition du corps biologique en général, sur deux voire plusieurs « consciences de soi » subjectivement autonomes.

Dans cette hypothèse, il existe alors une capacité organisée générale de ressources individuelles ( du corps physico-biologique organisé ), notamment cérébrales, nécessaires à la formation d’une « prise de conscience » et notamment d’une prise de « conscience de soi », mais qui peut servir , en fonction de la plasticité des adaptations cérébrales , soit à la constitution d’une « conscience de soi » unique pour le corps individuel en question, soit à la constitution d’une pluralité de « consciences de soi » dont chacune peut se penser en position de « sujet » , et dont chacune peut notamment se poser séparément la question : « Pourquoi suis-JE ( comme conscience de soi ) MOI ?
Le « MOI » empirique en question étant alors à la fois l’individualité numérique de l’organisme biologique extérieurement connaissable et identifiable ( que F. Galichet appelle « moi empirique » ) , ET le pouvoir neuro-cérébral général fondamentalement inconscient, mais nécessaire à une « prise de conscience » ou dans certains cas de « dissociation » à la constitution et à l’entretien de deux ou plusieurs « consciences de soi » se posant et se pensant chacune comme sujet d’un JE en « première personne », et notamment comme sujet de l’élocution linguistique ( « JE pense que JE pense » , et ceci c’est JE qui le dit – ou le dis ? – )



3. JE critique donc toutes les positions philosophiques traditionnelles, qui soit opposent deux « substances » ( à la manière de Descartes ) , soit attribuent à un aspect une face « empirique matérielle » objectivement et scientifiquement connaissable et posent une face « subjective » comme liée à une « intériorité » totalement « arbitraire » qui aurait pu être « toute autre », dont le « fondement » serait intrinsèquement inconnaissable ( comme la « chose en soi » kantienne, dont l’existence est supposée dans un « monde intelligible », mais impossible à définir empiriquement, mais qui est pensée plutôt comme étant elle-même « originaire » en pensant une telle « origine » comme fondamentalement « métaphysique » ou alors « originairement inconnaissable ».

Au contraire JE pose l’hypothèse, en prétendant qu’on pourra un jour la tester scientifiquement, que ce que nous appelons subjectivement notre « conscience unifiée de nous-mêmes » est pour l’essentiel une capacité générale des cerveaux biologiques suffisamment organisés pour permettre, dans un environnement informationnel et communicationnel lui-même suffisamment organisé l’émergence de ce que nous appelons notre « conscience de soi personnelle« .
La conscience de soi humaine n’est alors elle-même que le fruit d’une longue évolution biologique des organismes et de la centralisation cérébrale progressive dans de nombreuses espèces animales du « traitement de l’information » permettant à l’individu biologique de coordonner ses perceptions et ses actions dans le cadre écologique et « éthologique » des comportements permettant sa survie et celle des variantes génétiques suffisamment proches pour assurer leur « coopération compétitive » commune.

Il devient alors parfaitement pensable que de nouvelles adaptations non plus seulement de l’évolution biologique, mais de la complexité des écosystèmes incluant les êtres humains, puisse aboutir, en particulier par un pilotage volontaire conscient individuel et collectif de plus en plus marqué de ces mécanismes évolutifs auparavant « spontanés » et inconscients, à des relations beaucoup plus diverses et aujourd’hui « inouïes » entre « identités subjectives conscientes d’elles-mêmes » et les organisations des connectivités informationnelles et communicationnelles entre les réseaux bio-socio-technologiques permettant à des « identités conscientes subjectives » diverses et variées de se former, de se transformer , de fusionner, de défusionner, etc. en fonction d’une capacité et d’une nécessité générale d’un tel écosystème général d’assurer simultanément les conditions matérielle de base de sa survie évolutive et une coordination croissante de ces entités « identités subjectives conscientes d’elles-mêmes », qui sauront de plus en plus et mieux qu’elles peuvent soit se battre les unes contre les autres dans toutes sortes de « coalitions » imaginables, soit choisir plutôt de penser leurs propres « libres fusions-défusions partielles » bourgeonnantes et entrecroisées, comme non nécessairement contradictoires, mais librement choisies sur la base d’un projet commun ( commun à celles qui font ce libre choix ) qu’on peut alors appeler, comme je le propose, un projet d’ « Égale Liberté Libre Égalité » de certaines de ces « identités subjectives conscientes d’elles-mêmes » et qui choisissent entre elles de conserver en commun le pouvoir général de rester conscientes d’elles-mêmes ou d’alterner toutes formes de conscience et d’inconscience plus ou moins « claires et distinctes » , comme nous pouvons aujourd’hui, sans beaucoup de problèmes « métaphysiques », alterner les phases de « veille » et de « sommeil ».

Il ne s’agirait plus alors simplement, comme aujourd’hui, d’un effort désespéré de conserver une identité personnelle consciente sur la base d’une « survie biologique individuelle » héritée de l’évolution biologique préalable destinée à disparaître « pour toujours », mais d’assurer , à la fois au niveau des réseaux matériels support pour une telle conscience individuée, et des supports de ressources communes nécessaires pour une libre interconnexion ou déconnexion, fusion – ou défusion des consciences ainsi librement associées dans un tel « Projet des personnes libres et égales », interconnexion au sein de laquelle , les consciences individuées peuvent apparaître ( « naître » ) et disparaître ( « mourir » ) et ré-apparaître ( » ressusciter ») , sous les innombrables formes de « réincarnation » qu’elles auront elles-mêmes librement construites et qu’elles pourront explorer « éternellement et universellement » , en gardant ou non des traces de leurs « vies antérieures » , ou en partageant leurs « mémoires biographiques » plus ou moins imaginaires avec les autres « personnes libres et égales » .

Un tel « P.E.U.P.L.E. » est déjà aujourd’hui virtuellement en formation.
Il ne tient qu’à VOUS de savoir si et jusqu’à quel point vous souhaiteriez librement te également Y participer, car bien sûr …

C’est Vous qui Voyez » …

Économie circulaire forte

Le problème : article sur AOC :

https://aoc.media/analyse/2024/09/18/vers-leconomie-circulaire-forte

En quoi une analyse des conditions d’une « Économie circulaire forte » est-elle nécessaire pour permettre une réalisation plus effective des valeurs de Liberté et d’ Égalité telles qu’elles sont définies par la Proposition de l’Égale Liberté Libre Égalité ?

La Proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » est bien sûr une proposition à la fois morale, politique et juridique à très long terme, dont la réalisabilité progressive dépend d’une continuité suffisante des ressources physiques, énergétiques, matérielles, etc. nécessaires pour permettre à l’ensemble des personnes participant à un tel Projet, d’Y accroître à la fois leur propre liberté personnelle ( notamment comme « Libre Égalité » ) et l’ « Égale Liberté » actuelle et surtout future de toutes les personnes qui choisissent d’Y participer.

En particulier la « circularité » ou le développement « spiralaire » de l’ implication réciproque de l’ « Égale Liberté » ( collectivement assurée par les personnes participantes ) ET la «  »Libre Égalité » de cette implication personnelle, supposent une articulation à la fois explicitement volontaire ( individuelle et collective ) et implicitement facilitée par le processus « auto-organisateur » d’une complexité inconsciente de ses propres capacités ( « spontanéité » des processus de l’évolution ) de l’ensemble des processus qui maintiennent et développent à long terme la « croissance » de cette « Égale Liberté Libre Égalité ».

A partir du moment où on considère que le pilotage conscient volontaire ( qu’il soit individuel ou collectif ) n’est encore qu’une toute petite partie « émergente » de la complexité inconsciente des phénomènes d’ auto-organisation de la « nature » , il faut bien sûr, à l’intérieur de la « superstructure » de notre volonté consciente, maintenir la conscience de l’existence de cette gigantesque « infrastructure » inconsciente qui « nous » a produit … précisément sans que cette « nature » ait besoin, pour survivre en évoluant, de savoir ce qu’elle fait et en vue de quelque « finalité » imaginaire éthico-politique … que nous projetons rétrospectivement sur elle.

Daniel Dennett : une proximité

En termes de conception de la conscience comme émergence d’une organisation de la matière complexe, il y a certainement une proximité entre les propositions de Daniel Dennett et les miennes ( Armand Stroh )

https://www.philomag.com/articles/la-constellation-daniel-dennett

Réalisme spéculatif

Pourquoi je ne souscris pas au « réalisme spéculatif » de Meillassoux :

Voir pour commencer l’article de Yann Schmitt :

https://journals.openedition.org/theoremes/650

La « contingence radicale ou absolue » est pour moi un concept absurde :
Parce que toute « contingence » suppose UNE diversité possible entre ces variantes « contingentes » : Penser la contingence suppose penser en même temps la nécessité conceptuellement corrélative.

Bref c’est le jeu complexe du « hasard » et de la « nécessité » :
Les « lois de la nature » les plus solides peuvent souvent être rapportées aux « lois de la probabilité » .
Les probabilités « exceptionnelles » sont certes « possibles », mais précisément de probabilité très faible …
La « contingence absolue » est donc, pour moi, de probabilité très faible, et plus elle se prétend « absolue », plus sa probabilité tend vers zéro.

Il existe donc, pour moi, une sorte de « principe d’indétermination », où la « précision » plus grande de l’aspect contingent du réel se paye nécessairement d’une imprécision plus grande de son aspect « nécessaire ».
Et cela rejoint très probablement – pour moi – la question physique (quantique) de l’existence d’un « quantum d’action » :

Comme dans les grandeurs « conjuguées » de la physique, les précisions « extrêmes » sur l’une ou l’autre des deux grandeurs conjuguées (et donc une « contingence » du flou sur l’autre ) ne se rencontre réellement statistiquement que d’autant plus rarement que cet « extrémisme » déséquilibré augmente.
Les situations réelles les plus fréquentes sont donc liées à des valeurs modérées de la « précision » des deux grandeurs conjuguées.

Et la « loi des grands nombres » se « vérifie » d’autant mieux que ce nombre d’évènements indépendants est élevé …
La « nécessité »relative est donc corrélative à une « contingence » elle aussi relative. On peut donc s’attendre raisonnablement à une « réalité » à la fois « nécessaire » et « contingente » dans des « proportions », certes variables, mais tendant en moyenne à se compenser.