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“Arrogance” et “bon sens”

Le point de départ de cet article se trouve dans les questions posées par la célèbre phrase de Descartes introduisant le Discours de la Méthode :

« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils n’en ont »

Pour entrer dans la variété des commentaires qui ont pu être faits de cette phrase ou du paragraphe qui suit, on peut par exemple lire :
Marcil-Lacoste, L. (1988). L’héritage cartésien : l’égalité épistémique.
Philosophiques, 15(1), 77–94. https://doi.org/10.7202/027036ar

Pourquoi commencer par cette référence ?
Pour justifier ma propre “arrogance” en m’appuyant sur mon propre “bon sens” , dont à l’évidence, comme tout un chacun, je n’ai pas “coutume d’en désirer plus que j’en ai” ?

J’ai coutume en effet de me faire reprocher une certaine “arrogance” , dans la mesure où, concernant certaines affirmations de ma part, le ton que j’emploie peut être intransigeant et tranchant, et perçu comme “dogmatique”.

Il se peut que parfois je monte effectivement rapidement “sur mes grands chevaux”. En fait il s’agit d’une “attelage à trois chevaux” …

ELLE et l’auto-organisation de son “œuvre” éthico-politico-juridique

Ceci ouvre une grande question traditionnelle en philosophie, des rapports entre “théorie” et “pratique”, où il est facile ensuite de gloser autour de la “pratique théorique” et des “théories pratiques”.

Bref, à supposer que quelqu’un, VOUS par exemple, après y avoir suffisamment réfléchi, considère qu’il adhère bien, totalement librement, au double principe d’ “Égale Liberté Libre Égalité”, … en “théorie”, c’est à dire aux “idées générales” qui se traduisent dans cette expression, qu’en “faut-il déduire en pratique, dans la réalité concrète de nos enracinements et participations aux processus du monde réel actuel ? “

Dans cette question, un mot est déjà d’avance à bannir, du moins vous POUVEZ le bannir, c’est l’expression “il faut” : Car en conséquence de votre adhésion “théorique” , il ne “faut” rien du tout qui ne soit pas de votre pleine et entière libre décision : Il n’y a que VOUS qui puissiez “déduire” de votre propre adhésion théorique “verbale”, ce que VOUS voudrez en tirer comme guidage ou gouvernement de votre propre conscience personnelle.

Bien sûr, si VOUS prétendez adhérer à la proposition “Égale Liberté Libre Égalité”, c’est bien qu’ELLE PEUT vous servir à évaluer d’une façon ou d’une autre vos actes et vos projets individuels ou collectifs éthiques, politiques, juridiques … .
Sinon, que voudrait dire une “libre adhésion” de votre part à la Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité, si une telle adhésion n’avait aucun rapport avec votre pensée et votre vie concrète ?

Une critique de “Technopolitique” d’ Asma Mhalla

Dans un article critique publié sur AOC, Dominique Bouillé procède à un démontage de la stratégie de communication d’Asma Mhalla dans son dernier ouvrage “Technopolitique” .

Dans Technopolitique, Asma Mhalla use et abuse de l’hyperbole, procédé rhétorique très puissant pour fasciner voire sidérer le lecteur, et surtout les médias, épatés par cet essai tellement « fracassant » qu’il abandonne le registre scientifique pour celui de la prophétie, de la vision inspirée ou de l’oracle menaçant.

Ces deux auteurs sont sans doute aussi, chacun dans sa situation, des maillons acteurs du réseau “technopolitique” dont ils parlent.

Cette rétroaction des “communicants” supposés experts de ces questions, sur la définition des objets qu’ils sont supposer analyser … fait précisément partie de la “complexité” des réseaux dont ils parlent.

Comment leurs intérêts personnels et professionnels respectifs, se combinent-ils aux “fonctionnements complexes” des entités collectives … et dynamiques fluctuantes dont ils essayent de comprendre et surtout de faire partager les problématiques aux “citoyens ordinaires” ?



Y

Parmi toutes les LETTRES qu’en effet l’ ALPHA BETA antique nous propose, pour que nous en disposions, J’ai déJa Joué avec plusieurs d’ ENTRE ELLES.

IcI donc Je choisis le “Y”, dont la bYfurcation saute aux Yeux .
J’Y suis, J’Y reste.
Où ça ? ça Y est ? C’est Vous qui voYez

Où vous mène l’hYmne de cet hYmen ?

En général, quand je renvoie à un tel “Y” sYmbolique, c’est à la suite d’une question qui me serait posée à propos de l’ “ORIGINE” de mes propositions, en particulier concernant la Proposition “ELLE” , concernant l’articulation ENTRE “EL- et “-LE” .

Mais “ELLE-MEME” est sa propre “origine”. dont l’ “auteur” supposé, “MOI-MEME” , est aussi multiple que vous le voudrez en quelque “dissémination dérridienne” .
Ainsi la célèbre “Mariée mise à nu, par ses célibataires, MEME”.,
Notre “Grand Verre” à tou·te·s
( Marcel se mare, seul, MEME , car “étang d’eau né” … )

Et vous pouvez, même, en rechercher des traces de toutes sortes dans un passé passif, ou dans de simples JE – JEUX homophoniques ( le fameux “homme au faux nid” où dans le Home de l’homo sapiens l’homo gène gêne ).
Certain pensent sans doute ici à la “Vallée de l’ OMO

Vous Y êtes donc aussi, là où toute les “identités” bifurquent et construisent leurs explorations arborescentes “infiniment” ouvertes.

Vous pouvez donc aussi entendre que l’ “OR Y GYNE” , et le CYGNE aussi.

La “crise démocratique” et un nouveau partage des compétences entre l’ordre “politique” et l’ordre “juridique”

Comme point de départ de ce questionnement, un récent article de Jean-François Collin dans A.O.C. :


La CEDH, un arrêt historique ou illégitime ?

Par Jean-François Collin Haut fonctionnaire

L’arrêt par lequel la Cour européenne des droits de l’homme vient de condamner la Suisse pour l’insuffisance de son action contre le changement climatique a été unanimement salué comme une décision historique par les médias. C’est assurément la cas mais pas pour les raisons qu’on croit : cette décision s’avère un véritable coup de force démocratique, qui vient remettre en question la séparation des pouvoirs.

Jean-François Collin y remet en question la légitimité de certaines décisions de la CEDH, ici l’exemple de l’arrêt du 9 avril 2024 “relatif à l’affaire « Verein Klimaseniorerinnen et autres c. Suisse », condamnant la Suisse pour l’insuffisance de son action contre le changement climatique. La Suisse est, en l’occurrence, condamnée à payer 80 000€ à l’association qui a initié la procédure devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Cet exemple permet de se reposer la question de la “légitimité démocratique”” respective des décisions “politiques” prises par les États, au nom de la “souveraineté des peuples” dont ils sont les représentants légaux ( Parlements au niveau du “pouvoir législatif”, gouvernements au niveau du “pouvoir exécutif ” ) et d’autre part des décisions judiciaires prises par les juridictions supra-nationales ( comme ici la Cour Européenne des Droits de l’ Homme ).

Il s’agit ici notamment de l’usage qui est fait par la CEDH , en diverses situations, de l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’ Homme.
( Voir le Guide sur l’ article 8 )

Dans cet article de Jean-François Collin nous avons un exemple typique de la querelle actuelle concernant la “légitimité démocratique”, et la question reposée de la “souveraineté” , en particulier des différentes formes et niveaux de la “souveraineté collective”, et donc de l’ instance “ultime” de décision “souveraine”.

Mais “QUI” décide de la”légitimité” de l’ instance souveraine “ultime” …
sinon, par définition même de la “souveraineté” , cette instance “souveraine” elle-même ?
Dans une définition courante de la “démocratie”, c’est le “peuple” qui est “souverain”. Comment un tel “démos” se définit-il lui-même comme “souverain” ? QUI lui attribue ou lui reconnait cette “souveraineté”, sinon chacun de ses membres “citoyens” ?


Mais chaque “citoyen” peut se penser “citoyen” à différents niveaux, depuis un “collectif citoyen” d’intérêt local ou lié à un projet politique particulier, jusqu’à la prétention d’être “citoyen du monde”, à une échelle de l’humanité globale où la différence entre la “citoyen” et la “personne humaine” s’estompe …

Je ( Armand Stroh ), considère que c’est la “personne humaine”, en tant qu’elle se veut “libre et égale” à d’autres personnes humaines , qui est “souverainement souveraine” … sur elle-même et seulement sur elle-même.

Cette prise de position et de décision autonome et autodéterminée, certes ne contient, par définition, en elle-même, aucune “reconnaissance” obligatoire ou légitimement exigible d’une telle “souveraineté de la personne libre et égale sur elle-même, ni par les autres “personnes”, ni par une quelconque instance collective qui serait “sommée” de procéder à une telle reconnaissance …
En toute logique dérivée de ma décision personnelle, je considère donc qu’une telle “reconnaissancePEUT être réciproquement établie, pour autant et seulement pour autant, qu’il existe d’autres personnes que moi-même qui font ce même libre choix de “souveraineté” radicale ( “à la racine” ) sur elles-mêmes, et ne cherchent d’aucune façon à étendre cette souveraineté personnelle aux domaines de souveraineté propres aux autres personnes.

ELLE et NouS :

ELLE “les” noue ? ( le nuage nouage des hommes aux faux nids )

Qui donc ?

“Mes Moires”

“ELLE et NouS, MEME”, suggère bien sûr sa “part hantée” “Esthéllique”, avec “La Mariée, mise à nu par ses célibataires, même” , ou le “Grand Verre” de Marcel Duchamp.

“Mise à nu” ou “Mise à NouS” , ET , MEME, A JE-NOUS …

De quelle articulation – rotule, les genoux du JE – NOUS nous parlent-ils ?

Si un fétichisme bien établi et culturellement identifiable des “genoux” peut bien sûr être invoqué, une interprétation plus “personnelle” et de sérendipité singulière accidentelle se retrouve dans ma mémoire iconique :
Où deux “articulations” perpendiculaires sont mises en “jeu”
( et peut-être en “je” ), à partir de l’ icône souvent évoquée ici de “Délila”.

L’ appel de la P.E.L.L.E

Encore un jeu de mots “faune-éthique” , direz-vous !

Remarque :
L’ acronyme “P.E.L.L.E.” est bien sûr composé de la capitale “P.” et des 4 lettres de l’ acronyme “ELLE” dans leur signification désormais habitu-ELLE dans mes écrits ( “Égale Liberté Libre Égalité” ).

La lettre initiale “P” de “PELLE” peut ( mais elle peut peu ) concerner notamment deux expressions :

Soit la “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité“,

Soit le “Projet de l’ Égale Liberté Libre Égalité

1. “Proposition” peut être aussi pris au moins en deux sens :
– un sens logico-grammatical : en ce sens il s’agit de l’ expression “Égale Liberté Libre Égalité” elle-même, en tant que suite de mots ou “signifiants” stabilisée par l’usage que j’en fais dans mes écrits
– un sens actif plus fort : le fait que je “propose” cette “proposition” à votre jugement et/ou votre adhésion éventuelle : c’est ma “proposition”, mais c’est vous qui “disposez” : je pose cette expression “en avant” ( pro- ) à l’examen de votre attention éventuelle, mais “c’est vous qui voyez

2. Le P de “PELLE” peut signifier aussi le “Projet de l’ Égale Liberté Libre Égalité” :
Un tel “Projet” est activement plus fort qu’une simple “Proposition” :
Il implique une “projection” temporelle dans un futur possible ou du moins “imaginable” , et suppose une “mobilisation” possible d’énergies en faveur d’un tel “Projet”. Là où la “Proposition” est encore seulement un centre d’ “attention” et de “libre examen” possible, parler de “Projet” suppose de poser les Problèmes de la “réalisation” possible ou non d’un tel “Projet” découlant de la “Proposition” .

Pour “moi”, comme auteur conjoncturel et contingent assumé à la fois de l’ expression “Égale Liberté Libre Égalité” , cette expression n’est pas simplement une “Proposition” , mais bien également déjà le “Passage” ( “pas sage” pas si sage que ça … ) à un “Projet” .

Quant à Vous, Vous pouvez donc aussi traduire le “P” de “PELLE” soit comme le P de “Proposition” , soit déjà un Peu Plus, comme le P de “Projet” :

Après avoir “compris” ce que signifie la “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité“, c’est aussi Vous qui Voyez si d’une telle “compréhension” Vous Voulez passer à une certaine Volonté de réalisation possible en tant que “Projet de l’Égale Liberté Libre Égalité” : ce en quoi un Passé et un Présent de la “Proposition” préparent la dimension d’un “Futur possible” dans un “Projet”.

Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame…
las le temps non, mais nous nous en allons …

Ainsi donc Vous pouvez entendre aussi l’ “Appel de la PELLE” déjà dans le célèbre Sonnet à Marie de Ronsard :

Sonnet à Marie

Je vous envoie un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanouies ;
Qui ne les eût à ce vêpres cueillies,
Chutes à terre elles fussent demain.

Cela vous soit un exemple certain
Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries,
En peu de temps cherront, toutes flétries,
Et, comme fleurs, périront tout soudain.

Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame
Las ! le temps, non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame ;

Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle.
Pour c’aimez-moi cependant qu’êtes belle.

Pierre de Ronsard


Enlèvements d’Europe

Commençons par l’exploitation artistique du mythe :

https://ap.chroniques.it/lenlevement-deurope/

Si j’en viens à des circonstances plus personnelles et singulières de mon intérêt pour cette thématique, il s’agit d’une des composantes mythologiques du “pasiphisme” , sorte de parodie esthético-politique dont l’essentiel s’est joué en mai-juin 2005 et dont il a déjà été question dans d’autres articles de ce blog.
L’ “Enlèvement d’ Europe” par un “taureau blanc” ( incarnation de Zeus ) y est à mettre en parallèle avec un autre “taureau blanc”, “cadeau de Poséidon à Minos”, beau-père adoptif du célèbre “Minotaure”. Une histoire de famille donc, dont les fils ne sont pas très simples à démêler : entre autres à cause de la structure “labyrinthique” empruntée par le “fil d’Ariane” …

Mu-tu – ELLE, mutualismes et mutuellisme

Il y a certainement au moins une certaine proximité de la proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité” avec une certaine tradition de “socialisme libertaire” en général référée à Proudhon et notamment au “mutuellisme” .

Je ne prétendrai jamais que ma Proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” n’ ait aucune correspondance avec diverses pensées du passé ! Je prétends simplement qu’il faut rester prudent si on cherche à réduire ma proposition strictement à telle ou telle proposition théorique, éthique ou politique du passé.

Le simple fait que je réutilise pour ma formule “Égale Liberté Libre Égalité”, des termes de la langue ( Liberté, Égalité ) évidemment depuis longtemps connus et travaillés par la nombreuse cohorte des locuteurs et des penseurs qui ont pu s’en servir pour énoncer leurs propres idées philosophiques ou politiques, montre suffisamment que ma reformulation spécifique présuppose et mobilise tout un passé de réflexion, de controverses, de réinterprétations éventuellement contradictoires de ces termes .

“Une partie de cette histoire des idées se joue probablement, à l’issue du “siècle des Lumières”, tout au long du XIX ème siècle, dans toute la réflexion “dialectique” des différents “courants” de la “gauche”, et de leurs péripéties historiques diverses … dont les tensions intrinsèques se retrouvent dans les débats politiques et sociétaux actuels.

Cependant je considère aussi que l’histoire ne se répète pas purement et simplement, et que les ressemblances entre problématiques actuelles et problématiques du passé ne signifient pas forcément une identité des problèmes et encore moins une identité des “solutions” à imaginer pour ces problèmes.

Si donc certaines propositions du “mutuellisme” de Proudhon peuvent paraître proches de ce que j’énonce comme “Mu-Tu-ELLE”, et bien que Proudhon lui-même ait cherché à distinguer entre deux formes de la propriété privée, l’une comme illégitime à ses yeux ( d’où la fameuse expression : “La propriété c’est le vol“) et l’autre qu’il appelle “possession” qu’il considère comme légitime, je n’irai jamais jusqu’à répéter simplement une telle formule “la propriété c’est le vol” , car elle risque toujours d’être interprétée comme signifiant la disparition nécessaire de toute “propriété privée” au profit d’une “propriété collective” :

Remarque : si c’est la “propriété” en général qui est un “vol” , les libertariens de droite auront vite fait de considérer que toute propriété collective “communiste” ou “étatique” , etc. est encore beaucoup plus un “vol”, que la distribution fragmentée et aléatoire des “propriétés privées” par les mécanismes du “marché”.

Mon jeu phonétique sur Mu-Tu-ELLE, bien que purement anecdotique mais éventuellement exploitable pour quelque sérendipité poïétique ( comme d’ailleurs l’acronyme ELLE lui-même ) , met bien sûr en scène phonétique un “Mu” et un “Tu” dont il est facile d’ entendre la proximité du “Moi” et du “Toi”, dont la “mutuelle” reconnaissance , de moi à toi comme de toi à moi, institue le contrat d’ ELLE.
Par ailleurs, le “Mu” et le “Tu” peuvent aussi se lire et s’entendre comme étant à la fois “mu” et “tu” , donc un mouvement ( “mu” ) qui s’effectue “en silence”
( “tu” ) , et ne fait donc qu’un battement d’ailes d’ ELLE presque imperceptible, murmure de l’effet des fées où pourtant les faits sont faits.
Ainsi donc, libellule lue belle île, ailes invisibles de quelques demoiselles

“Une partie de cette histoire des idées se joue probablement, à l’issue du “siècle des Lumières”, tout au long du XIX ème siècle, dans toute la réflexion “dialectique” des différents “courants” de la “gauche”, et de leurs péripéties historiques diverses … dont les tensions intrinsèques se retrouvent dans les débats politiques et sociétaux actuels.

Cependant je considère aussi que l’histoire ne se répète pas purement et simplement, et que les ressemblances entre problématiques actuelles et problématiques du passé ne signifient pas forcément une identité des problèmes et encore moins une identité des “solutions” à imaginer pour ces problèmes.

Si donc certaines propositions du “mutuellisme” de Proudhon peuvent paraître proches de ce que j’énonce comme “Mu-Tu-ELLE”, et bien que Proudhon lui-même ait cherché à distinguer entre deux formes de la propriété privée, l’une comme illégitime à ses yeux ( d’où la fameuse expression : “La propriété c’est le vol“) et l’autre qu’il appelle “possession” qu’il considère comme légitime, je n’irai jamais jusqu’à répéter simplement une telle formule “la propriété c’est le vol” , car elle risque toujours d’être interprétée comme signifiant la disparition nécessaire de toute “propriété privée” au profit d’une “propriété collective” :

Remarque : si c’est la “propriété” en général qui est un “vol” , les libertariens de droite auront vite fait de considérer que toute propriété collective “communiste” ou “étatique” , etc. est encore beaucoup plus un “vol”, que la distribution fragmentée et aléatoire des “propriétés privées” par les mécanismes du “marché”.

Mon jeu phonétique sur Mu-Tu-ELLE, bien que purement anecdotique mais éventuellement exploitable pour quelque sérendipité poïétique ( comme d’ailleurs l’acronyme ELLE lui-même ) , met bien sûr en scène phonétique un “Mu” et un “Tu” dont il est facile d’ entendre la proximité du “Moi” et du “Toi”, dont la “mutuelle” reconnaissance , de moi à toi comme de toi à moi, institue le contrat d’ ELLE.
Par ailleurs, le “Mu” et le “Tu” peuvent aussi se lire et s’entendre comme étant à la fois “mu” et “tu” , donc un mouvement ( “mu” ) qui s’effectue “en silence”